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lundi 3 août 2015

Windows 10 est gratuit… mais à quel prix ?



Windows 10 est lancé aujourd'hui, tout à fait gratuitement. Les utilisateurs de Windows 7, 8 et 8.1 peuvent effectuer la mise à niveau vers la nouvelle version du système d'exploitation de Microsoft tout à fait gratuitement - et ont un an pour le faire.
Mais quel est le coût caché de cette mise à niveau «gratuite»? Car, en ce bas monde, rien n'est jamais vraiment gratuit...

Jusqu'à ce que la mort de votre PC vous sépare...

D'abord, ce qu'il faut savoir, c'est que c'est plus complexe qu'il n'y paraît. En effet, Microsoft octroie une licence d'utilisation «à l'installation actuelle».
C'est-à-dire que si vous changez de disque dur ou vous achetez un ordinateur sans système d'exploitation, votre copie de Windows 10 ne pourra pas être installée de nouveau.
Si vous avez déjà lu les termes d'utilisation de Windows, rien de nouveau, mais tout de même.
Sachant que la majorité des disques durs meurent après 3 ou 4 ans, il faudra vous préparer à l'achat d'une nouvelle licence de Windows 10.

Windows 10 sera «la dernière version de Windows»...

Microsoft a fait allusion au fait que Windows 10 serait ensuite offert as a service (en tant que service, en français), ce qui signifie qu'il n'y aurait pas de Windows 11.
Les mises à jour et correctifs seraient envoyés à mesure aux utilisateurs, qui bénéficieraient toujours de la version la plus récente du système d'exploitation, un peu comme les navigateurs Firefox de Mozilla et Chrome de Google, qui téléchargent les mises à jour à mesure qu'elles sont offertes et qu'il suffit de relancer à l'occasion.
Toutefois, ça signifie qu'il sera impossible de désactiver la fonction de téléchargement et d'installation des mises à jour sur l'édition familiale de Windows 10, et il ne sera possible que de retarder (repousser de quelques heures ou quelques jours) les mises à jour sur l'édition professionnelle.
Mais si tel est le cas, Windows 10 ne sera pas gratuit éternellement pour un utilisateur.

«Gratuit pendant la vie utile de votre appareil»

Microsoft n'a pas encore expliqué en termes clairs ce que signifie cette phrase, mais cela a du sens.
Windows ne peut certainement pas continuer de supporter de vieux périphériques ou accessoires pour l'éternité. Les appareils qui seront sur le marché dans 8 ou 10 ans seront différents de ceux qui peuvent rouler Windows 10 aujourd'hui.

Tout n'est pas gratuit

Windows 10 sera vendu avec les nouveaux ordinateurs, comme c'est le cas actuellement, et Microsoft encaissera un montant pour chaque vente.
Il en va de même pour ceux qui auront besoin de changer de disque dur principal, ou qui changeront trop de pièces dans leur ordinateur, auquel cas Windows pourrait décider qu'il s'agit d'un nouvel ordinateur et réclamer l'achat d'une nouvelle licence.
Microsoft entend aussi aller chercher une part de bénéfices sur les applications vendues à travers sa boutique virtuelle, comme le font Apple et Google, ainsi que sur les transactions à même les applications.
De plus, si Windows 10 fonctionne aussi bien que Microsoft le prétend (et l'espère), l'entreprise entend bien attirer de nouveaux utilisateurs dans son écosystème.
Certains voudront probablement se procurer une Xbox One offrant une interface et un écosystème d'applications familiers, plutôt qu'une PlayStation. Même chose pour un téléphone intelligent, où les «Windows Phone» seront de plus en plus compatibles avec les applications universelles Windows.

Et si Windows 10 n'était pas éternel?

