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samedi 1 août 2015

Tout ce que vous ne savez pas sur le vagin

Tout ce que vous ne savez pas sur le vagin




Les femmes ont une chance incroyable: un sexe avec deux fois plus de terminaisons nerveuses que le vôtre. Peut-être que cela explique pourquoi dans des événements célébrant l'onanisme et les œuvres de charité, les femmes se font remarquer par leur capacité à jouir davantage que les mecs (en 2009, Deanna Webb a joué suffisamment avec son clito dans un tournoi danois de masturbation pour avoir 226 orgasmes alors que son rival masculin a joui 69 fois). Si vous saviez déjà à quel point les femmes peuvent souvent crier «Oh my god!» vous ignorez peut-être d'autres faits hyper importants concernant le sexe dont la forme intérieure est parfois comparée à une chaussette.

1. Les vagins et les requins ont un élément commun

Les vagins n'ont pas dents, contrairement à ce que des légendes urbaines, ou le film Teeth, dans lequel une jeune fille prude se rend compte que son vagin a une dentition effrayante, peuvent laisser croire. Toutefois, le foie du requin produit la même substance qu'un vagin: le squalène, un lubrifiant naturel. Le squalène du requin se retrouve parfois dans les produits de beauté, ce qui n'est pas le cas pour celui issu du vagin.

2. Le vagin s'auto-nettoie

Pas besoin de m'injecter du savon pour me nettoyer de l'intérieur. Grâce à des sécrétions naturelles, le vagin se nettoie sans l'aide de produits chimiques. Si un vagin a une odeur étrange, ce n'est pas la faute d'une mauvaise higyène, mais plutôt parce qu'un débalancement hormonal ou une infection transmise sexuellement seraient en cause.

3. Le vagin est un repère de bonnes bactéries

Certaines bactéries vaginales sont aussi contenues dans les yogourts. Il n'est malheureusement pas recommandé de concocter un yogourt fait maison à l'aide de décharges vaginales, comme l'a testé Cecelia Westbrook, une étudiante en médecine, parce que d'autres bactéries moins intéressantes se retrouvent également dans le vagin, comme la bactérie E. Coli.

4. Disney a produit le premier film à faire entendre le terme «vagin»

C'était en 1946, dans un documentaire de dix minutes intitulé The Story of Menstruation.

5. Le sang menstruel sauve des vies

Des personnes souffrant de problèmes cardiaques pourraient être aidés par les cellules régénératives du sang menstruel. Une étude est présentement menée par Medistem Inc. sur la possibilité d'extraire les cellules souches présentes dans le sang célébré chaque mois par les femmes et leur petite culotte, pour vérifier s'il est possible ensuite de les transformer en cellules réparatrices pour le coeur.

6. Un trou noir?

Même si j'ai déjà eu la frousse de perdre tampon et carotte dans mon vagin, il est pourtant impossible d'y faire disparaitre quoi que ce soit, le col de l'utérus étant de taille trop réduite.

7. Trop de sexe n'égale pas un vagin ample

Je me suis toujours trouvée très chanceuse d'avoir un sexe très serré, croyant que j'étais un miracle de la nature, puisqu'il a été visité plus de mille fois sans effet sur mon vagin parfait. J'étais dans l'erreur: je ne suis pas un miracle de la nature. Baiser plus d'une fois par année n'est simplement pas risqué pour l'élasticité du sexe féminin. Seulement la vieillesse et parfois une grossesse peut provoquer un certain relâchement.

8. Une patate enfoncée dans le vagin n'est pas un bon moyen de contraception

Une Colombienne souffrant de douleurs abdominales a découvert avec horreur qu'une pomme de terre avait commencé à germer en elle, lorsque des médecins l'ont retirée de son sexe. La jeune femme avait écouté les conseils de sa mère et s'était rentré une patate dans le vagin afin d'être protégée contre toute grossesse non désirée.

Source.:

