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dimanche 19 juillet 2015

CD Live Récupération/Rescue système: Quelques Rescue Live CD



Quelques Rescue Live CD , un live CD embarque un système d'exploitation alternatif accessible depus un CD/DVD ou une clef USB.
La configuration et modification ou installation de logiciels est perdus lors de l'extinction de l'ordinateur.
Le but n'est donc pas d'utiliser son ordinateur tous les jours mais de manière ponctuels, surtout en cas de problème pour démarrer sur le système d'exploitation installé sur l'ordinateur.

Les Live CD apportent donc plusieurs interêts :
  • Récupérer des fichiers dans le cas où l'OS ne démarre plus
  • Diagnostique : Tester son matériel, remonter d'erreur disque, tester les barettes mémoires etc.
  • Surfer de manière sécurisé : surfer-maniere-securisee-t5997.html
  • Effectuer un scan antivirus

Démarrer sur un Live CD

Le principe est de télécharger puis graver l'ISO (qui un fichier image du CD) du live CD puis de booter (démarrer dessus afin d'arriver sur le système alternatif.

Notez que certains éditeurs proposent un programme pour copier le CD sur clef USB.
Il existe plusieurs programmes qui permettent d'installer l'ISO sur une clef USB :

Vous trouverez ci-dessous une liste de CD Live de récupération système.

CD Live Récupération système Windows

inclus des outils de diagnostiques et récupérations Windows.


CD Live basé sur Linux

La plupart de ces CD Live basés sur Linux inclus des outils disque, mémoire (tester les barettes), récupération de fichiers etc.


Les programmes inclus dans le CD Live Ubuntu Rescue Remix :

Image

CD Live antivirus


Plusieurs antivirus - Trinity Rescue Kit :
inclus les antivirus Clam AV, F-Prot, Bitdefender, Vexira; et Avast.

=> http://trinityhome.org/Home/index.php?c ... &locale=en

Image
Première règle élémentaire de sécurité : on réfléchit puis on clic et pas l'inverse - Les fichiers/programmes c'est comme les bonbons, quand ça vient d'un inconnu, on n'accepte pas

Sécuriser son ordinateur (version courte)

Source.:

samedi 18 juillet 2015

Alcool et santé: de bonnes et de mauvaises nouvelles



Bon pour la santé l’alcool? Pour répondre à cette question, il faut prendre en considération bien des facteurs : combien on boit, de quelle façon et à quel âge. La réponse varie aussi selon les organes du corps et le type de maladies auxquels on s’intéresse. Les conclusions des scientifiques ne sont pas les mêmes pour les maladies cardiovasculaires et pour le cancer, par exemple.
Une chose est certaine, l’alcool ne peut avoir des effets bénéfiques qu’à certaines conditions. La consommation doit être de légère à modérée : un verre par jour pour les femmes, un à deux pour les hommes. Les personnes plus âgées, parce que leur organisme métabolise l’alcool moins rapidement, devraient également limiter leur consommation à un verre par jour.
Alcool et santé: de bonnes et de mauvaises nouvelles De plus, l'effet protecteur de l'alcool ne touche pas les jeunes. Il se manifeste chez les hommes à partir de la quarantaine; et chez les femmes, à partir de la ménopause, c'est-à-dire au moment où le risque de maladies cardiovasculaires augmente. Les bienfaits sur la santé d'une consommation modérée d'alcool sont le plus évidents chez les personnes âgées de 60 ans et plus1.
Et pour profiter des bienfaits de l’alcool, il faut aussi étaler sa consommation. Boire sept verres de vin au cours d’une seule soirée n’équivaut pas du tout à consommer un verre par soir, durant une semaine. Qui plus est, boire à l’occasion des repas serait préférable pour la santé, plutôt que boire à jeun.
Si boire un peu c’est bien, est-ce que boire beaucoup c’est mieux? Absolument pas. Au-delà des limites recommandées, la consommation d’alcool augmente les risques de nombreuses maladies : troubles cardiovasculaires, nombreux types de cancers, cirrhose du foie, etc. C’est sans parler des risques de chutes et d’accidents lorsqu’on conduit en état d’ébriété.
PasseportSanté.net vous propose de faire le tour de la question. Attention : il ne sera pas question ici d’alcoolisme, qui est un sujet et un problème de santé en soi.

Les maladies cardiovasculaires

« Le vin rouge protège la santé du coeur et des vaisseaux sanguins. » Cette recette magique, on l’entend partout. Elle fait le bonheur des amateurs des plaisirs de la table. Mais est-elle fondée? Les scientifiques ont multiplié les études pour départager le vrai du faux.
Pour y voir clair, ils ont regardé séparément les maladies coronariennes et les accidents vasculaires cérébraux (AVC).

Les maladies coronariennes

Les maladies coronariennes sont causées par un rétrécissement des artères du coeur. Le dépôt de plaques athéromateuses dans les vaisseaux sanguins empêche le sang de circuler librement. Le coeur ne reçoit plus suffisamment d’oxygène pour fonctionner normalement, ce qui peut mener à l’angine ou à l’infarctus.
Que disent les recherches à ce sujet? Essentiellement, qu’une consommation régulière, de légère à modérée, d’alcool assure une protection partielle contre ces maladies, à partir de la quarantaine2.
Les raisons qui se cachent derrière cet effet protecteur sont complexes. On sait, par exemple, que l’alcool augmente le taux de bon cholestérol dans le sang, ce qui aide à réduire la formation des plaques athéromateuses. En outre, la prise d’alcool éclaircit le sang dans les heures qui suivent sa consommation, ce qui facilite la circulation.
Fait intéressant : c’est l’alcool lui-même et non les autres composants des boissons qui assurerait cette protection. Le vin rouge ne serait donc pas plus avantageux que le vin blanc ou la bière.
Si la consommation faible à modérée d’alcool a un effet bénéfique, la consommation excessive, elle, a l’effet inverse. Avec un verre ou deux par jour, la courbe des risques descend3. Mais au-delà de cette limite, elle augmente en flèche.

L’accident vasculaire cérébral (AVC)

L’AVC est causé par l’interruption du flot sanguin au cerveau, soit en raison d’un caillot (accident ischémique) ou de la rupture d'un vaisseau sanguin (accident hémorragique).
Comme dans le cas des maladies coronariennes, la consommation excessive d’alcool augmente clairement le risque de subir un AVC. Les effets bénéfiques d’une consommation légère à modérée sont toutefois moins évidents.
Selon certaines études, la consommation raisonnable d’alcool aurait un effet protecteur contre les accidents ischémiques, puisqu’elle réduirait le risque de formation de caillot4-5. Elle pourrait toutefois augmenter le risque d’accident hémorragique, probablement en raison de son effet éclaircissant sur le sang6. En effet, un sang très liquide se répandrait plus rapidement dans l’organisme.
Et le vin rouge?
Le vin rouge a-t-il un effet protecteur contre le cancer? On aimerait bien le croire! Certaines molécules contenues dans la peau des raisins, sous l’effet de la fermentation, fabriquent des propriétés antioxydantes bénéfiques. À ce jour, cependant, leur effet protecteur contre le cancer n’a pas été prouvé scientifiquement7. Ces recherches sont encore au stade préliminaire. Chose certaine, la consommation de grandes quantités de vin rouge ne peut être perçue comme une source de protection contre le cancer. Les risques excèdent de loin les avantages.