Rien n'empêche Microsoft de changer sa politique dans 5, 7 ou 10 ans, lancer une nouvelle version complètement redessinée de Windows, et ainsi encaisser de nouvelles ventes.
Microsoft a d'ailleurs déjà établi que Windows 10 aura une vie utile jusqu'au 14 octobre 2025, après quoi l'entreprise cessera sa maintenance en arrêtant de publier des correctifs ou des mises à jour, comme elle vient de le faire récemment pour Windows XP.
Dix ans, ça peut paraître long, mais une version différente (Windows 11?) pourrait très bien voir le jour entre temps, disons vers 2018 ou 2019, si l'on se fie à la période écoulée entre Windows 7 et Windows 8.
Si votre disque dur devait mourir 6 mois avant la prochaine version de Windows et vous obligeait à acheter une nouvelle licence, ce serait plutôt fâchant, ne sachant pas si Microsoft prévoit réitérer son offre.
Windows 10 gratuit (téléchargement): une offre intéressante, donc, si vous savez dans quoi vous vous embarquez.

samedi 1 août 2015

Tout ce que vous ne savez pas sur le vagin

Tout ce que vous ne savez pas sur le vagin




Les femmes ont une chance incroyable: un sexe avec deux fois plus de terminaisons nerveuses que le vôtre. Peut-être que cela explique pourquoi dans des événements célébrant l'onanisme et les œuvres de charité, les femmes se font remarquer par leur capacité à jouir davantage que les mecs (en 2009, Deanna Webb a joué suffisamment avec son clito dans un tournoi danois de masturbation pour avoir 226 orgasmes alors que son rival masculin a joui 69 fois). Si vous saviez déjà à quel point les femmes peuvent souvent crier «Oh my god!» vous ignorez peut-être d'autres faits hyper importants concernant le sexe dont la forme intérieure est parfois comparée à une chaussette.

1. Les vagins et les requins ont un élément commun

Les vagins n'ont pas dents, contrairement à ce que des légendes urbaines, ou le film Teeth, dans lequel une jeune fille prude se rend compte que son vagin a une dentition effrayante, peuvent laisser croire. Toutefois, le foie du requin produit la même substance qu'un vagin: le squalène, un lubrifiant naturel. Le squalène du requin se retrouve parfois dans les produits de beauté, ce qui n'est pas le cas pour celui issu du vagin.

2. Le vagin s'auto-nettoie

Pas besoin de m'injecter du savon pour me nettoyer de l'intérieur. Grâce à des sécrétions naturelles, le vagin se nettoie sans l'aide de produits chimiques. Si un vagin a une odeur étrange, ce n'est pas la faute d'une mauvaise higyène, mais plutôt parce qu'un débalancement hormonal ou une infection transmise sexuellement seraient en cause.

3. Le vagin est un repère de bonnes bactéries

Certaines bactéries vaginales sont aussi contenues dans les yogourts. Il n'est malheureusement pas recommandé de concocter un yogourt fait maison à l'aide de décharges vaginales, comme l'a testé Cecelia Westbrook, une étudiante en médecine, parce que d'autres bactéries moins intéressantes se retrouvent également dans le vagin, comme la bactérie E. Coli.

4. Disney a produit le premier film à faire entendre le terme «vagin»

C'était en 1946, dans un documentaire de dix minutes intitulé The Story of Menstruation.

5. Le sang menstruel sauve des vies

Des personnes souffrant de problèmes cardiaques pourraient être aidés par les cellules régénératives du sang menstruel. Une étude est présentement menée par Medistem Inc. sur la possibilité d'extraire les cellules souches présentes dans le sang célébré chaque mois par les femmes et leur petite culotte, pour vérifier s'il est possible ensuite de les transformer en cellules réparatrices pour le coeur.

6. Un trou noir?

Même si j'ai déjà eu la frousse de perdre tampon et carotte dans mon vagin, il est pourtant impossible d'y faire disparaitre quoi que ce soit, le col de l'utérus étant de taille trop réduite.

7. Trop de sexe n'égale pas un vagin ample

Je me suis toujours trouvée très chanceuse d'avoir un sexe très serré, croyant que j'étais un miracle de la nature, puisqu'il a été visité plus de mille fois sans effet sur mon vagin parfait. J'étais dans l'erreur: je ne suis pas un miracle de la nature. Baiser plus d'une fois par année n'est simplement pas risqué pour l'élasticité du sexe féminin. Seulement la vieillesse et parfois une grossesse peut provoquer un certain relâchement.