jeudi 23 juillet 2015

Nasa: Découverte d’une «planète soeur» de la Terre




La NASA a confirmé la découverte, grâce à son télescope spatial Kepler, de la planète Kepler-452b, l'exoplanète la plus semblable à la Terre jamais observée.
L'Agence spatiale américaine en a fait l'annonce, jeudi midi, lors d'un point de presse auquel les médias du monde étaient conviés.
Kepler-452b se situe dans une zone habitable autour d'une étoile du même type que notre Soleil. Ces caractéristiques laissent croire que la surface de cette planète, qui est située en dehors de notre système solaire, pourrait, comme la Terre, abriter de l’eau à l'état liquide.
La taille de Kepler-452b est 60 % plus importante que celle de la Terre et son soleil est 10 % plus gros que le nôtre. Il s'agit de la plus petite planète, jamais découverte, à être en orbite autour d'une étoile du même type que le Soleil.
Kepler 452b fait partie de douze nouvelles exoplanètes figurant dans le catalogue des découvertes du télescope Kepler. Pour être retenues, ces exoplanètes doivent avoir un diamètre qui soit moins de deux fois celui de la Terre et elles doivent être en orbite autour d’une étoile à une distance, ni top chaude ni trop froide, où l’eau peut exister à l’état liquide à leur surface. Cela les rendrait potentiellement habitables.
Sur ces douze exoplanètes candidates, Kepler 452b est la première à avoir été confirmée comme étant une planète par d’autres observations avec des télescopes terrestres.
Une découverte attendue
Avec cette nouvelle découverte, l'agence spatiale américaine soutient avoir franchi une nouvelle étape importante dans la recherche de planètes semblables à la Terre.
La découverte de Kepler 452b «nous permet de progresser pour savoir combien de planètes habitables pourraient exister» dans notre galaxie, relève Joseph Twicken, le responsable scientifique de la mission Kepler et chercheur au SETI, l’Institut de recherche d’intelligence extraterrestre.
Pour Jean-Pierre Urbain, vulgarisateur scientifique et auteur d'un ouvrage sur les exoplanètes, cette découverte n'a pourtant rien de bien étonnant. «L'univers est immensément vaste avec des milliers d'exoplanètes connues.»
Jean-Pierre Urbain
Auteur de l'ouvrage «Il y a de la vie sur les exoplanètes».
Photo Facebook
Auteur de l'ouvrage «Il y a de la vie sur les exoplanètes».
Ce n'était donc qu’une question de temps avant que nous braquions nos télescopes sur un astre partageant plusieurs caractéristiques avec notre planète bleue.
En entrevue au JournaldeMontreal.com, M. Urbain a qualifié Kepler-452b de «planète soeur» de la Terre. En plus d’avoir une taille semblable à la Terre, elle est bien située par rapport à son étoile: pas trop loin (donc la température n’y serait pas trop froide) et trop proche (donc la température n’y serait pas trop chaude). En plus, son soleil est suffisamment vieux.
De la vie sur Kepler-452b?
Même si toutes les conditions sont réunies, Jean-Pierre Urbain prévient que rien ne nous permet encore d'affirmer, hors de tout doute, qu'une forme de vie existe sur cette planète. Cette découverte fournit toutefois «d’énormes espoirs quant à la présence de vie.»
Pour le savoir, la NASA devra y repérer de l'oxygène. Le vulgarisateur scientifique explique effectivement que l'oxygène n'existe pas à l'état brut. Ainsi, si la NASA découvre de l'oxygène sur Kepler-452b, cela voudra dire qu'il y a de la vie.
Une planète de rechange?
Est-ce que cela signifie que nous pourrions y déménager demain matin? M. Urbain n’y croit pas. La planète se situe effectivement beaucoup trop loin de la Terre.
Concrètement, il explique qu'il faudrait 1400 années-lumière à un signal téléphonique pour s'y rendre et qu'il faudrait attendre un autre 1400 ans pour recevoir un retour d'appel. «Je ne vois vraiment pas comment on pourrait quitter la planète et se rendre là-bas» avance l'auteur de Il y a de la vie sur les exoplanètes.
La présence d'une forme de vie sur cette planète sœur ne signifie pas d'emblée que l'humain pourrait y habiter. «Il existe des formes de vie totalement différentes de celles que l’on connaît sur la surface de la Terre.»
Par ailleurs, pour le scientifique, cette découverte est d’abord et avant tout une démonstration probante de l’intelligence humaine capable d'opérer ce chasseur d'exoplanètes à une distance si éloignée de la Terre.
- Avec la collaboration de l'AFP
 
 
Source.:

dimanche 19 juillet 2015

CD Live Récupération/Rescue système: Quelques Rescue Live CD



Quelques Rescue Live CD , un live CD embarque un système d'exploitation alternatif accessible depus un CD/DVD ou une clef USB.
La configuration et modification ou installation de logiciels est perdus lors de l'extinction de l'ordinateur.
Le but n'est donc pas d'utiliser son ordinateur tous les jours mais de manière ponctuels, surtout en cas de problème pour démarrer sur le système d'exploitation installé sur l'ordinateur.

