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jeudi 6 novembre 2014

Pétrole: La demande ralenti,les États-Unis commence à exporter



Par un petit dimanche de septembre, il y a trois semaines, le ministre des Finances de la Chine, Lou Jiwei, a déclaré à la presse que son gouvernement n’avait pas l’intention de modifier ses politiques en réaction à une donnée économique en particulier. La croissance de la production industrielle est moins forte que par le passé. C’est la plus faible en Chine depuis décembre 2008, et tous les opérateurs de marché s’en inquiètent.
Depuis cette déclaration chinoise, l’indice de référence aux États-Unis, le Standard and Poors 500, a perdu 7 % de sa valeur. Depuis son sommet le 3 septembre dernier, le TSX à Toronto a perdu près de 10,5 % de sa valeur, officiellement en correction.
Ce qui se passe en Chine a un effet majeur sur les marchés boursiers. Mais ce n’est pas le seul. Une succession d’événements explique l’incertitude actuelle en bourse. Et la Chine a possiblement servi de déclencheur à un ralentissement de la croissance des bourses.
Voici ce que vous devez savoir en cinq points :
  1. Les cours du pétrole sont en baisse depuis juin dernier, alors que l’offre semble dépasser une demande qui ralentit. Les États-Unis pourraient commencer à exporter de leur pétrole. La Libye recommence à produire normalement du pétrole. Et la Chine ralentit;
  2. La Chine, justement, a révisé à la baisse ses projections de croissance économique en septembre, indiquant du même coup qu’elle n’allait pas intervenir pour stimuler davantage son économie;
  3. L’Europe, et au premier chef l’Allemagne, s’approche d’une récession en raison notamment du conflit en cours avec la Russie dans le dossier de l’Ukraine;
  4. L’Europe et le Japon pourraient baisser leur taux d’intérêt, alors que les États-Unis semblent s’approcher d’une hausse en 2015, ce qui favorise la montée du dollar américain. Cette hausse du dollar rend moins intéressants les investissements dans les ressources comme le pétrole, qui sont négociées en dollars américains;
  5. Différents événements géopolitiques créent des tensions continues : le groupe armé État islamique, Russie-Ukraine, Ebola, etc.
Petrole-BRENT 

 Le prix a la pompe, de l'essence est environ 1.23$ a 1.35$/Litre a Mtl,pour un baril de pétrole a 82.75 a 83.15$/baril du ice brent crude, l'or : gold spot a $1169.18 et le comex gold a $1168.40 ,le dollard canadien est a $0.8771 ,donc par rapport au 1.00 américain , ont doit débourser 14 cents par dollard américain !

Il faut dire que les États-Unis ne cessent d’augmenter leur production grâce au développement de la technologie de fracturation, qui permet l’extraction du pétrole de schiste au Texas et dans le Dakota du Nord. Ils ouvrent également leur marché à l’exportation de pétrole, du jamais vu en quatre décennies. Les Américains pourraient exporter jusqu’à 1 million de barils par jour d’ici la fin de l’année.

 Au Canada, pendant ce temps, les producteurs de l’Alberta commencent à réfléchir à leurs options. Selon l’AIE, le quart des nouveaux projets dans les sables bitumineux pourraient être compromis si le pétrole chute sous les 80 $ le baril pour une période prolongée. Les projets déjà en développement ne seraient pas en danger. Le prix minimum de rentabilité pour ces projets est de 63,50 $US le baril en moyenne. Mais les projets qui sont dans les cartons sont beaucoup plus coûteux, avec un seuil de rentabilité qui se situe entre 85 et 115 $US le baril.

 Le FMI a donc révisé à la baisse ses prévisions de croissance économique mondiale. Cela a poussé sa directrice, Christine Lagarde, à déclarer que nous entrons dans une zone de croissance économique médiocre. Il s’agit d’événements extérieurs au Canada, a tenu à spécifier le ministre fédéral des Finances, Joe Oliver. Mais ils ont néanmoins un impact sur l’économie canadienne et sur les marchés boursiers canadiens.
Le marché canadien réagit fortement aux attentes de croissance et de demande mondiales. Ce marché est lié aux métaux et aux ressources. Et il est donc sensible aux fluctuations économiques. Le marché américain réagit aussi aux marchés des ressources, mais également à la stimulation de la Réserve fédérale, aux données économiques fondamentales de l’économie américaine et aux résultats des entreprises.
Dans les circonstances, il est possible que le marché canadien réagisse plus négativement aux incertitudes mondiales liées à la Chine, l’Europe et les prix de l’énergie. D’ailleurs, le marché canadien est déjà entré dans la zone qui est considérée comme étant une correction : baisse de plus de 10 % depuis le dernier sommet.

