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mardi 17 novembre 2015

Core i7-6950X : 10 cœurs pour le futur Broadwell-E ?





Selon le site chinois Xfastest souvent bien informé des plans d'Intel, le géant de Santa Clara pourrait décliner la gamme Broadwell-E avec un modèle doté de 10 cœurs. Actuellement, la gamme Haswell-E se limite à 8 cœurs avec le Core i7-5960X. Comme on peut le voir sur le tableau ci-dessus, Intel préparerait un Core i7-6950X doté de 10 cœurs et 20 threads, une première sur le segment HEDT des puces haut de gamme pour les particuliers.

De 6 à 10 cœurs


Grâce à une gravure en 14 nm, la puce disposerait de fréquences de fonctionnement assez élevées avec 3 GHz pour l'ensemble des cœurs, assistés par 25 Mo de mémoire cache. On trouverait ensuite le Core i7-6900K doté de 8 cœurs cadencés à 3,3 GHz puis le Core i7-6850K avec 6 cœurs à 3,6 GHz et enfin le Core i7-6800K dont les huit cœurs seraient cadencés à 3,4 GHz. Une gamme complète puisqu'Intel passe cette fois-ci à 4 références au lieu de 3. On espère toutefois que le modèle 10 cœurs ne sera pas vendu cher que l'actuelle puce octo-core. Il faudra également faire attention aux diverses limitations mises en place par Intel comme le nombre de lignes PCI Express selon les modèles.

Pour rappel, les processeurs Broadwell-E ne sont pas attendus avant le second trimestre 2016 à cause d'un retard et seront compatibles avec les cartes mères disposant d'un socket LGA2011-v3.

Source.:

lundi 16 novembre 2015

Policier du SPVM arrêté pour trafic de drogue ,encore !




Un policier de Montréal a été accusé de trafic de speed et d’ecstasy après avoir été piégé par un agent double, a appris le Bureau d’enquête.

Le policier Philippe Bonenfant, âgé de 29 ans, a été arrêté mercredi après-midi par ses collègues des affaires internes du Service de police de Montréal (SPVM).
L’agent qui compte six ans d’ancienneté (ça tu pris 6 ans pour le savoir ? )travaillait au poste de quartier 21 situé au centre-ville de Montréal. Il sera de retour en cour aujourd’hui après avoir passé la nuit en prison.
Depuis le dépôt des accusations, le policier a été suspendu sans solde, a confirmé le SPVM.
Quatre accusations
En plus de comparaître au palais de justice de Montréal jeudi pour trafic de drogue, Bonenfant a été accusé de possession d’une arme prohibée, soit un poing américain, et d’avoir incité une femme à faire le trafic de stupéfiants.
Les crimes qui lui sont reprochés ont tous eu lieu mercredi dernier.
Il fait face aussi à une accusation pour s’être servi d’un ordinateur à des fins frauduleuses entre mars et septembre 2015.
Le policier aurait utilisé la banque de données confidentielle du SPVM à ses propres fins.
Le commandant du SPVM KhanhDu Dinh n’a pas voulu donner plus d’informations sur l’enquête qui a mené à l’arrestation de l’un des leurs.
Toutefois, il a tenu à souligner que la «grande majorité de ses policiers font du très bon travail», mais «nous ne sommes pas à l’abri des cas qui défient nos normes d’éthique et d’intégrité», a-t-il ajouté.
Le policier Bonenfant sera de retour devant les tribunaux aujourd’hui pour son enquête sur remise en liberté.
Quant à la Fraternité des policiers et policières de Montréal, elle n’a pas voulu commenter l’affaire.
Policiers arrêtés
Cette arrestation est une autre tuile sur la tête du SPVM.
En effet, en janvier dernier, le sergent André Thibodeau a été arrêté dans une affaire de paris illégaux liés au crime organisé italien. Le policier qui comptait 25 ans d’expérience a été accusé de gangstérisme, complot, bookmaking, entrave à la justice et abus de confiance.
Un autre cas a fait la manchette en mai dernier. Le policier Amir El Alfy du SPVM avait plaidé coupable pour avoir importé illégalement, pour sa consommation personnelle, 250 comprimés de Cialis et de Viagra, des médicaments pour les troubles érectiles.