Le cancer

Si les découvertes scientifiques laissent entrevoir des effets bénéfiques d’une consommation modérée d’alcool sur la santé cardiovasculaire, les nouvelles ne sont pas aussi bonnes en ce qui concerne le cancer. À ce jour, aucun effet protecteur n’a été démontré. Au contraire. Les liens entre la consommation d’alcool et certains types de cancers — bouche, gorge, larynx, oesophage, sein, foie et colorectal — sont clairement prouvés, et ce, même si on boit avec modération8.

Bouche, gorge, larynx, oesophage

Plusieurs recherches ont montré que la consommation d’alcool augmentait le risque de souffrir d’un cancer de la bouche, de la gorge, du larynx ou de l’oesophage9. On soupçonne le contact direct entre l’alcool — les molécules d’éthanol — et les cellules qui tapissent ces régions du corps d’être en cause. En effet, l’alcool endommagerait, voire détruirait certaines cellules. Une portion des cellules « remplaçantes » pourraient receler des mutations, responsables de cancers.
En outre, certaines bactéries qu’on trouve dans la bouche peuvent briser les molécules d’alcool pour former des molécules d’acétaldéhyde. Ces dernières peuvent également endommager ou détruire les cellules qui tapissent la portion supérieure des voies respiratoires et du tube digestif.
Selon les recherches, plus on consomme d’alcool, plus le risque d’être atteint d’un de ces cancers est élevé. Une consommation « plancher », en dessous de laquelle la prise d’alcool ne poserait aucun risque, n’a pas encore été démontrée. Boire de l’alcool à l’occasion des repas semble toutefois préférable à la prise d’alcool à jeun. En outre, les risques augmentent considérablement lorsque l’on combine alcool et tabagisme.

Sein

Grâce à de grandes études épidémiologiques, on commence à faire la lumière sur les liens entre l’alcool et le cancer du sein. Les observations récentes invitent à la prudence. La consommation d’alcool, même modérée, augmenterait substantiellement les risques. Et de façon plus importante une fois passée la ménopause.
Aux États-Unis, le National Cancer Institute a analysé les dossiers médicaux de plus de 180 000 femmes post-ménopausées. Les résultats ont été révélés en avril 2008. Les femmes qui consommaient en moyenne un ou deux verres d’alcool par jour avaient 32 % plus de risque d’être atteintes d’un cancer du sein que celles qui ne buvaient pas. Les femmes qui prenaient trois verres ou plus par jour voyaient leur risque augmenter de 51 %. Le type d’alcool consommé (vin, bière ou spiritueux) ne semblait avoir aucune influence sur la formation de la maladie10.
Les chercheurs croient que l’alcool pourrait agir sur les taux d’oestrogène dans le sang. Cependant, les mécanismes physiologiques qui lient alcool et cancer du sein n’ont pas encore été entièrement élucidés.

Cancer colorectal

Plusieurs études ont confirmé la relation entre la consommation d’alcool et le cancer colorectal (du côlon ou du rectum). Au Royaume-Uni, par exemple, l’analyse de 480 000 dossiers médicaux a révélé que boire une pinte de bière ou un grand verre de vin par jour augmentait les risques de 10 %11.
Bien que l’association soit clairement établie, il n’est pas clair que la prise d’alcool seule est suffisante pour causer la maladie. Le mélange de l’alcool à une mauvaise alimentation, à la sédentarité et au tabagisme serait plutôt en cause.

Foie

La consommation d’alcool est l’un des principaux facteurs de risque de cancer du foie. Boire de façon excessive endommage les tissus et peut mener à la cirrhose. Or, le cancer du foie est l’une des complications fréquentes des cas de cirrhose.

Les fonctions cognitives

Boire un verre de trop nuit au bon fonctionnement du cerveau. Une consommation légère à modérée, toutefois, pourrait avoir un effet protecteur contre le déclin des fonctions cognitives — mémoire, concentration, etc. —, spécifiquement chez les personnes âgées. Des recherches plus poussées seront cependant nécessaires pour confirmer ces résultats préliminaires12.
La consommation excessive, quant à elle, entraîne de sérieux problèmes cognitifs qui sont bien démontrés. À long terme, elle peut entraîner des troubles de la mémoire, d’attention ou de concentration.

Le diabète de type 2

Selon certaines études scientifiques, une consommation régulière, légère à modérée, d’alcool pourrait diminuer de 33 % à 56 % les risques d’être atteint de diabète de type 213. Cette maladie survient lorsque le corps est incapable d’utiliser normalement l'insuline pour métaboliser le sucre, ou le glucose sanguin adéquatement. Dans la majorité des cas, le diabète de type 2 apparaît une fois passé l’âge de 40 ans. Selon les chercheurs, l’alcool rendrait les cellules du corps plus sensibles à l’action de l’insuline, facilitant ainsi le métabolisme du glucose.
À noter que, chez les personnes dont la consommation d’alcool dépasse le seuil de la consommation modérée, les chercheurs ont découvert que la résistance à l’insuline augmentait, tout comme le risque d’être atteint de diabète de type 214.

La grossesse et l’allaitement

On entend parfois dire qu’un verre d’alcool à l’occasion ne peut pas faire de tort au foetus. Ou au contraire, que même une consommation modérée peut être nocive pour le sain développement de l’enfant à venir. La vérité, c’est que la science n’a pas encore tranché la question avec certitude. En cas de doute, mieux vaut faire preuve de prudence.
Les experts recommandent de réduire sa consommation d’alcool dès le moment où l’on tente de concevoir un enfant et, idéalement, d’arrêter complètement de consommer de l’alcool. Durant la grossesse, s’abstenir de boire constitue aussi le choix le plus sûr.
Pendant la période d’allaitement, les nouvelles mamans devraient aussi s’abstenir de consommer de l’alcool. Celles qui choisissent de boire devraient se limiter à un verre et compter deux heures avant de donner le sein.
Une consommation excessive d’alcool durant la grossesse peut s’avérer dangereuse pour le foetus. L’embryon serait particulièrement vulnérable durant les trois premiers mois de gestation15.

En deux mots

Une consommation régulière et modérée d’alcool pourrait avoir certains bienfaits pour la santé, en ce qui concerne les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et le déclin cognitif chez les personnes âgées. La recherche laisse entrevoir d’autres effets favorables. Une consommation régulière et modérée d’alcool pourrait réduire les problèmes de rhumatismes, d’arthrite, de calculs rénaux et certaines infections. Il ne s’agit que de résultats préliminaires toutefois. Ces effets restent encore à confirmer.
Peu importe ses bons côtés, la consommation d’alcool ne pourra jamais compenser le manque d’exercice, une mauvaise alimentation et le tabagisme. Un mode de vie sain demeure la stratégie à privilégier pour se prémunir contre les maladies qui nous guettent.
Si vous ne buvez pas d’alcool, ne songez pas à vous y mettre simplement pour profiter de ses quelques bienfaits. Le jeu n’en vaudrait pas la chandelle. « Après tout, on consomme de l’alcool pour le plaisir et par choix personnel, pas comme médicament », fait valoir l’organisme Éduc’alcool16. Parlez plutôt avec votre médecin de vos inquiétudes de santé et envisagez de vous mettre à la marche, au vélo... ou aux légumes!

Recherche et rédaction : Dominique Forget
Dossier publié le 1er décembre 2008
Mis à jour le 11 mars 2009

Toxiques, les produits solaires ?