S&P / TSX
depuis 1 an : +8,9 %
depuis le début de l’année : +3 %
depuis le sommet (3 sept.) : -10,5 %

Source.:

Pétrole & marché du Carbonne: Une taxe supplémentaire de 10 ¢ le litre d’ici 2020



Le prix de l’essence va monter d’environ 2 ¢ le litre le 1er janvier 2015 au Québec en raison de l’entrée en vigueur du marché du carbone. Dès l’an prochain donc, les entreprises commerciales et industrielles devront respecter des quotas d’émission de gaz à effet de serre (GES), acheter des crédits d’émissions pour compenser ce qu’ils rejettent en trop et réduire à terme leurs GES.
Dans ces circonstances, les distributeurs de carburant auront l’obligation de participer à ce marché. Et ils vont donc refiler la facture à leurs clients, les automobilistes. C’est ainsi que le marché du carbone va fonctionner : toutes les entreprises qui seront soumises au marché trouveront une façon d’incorporer le coût supplémentaire dans leurs prix.
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Québec a décidé d’éliminer la redevance de 1 ¢ que doivent verser les distributeurs au Fonds vert. Cette décision viendra réduire la hausse envisagée par l’entrée en vigueur du marché du carbone. C’est pourquoi, comme l’écrivait Le Devoir en septembre, le ministère de l’Environnement prévoit un prix de 1,9 ¢ le litre, et non de 2,9 ¢.
Selon l’Institut économique de Montréal, le marché du carbone conjoint avec la Californie entraînera une taxe supplémentaire de 10 ¢ le litre d’ici 2020.
Que penser de cette taxe?
  1. Cette taxe carbone est nécessaire pour tenter de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les grandes institutions, comme le FMI et l’OCDE, soutiennent la taxation du carbone.
  2. Toutefois, cette taxe réduit le pouvoir d’achat des consommateurs.
  3. La taxe carbone pourrait favoriser le transport en commun et l’adoption de modes de transport autres que l’automobile.
  4. Cette taxe permettrait également au gouvernement du Québec d’investir les sommes recueillies dans le marché du carbone dans des projets verts, des initiatives de transports durables et des projets qui entraînent une réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Il est clair qu’il y a un coût associé aux efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Mais il y a un coût également associé à l’absence d’efforts, une sorte d’hypothèque qu’on laisserait aux générations futures. Êtes-vous prêts à payer le prix nécessaire pour réduire votre empreinte carbone?


Source.:

mercredi 5 novembre 2014

Cartes bancaires NFC : une faille permet de voler des millions d’euros


Des chercheurs britanniques ont mis le doigt sur une vulnérabilité dans le protocole de sécurité des cartes bancaires qui permet de siphonner des comptes à grande échelle, ni vu ni connu.