Les Live CD apportent donc plusieurs interêts :
  • Récupérer des fichiers dans le cas où l'OS ne démarre plus
  • Diagnostique : Tester son matériel, remonter d'erreur disque, tester les barettes mémoires etc.
  • Surfer de manière sécurisé : surfer-maniere-securisee-t5997.html
  • Effectuer un scan antivirus

Démarrer sur un Live CD

Le principe est de télécharger puis graver l'ISO (qui un fichier image du CD) du live CD puis de booter (démarrer dessus afin d'arriver sur le système alternatif.

Notez que certains éditeurs proposent un programme pour copier le CD sur clef USB.
Il existe plusieurs programmes qui permettent d'installer l'ISO sur une clef USB :

Vous trouverez ci-dessous une liste de CD Live de récupération système.

CD Live Récupération système Windows

inclus des outils de diagnostiques et récupérations Windows.


CD Live basé sur Linux

La plupart de ces CD Live basés sur Linux inclus des outils disque, mémoire (tester les barettes), récupération de fichiers etc.


Les programmes inclus dans le CD Live Ubuntu Rescue Remix :

Image

CD Live antivirus


Plusieurs antivirus - Trinity Rescue Kit :
inclus les antivirus Clam AV, F-Prot, Bitdefender, Vexira; et Avast.

=> http://trinityhome.org/Home/index.php?c ... &locale=en

Image
Première règle élémentaire de sécurité : on réfléchit puis on clic et pas l'inverse - Les fichiers/programmes c'est comme les bonbons, quand ça vient d'un inconnu, on n'accepte pas

Sécuriser son ordinateur (version courte)

Source.:

samedi 18 juillet 2015

Alcool et santé: de bonnes et de mauvaises nouvelles



Bon pour la santé l’alcool? Pour répondre à cette question, il faut prendre en considération bien des facteurs : combien on boit, de quelle façon et à quel âge. La réponse varie aussi selon les organes du corps et le type de maladies auxquels on s’intéresse. Les conclusions des scientifiques ne sont pas les mêmes pour les maladies cardiovasculaires et pour le cancer, par exemple.
Une chose est certaine, l’alcool ne peut avoir des effets bénéfiques qu’à certaines conditions. La consommation doit être de légère à modérée : un verre par jour pour les femmes, un à deux pour les hommes. Les personnes plus âgées, parce que leur organisme métabolise l’alcool moins rapidement, devraient également limiter leur consommation à un verre par jour.
Alcool et santé: de bonnes et de mauvaises nouvelles De plus, l'effet protecteur de l'alcool ne touche pas les jeunes. Il se manifeste chez les hommes à partir de la quarantaine; et chez les femmes, à partir de la ménopause, c'est-à-dire au moment où le risque de maladies cardiovasculaires augmente. Les bienfaits sur la santé d'une consommation modérée d'alcool sont le plus évidents chez les personnes âgées de 60 ans et plus1.
Et pour profiter des bienfaits de l’alcool, il faut aussi étaler sa consommation. Boire sept verres de vin au cours d’une seule soirée n’équivaut pas du tout à consommer un verre par soir, durant une semaine. Qui plus est, boire à l’occasion des repas serait préférable pour la santé, plutôt que boire à jeun.
Si boire un peu c’est bien, est-ce que boire beaucoup c’est mieux? Absolument pas. Au-delà des limites recommandées, la consommation d’alcool augmente les risques de nombreuses maladies : troubles cardiovasculaires, nombreux types de cancers, cirrhose du foie, etc. C’est sans parler des risques de chutes et d’accidents lorsqu’on conduit en état d’ébriété.
PasseportSanté.net vous propose de faire le tour de la question. Attention : il ne sera pas question ici d’alcoolisme, qui est un sujet et un problème de santé en soi.

Les maladies cardiovasculaires

« Le vin rouge protège la santé du coeur et des vaisseaux sanguins. » Cette recette magique, on l’entend partout. Elle fait le bonheur des amateurs des plaisirs de la table. Mais est-elle fondée? Les scientifiques ont multiplié les études pour départager le vrai du faux.
Pour y voir clair, ils ont regardé séparément les maladies coronariennes et les accidents vasculaires cérébraux (AVC).