Toxiques, les produits solaires ?
Un réel danger pour la santé?
Choisir les bons ingrédientsFPS : une nouvelle réglementation
Références:


D’un côté, les dermatologues nous implorent de nous enduire de crème solaire pour nous protéger contre le cancer de la peau. De l’autre, des chercheurs nous mettent en garde contre certains ingrédients contenus dans les produits solaires, qui traversent la peau et seraient néfastes pour notre santé.Entre deux maux, faudrait-il choisir le moindre?
Les produits solaires sont-ils vraiment dangereux pour notre santé?
Est-ce possible de distinguer les bons des mauvais ingrédients qui les composent?
Un réel danger pour la santé?
Les données scientifiques sur les ingrédients contenus dans les crèmes solaires semblent insuffisantes. On peut dès lors se demander si le consommateur ne sert pas de cobaye. Plusieurs des études qui mettent en doute la sécurité de certaines substances contenues dans les produits solaires ont été faites en laboratoire. On ne connaît donc pas encore l’impact réel de ces ingrédients sur la santé humaine.

Des résultats inquiétants?
Selon une étude de l’Université de Zurich2 effectuée sur des bébés rats, certains ingrédients contenus dans les filtres solaires, entre autres le 4-MBC et le 3-BC, agiraient comme des hormones (oestrogènes) une fois appliqués sur la peau.« Les interrogations soulevées dernièrement provenaient surtout d’études portant sur des animaux. Jusqu’à maintenant, celles conduites sur des humains n’ont pas trouvé de toxicité comme telle1 », soutient le dermatologue Ari Demirjian.Cependant, devant l’inconnu, certains scientifiques font preuve de prudence, particulièrement en ce qui concerne les enfants. Des études ont révélé que quelques substances comme l’octyl-méthoxycinnamate (OMC) et le 4-méthylbenzylidène camphre (4-MBC) étaient davantage absorbées par la peau. « On n’a cependant pas noté de changements hormonaux chez les sujets, sauf que des chercheurs recommandent d’en éviter l’usage chez les enfants d’ici à ce qu’on en sache plus », affirme le Dr Ari Demirjian.Se protéger contre le cancer de la peauL'exposition aux rayons ultraviolets du soleil est la principale cause de cancer de la peau. On estime que 50 % des gens de plus de 65 ans auront au moins un cancer de la peau au cours de leur vie.

En 2007, au Canada, un homme sur 75 risque d’être atteint d’un mélanome, le cancer de la peau le plus rare, mais le plus mortel. Et une femme canadienne sur 96 pourrait être atteinte de ce cancer.Mais ces résultats ne semblent pas inquiéter outre mesure le dermatologue : « Il faut savoir que si ces produits étaient toxiques, au sens réel du mot, Santé Canada les aurait retirés du marché. »La directrice de l’Association canadienne de dermatologie (ACD), la Dre Cheryl Rosen, abonde dans le même sens. « À ce jour, nous n’avons pas de preuves scientifiques justifiant de bannir ces produits, car nous ne savons pas si leur absorption a un impact ou non. À mon avis, on fait preuve d’une extrême prudence en limitant l’usage chez les enfants », avance-t-elle.Elle souligne que l’ACD va entreprendre prochainement une analyse des récentes études scientifiques sur les produits solaires, plus spécialement ceux concernant les benzophénones, des ingrédients à éviter. L’oxybenzone fait partie de cette famille et c’est l’un des ingrédients qui traversent le plus facilement la barrière de la peau.
 De plus, il peut provoquer des réactions allergiques.
Que dire des ingrédients inactifs?
Toxiques, les produits solaires?

Au Canada, les produits solaires sont considérés comme des médicaments et non comme des cosmétiques. Les fabricants ne sont donc pas obligés de déclarer les substances inactives ou non médicinales qu’ils utilisent. Cependant, plusieurs le font. Alkyl benzoate, glycérine, aluminium tristearate, coco caprylate, nylon-12 sont quelques-uns des ingrédients que l’on retrouve inscrits sur certains produits solaires.La chercheuse montréalaise Madeleine Bird, affiliée au Centre de recherche sur les femmes de l’Université McGill, aimerait cependant en savoir plus sur ces ingrédients inactifs qui n’apparaissent pas toujours sur l’étiquette.« On n’a pas encore assez d’études sur les effets à long terme des nanoparticules de ces produits, si petites qu’elles peuvent pénétrer à l’intérieur des cellules3 », souligne-t-elle.



Des doutes malgré toutLe pharmacien Jean-Yves Dionne n’est pas convaincu, pour sa part, de l’innocuité des ingrédients que l’on retrouve dans les filtres chimiques solaires qui absorbent les rayons du soleil : « Le problème, actuellement, c’est que l’on ne sait même pas quel est le taux de pénétration exact de ces produits, jusqu’où ils vont », explique-t-il.« Même si les substances restent sur le derme, il y a quand même des sujets plus à risque que d’autres. Les enfants, par exemple, qui ont une peau plus mince que les adultes. D’ailleurs, aucun produit solaire n’est recommandé avant l’âge de six mois », précise le pharmacien.


Bébé et le soleil
La peau délicate des bébés brûle très facilement au soleil. Il est cependant déconseillé d’appliquer de la crème solaire à un bébé de moins de six mois, entre autres, en raison des réactions allergiques qu’elle pourrait causer. Recherchez donc les endroits ombragés et ne partez jamais sans son chapeau.Après six mois, vous pouvez appliquer de la crème solaire, mais évitez les produits qui contiennent de l’oxybenzone (BP-3) ou du PABA, des ingrédients allergènes. Si possible, ne pas exposer votre enfant au soleil de10 h à 14 h.Si votre enfant prend des médicaments, il est possible que sa peau devienne plus sensible au soleil et à certains produits solaires. Demandez conseil au pharmacien.
Choisir les bons ingrédients
Malgré la quantité de produits solaires qui s’offre à nous, il est possible de faire un choix éclairé, croit le Dr Ari Demirjian : « Il existe plusieurs bons produits sur le marché et il est possible d’opter pour les meilleurs ». Il suggère, par exemple, ceux contenant du Parsol 1789 (ou avobenzone), de l’octocrylène, du Mexoryl (SX et XL) ou du Tinosorb (ou bemotrizinol), un produit qui vient tout juste d’être introduit au Canada, mais qui est utilisé en Europe depuis plus de cinq ans. Tous ces ingrédients offrent une protection contre les rayons UVB et UVA.
Miser sur la stabilité
Les rayons UVA et UVBBien que les rayons UVA et UVB nuisent différemment à la peau, il semble que les deux peuvent être associés au cancer de la peau. Les rayons UVB sont les plus courts et les plus puissants. Ils causent le rougissement de la peau et rendent la couche superficielle plus fragile. Les rayons UVA sont moins puissants que les UVB, mais ils occasionnent des dommages en profondeur, dans le derme, là où se trouvent le collagène et l'élastine.Le pharmacien Jean-Yves Dionne suggère de choisir des produits photostables. « Attention aux produits qui se vendent en grande quantité et qui sont peu coûteux. Ils sont souvent instables », avise-t-il.Un produit solaire est photostable lorsqu’il conserve ses effets protecteurs pendant l’exposition aux rayons UV. Des preuves démontrant la stabilité du produit doivent être fournies à Santé Canada, du moins si cela est indiqué sur l’emballage.Mais la stabilité d’un produit dépend aussi de celui qui l’utilise, prévient Jean-Yves Dionne. « Ce sont des tests menés en laboratoire qui ne tiennent pas nécessairement compte du contexte dans lequel une personne utilisera le produit. Si on court une demi-heure par temps chaud, que l’on transpire abondamment, je ne crois pas que la protection demeurera stable pendant huit heures. Il faut se méfier des formules marketing », illustre-t-il.