Source.: Félix Séguin et Marie-Christine Noël

Congo : comment 6 millions de morts peuvent-ils être placés sous silence médiatique ?





Il y a 6 semaines paraissait sur un blogue un article visant à rappeler un autre drame catastrophique dont tout le monde s’est lassé d’entendre parler, semble-t-il, à commencer par les médias qui portent une écrasante responsabilité face à ce désintéressement dans les pays occidentaux, car sans couverture médiatique convenable et soutenue, une crise humanitaire comme celle du Congo, aussi apocalyptique soit-elle, n’existe pas dans la « conscience » de la communauté internationale. Le titre de cet article résume à lui seul une bonne partie du problème.
Congo : comment 6 millions de morts peuvent-ils être placés sous silence médiatique ?
http://bit.ly/1QFNMra
En le lisant, on comprend que les minéraux produits par ce pays, d’où provient notamment 80% de la production mondiale du coltan, essentiel à la fabrication de nos smartphones et tablettes intelligentes, donnent lieu à une exploitation sans vergogne par les grandes entreprises multinationales, qui ferment les yeux sur les conditions horribles et inhumaines dans lesquelles le coltan est arraché des entrailles de ce coin de planète pour le bénéfice de dizaines de milices sanguinaires qui ravagent ce pays sans que personne de haut placé ne semble vraiment s’en offusquer et sans que les milliards d’utilisateurs de smartphones ne connaissent ou ne s’intéressent vraiment aux drames insoutenables et aux fleuves de sang dissimulés derrière la façade rutilante des entreprises qui lui vendent leurs gadgets chéris. Comme trop souvent on ne prend pas le temps d’explorer le contenu des articles mis en liens sur Facebook, je vous propose ci-après la lecture de la fin de cet article. De plus, je vous invite à découvrir, à la suite de cet extrait, une SOLUTION avantageuse afin que chacun dispose d'un moyen simple pour cesser d’aggraver le PROBLÈME, soit le Fairphone (téléphone équitable) désormais disponible dans sa 2e version améliorée.
Bonne lecture, bonnes prises de conscience et… bonnes décisions solidaires et éclairées !
Jean
http://ow.ly/cX9xB
PS Une vidéo produite en 2011 est incluse dans cet article. Je ne saurais trop vous recommander de prendre les 26 minutes nécessaires pour la regarder. Tout y est clairement expliqué. Certains passages sont extrêmement bouleversants...
https://youtu.be/NMtgHzXZnIg
Le Conflit au Congo : La Vérité Dévoilée explore le rôle joué par les Etats-Unis et leurs alliés rwandais et ougandais dans le déclenchement de la plus grande crise humanitaire à l'aube du 21ème siècle.
Supporter la réalisation du film: http://congojustice.org/take-action/
Facebook: http://www.facebook.com/CrisisInTheCongo
Twitter: http://twitter.com/CongoCrisis
Participez a la Semaine Du Congo: http://congoweek.org/why-congo-week.html
Signez cette pétition: http://chn.ge/1MLJVau
Congo Resources: http://friendsofthecongo.org
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Comment 6 millions de morts peuvent ils être placés sous silence médiatique ?
Sur les cendres du génocide rwandais, la seconde guerre du Congo éclate en 1998 dans la région des grands lacs à l’Est du Congo. 9 pays Africains sont impliqués. l’Angola, le Zimbabwe, la Namibie au sud, le Rwanda l’Ouganda, le Burundi, le Congo, le Tchad, le Soudan au nord. Une trentaine de milices locales sévit sur le terrain.
Cette guerre du Congo est marquée par les séquelles du génocide rwandais, la faiblesse de l’Etat Congolais, la vitalité militaire du nouveau Rwanda, la surpopulation de la région des grands lacs, la perméabilité des vieilles frontières coloniales, l’accentuation des tensions ethniques due à la pauvreté, la présence de richesses naturelles, la militarisation de l’économie informelle, la demande mondiale de matières premières minérales, la demande locale d’armes et l’impuissance des Nations Unies.
Le bilan est lourd : 6 millions de morts, près de 4 millions de déplacés, des camps de réfugiés saturés et des centaines de milliers de personnes appauvries.
Les populations ne meurent pas sous le coup de mortiers. Elles meurent majoritairement de maladies, et de famine. Les armes de guerre sont le viol et la destruction du tissu social.
Pour l’exploitation du coltan, on épuise les populations locales, on les appauvrit, on les viole, on les incite à partir. On détruit les infrastructures sanitaires et la moindre pathologie devient mortelle.