La carte bancaire NFC permet de payer sans contact.
La carte bancaire NFC permet de payer sans contact.
Imaginez un pirate qui se balade dans le métro avec un smartphone Android dans la main. A chaque fois que l’appareil se trouve à une distance d’un centimètre d’une carte bancaire NFC - ce qui est relativement aisé aux heures de pointe - il valide un paiement bancaire pouvant aller jusqu’à... 999.999,99 euros !  Impossible ? Malheureusement non, comme viennent de le prouver cinq chercheurs en sécurité de l’université britannique de Newcastle.
En analysant le protocole EMV, qui est le standard international de sécurité des cartes de paiement, ces experts sont tombés sur une importante faille qui permet de court-circuiter le plafond défini pour les transactions sans contact. Celui-ci est de 20 livres anglaises au Royaume-Uni et de 20 euros en France. Pour dépasser cette limite, il suffit de faire une transaction dans une monnaie autre que celle de la carte en question. Au Royaume-Uni, les chercheurs ont pu valider leur attaque sur des cartes de crédit Visa. Le montant maximum qu’ils ont pu vérifier était de 999.999,99 euros ou 999.999,99 dollars.
Génération d\'une transaction frauduleuse.
Génération d'une transaction frauduleuse.
Techniquement, l’attaque n’est pas si compliquée. Les chercheurs ont développé une appli qui simule un terminal de paiement et l’ont installée sur un Google Nexus 5. Quand le smartphone arrive à proximité d’une carte NFC, elle génère automatiquement une transaction sans que le porteur ne s’en rende compte. Cela est possible car les transactions sans contact ne nécessitent pas de code PIN pour être validées. Cette transaction est certes créée, mais pas encore envoyée à la banque. Elle est d’abord stockée dans le terminal. Là encore, c’est possible car le standard EMV autorise les transactions en mode offline. L’avantage, c’est que le pirate peut ainsi collecter tranquillement des transactions auprès de ses victimes et focaliser sur la récupération des fonds dans un second temps.
En effet, les chercheurs ont montré que l’on pouvait ensuite décharger ces transactions et les envoyer sur n’importe quel système de paiement d’un marchand affilié au réseau EMV. Il suffit pour cela d’ajouter dans les requêtes de transaction les données relatives à ce marchand. Cela est possible car, dans le standard EMV, les données du marchand ne font pas partie du sceau de validation cryptographique créée par la carte bancaire. Le pirate peut donc générer des transactions puis, dans un second temps, choisir le marchand auprès de qui il souhaite encaisser le pactole. L’avantage -si l’on peut dire- de ce procédé : il permet une fraude à grande échelle. Rien n’empêche, à priori, un groupe de cybermalfrats de pirater des cartes dans de multiples endroits sur une durée plus ou moins longue.
Les différentes étapes de l\'attaque.
Les différentes étapes de l'attaque.
agrandir la photo
Il serait intéressant de savoir si cette attaque fonctionne également sur les cartes Visa dans d’autres pays, comme la France par exemple. Malheureusement, les chercheurs se sont limités aux cartes bancaires britanniques. Il faut souligner, par ailleurs, que les cartes Mastercard ne sont pas vulnérables à cette attaque, car elles n’autorisent pas le mode offline pour les transactions en monnaie étrangère. Preuve qu’il existe donc des solutions techniques à cette faille.


REF.:

Trak, le bracelet Shazam-like qui identifie les chansons que vous écoutez


Une start-up française vient de se lancer dans la conception d'un bracelet connecté qui reconnaît les chansons diffusées autour de son porteur et crée des playlists.


Un bracelet destiné aux clubbers.
Un bracelet destiné aux clubbers.
L’univers des objets connectés est un nouvel eldorado où chacun doit proposer un produit. Qui sa chaussette connectée pour bébé, qui ses ampoules ou son bracelet. C’est justement au tour d’une jeune pousse française, Trak, d'y aller de son innovation : un bracelet connecté qui identifie les musiques diffusées autour de l’utilisateur.
Ce bracelet, qui reprend le nom de la start-up lancée par Yannick Modah Gouez, agit comme Shazam comme l'explique le jeune entrepreneur dans une courte vidéo (voir ci-dessous). Relié en Bluetooth à un smartphone, il enregistre les musiques diffusées dans le bar, la salle de concert ou la boîte de nuit où se trouve son porteur et identifie les différents morceaux. Il peut ensuite créer des playlists que l’on pourra réécouter sur Spotify.
On n’a pour le moment pas d'autres détails sur le fonctionnement exact de ce bracelet. Il devrait pouvoir être précommandé en décembre 2014 pour une commercialisation en fin d’année 2015.
 
Source : Frandroid

mardi 4 novembre 2014

Microsoft cesse la vente au détail de Windows 8 (sauf préinstallé sur des PC neufs)

Technologie : Depuis le 31 octobre, les ventes au détail de Windows 8 sont stoppées. La commercialisation via des PC neufs se poursuit. En revanche, certaines versions OEM de Windows 7 vont également disparaître.


Deux ans après son lancement (octobre 2012), Windows 8 commence à tirer sa révérence. Microsoft a mis un terme aux ventes de détail de cette version du système d’exploitation. Désormais, Windows 8 ne sera plus disponible que préinstallé sur des PC neufs.
Si la date de fin de commercialisation des versions OEM n’a pas été précisée, on sait en revanche que le support de Windows 8 sera assuré jusqu’en janvier 2023. Windows 8.1 reste pour sa part disponible au détail et en OEM.
Dans le même registre, certaines versions de Windows 7 (Home, Home Premium et Ultimate) ne sont plus disponibles préinstallées sur des PC neufs. Mais les stocks des fabricants et des revendeurs pourraient mettre un certain temps à s’épuiser. En revanche, la commercialisation de Windows 7 Pro se poursuit et Microsoft avertira de la fin programmée un an à l’avance. (Eureka Presse)