Les écrans physiques
Plusieurs produits solaires contiennent, en plus des filtres solaires chimiques, des écrans physiques. Leurs ingrédients (du dioxyde de titane ou de l’oxyde de zinc) constitueraient une protection additionnelle puisqu’ils réfléchissent les rayons UVA et UVB, tandis que les filtres chimiques les absorbent.Ils présentent en plus un avantage certain : ils entrent en action dès l'application. Les filtres chimiques doivent être appliqués de 15 à 30 minutes avant l'exposition au soleil.Selon le Dr Ari Demirjian, les substances contenues dans les écrans physiques sont sécuritaires puisqu’elles ne traverseraient pas la barrière de la peau. « Je me suis informé notamment auprès d’Avène, qui fabrique des écrans solaires physiques, et on m’a confirmé que les molécules utilisées dans leurs produits sont trop grandes pour être absorbées par la peau », souligne-t-il.Tous ne sont cependant pas de cet avis. Il faut savoir que les fabricants de produits solaires ont réduit la grosseur des molécules de dioxyde de titane à des nanoparticules pour des raisons esthétiques.

Résultat : le dioxyde de titane ne laisse plus de traces blanches sur la peau. Mais ce procédé peut-il avoir des conséquences néfastes sur la santé?Oui, selon un chimiste québécois établi à Miami. Le chercheur Roger Leblanc est arrivé à la conclusion que les nanoparticules réussissaient à s’infiltrer dans la circulation sanguine. Lors de tests en éprouvettes, le dioxyde de titane aurait causé la formation de cellules cancéreuses6-7. De plus, selon ses résultats, le dioxyde de titane absorberait une partie des rayons UV plutôt que de les réfléchir, entraînant la production de radicaux libres qui peuvent contribuer à l’apparition de plusieurs maladies et au vieillissement.Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé le dioxyde de titane « cancérogène possible » pour les personnes exposées aux poussières de dioxyde de titane. Les études sur l’application de produits solaires avec de l’oxyde de titane sur des peaux saines ont cependant révélé que les nanoparticules ne traverseraient pas la couche superficielle de la peau, rapporte le CIRC8. Aucun essai n’a toutefois été fait sur des peaux fragilisées.De son côté, la chercheuse montréalaise Madeleine Bird déplore que les fabricants de crèmes solaires ne soient pas obligés d’indiquer la présence de nanoparticules dans leurs produits : « C’est comme pour les OGM au Canada, les consommateurs ne peuvent pas faire de choix éclairé parce que l’information n’est pas sur le produit. »Mais il existe une solution simple, et qui fait l’unanimité, pour se protéger du soleil : les vêtements et le chapeau. « Et pour les zones que l’on n’arrive pas à couvrir, c’est la crème solaire. Aussi bon soit le produit solaire choisi, il ne permet pas de passer plus d’heures sous le soleil. Il faut faire preuve de bon sens », conclut le Dr Ari Demirjian.

Ingrédients à rechercher

Parsol 1789 ou avobenzone avec Mexoryl (SX et XL) ou octocrylèneTinosorb (ou bemotrizinol)Oxyde de zincDioxyde de titane (innocuité incertaine)Ingrédients à éviterOxybenzone (BP-3 ou BZ-3)Benzophénones (BP-1, BP-2, BP-3 ou BZ-3, Escalol 567, Uvinul M40, Uvasorb Met)Octyl-méthoxycinnamate (OMC)4-méthylbenzylidène camphre (4-MBC)3-benzylidène camphre (3-BC)PABA (la majorité des produits solaires n’en contiennent plus)FPS : une nouvelle réglementation

Aux États-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) a annoncé en juin 2011 les grandes lignes de sa nouvelle législation concernant l’étiquetage des produits solaires. Cette nouvelle législation était rendue nécessaire, puisque l’information fournie jusqu’alors par le facteur de protection solaire (FPS) ne concernait que les UVB, responsables des coups de soleil, mais ne disait rien sur la protection contre les UVA. Les rayons UVA et UVB nuisent différemment à la peau, mais les deux provoquent des transformations cutanées pouvant mener au cancer de la peau.

Voici les principaux changements à noter :À compter de l’été 2012, seuls les produits ayant démontré, tests à l’appui, une protection contre les UVA et les UVB pourront être étiquetés « protection à large spectre ».Le facteur de protection solaire (FPS) indiquera dorénavant le degré de protection contre les UVA et les UVB. Selon la FDA, ce facteur doit être de 15 et plus pour offrir véritablement une protection contre le cancer et le vieillissement. L’étiquette des produits solaires ayant un FPS de moins de 15 ne pourra pas stipuler qu’ils protègent contre le cancer de la peau, seulement contre les coups de soleil.La valeur maximale d’un FPS sera limitée à « 50+ ». Au-delà de ce nombre, les tests ne parviennent pas à démontrer la protection supplémentaire réellement offerte.Les fabricants ne pourront plus alléguer que leurs produits sont résistants à l’eau, à la sueur ou encore qu’ils offrent un écran solaire total (sunblock).
Toutes ces allégations vont au-delà de la protection réelle des produits et procurent un faux sentiment de sécurité aux utilisateurs, soutient la FDA. De plus, les fabricants devront spécifier la durée (40 minutes ou 80 minutes, selon les tests standards) pour laquelle leurs produits protègent dans l’eau ou contre la sueur.L’étiquette des produits ne pourra plus spécifier qu’ils protègent immédiatement, dès l’application. De même, les fabricants ne pourront pas prétendre que leurs produits protègent plus de 2 heures après chaque application.

Source.:
Recherche et rédaction : Claudia Morissette et Julie FortierMise à jour : juillet 2013