8. Une patate enfoncée dans le vagin n'est pas un bon moyen de contraception

Une Colombienne souffrant de douleurs abdominales a découvert avec horreur qu'une pomme de terre avait commencé à germer en elle, lorsque des médecins l'ont retirée de son sexe. La jeune femme avait écouté les conseils de sa mère et s'était rentré une patate dans le vagin afin d'être protégée contre toute grossesse non désirée.

Source.:

jeudi 23 juillet 2015

Nasa: Découverte d’une «planète soeur» de la Terre




La NASA a confirmé la découverte, grâce à son télescope spatial Kepler, de la planète Kepler-452b, l'exoplanète la plus semblable à la Terre jamais observée.
L'Agence spatiale américaine en a fait l'annonce, jeudi midi, lors d'un point de presse auquel les médias du monde étaient conviés.
Kepler-452b se situe dans une zone habitable autour d'une étoile du même type que notre Soleil. Ces caractéristiques laissent croire que la surface de cette planète, qui est située en dehors de notre système solaire, pourrait, comme la Terre, abriter de l’eau à l'état liquide.
La taille de Kepler-452b est 60 % plus importante que celle de la Terre et son soleil est 10 % plus gros que le nôtre. Il s'agit de la plus petite planète, jamais découverte, à être en orbite autour d'une étoile du même type que le Soleil.
Kepler 452b fait partie de douze nouvelles exoplanètes figurant dans le catalogue des découvertes du télescope Kepler. Pour être retenues, ces exoplanètes doivent avoir un diamètre qui soit moins de deux fois celui de la Terre et elles doivent être en orbite autour d’une étoile à une distance, ni top chaude ni trop froide, où l’eau peut exister à l’état liquide à leur surface. Cela les rendrait potentiellement habitables.
Sur ces douze exoplanètes candidates, Kepler 452b est la première à avoir été confirmée comme étant une planète par d’autres observations avec des télescopes terrestres.
Une découverte attendue
Avec cette nouvelle découverte, l'agence spatiale américaine soutient avoir franchi une nouvelle étape importante dans la recherche de planètes semblables à la Terre.
La découverte de Kepler 452b «nous permet de progresser pour savoir combien de planètes habitables pourraient exister» dans notre galaxie, relève Joseph Twicken, le responsable scientifique de la mission Kepler et chercheur au SETI, l’Institut de recherche d’intelligence extraterrestre.
Pour Jean-Pierre Urbain, vulgarisateur scientifique et auteur d'un ouvrage sur les exoplanètes, cette découverte n'a pourtant rien de bien étonnant. «L'univers est immensément vaste avec des milliers d'exoplanètes connues.»
Jean-Pierre Urbain
Auteur de l'ouvrage «Il y a de la vie sur les exoplanètes».
Photo Facebook
Auteur de l'ouvrage «Il y a de la vie sur les exoplanètes».
Ce n'était donc qu’une question de temps avant que nous braquions nos télescopes sur un astre partageant plusieurs caractéristiques avec notre planète bleue.
En entrevue au JournaldeMontreal.com, M. Urbain a qualifié Kepler-452b de «planète soeur» de la Terre. En plus d’avoir une taille semblable à la Terre, elle est bien située par rapport à son étoile: pas trop loin (donc la température n’y serait pas trop froide) et trop proche (donc la température n’y serait pas trop chaude). En plus, son soleil est suffisamment vieux.
De la vie sur Kepler-452b?
Même si toutes les conditions sont réunies, Jean-Pierre Urbain prévient que rien ne nous permet encore d'affirmer, hors de tout doute, qu'une forme de vie existe sur cette planète. Cette découverte fournit toutefois «d’énormes espoirs quant à la présence de vie.»
Pour le savoir, la NASA devra y repérer de l'oxygène. Le vulgarisateur scientifique explique effectivement que l'oxygène n'existe pas à l'état brut. Ainsi, si la NASA découvre de l'oxygène sur Kepler-452b, cela voudra dire qu'il y a de la vie.
Une planète de rechange?
Est-ce que cela signifie que nous pourrions y déménager demain matin? M. Urbain n’y croit pas. La planète se situe effectivement beaucoup trop loin de la Terre.
Concrètement, il explique qu'il faudrait 1400 années-lumière à un signal téléphonique pour s'y rendre et qu'il faudrait attendre un autre 1400 ans pour recevoir un retour d'appel. «Je ne vois vraiment pas comment on pourrait quitter la planète et se rendre là-bas» avance l'auteur de Il y a de la vie sur les exoplanètes.
La présence d'une forme de vie sur cette planète sœur ne signifie pas d'emblée que l'humain pourrait y habiter. «Il existe des formes de vie totalement différentes de celles que l’on connaît sur la surface de la Terre.»
Par ailleurs, pour le scientifique, cette découverte est d’abord et avant tout une démonstration probante de l’intelligence humaine capable d'opérer ce chasseur d'exoplanètes à une distance si éloignée de la Terre.
- Avec la collaboration de l'AFP
 