Le coltan est un gravier noir dans la boue au poids économique très lourd. 80% des réserves mondiales sont ici. Le coltan contient du tantale et toute la planète en veut. Il s’agit d’un élement chimique adaptés au superalliage dans l’industrie de l’aérospatiale et aux condensateurs dans le domaine de l’électronique. Indspensable pour la construction de tablettes et smartphones.
La ruée vers le coltan est menéen par les grandes multinationales lointaines, les mafieux, les dictateurs des pays voisins.
Les agriculteurs des deux Kivu se retrouvent persécutés, chassés. La militarisation de l’économie engendre la commercialisation de la violence. Des milices proposent leurs services pour terroriser, torturer, violer. La haine etnhique est érigé en vitrine pour justifier les agissements, mais ce n’est qu’un drapeau. La réalité est tout autre. La violence sert ici la concurrence commerciale.
Et l’historien David Van Reybrouck dans un opus remarquable consacré au sujet “Congo” chez Actes Sud, décrit les mécanismes de la région et s’étonne que les 6 millions de morts ne soulèvent aucune couverture médiatique et ne provoquent une indignation populaire.
“Elle a disparu de l’actualité mondiale car passait pour inexplicable et confuse. Pour couvrir les guerres, le journalisme a recours à un cadre de référence morale. Dans cette guerre du Congo, il n’y a pas un camp de gentils.”
Et quand régulièrement un reportage vient décrypter cette guerre, il reste sans écho. Aucune réaction de l’opinion, silence de la communauté internationale. Tout le monde s’en fout et s’en accommode.
_ _ _
Pour constater le silence médiatique sur ce qui se passe on Congo, aller à http://news.google.com/ et faites une recherche avec le mont Congo. Vous verrez.
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FAIRPHONE
Fairphone est une entreprise sociale néerlandaise, créatrice de smartphones, dont la conception et la production ont été pensées pour intégrer des contraintes environnementales et de commerce équitable. - https://www.fairphone.com
Cette société, basée à Amsterdam, aux Pays-Bas, a été fondée, en janvier 2013, par Bas van Abel, un designer, qui s'est demandé s'il était possible de construire un téléphone n'utilisant pas des minéraux comme le coltan, dont le commerce est exploité par des groupes guerriers en République démocratique du Congo.
Fairphone a reçu le prix de la startup européenne à la plus forte croissance en avril 2015 lors de la conférence The Next Web.
Fairphone a reçu le prix Sustainable Initiative lors de l'édition 2015 de Futur en Seine.
La France a représenté moins de 10 % des ventes du premier modèle, le « Fairphone ». Cependant, elle se place à la troisième place dans les précommandes du « Fairphone 2 ». En tout, le premier modèle aura été écoulé à 60 000 exemplaires.
Le 16 juin 2015, la seconde génération de Fairphone est officialisée avec des changements matériels (écran 5 pouces, connectivité 4G LTE) et de tarif (525 euros).
Basé sur une construction modulable, ce smartphone est facilement réparable et conçu pour durer. Il est présenté comme étant un « antidote à l'obsolescence programmée ».
Son financement a été réalisé par une campagne de financement collaboratif commencée 16 juillet 2015, avec un objectif initial de 15000 pré-commandes en 2 mois et demi. Le 30 septembre 2015, cet objectif a été atteint, avec 17552 pré-commandes, équivalent à un financement de plus de 9 millions d’euros.
- Informations tirées de https://fr.wikipedia.org/wiki/Fairphone où vous trouverez plus de détails.
L’excellent article suivant, FORT éclairant, raconte l’histoire de la réussite spectaculaire du Fairphone et des principes éthiques exemplaires à l’origine de ce smartphone…
Fairphone : le smartphone éthique V2.0 est arrivé !
https://mrmondialisation.org/le-fairphone-2-sur-les-rails-…/
On peut notamment y lire…
L’obsolescence des batteries des smartphones traditionnels et l’incapacité de les réparer incitent de trop nombreux clients à acquérir un nouveau modèle plus rapidement qu’ils ne l’avaient prévu. La machine à consommer est ainsi bien rodée. Le Fairphone répond avec ses multiples composants disponibles en pièces détachées et des tutoriels accessibles gratuitement sur la plateforme partenaire « ifixit » pour procéder à un remplacement soi-même : batterie, capteur photo, écran tactile, boutons… Leur téléphone s’oppose de cette manière à l’obsolescence matérielle et au gaspillage.
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Source.:
www.editions-ariane.com
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samedi 14 novembre 2015