mercredi 15 juillet 2015

15 Aliments cancérigènes que vous mangez probablement chaque jour



Le cancer est une des maladies qui touche une grande masse de la population. Certains aliments qu’on consomme quotidiennement peuvent augmenter le risque de cancer à cause des produits chimiques qu’ils contiennent.
Il existe plusieurs aliments qui peuvent conduire au cancer. En effet, il s’agit des produits alimentaires transformés et contenant des substances conservatrices.
Voici les 15 pires aliments qu’il faut définitivement éliminer de son alimentation pour diminuer le risque de cancer :
La charcuterie
15-aliments-cancerigenes-que-vous-mangez-probablement-chaque-jour-1
La charcuterie est probablement l’aliment le plus consommé lors du petit déjeuner. Or, les produits alimentaires comme le jambon, dinde, saucisses et même les hot-dogs sont bourrés de matières conservatrices et de produits chimiques. Ces substances sont généralement utilisées pour donner un goût délicieux et un aspect de fraîcheur.
Les matières conservatrices contiennent du sodium, du nitrite de sodium et du nitrate. Ces derniers se sont avérés nocifs et sont en mesure de provoquer plusieurs formes de cancer.
Choisir des produits sans conservateurs, prendre la viande des animaux nourris à l’herbe et vérifier les étiquettes sont la meilleure option pour une alimentation saine.
Les pop-corn au four
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La meilleure technique pour préparer de bons pop-corn, est l’utilisation du four à micro-ondes et des sacs ! Cette méthode est très efficace, mais les sacs en papier utilisés contiennent des produits nocifs.
Les sacs en papier brun servent à conserver les aliments et prolonger leur fraîcheur. Mais ces sacs contiennent des produits chimiques causant non seulement l’infertilité, mais aussi le cancer du foie, des testicules et du pancréas.
The Environmental Protection Agency a trouvé que la doublure du sac contient de l’acide perfluorooctanoïque. D’après des recherches scientifiques, cet acide peut provoquer des tumeurs dans l’organisme.
Les aliments diététiques
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Les magasins et les grandes enseignes essaient de créer et de vendre un grand nombre de produits, notamment les repas congelés et faibles en matières grasses pour attirer les personnes qui sont au régime. Cependant, la majorité de ces aliments diététiques a tendance à être incroyablement mauvaise pour la santé. Des études menées par l’Autorité européenne de sécurité des aliments ont révélé que l’aspartame, un des édulcorants artificiels les plus utilisés, peut provoquer une série de maladies, comme les malformations congénitales et les cancers. Le sucralose, la saccharine, et d’autres édulcorants artificiels ont aussi été liés à l’apparition du cancer.
Les boîtes et les emballages des produits congelés font croire que ces aliments sont sains et frais, mais le véritable danger se trouve dans les matières chimiques utilisées pour conserver ces aliments.
Les sucres raffinés
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Le sucre est nécessaire pour l’organisme, mais il faut le consommer avec modération. Les sucres raffinés ont été reconnus pour augmenter rapidement les taux d’insuline et contribuer à la croissance des cellules cancéreuses dans le corps humain.
Les édulcorants riches en fructose, tels que le sirop de maïs, sont très dangereux et peuvent provoquer plusieurs maladies. Les cellules cancéreuses métabolisent et se propagent facilement dans le corps si on consomme trop de sucres raffinés.
Les sucres raffinés sont utilisés dans les biscuits, gâteaux, tartes, sauces, jus de fruits et bien d’autres aliments transformés. Cela rend le taux de cancer de plus en plus élevé car ces produits alimentaires sont accessibles à tout le monde et disponibles partout.
Contrairement aux cellules saines, les cellules cancéreuses se nourrissent de sucre. Il faut donc éviter la consommation des aliments contenant des sucres raffinés afin de réduire le risque de cancer.La consommation quotidienne de 2 portions de boissons sucrées est associées a une hausse de 35% du risque de maladie coronarienne(c'est un maximum de 50 grammes ou 12 cuillerées a thé de sucre/jour).

La viande rouge
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Malheureusement, la consommation de la viande rouge sur une base quotidienne peut contribuer à la croissance des cellules cancéreuses dans le corps. Manger de petites quantités de viande rouge peut être très bénéfique, mais il faut que cette viande soit nourrie à l’herbe.
Une recherche menée par Harvest Medical School a démontré qu’une consommation élevée de viande rouge est associée à l’augmentation du risque de cancer du côlon. Cette étude a aussi révélé que le poisson et le poulet sont meilleurs pour protéger le corps et diminuer le risque de cancer.
Les fruits « sales »
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Certaines personnes croient que les fruits comme les pommes, les raisins ou les fraises vendus dans les centres commerciaux sont plus sains et plus propres que les autres. Malheureusement, cela n’est pas toujours le cas.
Environmental Working Group a découvert que 98% des produits conventionnels, en particulier ceux figurant sur la liste des fruits « sales », sont dévastés par les pesticides cancérigènes.
A noter que les pommes, les oranges, les fraises et les raisins sont les fruits qui contiennent le plus de résidus de pesticides.
Laver les fruits n’est, malheureusement, pas la bonne solution pour retirer les résidus des pesticides. Il faut vérifier les produits utilisés lors de la culture, avant d’acheter ces fruits « sales ».
Les conserves de tomates
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Les produits conditionnés en boîtes de conserve représentent un réel danger, notamment les conserves de tomates. La doublure utilisée dans les boîtes pour conserver ledit aliment est faite d’un produit chimique connu sous le nom de bisphénol-A ou BPA. Ce produit est très toxique et permet d’accélérer la croissance des cellules cancéreuses dans le corps.
Les tomates en conserves sont considérées plus dangereuses à cause de leur niveau élevé d’acidité. Cette acidité provoque le BPA dans la paroi de la boîte et se propage dans l’aliment conservé.
Afin d’éviter ces produits chimiques, on peut acheter des tomates fraîches et les conserver dans des bouteilles en verres.
Le saumon d’élevage
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Le poisson est l’aliment le plus sain qu’on peut choisir dans le supermarché. Cependant, le saumon d’élevage est à éviter lorsqu’on mange sain. Ces poissons sont, malheureusement, soumis à des régimes artificiels riches en produits chimiques, antibiotiques, pesticides et autres substances cancérogènes.
Le saumon d’élevage est faible en oméga-3 et contient des niveaux élevés de PCB, de mercure et des dioxines cancérigènes. Opter pour du saumon biologique.
Les chips
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Les chips contiennent des niveaux élevés d’acrylamide, une substance cancérigène qui se propage lorsque les aliments sont cuits ou frits à des températures élevées. Des études effectuées sur des animaux ont révélé divers types de cancer pouvant être provoqués par ces produits chimiques.
Les chips contiennent de l’acrylamide, des arômes artificiels, des produits conservateurs et des colorants alimentaires. Les chips cuits ou les chips tortillas sont plus sains, et plus faibles en gras et en calories. Le maïs soufflé et les bretzels de blé entier sont encore mieux.
Les huiles hydrogénées
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Les huiles hydrogénées sont très utilisées pour conserver les aliments transformés et maintenir leur fraîcheur pour de longues durées. Ces huiles peuvent perturber la structure et l’intégrité des membranes cellulaires, ce qui conduit à des maladies telles que le cancer.
Les fabricants essaient d’éliminer l’utilisation des huiles hydrogénées et les remplacer par l’huile de palme. On peut alors consommer les huiles végétales qui sont riches en acides gras oméga-6.
Les aliments salés, fumés et marinés
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Les nitrates ne causent pas de cancer. Ils sont utilisés pour conserver, ajouter de la couleur et donner un aspect de fraîcheur aux aliments. Mais sous certaines conditions, les nitrates peuvent se transformer en n-nitrosodimethylamine dans le corps. La n-nitrosodimethylamine est une substance très nocive liée au risque élevé de certains types de cancer.
Les aliments marinés et les viandes comme le bacon, les saucisses et le salami contiennent beaucoup de sel et de matières grasses, ce qui peut provoquer le cancer d’estomac et rendre ces aliments plus dangereux pour le corps.
A savoir qu’au Japon, le taux de cancer d’estomac est encore plus élevé car les gens consomment de grandes quantités d’aliments salés et fumés.
Les édulcorants artificiels
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Les édulcorants artificiels sont généralement utilisés pour perdre du poids ou éviter la consommation de sucre. Malheureusement, les gens qui consomment les édulcorants artificiels ont tendance à prendre du poids.
Les édulcorants artificiels contiennent de l’aspartame qui a été lié aux convulsions chez certaines personnes. Après la consommation d’un édulcorant artificiel, les produits chimiques sont décomposés dans le corps en une toxine mortelle connue sous le nom DKP. Ensuite, l’estomac traite cette toxine et produit des substances qui peuvent causer le cancer, en particulier les tumeurs du cerveau.
L’alcool
L’alcool a toujours été réputé pour les problèmes de santé qu’il peut engendrer. Il est actuellement la deuxième cause du cancer, juste derrière le tabac.
Une étude américaine a démontré que les femmes qui ont déjà bu, au moins un verre par jour, ont augmenté leur risque du cancer du sein de 30 % par rapport à celles qui n’ont jamais bu d’alcool.
La consommation d’alcool peut provoquer une insuffisance cardiaque, un accident vasculaire cérébral ou une mort subite.
Le Centre international de recherche sur le cancer a constaté que l’utilisation de l’alcool peut causer plusieurs types de cancer tels que le cancer du foie, du côlon et du sein.
La farine blanche
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La farine blanche raffinée est un ingrédient utilisé dans la production de la majorité des aliments transformés et contient un taux élevé de glucides. Une étude publiée dans le journal «Cancer Epidemiology, Mile Markers, and Prevention» a démontré que les glucides raffinés étaient liés à une augmentation de 220 % du cancer du sein chez les femmes.
Pour blanchir la farine, les usines utilisent le gaz de chlore qui est un irritant très dangereux pouvant être mortel. La farine blanche augmente rapidement les niveaux de sucre dans le sang puis dans tout le corps, ce qui conduit à la croissance et à la propagation des cellules cancéreuses dans l’organisme.
Pour éviter l’utilisation de cette farine, on peut choisir la farine qui n’a pas été blanchie.
Les frites
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Les frites sont un peu comme les chips. Elles ont des niveaux élevés d’acrylamide, une substance cancérigène qui se forme lors de la cuisson à haute température.
Des études ont montré que l’acrylamide augmente le risque de nombreux types de cancer. Le centre international de recherche sur le cancer a affirmé que l’acrylamide est un cancérogène probable pour l’homme. Cette substance chimique se trouve généralement dans tous les aliments cuits à une température supérieure à 242 degrés. Parmi les aliments testés par l’organisme de recherche, les frites contiennent le taux le plus élevé d’acrylamide.
Limiter la quantité de frites qu’on mange, ou trouver une alternative plus saine reste la meilleure solution pour éviter la croissance ou la propagation des cellules cancéreuses dans le corps.