Les maladies coronariennes

Les maladies coronariennes sont causées par un rétrécissement des artères du coeur. Le dépôt de plaques athéromateuses dans les vaisseaux sanguins empêche le sang de circuler librement. Le coeur ne reçoit plus suffisamment d’oxygène pour fonctionner normalement, ce qui peut mener à l’angine ou à l’infarctus.
Que disent les recherches à ce sujet? Essentiellement, qu’une consommation régulière, de légère à modérée, d’alcool assure une protection partielle contre ces maladies, à partir de la quarantaine2.
Les raisons qui se cachent derrière cet effet protecteur sont complexes. On sait, par exemple, que l’alcool augmente le taux de bon cholestérol dans le sang, ce qui aide à réduire la formation des plaques athéromateuses. En outre, la prise d’alcool éclaircit le sang dans les heures qui suivent sa consommation, ce qui facilite la circulation.
Fait intéressant : c’est l’alcool lui-même et non les autres composants des boissons qui assurerait cette protection. Le vin rouge ne serait donc pas plus avantageux que le vin blanc ou la bière.
Si la consommation faible à modérée d’alcool a un effet bénéfique, la consommation excessive, elle, a l’effet inverse. Avec un verre ou deux par jour, la courbe des risques descend3. Mais au-delà de cette limite, elle augmente en flèche.

L’accident vasculaire cérébral (AVC)

L’AVC est causé par l’interruption du flot sanguin au cerveau, soit en raison d’un caillot (accident ischémique) ou de la rupture d'un vaisseau sanguin (accident hémorragique).
Comme dans le cas des maladies coronariennes, la consommation excessive d’alcool augmente clairement le risque de subir un AVC. Les effets bénéfiques d’une consommation légère à modérée sont toutefois moins évidents.
Selon certaines études, la consommation raisonnable d’alcool aurait un effet protecteur contre les accidents ischémiques, puisqu’elle réduirait le risque de formation de caillot4-5. Elle pourrait toutefois augmenter le risque d’accident hémorragique, probablement en raison de son effet éclaircissant sur le sang6. En effet, un sang très liquide se répandrait plus rapidement dans l’organisme.
Et le vin rouge?
Le vin rouge a-t-il un effet protecteur contre le cancer? On aimerait bien le croire! Certaines molécules contenues dans la peau des raisins, sous l’effet de la fermentation, fabriquent des propriétés antioxydantes bénéfiques. À ce jour, cependant, leur effet protecteur contre le cancer n’a pas été prouvé scientifiquement7. Ces recherches sont encore au stade préliminaire. Chose certaine, la consommation de grandes quantités de vin rouge ne peut être perçue comme une source de protection contre le cancer. Les risques excèdent de loin les avantages.

Le cancer

Si les découvertes scientifiques laissent entrevoir des effets bénéfiques d’une consommation modérée d’alcool sur la santé cardiovasculaire, les nouvelles ne sont pas aussi bonnes en ce qui concerne le cancer. À ce jour, aucun effet protecteur n’a été démontré. Au contraire. Les liens entre la consommation d’alcool et certains types de cancers — bouche, gorge, larynx, oesophage, sein, foie et colorectal — sont clairement prouvés, et ce, même si on boit avec modération8.

Bouche, gorge, larynx, oesophage

Plusieurs recherches ont montré que la consommation d’alcool augmentait le risque de souffrir d’un cancer de la bouche, de la gorge, du larynx ou de l’oesophage9. On soupçonne le contact direct entre l’alcool — les molécules d’éthanol — et les cellules qui tapissent ces régions du corps d’être en cause. En effet, l’alcool endommagerait, voire détruirait certaines cellules. Une portion des cellules « remplaçantes » pourraient receler des mutations, responsables de cancers.
En outre, certaines bactéries qu’on trouve dans la bouche peuvent briser les molécules d’alcool pour former des molécules d’acétaldéhyde. Ces dernières peuvent également endommager ou détruire les cellules qui tapissent la portion supérieure des voies respiratoires et du tube digestif.
Selon les recherches, plus on consomme d’alcool, plus le risque d’être atteint d’un de ces cancers est élevé. Une consommation « plancher », en dessous de laquelle la prise d’alcool ne poserait aucun risque, n’a pas encore été démontrée. Boire de l’alcool à l’occasion des repas semble toutefois préférable à la prise d’alcool à jeun. En outre, les risques augmentent considérablement lorsque l’on combine alcool et tabagisme.

Sein

Grâce à de grandes études épidémiologiques, on commence à faire la lumière sur les liens entre l’alcool et le cancer du sein. Les observations récentes invitent à la prudence. La consommation d’alcool, même modérée, augmenterait substantiellement les risques. Et de façon plus importante une fois passée la ménopause.
Aux États-Unis, le National Cancer Institute a analysé les dossiers médicaux de plus de 180 000 femmes post-ménopausées. Les résultats ont été révélés en avril 2008. Les femmes qui consommaient en moyenne un ou deux verres d’alcool par jour avaient 32 % plus de risque d’être atteintes d’un cancer du sein que celles qui ne buvaient pas. Les femmes qui prenaient trois verres ou plus par jour voyaient leur risque augmenter de 51 %. Le type d’alcool consommé (vin, bière ou spiritueux) ne semblait avoir aucune influence sur la formation de la maladie10.
Les chercheurs croient que l’alcool pourrait agir sur les taux d’oestrogène dans le sang. Cependant, les mécanismes physiologiques qui lient alcool et cancer du sein n’ont pas encore été entièrement élucidés.