Évasion fiscale et arnaque du cartel banquier canadien


Le racolage journalistique et le banquier


La flagornerie, ça va faire
Me semble que la première qualité de tout journaliste devrait être son indépendance d’esprit puis son sens critique, son éthique, son professionnalisme et sa quête incessante de la vérité dans sa description des événements, dans ses entrevues, dans son évaluation des politiques gouvernementales, etc. Pour quiconque est de bonne foi et a les talents, le métier de journaliste est motivant au plus haut point et a une portée grandiose dans les enjeux de société. Mais aujourd’hui, la profession de journaliste n’est hélas plus ce qu’elle était. Voilà pourquoi malheureusement certains empruntent la profession journalistique principalement par esprit opportuniste afin de s’en servir comme tremplin vers une autre carrière plus lucrative et plus «glamour» comme joindre éventuellement un parti politique ou se dénicher une job en communication ou en relations publiques dans le privé. Ce ne sont pas les cas probants qui manquent, mes amis. Par exemple, la firme de relations publiques National emploie d’ex-politiciens comme l’ex-député du Bloc québécois Yvan Loubier qui, comme François Blais du PLQ, s’affichait à titre de progressiste, de social-démocrate et de gauche.
Émilie Laperrière de La Presse: un exemple parmi d’autres
Mettons une chose au clair. Ce n’est pas parce que je critique souvent La Presse et ses représentants que je ne les aime pas. Mais, il y a toujours ben une limite à faire fi de ses responsabilités journalistiques et de verser dans la flatterie qui s’apparente à ce que j’appelle de l’infopub, surtout lorsqu’il est question de gens très très importants provenant de grosses, riches et puissantes compagnies. Je sais bien que ces entreprises sont de gros publicitaires à ne pas perdre, mais il y a quand même un boutte à toute! À titre d’exemple, l’entrevue du 12 septembre 2015 que la journaliste Émilie Laperrière de La Presse a réalisé avec le dirigeant de la Banque de Montréal, L. Jacques Ménard est remplie de questions que je jugeais doucereuses, que n’importe qui aimerait se faire poser. Le préambule était aussi absolument édifiant: «Vous êtes exceptionnellement engagé au sein de la communauté, particulièrement auprès des jeunes, de même qu’en culture et en éducation. Considérez-vous que cette implication fait partie de votre rôle de président?» Juste le titre de son article faisait peu de doutes sur le type de texte que la journaliste allait pondre: «savoir faire émerger les bonnes idées». Mais rien sur l’évasion fiscale, sur les hausses de frais bancaires, etc.
Évasion fiscale et arnaque du cartel banquier canadien
C’est toujours le même désolant pattern. Plusieurs grandes entreprises détournent chaque année des milliards de dollars dans les paradis fiscaux afin d’éviter de payer leurs impôts dus au Québec et au Canada, arnaquent les consommateurs et tiennent régulièrement en otage les gens en raison de leur puissance économique et politique issue de leur situation de quasi-monopole au pays (confirmées pour nos banquiers par la revue anglaise The Economist) comme augmenter en chœur, et au même taux, les tarifs bancaires des consommateurs captifs: «Des frais bancaire en hausse» (TVA nouvelles, 25 avril 2015); transfèrent des emplois canadiens en sous-traitance dans les pays en voie de développement afin de payer ces travailleurs à un salaire de misère, ne paient pas leurs employés d’ici pour les heures supplémentaires accomplies et versent honteusement des millions en salaires à leurs dirigeants sachant qu’au pays, pour diriger une banque, absolument pas besoin d’être une 100 watts. Ça, c’est le comportement réel de nos banques canadiennes et de plusieurs entreprises que certains comiques appellent nos fleurons. Pour être qualifié de «fleuron» et de «joyaux» faut que ça soit obligatoirement une entreprise privée, et en aucun cas une société d’État ou des biens et services collectifs. Des fleurons aussi qui font dans la corruption et le criminel comme SNC-Lavalin ou qui siphonnent des milliards en fonds publics que leurs élus leur octroient malgré une performance et une gestion pitoyable comme Bombardier.