Source.:

Science: Crispr le ciseau capable de couper l'ADN




Corriger les gènes à volonté. Jamais avons-nous été aussi près, et cela, grâce à Emmanuelle Charpentier, une microbiologiste française qui enseigne au Helmholtz Centre for Infection Research and Hannover Medical School en Allemagne.

Un ciseau qui coupe à l'échelle moléculaire


Corriger les gènes à volonté. Jamais avons-nous été aussi près, et cela, grâce à Emmanuelle Charpentier, une microbiologiste française qui enseigne au Helmholtz Centre for Infection Research and Hannover Medical School en Allemagne.

Une nouvelle catégorie de particules découverte: Le pentaquark



Illustration d'un autre agencement possible : les cinq quarks pourraient être liés étroitement. Illustration d'un agencement possible dans un pentaquark : cinq quarks pourraient être liés étroitement.  Photo :  CERN
Une autre percée importante a été réalisée grâce au plus grand accélérateur de particules du monde, le LHC, de l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN). 
Des expériences ont permis de découvrir une catégorie de particules encore inconnue, dont l'existence était soupçonnée, mais n'avait jamais été vérifiée.
Leur nom : les pentaquarks. Ils sont composés de quarks, à savoir les constituants fondamentaux des protons et des neutrons, assemblés selon une configuration qui, en plus de cinquante ans de recherches expérimentales, n'avait encore jamais été observée.
« L'étude de ses propriétés pourrait nous permettre de mieux comprendre comment est constituée la matière ordinaire, c'est-à-dire les protons et les neutrons dont nous sommes tous composés. » — Guy Wilkinson
L'annonce de cette percée survient quelques semaines seulement après la réouverture du LHC, le 3 juin, après deux ans de réparations et de mises à niveau.
Cette nouvelle phase d'expériences est réalisée avec une énergie presque doublée par rapport à celle atteinte lors de la première période d'exploitation qui avait duré trois ans et qui avait permis de confirmer en 2012 l'existence du boson de Higgs, considéré comme la clé de voûte de la structure fondamentale de la matière.
Le LHC est enfoui à quelque 100 mètres sous terre et est constitué d'un grand anneau.
Illustration d'un autre agencement possible des quarks dans une particule pentaquark. Les cinq quarks pourraient être rassemblés en un méson (un quark et un antiquark) et un baryon (trois quarks) faiblement liés entre eux. Illustration d'un autre agencement possible des quarks dans une particule pentaquark. Les cinq quarks pourraient être rassemblés en un méson (un quark et un antiquark) et un baryon (trois quarks) faiblement liés entre eux.  Photo :  CERN
Des particules appelées quarks
En 1964, le physicien américain Murray Gell-Mann a révolutionné la compréhension de la structure de la matière en théorisant l'existence de particules connues sous le nom de quarks.
« Le modèle des quarks permet l'existence d'autres états composites de quarks, notamment des pentaquarks composés de quatre quarks et d'un antiquark. Jusqu'ici, cependant, aucune observation concluante de l'existence des pentaquarks n'avait été rapportée.  » — CERN
À ce jour, les expériences qui avaient cherché des pentaquarks n'avaient pas obtenu de résultats probants.
C'est un peu comme si les études précédentes avaient cherché des silhouettes dans l'obscurité, tandis que LHC menait ses recherches en plein jour, et sous tous les angles.
Le prochain défi de l'analyse consistera à étudier la manière dont les quarks sont liés à l'intérieur des pentaquarks.
« Les quarks pourraient être liés étroitement ou alors ils pourraient être liés faiblement et former une sorte de molécule méson-baryon, dans laquelle le méson et le baryon seraient sensibles à une force forte résiduelle semblable à celle qui lie les protons et les neutrons à l'intérieur des noyaux. » — Liming Zhang, physicien au LHC
Des études supplémentaires sont nécessaires pour trancher entre ces possibilités, et pour découvrir ce que les pentaquarks peuvent encore apprendre à la science.
 
 

mardi 14 juillet 2015

10 défaillances majeures qui touchent les Scada

Sécurité : Le cabinet Lexsi livre les points clés qui doivent permettre aux industriels de mieux se protéger en matière de sécurité informatique. Des OS obsolètes aux problèmes de mot de passe, le tour de ce qui pose problème aujourd'hui.


Quelles sont les défaillances majeures qui touchent les systèmes industriels ? Le cabinet de conseil Lexsi répond en 10 points afin de prendre la mesure des risques des systèmes SCADA. Un pourcentage d’exposition est livré pour chaque thématique.
Les OS et firmware obsolètes et non mis à jour sont la menace la plus importante, avec 93% d’exposition. Des OS obsolètes tels que Windows XP, Windows 2000 voire NT4 sont encore très présent dans le monde industriel explique Lexsi. D’où des risques de compromissions instantanées des équipements et de rebond de l’exploitation des failles de sécurité sur d’autres périmètres.
Suit la non sécurisation des protocoles couramment utilisés (FTP, Telnet, VNC, SNMP…). Conséquence : le risque de vol de login/mot de passe, des connexion illégitimes aux serveurs, des attaques hors ligne ou encore des dénis de service par modification des configurations réseau… Lexsi recommande sur ce point l’utilisation de protocoles sécurisés tels que SFTP, SSH, SNMPv3 et de durcir la configuration des serveurs VNC. Là aussi le taux d’exposition est de 93%.
En troisième position, on trouve l’absence d’outils de surveillance des systèmes (sondes de détection/prévention d’intrusion) couplé au manque de centralisation et d’analyse des journaux systèmes. Les risques sont l’incapacité à détecter des signaux faibles d’attaques de type APT ou les attaques de force brute. Là encore le taux d’exposition est de 93%.
 