 
Source.:

dimanche 19 juillet 2015

CD Live Récupération/Rescue système: Quelques Rescue Live CD



Quelques Rescue Live CD , un live CD embarque un système d'exploitation alternatif accessible depus un CD/DVD ou une clef USB.
La configuration et modification ou installation de logiciels est perdus lors de l'extinction de l'ordinateur.
Le but n'est donc pas d'utiliser son ordinateur tous les jours mais de manière ponctuels, surtout en cas de problème pour démarrer sur le système d'exploitation installé sur l'ordinateur.

Les Live CD apportent donc plusieurs interêts :
  • Récupérer des fichiers dans le cas où l'OS ne démarre plus
  • Diagnostique : Tester son matériel, remonter d'erreur disque, tester les barettes mémoires etc.
  • Surfer de manière sécurisé : surfer-maniere-securisee-t5997.html
  • Effectuer un scan antivirus

Démarrer sur un Live CD

Le principe est de télécharger puis graver l'ISO (qui un fichier image du CD) du live CD puis de booter (démarrer dessus afin d'arriver sur le système alternatif.

Notez que certains éditeurs proposent un programme pour copier le CD sur clef USB.
Il existe plusieurs programmes qui permettent d'installer l'ISO sur une clef USB :

Vous trouverez ci-dessous une liste de CD Live de récupération système.

CD Live Récupération système Windows

inclus des outils de diagnostiques et récupérations Windows.


CD Live basé sur Linux

La plupart de ces CD Live basés sur Linux inclus des outils disque, mémoire (tester les barettes), récupération de fichiers etc.


Les programmes inclus dans le CD Live Ubuntu Rescue Remix :

Image

CD Live antivirus


Plusieurs antivirus - Trinity Rescue Kit :
inclus les antivirus Clam AV, F-Prot, Bitdefender, Vexira; et Avast.

=> http://trinityhome.org/Home/index.php?c ... &locale=en

Image
Première règle élémentaire de sécurité : on réfléchit puis on clic et pas l'inverse - Les fichiers/programmes c'est comme les bonbons, quand ça vient d'un inconnu, on n'accepte pas

Sécuriser son ordinateur (version courte)

Source.:

samedi 18 juillet 2015

Alcool et santé: de bonnes et de mauvaises nouvelles



Bon pour la santé l’alcool? Pour répondre à cette question, il faut prendre en considération bien des facteurs : combien on boit, de quelle façon et à quel âge. La réponse varie aussi selon les organes du corps et le type de maladies auxquels on s’intéresse. Les conclusions des scientifiques ne sont pas les mêmes pour les maladies cardiovasculaires et pour le cancer, par exemple.
Une chose est certaine, l’alcool ne peut avoir des effets bénéfiques qu’à certaines conditions. La consommation doit être de légère à modérée : un verre par jour pour les femmes, un à deux pour les hommes. Les personnes plus âgées, parce que leur organisme métabolise l’alcool moins rapidement, devraient également limiter leur consommation à un verre par jour.
Alcool et santé: de bonnes et de mauvaises nouvelles De plus, l'effet protecteur de l'alcool ne touche pas les jeunes. Il se manifeste chez les hommes à partir de la quarantaine; et chez les femmes, à partir de la ménopause, c'est-à-dire au moment où le risque de maladies cardiovasculaires augmente. Les bienfaits sur la santé d'une consommation modérée d'alcool sont le plus évidents chez les personnes âgées de 60 ans et plus1.
Et pour profiter des bienfaits de l’alcool, il faut aussi étaler sa consommation. Boire sept verres de vin au cours d’une seule soirée n’équivaut pas du tout à consommer un verre par soir, durant une semaine. Qui plus est, boire à l’occasion des repas serait préférable pour la santé, plutôt que boire à jeun.
Si boire un peu c’est bien, est-ce que boire beaucoup c’est mieux? Absolument pas. Au-delà des limites recommandées, la consommation d’alcool augmente les risques de nombreuses maladies : troubles cardiovasculaires, nombreux types de cancers, cirrhose du foie, etc. C’est sans parler des risques de chutes et d’accidents lorsqu’on conduit en état d’ébriété.
PasseportSanté.net vous propose de faire le tour de la question. Attention : il ne sera pas question ici d’alcoolisme, qui est un sujet et un problème de santé en soi.

Les maladies cardiovasculaires

« Le vin rouge protège la santé du coeur et des vaisseaux sanguins. » Cette recette magique, on l’entend partout. Elle fait le bonheur des amateurs des plaisirs de la table. Mais est-elle fondée? Les scientifiques ont multiplié les études pour départager le vrai du faux.
Pour y voir clair, ils ont regardé séparément les maladies coronariennes et les accidents vasculaires cérébraux (AVC).

Les maladies coronariennes

Les maladies coronariennes sont causées par un rétrécissement des artères du coeur. Le dépôt de plaques athéromateuses dans les vaisseaux sanguins empêche le sang de circuler librement. Le coeur ne reçoit plus suffisamment d’oxygène pour fonctionner normalement, ce qui peut mener à l’angine ou à l’infarctus.
Que disent les recherches à ce sujet? Essentiellement, qu’une consommation régulière, de légère à modérée, d’alcool assure une protection partielle contre ces maladies, à partir de la quarantaine2.
Les raisons qui se cachent derrière cet effet protecteur sont complexes. On sait, par exemple, que l’alcool augmente le taux de bon cholestérol dans le sang, ce qui aide à réduire la formation des plaques athéromateuses. En outre, la prise d’alcool éclaircit le sang dans les heures qui suivent sa consommation, ce qui facilite la circulation.
Fait intéressant : c’est l’alcool lui-même et non les autres composants des boissons qui assurerait cette protection. Le vin rouge ne serait donc pas plus avantageux que le vin blanc ou la bière.
Si la consommation faible à modérée d’alcool a un effet bénéfique, la consommation excessive, elle, a l’effet inverse. Avec un verre ou deux par jour, la courbe des risques descend3. Mais au-delà de cette limite, elle augmente en flèche.

L’accident vasculaire cérébral (AVC)

L’AVC est causé par l’interruption du flot sanguin au cerveau, soit en raison d’un caillot (accident ischémique) ou de la rupture d'un vaisseau sanguin (accident hémorragique).
Comme dans le cas des maladies coronariennes, la consommation excessive d’alcool augmente clairement le risque de subir un AVC. Les effets bénéfiques d’une consommation légère à modérée sont toutefois moins évidents.
Selon certaines études, la consommation raisonnable d’alcool aurait un effet protecteur contre les accidents ischémiques, puisqu’elle réduirait le risque de formation de caillot4-5. Elle pourrait toutefois augmenter le risque d’accident hémorragique, probablement en raison de son effet éclaircissant sur le sang6. En effet, un sang très liquide se répandrait plus rapidement dans l’organisme.
Et le vin rouge?
Le vin rouge a-t-il un effet protecteur contre le cancer? On aimerait bien le croire! Certaines molécules contenues dans la peau des raisins, sous l’effet de la fermentation, fabriquent des propriétés antioxydantes bénéfiques. À ce jour, cependant, leur effet protecteur contre le cancer n’a pas été prouvé scientifiquement7. Ces recherches sont encore au stade préliminaire. Chose certaine, la consommation de grandes quantités de vin rouge ne peut être perçue comme une source de protection contre le cancer. Les risques excèdent de loin les avantages.