Jouer la carte du bienfaiteur afin de camoufler
Alors, après avoir détourné des milliards de dollars dans les paradis fiscaux, augmenter récemment, sans motif sérieux, les frais bancaires et autres tarifs, après avoir sous-traité des employés à l’étranger et après avoir versé des millions en salaires aux patrons, rien de mieux pour leurrer et berner la population que de s’acheter des articles de journaux, des reportages à la radio et à la télévision et se payer des firmes de relations publiques et des élus afin de faire passer ces affairistes pour des gens débonnaires, plein de compassion, qui ont à cœur la réussite des jeunes, qui veulent supposément combattre les inégalités économiques, etc. La majorité du  temps, ils versent des sous qui ne sont pas à eux, mais à la compagnie qu’ils ne détiennent pas.
Attention, ce sont ces bienfaiteurs d’entreprises et individuels qui vont choisir, avec dans les faits notre argent, les bonnes causes et les bons groupes à financer (déductibles d’impôts) que ce soit en culture, en sport, au niveau communautaire, en éducation, auprès des jeunes, etc. Ils donnent aussi beaucoup d’argent à des universitaires et leurs chaires qui sont du bon côté. Pour recevoir leur appui, faut évidemment que les représentants de ces bonnes causes soient reconnaissants envers leur philanthrope, qu’ils ne critiquent pas négativement leurs donateurs et surtout qu’ils ne remettent aucunement en question le système capitaliste aux sources de la classe dominante. Faut absolument montrer patte blanche. Ah, j’oubliais, faut aussi que ce soit une «cause» qui leur permet de se faire voir souvent et partout, pour que le reste ne suscite pas d’intérêt.
Comme nos gouvernements se désistent du financement des organismes communautaires, ces derniers pour survivre doivent obligatoirement faire appel au privé, mais subventionnés par des fonds publics, auquel ils deviennent alors tributaires et tenus d’adopter les mêmes idéaux.
Absence à la commission parlementaire sur les paradis fiscaux
C’est drôle, mais L. Jacques Ménard, sa Banque de Montréal, le Mouvement Desjardins, les autres banques canadiennes et les gros bureaux d’avocats et de comptables, dont KPMG, le chaperon gouvernemental à la Commission scolaire de Montréal, ont refusé de comparaître et de venir se faire entendre à la récente commission parlementaire provinciale sur les paradis fiscaux dont ils sont pourtant les maîtres d’œuvre. Carrément un affront à la population, à nos institutions politiques et au gouvernement: «Les banques et Desjardins ne veulent pas témoigner à la commission sur les paradis fiscaux» (Le Journal de Montréal, 1er octobre 2015). Allô démocratie. Martin Coiteux, Jacques Daoust et Carlos Leitao, en bons ex-banquiers qu’ils sont ne leur font aucun reproche en guise de solidarité. Eh oui, L. Jacques Ménard, que l’étincelant chroniqueur à La Presse, le seul et unique Jean-Philippe Décarie, a qualifié le 1er septembre 2012 de: «Philanthrope et engagé convaincu» brillait lui aussi par son absence à ladite commission parlementaire. Aurait-il, comme ces complices, des choses à cacher? L. Jacques Ménard préfère ergoter et cabotiner sur d’autres sujets accrocheurs avec son fan-club de journalistes qui l’accueillent toujours avec tous les honneurs. Je suppose que c’est pour le bien des jeunes et du bien commun que les banques et autres compagnies et individus s’adonnent à l’évasion fiscale dans les paradis fiscaux? Et puis, pourquoi ne pas avoir convoqué à cette commission, les ministres libéraux actuels Carlos Leitao et Jacques libéraux et l’ex-ministre Clément Gignac tous d’anciens banquiers qui s’y connaissent parfaitement en évasion fiscale dans les paradis fiscaux? Leitao et Daoust parlent toujours avec suffisance de plein de sujets qu’ils ne connaissent pas, mais jamais de thèmes sur lesquels on ne peut douter de leur expertise! Vraiment suspect.