Cancer colorectal

Plusieurs études ont confirmé la relation entre la consommation d’alcool et le cancer colorectal (du côlon ou du rectum). Au Royaume-Uni, par exemple, l’analyse de 480 000 dossiers médicaux a révélé que boire une pinte de bière ou un grand verre de vin par jour augmentait les risques de 10 %11.
Bien que l’association soit clairement établie, il n’est pas clair que la prise d’alcool seule est suffisante pour causer la maladie. Le mélange de l’alcool à une mauvaise alimentation, à la sédentarité et au tabagisme serait plutôt en cause.

Foie

La consommation d’alcool est l’un des principaux facteurs de risque de cancer du foie. Boire de façon excessive endommage les tissus et peut mener à la cirrhose. Or, le cancer du foie est l’une des complications fréquentes des cas de cirrhose.

Les fonctions cognitives

Boire un verre de trop nuit au bon fonctionnement du cerveau. Une consommation légère à modérée, toutefois, pourrait avoir un effet protecteur contre le déclin des fonctions cognitives — mémoire, concentration, etc. —, spécifiquement chez les personnes âgées. Des recherches plus poussées seront cependant nécessaires pour confirmer ces résultats préliminaires12.
La consommation excessive, quant à elle, entraîne de sérieux problèmes cognitifs qui sont bien démontrés. À long terme, elle peut entraîner des troubles de la mémoire, d’attention ou de concentration.

Le diabète de type 2

Selon certaines études scientifiques, une consommation régulière, légère à modérée, d’alcool pourrait diminuer de 33 % à 56 % les risques d’être atteint de diabète de type 213. Cette maladie survient lorsque le corps est incapable d’utiliser normalement l'insuline pour métaboliser le sucre, ou le glucose sanguin adéquatement. Dans la majorité des cas, le diabète de type 2 apparaît une fois passé l’âge de 40 ans. Selon les chercheurs, l’alcool rendrait les cellules du corps plus sensibles à l’action de l’insuline, facilitant ainsi le métabolisme du glucose.
À noter que, chez les personnes dont la consommation d’alcool dépasse le seuil de la consommation modérée, les chercheurs ont découvert que la résistance à l’insuline augmentait, tout comme le risque d’être atteint de diabète de type 214.

La grossesse et l’allaitement

On entend parfois dire qu’un verre d’alcool à l’occasion ne peut pas faire de tort au foetus. Ou au contraire, que même une consommation modérée peut être nocive pour le sain développement de l’enfant à venir. La vérité, c’est que la science n’a pas encore tranché la question avec certitude. En cas de doute, mieux vaut faire preuve de prudence.
Les experts recommandent de réduire sa consommation d’alcool dès le moment où l’on tente de concevoir un enfant et, idéalement, d’arrêter complètement de consommer de l’alcool. Durant la grossesse, s’abstenir de boire constitue aussi le choix le plus sûr.
Pendant la période d’allaitement, les nouvelles mamans devraient aussi s’abstenir de consommer de l’alcool. Celles qui choisissent de boire devraient se limiter à un verre et compter deux heures avant de donner le sein.
Une consommation excessive d’alcool durant la grossesse peut s’avérer dangereuse pour le foetus. L’embryon serait particulièrement vulnérable durant les trois premiers mois de gestation15.

En deux mots

Une consommation régulière et modérée d’alcool pourrait avoir certains bienfaits pour la santé, en ce qui concerne les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et le déclin cognitif chez les personnes âgées. La recherche laisse entrevoir d’autres effets favorables. Une consommation régulière et modérée d’alcool pourrait réduire les problèmes de rhumatismes, d’arthrite, de calculs rénaux et certaines infections. Il ne s’agit que de résultats préliminaires toutefois. Ces effets restent encore à confirmer.
Peu importe ses bons côtés, la consommation d’alcool ne pourra jamais compenser le manque d’exercice, une mauvaise alimentation et le tabagisme. Un mode de vie sain demeure la stratégie à privilégier pour se prémunir contre les maladies qui nous guettent.
Si vous ne buvez pas d’alcool, ne songez pas à vous y mettre simplement pour profiter de ses quelques bienfaits. Le jeu n’en vaudrait pas la chandelle. « Après tout, on consomme de l’alcool pour le plaisir et par choix personnel, pas comme médicament », fait valoir l’organisme Éduc’alcool16. Parlez plutôt avec votre médecin de vos inquiétudes de santé et envisagez de vous mettre à la marche, au vélo... ou aux légumes!