Le cancer

Si les découvertes scientifiques laissent entrevoir des effets bénéfiques d’une consommation modérée d’alcool sur la santé cardiovasculaire, les nouvelles ne sont pas aussi bonnes en ce qui concerne le cancer. À ce jour, aucun effet protecteur n’a été démontré. Au contraire. Les liens entre la consommation d’alcool et certains types de cancers — bouche, gorge, larynx, oesophage, sein, foie et colorectal — sont clairement prouvés, et ce, même si on boit avec modération8.

Bouche, gorge, larynx, oesophage

Plusieurs recherches ont montré que la consommation d’alcool augmentait le risque de souffrir d’un cancer de la bouche, de la gorge, du larynx ou de l’oesophage9. On soupçonne le contact direct entre l’alcool — les molécules d’éthanol — et les cellules qui tapissent ces régions du corps d’être en cause. En effet, l’alcool endommagerait, voire détruirait certaines cellules. Une portion des cellules « remplaçantes » pourraient receler des mutations, responsables de cancers.
En outre, certaines bactéries qu’on trouve dans la bouche peuvent briser les molécules d’alcool pour former des molécules d’acétaldéhyde. Ces dernières peuvent également endommager ou détruire les cellules qui tapissent la portion supérieure des voies respiratoires et du tube digestif.
Selon les recherches, plus on consomme d’alcool, plus le risque d’être atteint d’un de ces cancers est élevé. Une consommation « plancher », en dessous de laquelle la prise d’alcool ne poserait aucun risque, n’a pas encore été démontrée. Boire de l’alcool à l’occasion des repas semble toutefois préférable à la prise d’alcool à jeun. En outre, les risques augmentent considérablement lorsque l’on combine alcool et tabagisme.

Sein

Grâce à de grandes études épidémiologiques, on commence à faire la lumière sur les liens entre l’alcool et le cancer du sein. Les observations récentes invitent à la prudence. La consommation d’alcool, même modérée, augmenterait substantiellement les risques. Et de façon plus importante une fois passée la ménopause.
Aux États-Unis, le National Cancer Institute a analysé les dossiers médicaux de plus de 180 000 femmes post-ménopausées. Les résultats ont été révélés en avril 2008. Les femmes qui consommaient en moyenne un ou deux verres d’alcool par jour avaient 32 % plus de risque d’être atteintes d’un cancer du sein que celles qui ne buvaient pas. Les femmes qui prenaient trois verres ou plus par jour voyaient leur risque augmenter de 51 %. Le type d’alcool consommé (vin, bière ou spiritueux) ne semblait avoir aucune influence sur la formation de la maladie10.
Les chercheurs croient que l’alcool pourrait agir sur les taux d’oestrogène dans le sang. Cependant, les mécanismes physiologiques qui lient alcool et cancer du sein n’ont pas encore été entièrement élucidés.

Cancer colorectal

Plusieurs études ont confirmé la relation entre la consommation d’alcool et le cancer colorectal (du côlon ou du rectum). Au Royaume-Uni, par exemple, l’analyse de 480 000 dossiers médicaux a révélé que boire une pinte de bière ou un grand verre de vin par jour augmentait les risques de 10 %11.
Bien que l’association soit clairement établie, il n’est pas clair que la prise d’alcool seule est suffisante pour causer la maladie. Le mélange de l’alcool à une mauvaise alimentation, à la sédentarité et au tabagisme serait plutôt en cause.