Source.:
CA_LeoPaul_Lauzon

dimanche 8 novembre 2015

Tuto : Comment télécharger une application limitée régionalement sur le Play Store ?




Le Google Play Store regorge d’applications toutes plus utiles les unes que les autres. Malheureusement, certaines peuvent être limitées régionalement, ce qui ne permet pas d’y accéder depuis n’importe où. Un problème qui peut heureusement être contourné facilement.
De nombreuses applications ne sont accessibles que depuis des pays donnés. Nous pouvons par exemple citer la plupart des applications dédiées aux banques, certains services disponibles uniquement localement (Hulu ou Netflix jusqu’à l’année dernière encore), ou plus récemment l’application Beats Pill+ d’Apple. Un simple VPN et quelques précautions permettent néanmoins de franchir ces barrières établies par Google. Cela peut se montrer utile pour accéder à des applications encore indisponibles, mais aussi pour retélécharger une application depuis un autre pays lors de vos voyages.

La préparation

Avant toute chose, il est important de penser à désactiver son GPS. Tenter de faire croire à Google que l’on se trouve à New York en se géolocalisant à Melun n’est pas très sérieux. Une option est généralement présente dans les paramètres rapides pour désactiver le GPS, sinon vous la trouverez normalement dans la partie « sécurité » des paramètres du téléphone.
Il vous faut également un compte Google vierge de tout achat. Véritable éléphant, la firme de Mountain View a très bonne mémoire et se souviendra de tous vos achats passés en euros. Si vous essayez alors d’effectuer un achat en dollars (même si la somme est nulle), il trouvera cela bien louche et vous renverra vos origines de plein fouet. Si vous avez déjà lié une carte bancaire à votre compte Google, il ne vous reste donc plus qu’à en recréer un nouveau ! Un petit détour par l’onglet « Comptes » des paramètres pour l’ajouter à votre téléphone, et vous voilà prêts à démarrer. Très important, n’enregistrez pas de moyen de paiement.

La mise en place du VPN

Pour faire croire à Google que vous vous connectez depuis un autre pays, nous allons utiliser un VPN. Il en existe plusieurs sur le Google Play Store, tels que TunnelBear (limité à 500 Mo par mois) ou VPN One Click. C’est celle-ci que nous allons utiliser dans notre exemple.
La première étape, avant même de lancer le VPN, consiste à vider les données qu’aurait pu enregistrer l’application Google Play Store. Pour cela, rendez-vous dans les paramètres, puis le menu Applications. Cherchez le Google Play Store et cliquez sur « Supprimer les données ». Lancez ensuite l’application (ici VPN One Click) et choisissez le pays depuis lequel vous souhaitez vous connecter. Il devrait alors vous afficher une notification, ainsi qu’un message pour vous confirmer que la modification a bien été prise en compte.
Lancez alors le Google Play Store et sélectionnez votre compte « vierge ». Si toute la procédure a été respectée à la lettre, vous devriez alors voir certains éléments dans une autre langue. Cherchez l’application auparavant indisponible et profitez-en !