Système de contrôle industriel tel que décrit par Lexsi. Le réseau Scada contrôle et permet l'accès à l'ensemble des sous-systèmes (Crédit : Lexsi)
Quatrième du classement, l’interface utilisateur connectée en permanence, soit via un compte admin, ou une session Windows restée ouverte sur un poste de travail. Lexsi recommande la mise en place d’un timeout de la session sur le logiciel de supervision pour un verrouillage automatique ou encore la connexion à l’applicatif via une smart-card ou token-USB. Le taux d’exposition est ici de 92%.

Manque de veille et absence d'antivirus

En cinquième position, Lexsi dénonce le manque de veille de sécurité, avec un taux d’exposition de 90%. Dans ces conditions, difficile de détecter de nouveaux signaux d’alerte et d’effectuer une bonne remontée des informations. Le risque étant bien sûr de passer totalement à côté de la dimension sécurité dans la conception des projets Scada. Le cabinet propose d’initier une démarche de veille à partir de sources d’information ciblées. Et de citer Différentes sources d’informations sur les failles (CERT-FR, ICS-CERT, SIEMENS ProductCERT) ou encore des blogs et des mailing list tells que scadastrangelove, digital bond,tofino, et scadahacker.com
Arrive ensuite l’absence d’antivirus, avec un taux d’exposition de 90%. Lexsi cite des cas où les antivirus ne sont installés ni sur les serveurs ni sur les postes de travail. Conséquence : identification dans 50% des cas de la présence du vers Conficker sur des postes de supervision industrielle.
Pour finir, Lexsi cite l’interconnexion non sécurisée des systèmes de gestion avec les systèmes industriels (taux d’exposition de 89%), la mauvaise gestion des comptes (usage d’identifiant par défaut, mots de passe trop faibles ou inexistant ,…) avec un taux d’exposition de 87%, l’absence de tests de sécurité (86% de taux d’exposition) et pour finir des plateformes de développement non sécurisées (86% de taux d’exposition).

L’étude réalisée par Lexsi porte sur une durée de 4 ans, et concerne 50 de ses 500 clients sur la base d’un référentiel représentatif et contenant des acteurs du CAC40 ou équivalent.
Sujet: Sécurité

samedi 11 juillet 2015

Le rat-taupe n'a jamais le cancer et vous ?

Finalement, la découverte du mécanisme cellulaire qui protège le rat-taupe, un rongeur à la longévité exceptionnelle, contre le cancer fait rêver à l’éradication éventuelle de cette maladie chez l’humain.
 L'Hétérocéphale (Heterocephalus glaber), aussi appelé Rat-taupe nu ou Rat-taupe glabre est la seule espèce du genre Heterocephalus et de la sous-famille des Heterocephalinae. C'est un petit rongeur présent en Afrique de l'est (Somalie, Kenya, Éthiopie) et remarquable sur plusieurs points dont son organisation sociale, sa régulation de température limitée, sa capacité de reproduction, sa résistance aux maladies (cancers...) ou encore sa longévité qui peut dépasser 30 ans en captivité.
 
Le rat-taupe nu vit en moyenne une trentaine d'années qui correspondrait à une longévité de 600 ans à l'échelle humaine3[réf. insuffisante]. Les souris, vivent en moyenne 4 ans. Les scientifiques expliquent cette durée de vie exceptionnelle par une immunité du rat-taupe nu contre le cancer, les maladies cardio-vasculaires et la dégénérescence nerveuse.
La résistance au cancer serait due à deux facteurs. D'une part grâce à une adaptation génétique à son environnement souterrain. En effet, le rat-taupe nu produit une grande quantité d'acide hyaluronique qui rend sa peau plus élastique et épaisse et lui évite de se blesser lors de ses activités dans les tunnels4. La relation entre la forte concentration d'acide hyaluronique et l'absence de tumeurs malignes chez le rat-taupe nu est démontrée, en 2013, par Vera Gorbunova et Andrei Seluanov de l'université de Rochester, à New York, dans une étude publiée dans Nature5. D'abord intrigués par l'aspect visqueux des cellules étudiées, ils se sont rendu compte que la masse moléculaire de l'acide hyaluronique présent chez le rat-taupe nu est cinq fois supérieure à celle de l'Homme ou de la souris. Cette substance agit comme une sorte de cage autour des molécules de la matrice extracellulaire et isole ainsi le développement de tumeurs potentielles6. Afin de vérifier leurs hypothèses, les chercheurs ont séquencé le génome du rat-taupe nu dans le but d'isoler le gène responsable de la production d'acide hyaluronique et ensuite d'en bloquer la production. Une fois la production stoppée, des tumeurs se développent et le rat-taupe nu n'est plus immunisé contre le cancer7. En second lieu, la biosynthèse des protéines dans les cellules du rat-taupe nu serait presque parfaite, laissant très peu de place à l’erreur8.


Source.:

mercredi 8 juillet 2015

Controverse autour de la sécurité des VPN grand public

Sécurité : Une étude publiée par des chercheurs britanniques et italiens met en lumière les failles de sécurité dont souffrent les offres de VPN grand public, mais celle-ci est largement contestée par les principaux intéressés, qui déplorent une étude obsolète et datée.


Alors que les gouvernements s’efforcent de développer les outils de contrôle et de surveillance du réseau, les VPN, outils qui proposent de sécuriser une connexion et d’anonymiser en partie l’utilisateur, sont en pleine croissance. Mais des chercheurs de l’université Sapienza à Rome et de l’université Queen Mary à Londres ont publié une étude soulignant des failles dans plusieurs VPN commerciaux à destination du grand public.
 
Le bilan établi par les chercheurs est sans appel : tous les services VPN testés sont vulnérables à l'une ou l'autre des failles de sécurité. 
Les chercheurs ont identifié deux failles affectant la plupart de ces services : d’une part, une vulnérabilité nommée IPv6 Leaks, qui prend sa source dans le fait que la plupart de ces VPN ne prennent pas en charge le trafic IPv6 et ne sécurisent pas ce trafic. Une faille de sécurité d'autant plus prégnante que la plupart des OS ont tendance à prioriser IPv6 lorsque cela est possible.
L’autre scénario détaillé par les chercheurs est celui d’une attaque DNS : en interceptant les requêtes DNS de l’utilisateur de VPN, un attaquant peut ainsi retracer l’historique de navigation de sa victime. Les chercheurs ont exposé 14 VPN à ces deux types d’attaques, et aucun des candidats n’a eu droit au sans-faute : tous sont, selon eux, vulnérables à l’une ou l’autre de ces attaques.