Foie

La consommation d’alcool est l’un des principaux facteurs de risque de cancer du foie. Boire de façon excessive endommage les tissus et peut mener à la cirrhose. Or, le cancer du foie est l’une des complications fréquentes des cas de cirrhose.

Les fonctions cognitives

Boire un verre de trop nuit au bon fonctionnement du cerveau. Une consommation légère à modérée, toutefois, pourrait avoir un effet protecteur contre le déclin des fonctions cognitives — mémoire, concentration, etc. —, spécifiquement chez les personnes âgées. Des recherches plus poussées seront cependant nécessaires pour confirmer ces résultats préliminaires12.
La consommation excessive, quant à elle, entraîne de sérieux problèmes cognitifs qui sont bien démontrés. À long terme, elle peut entraîner des troubles de la mémoire, d’attention ou de concentration.

Le diabète de type 2

Selon certaines études scientifiques, une consommation régulière, légère à modérée, d’alcool pourrait diminuer de 33 % à 56 % les risques d’être atteint de diabète de type 213. Cette maladie survient lorsque le corps est incapable d’utiliser normalement l'insuline pour métaboliser le sucre, ou le glucose sanguin adéquatement. Dans la majorité des cas, le diabète de type 2 apparaît une fois passé l’âge de 40 ans. Selon les chercheurs, l’alcool rendrait les cellules du corps plus sensibles à l’action de l’insuline, facilitant ainsi le métabolisme du glucose.
À noter que, chez les personnes dont la consommation d’alcool dépasse le seuil de la consommation modérée, les chercheurs ont découvert que la résistance à l’insuline augmentait, tout comme le risque d’être atteint de diabète de type 214.

La grossesse et l’allaitement

On entend parfois dire qu’un verre d’alcool à l’occasion ne peut pas faire de tort au foetus. Ou au contraire, que même une consommation modérée peut être nocive pour le sain développement de l’enfant à venir. La vérité, c’est que la science n’a pas encore tranché la question avec certitude. En cas de doute, mieux vaut faire preuve de prudence.
Les experts recommandent de réduire sa consommation d’alcool dès le moment où l’on tente de concevoir un enfant et, idéalement, d’arrêter complètement de consommer de l’alcool. Durant la grossesse, s’abstenir de boire constitue aussi le choix le plus sûr.
Pendant la période d’allaitement, les nouvelles mamans devraient aussi s’abstenir de consommer de l’alcool. Celles qui choisissent de boire devraient se limiter à un verre et compter deux heures avant de donner le sein.
Une consommation excessive d’alcool durant la grossesse peut s’avérer dangereuse pour le foetus. L’embryon serait particulièrement vulnérable durant les trois premiers mois de gestation15.

En deux mots

Une consommation régulière et modérée d’alcool pourrait avoir certains bienfaits pour la santé, en ce qui concerne les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et le déclin cognitif chez les personnes âgées. La recherche laisse entrevoir d’autres effets favorables. Une consommation régulière et modérée d’alcool pourrait réduire les problèmes de rhumatismes, d’arthrite, de calculs rénaux et certaines infections. Il ne s’agit que de résultats préliminaires toutefois. Ces effets restent encore à confirmer.
Peu importe ses bons côtés, la consommation d’alcool ne pourra jamais compenser le manque d’exercice, une mauvaise alimentation et le tabagisme. Un mode de vie sain demeure la stratégie à privilégier pour se prémunir contre les maladies qui nous guettent.
Si vous ne buvez pas d’alcool, ne songez pas à vous y mettre simplement pour profiter de ses quelques bienfaits. Le jeu n’en vaudrait pas la chandelle. « Après tout, on consomme de l’alcool pour le plaisir et par choix personnel, pas comme médicament », fait valoir l’organisme Éduc’alcool16. Parlez plutôt avec votre médecin de vos inquiétudes de santé et envisagez de vous mettre à la marche, au vélo... ou aux légumes!

Recherche et rédaction : Dominique Forget
Dossier publié le 1er décembre 2008
Mis à jour le 11 mars 2009