Recherche et rédaction : Dominique Forget
Dossier publié le 1er décembre 2008
Mis à jour le 11 mars 2009

Toxiques, les produits solaires ?





Toxiques, les produits solaires ?
Un réel danger pour la santé?
Choisir les bons ingrédientsFPS : une nouvelle réglementation
Références:


D’un côté, les dermatologues nous implorent de nous enduire de crème solaire pour nous protéger contre le cancer de la peau. De l’autre, des chercheurs nous mettent en garde contre certains ingrédients contenus dans les produits solaires, qui traversent la peau et seraient néfastes pour notre santé.Entre deux maux, faudrait-il choisir le moindre?
Les produits solaires sont-ils vraiment dangereux pour notre santé?
Est-ce possible de distinguer les bons des mauvais ingrédients qui les composent?
Un réel danger pour la santé?
Les données scientifiques sur les ingrédients contenus dans les crèmes solaires semblent insuffisantes. On peut dès lors se demander si le consommateur ne sert pas de cobaye. Plusieurs des études qui mettent en doute la sécurité de certaines substances contenues dans les produits solaires ont été faites en laboratoire. On ne connaît donc pas encore l’impact réel de ces ingrédients sur la santé humaine.

Des résultats inquiétants?
Selon une étude de l’Université de Zurich2 effectuée sur des bébés rats, certains ingrédients contenus dans les filtres solaires, entre autres le 4-MBC et le 3-BC, agiraient comme des hormones (oestrogènes) une fois appliqués sur la peau.« Les interrogations soulevées dernièrement provenaient surtout d’études portant sur des animaux. Jusqu’à maintenant, celles conduites sur des humains n’ont pas trouvé de toxicité comme telle1 », soutient le dermatologue Ari Demirjian.Cependant, devant l’inconnu, certains scientifiques font preuve de prudence, particulièrement en ce qui concerne les enfants. Des études ont révélé que quelques substances comme l’octyl-méthoxycinnamate (OMC) et le 4-méthylbenzylidène camphre (4-MBC) étaient davantage absorbées par la peau. « On n’a cependant pas noté de changements hormonaux chez les sujets, sauf que des chercheurs recommandent d’en éviter l’usage chez les enfants d’ici à ce qu’on en sache plus », affirme le Dr Ari Demirjian.Se protéger contre le cancer de la peauL'exposition aux rayons ultraviolets du soleil est la principale cause de cancer de la peau. On estime que 50 % des gens de plus de 65 ans auront au moins un cancer de la peau au cours de leur vie.

En 2007, au Canada, un homme sur 75 risque d’être atteint d’un mélanome, le cancer de la peau le plus rare, mais le plus mortel. Et une femme canadienne sur 96 pourrait être atteinte de ce cancer.Mais ces résultats ne semblent pas inquiéter outre mesure le dermatologue : « Il faut savoir que si ces produits étaient toxiques, au sens réel du mot, Santé Canada les aurait retirés du marché. »La directrice de l’Association canadienne de dermatologie (ACD), la Dre Cheryl Rosen, abonde dans le même sens. « À ce jour, nous n’avons pas de preuves scientifiques justifiant de bannir ces produits, car nous ne savons pas si leur absorption a un impact ou non. À mon avis, on fait preuve d’une extrême prudence en limitant l’usage chez les enfants », avance-t-elle.Elle souligne que l’ACD va entreprendre prochainement une analyse des récentes études scientifiques sur les produits solaires, plus spécialement ceux concernant les benzophénones, des ingrédients à éviter. L’oxybenzone fait partie de cette famille et c’est l’un des ingrédients qui traversent le plus facilement la barrière de la peau.
 De plus, il peut provoquer des réactions allergiques.
Que dire des ingrédients inactifs?
Toxiques, les produits solaires?

Au Canada, les produits solaires sont considérés comme des médicaments et non comme des cosmétiques. Les fabricants ne sont donc pas obligés de déclarer les substances inactives ou non médicinales qu’ils utilisent. Cependant, plusieurs le font. Alkyl benzoate, glycérine, aluminium tristearate, coco caprylate, nylon-12 sont quelques-uns des ingrédients que l’on retrouve inscrits sur certains produits solaires.La chercheuse montréalaise Madeleine Bird, affiliée au Centre de recherche sur les femmes de l’Université McGill, aimerait cependant en savoir plus sur ces ingrédients inactifs qui n’apparaissent pas toujours sur l’étiquette.« On n’a pas encore assez d’études sur les effets à long terme des nanoparticules de ces produits, si petites qu’elles peuvent pénétrer à l’intérieur des cellules3 », souligne-t-elle.



Des doutes malgré toutLe pharmacien Jean-Yves Dionne n’est pas convaincu, pour sa part, de l’innocuité des ingrédients que l’on retrouve dans les filtres chimiques solaires qui absorbent les rayons du soleil : « Le problème, actuellement, c’est que l’on ne sait même pas quel est le taux de pénétration exact de ces produits, jusqu’où ils vont », explique-t-il.« Même si les substances restent sur le derme, il y a quand même des sujets plus à risque que d’autres. Les enfants, par exemple, qui ont une peau plus mince que les adultes. D’ailleurs, aucun produit solaire n’est recommandé avant l’âge de six mois », précise le pharmacien.


Bébé et le soleil
La peau délicate des bébés brûle très facilement au soleil. Il est cependant déconseillé d’appliquer de la crème solaire à un bébé de moins de six mois, entre autres, en raison des réactions allergiques qu’elle pourrait causer. Recherchez donc les endroits ombragés et ne partez jamais sans son chapeau.Après six mois, vous pouvez appliquer de la crème solaire, mais évitez les produits qui contiennent de l’oxybenzone (BP-3) ou du PABA, des ingrédients allergènes. Si possible, ne pas exposer votre enfant au soleil de10 h à 14 h.Si votre enfant prend des médicaments, il est possible que sa peau devienne plus sensible au soleil et à certains produits solaires. Demandez conseil au pharmacien.
Choisir les bons ingrédients
Malgré la quantité de produits solaires qui s’offre à nous, il est possible de faire un choix éclairé, croit le Dr Ari Demirjian : « Il existe plusieurs bons produits sur le marché et il est possible d’opter pour les meilleurs ». Il suggère, par exemple, ceux contenant du Parsol 1789 (ou avobenzone), de l’octocrylène, du Mexoryl (SX et XL) ou du Tinosorb (ou bemotrizinol), un produit qui vient tout juste d’être introduit au Canada, mais qui est utilisé en Europe depuis plus de cinq ans. Tous ces ingrédients offrent une protection contre les rayons UVB et UVA.
Miser sur la stabilité
Les rayons UVA et UVBBien que les rayons UVA et UVB nuisent différemment à la peau, il semble que les deux peuvent être associés au cancer de la peau. Les rayons UVB sont les plus courts et les plus puissants. Ils causent le rougissement de la peau et rendent la couche superficielle plus fragile. Les rayons UVA sont moins puissants que les UVB, mais ils occasionnent des dommages en profondeur, dans le derme, là où se trouvent le collagène et l'élastine.Le pharmacien Jean-Yves Dionne suggère de choisir des produits photostables. « Attention aux produits qui se vendent en grande quantité et qui sont peu coûteux. Ils sont souvent instables », avise-t-il.Un produit solaire est photostable lorsqu’il conserve ses effets protecteurs pendant l’exposition aux rayons UV. Des preuves démontrant la stabilité du produit doivent être fournies à Santé Canada, du moins si cela est indiqué sur l’emballage.Mais la stabilité d’un produit dépend aussi de celui qui l’utilise, prévient Jean-Yves Dionne. « Ce sont des tests menés en laboratoire qui ne tiennent pas nécessairement compte du contexte dans lequel une personne utilisera le produit. Si on court une demi-heure par temps chaud, que l’on transpire abondamment, je ne crois pas que la protection demeurera stable pendant huit heures. Il faut se méfier des formules marketing », illustre-t-il.

Les écrans physiques
Plusieurs produits solaires contiennent, en plus des filtres solaires chimiques, des écrans physiques. Leurs ingrédients (du dioxyde de titane ou de l’oxyde de zinc) constitueraient une protection additionnelle puisqu’ils réfléchissent les rayons UVA et UVB, tandis que les filtres chimiques les absorbent.Ils présentent en plus un avantage certain : ils entrent en action dès l'application. Les filtres chimiques doivent être appliqués de 15 à 30 minutes avant l'exposition au soleil.Selon le Dr Ari Demirjian, les substances contenues dans les écrans physiques sont sécuritaires puisqu’elles ne traverseraient pas la barrière de la peau. « Je me suis informé notamment auprès d’Avène, qui fabrique des écrans solaires physiques, et on m’a confirmé que les molécules utilisées dans leurs produits sont trop grandes pour être absorbées par la peau », souligne-t-il.Tous ne sont cependant pas de cet avis. Il faut savoir que les fabricants de produits solaires ont réduit la grosseur des molécules de dioxyde de titane à des nanoparticules pour des raisons esthétiques.

Résultat : le dioxyde de titane ne laisse plus de traces blanches sur la peau. Mais ce procédé peut-il avoir des conséquences néfastes sur la santé?Oui, selon un chimiste québécois établi à Miami. Le chercheur Roger Leblanc est arrivé à la conclusion que les nanoparticules réussissaient à s’infiltrer dans la circulation sanguine. Lors de tests en éprouvettes, le dioxyde de titane aurait causé la formation de cellules cancéreuses6-7. De plus, selon ses résultats, le dioxyde de titane absorberait une partie des rayons UV plutôt que de les réfléchir, entraînant la production de radicaux libres qui peuvent contribuer à l’apparition de plusieurs maladies et au vieillissement.Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé le dioxyde de titane « cancérogène possible » pour les personnes exposées aux poussières de dioxyde de titane. Les études sur l’application de produits solaires avec de l’oxyde de titane sur des peaux saines ont cependant révélé que les nanoparticules ne traverseraient pas la couche superficielle de la peau, rapporte le CIRC8. Aucun essai n’a toutefois été fait sur des peaux fragilisées.De son côté, la chercheuse montréalaise Madeleine Bird déplore que les fabricants de crèmes solaires ne soient pas obligés d’indiquer la présence de nanoparticules dans leurs produits : « C’est comme pour les OGM au Canada, les consommateurs ne peuvent pas faire de choix éclairé parce que l’information n’est pas sur le produit. »Mais il existe une solution simple, et qui fait l’unanimité, pour se protéger du soleil : les vêtements et le chapeau. « Et pour les zones que l’on n’arrive pas à couvrir, c’est la crème solaire. Aussi bon soit le produit solaire choisi, il ne permet pas de passer plus d’heures sous le soleil. Il faut faire preuve de bon sens », conclut le Dr Ari Demirjian.

Ingrédients à rechercher

Parsol 1789 ou avobenzone avec Mexoryl (SX et XL) ou octocrylèneTinosorb (ou bemotrizinol)Oxyde de zincDioxyde de titane (innocuité incertaine)Ingrédients à éviterOxybenzone (BP-3 ou BZ-3)Benzophénones (BP-1, BP-2, BP-3 ou BZ-3, Escalol 567, Uvinul M40, Uvasorb Met)Octyl-méthoxycinnamate (OMC)4-méthylbenzylidène camphre (4-MBC)3-benzylidène camphre (3-BC)PABA (la majorité des produits solaires n’en contiennent plus)FPS : une nouvelle réglementation

Aux États-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) a annoncé en juin 2011 les grandes lignes de sa nouvelle législation concernant l’étiquetage des produits solaires. Cette nouvelle législation était rendue nécessaire, puisque l’information fournie jusqu’alors par le facteur de protection solaire (FPS) ne concernait que les UVB, responsables des coups de soleil, mais ne disait rien sur la protection contre les UVA. Les rayons UVA et UVB nuisent différemment à la peau, mais les deux provoquent des transformations cutanées pouvant mener au cancer de la peau.

Voici les principaux changements à noter :À compter de l’été 2012, seuls les produits ayant démontré, tests à l’appui, une protection contre les UVA et les UVB pourront être étiquetés « protection à large spectre ».Le facteur de protection solaire (FPS) indiquera dorénavant le degré de protection contre les UVA et les UVB. Selon la FDA, ce facteur doit être de 15 et plus pour offrir véritablement une protection contre le cancer et le vieillissement. L’étiquette des produits solaires ayant un FPS de moins de 15 ne pourra pas stipuler qu’ils protègent contre le cancer de la peau, seulement contre les coups de soleil.La valeur maximale d’un FPS sera limitée à « 50+ ». Au-delà de ce nombre, les tests ne parviennent pas à démontrer la protection supplémentaire réellement offerte.Les fabricants ne pourront plus alléguer que leurs produits sont résistants à l’eau, à la sueur ou encore qu’ils offrent un écran solaire total (sunblock).
Toutes ces allégations vont au-delà de la protection réelle des produits et procurent un faux sentiment de sécurité aux utilisateurs, soutient la FDA. De plus, les fabricants devront spécifier la durée (40 minutes ou 80 minutes, selon les tests standards) pour laquelle leurs produits protègent dans l’eau ou contre la sueur.L’étiquette des produits ne pourra plus spécifier qu’ils protègent immédiatement, dès l’application. De même, les fabricants ne pourront pas prétendre que leurs produits protègent plus de 2 heures après chaque application.

Source.:
Recherche et rédaction : Claudia Morissette et Julie FortierMise à jour : juillet 2013