La grogne des VPN

Mais l’étude déplaît fortement aux éditeurs VPN ayant servi aux tests menés par les chercheurs. Ainsi, PureVPN a été le premier à dégainer en publiant sur son blog un démenti, qui pointe le caractère inexact et daté de certaines des informations contenues dans l’étude. L’éditeur explique ainsi avoir « depuis longtemps déployé leurs propres serveurs DNS sur leur réseau » ce qui selon eux corriger la faille de sécurité remarquée par les chercheurs.
Même logique pour IPv6leak, la société explique avoir également pris des mesures afin de corriger cette faille de sécurité et conseille à ses utilisateurs de désactiver eux même la prise en charge du protocole IPv6 pour éviter de s’exposer. Le VPN Tor guard, également évoqué dans l’étude, a lui aussi profité de l’occasion pour annoncer avoir renforcé ses mesures de sécurité à l’égard de cette faille. Une mesure compréhensible, mais qui ne va pas favoriser l’adoption déjà poussive de ce nouveau protocole d’adressage.
La faille détaillée par les chercheurs n’a rien de très nouveau et l’étude remarque que celle-ci, bien que connue depuis un certain temps, reste exploitable contre la plupart des fournisseurs VPN commerciaux. Les chercheurs notent dans leurs conclusions que les entreprises utilisant des services de VPN devraient être peu touchées par cette faille, pour peu qu’ils soient configurés correctement.
La prise de contrôle du DNS pourrait être envisageable, mais « nécessiterait de la part de l’attaquant une grande connaissance du réseau.» L’étude s’inquiète en revanche des conséquences de ce type de faille sur des individus ayant recours à ces technologies dans des régimes totalitaires, et du sentiment de fausse sécurité que celles-ci peuvent créer.
 
 
Source.:

Win10 : Silverlight ne sera pas supporté par Edge (aka Spartan)

Silverlight ne sera pas supporté par Edge, le navigateur Microsoft pour Windows 10

Technologie : Outre les ActiveX, le nouveau navigateur de Microsoft introduit avec Windows 10 ne supportera par le plugin Silverlight. Pour l'éditeur, c'est le HTML5 qui doit primer. Silverlight n'est cependant pas abandonné.


Le développement de la vidéo en HTML5 a encouragé Microsoft à porter un coup à sa technologie Silverlight, qui ne sera ainsi pas prise en charge par son prochain navigateur Web, Edge, lancé à l'occasion de la sortie de Windows 10.
Dans un billet de blog très détaillé, Microsoft précise toutefois que Silverlight continuera d'être supporté. Ainsi le framework pourra toujours être utilisé dans Internet Explorer 11 et les applications exécutées hors d'un navigateur.

L'avenir c'est le HTML5, pas Silverlight

Mais les services continuant de proposer du streaming par l'intermédiaire de Silverlight sont encouragés à basculer sur le HTML5. "[Le streaming basé sur le HTML5] représente la solution la plus aboutie en termes d'interopérabilité parmi les navigateurs, plateformes, contenus et terminaux" explique Microsoft sur son blog.
En outre, le "support d'ActiveX a été interrompu dans Microsoft Edge" rappelle l'éditeur. Et "cela comprend le retrait du support de Silverlight. Les raisons pour cela… comprennent l'émergence de solutions média viables et sécurisées basées sur les extensions HTML5" se justifie encore Microsoft.
En mai, la firme avait annoncé que plusieurs de ses technologies maison, héritées d'Internet Explorer, ne seraient pas prises en charge dans Edge. ActiveX, VBScript, VML, browser helper objects, le mode IE8 et les modes document ne seront ainsi pas intégrés dans Edge.
"Fournisseurs de contenu comme consommateurs bénéficieront de cette transition" assure Microsoft. "Si l'adoption de cette technologie peut présenter des défis à court terme, les fonctionnalités et options discutées dans ce blog sont fournies pour assister les entreprises dans ce changement".
L'arrêt de plugins comme Silverlight ne signifie pas la fin du support des extensions dans Edge, ex-Spartan. Des modules Skype, Reddit et Pinterest ont d'ailleurs déjà été présentés. Microsoft Edge sera le navigateur par défaut de Windows 10 pour PC, tablettes et smartphones. IE 11 ne disparaît pas pour permettre le support des sites legacy.

Source.:

lundi 6 juillet 2015

Le Deep learning » ou apprentissage en profondeur

 Le deep learning ( aussi appelé deep structured learning, hierarchical learning ou apprentissage profond1) est un ensemble de méthodes d'apprentissage automatique tentant de modéliser avec un haut niveau d’abstraction des données grâce à des architectures articulées de différentes transformations non linéaires.

 On parle de plus en plus d’une nouvelle technique d’intelligence artificielle (IA), le deep learning, qui ferait des miracles en matière de reconnaissance et classification de données. On l’a vu, le “deep learning” repose sur les réseaux de neurones. Cela implique des centaines, voire des milliers d’unités actives fonctionnant en parallèle : dans le cas de Google, 16 000 processeurs égalent donc 16 000 neurones.En 2012, Google créa l’événement en utilisant cette série d’algorithmes pour reconnaître des chats sur les images (activité principale des internautes, comme chacun sait), avec un taux de succès de 70 % supérieur aux méthodes concurrentes. Depuis, le deep learning est employé, entre autres, par Microsoft (afin de permettre une traduction en temps réel des conversations Skype) ou encore Facebook, qui a engagé récemment l’un des plus grands spécialistes du domaine, le français Yann LeCun. Dans un récent article, Wired fait le point sur les succès de cette technologie, mais pointe surtout un aspect peu connu et particulièrement intéressant : non, pas besoin d’être un GAFA, un des géants du net disposant des milliers de machines pour faire du deep learning !

Ray Kurzweil expose les progrès rapides faits simultanément par les neurosciences et l'Intelligence Artificielle dans la compréhension du cerveau et de son fonctionnement (« How to create a Mind, Viking, octobre 2012). Un des points clefs de la démonstration repose sur la constatation (encore à vérifier dans les détails) que le cortex supérieur du cerveau humain met en oeuvre des millions de structures neuronales très semblables et relativement simples jouant le rôle de « pattern recognizers ».


  • Les humains organisent leurs idées et leurs concepts de façon hiérarchique.
  • Les humains apprennent d’abord des concepts simples, et les combinent ensuite pour représenter des concepts plus abstrait.
  • Les ingénieurs (généralement humains) construisent des solutions en combinant de nombreux niveaux d’abstraction et de traitement.
 un point essentiel du travail d'interprétation du fonctionnement cortical présenté par Ray Kurzweil est que cet auteur s'est inspiré des innovations remarquables en matière d'identification des images et des sons qu'il avait lui-même depuis bientôt 30 ans mis au point avec quelques collaborateurs. Les produits commerciaux en résultant se retrouvent aujourd'hui dans des centaines de millions d'appareils grand public, que l'on utilise sans même prêter attention aux performances extraordinaires ainsi permises, impensables il y a seulement quelques années. C'est le cas avec l'assistant virtuel personnel Siri de Apple, basé sur le logiciel de reconnaissance du langage « Nuance Communications ».

Cette convergence entre les neurosciences et l'intelligence artificielle appelle des réflexions philosophiques de première importance. Est-elle fortuite ou correspond-elle à des logiques profondes communes? Mais nous n'aborderons pas la question dans cet article. Bornons-nous à constater que cette convergence ne cesse de faire sentir ses effets, notamment dans un domaine essentiel qui est l'amélioration des modalités d'apprentissage dont disposent les milliards d'humains aujourd'hui confrontés à la nécessité de comprendre un environnement de plus en plus complexe.

L'enjeu est important, en particulier pour les organismes en charge de l'éducation, à tous les niveaux des cursus et des compétences requis. De nouvelles procédures de formation semblent devoir s'imposer. On parle de « deep learning » ou « apprentissage en profondeur ». Il s'agit d'un aspect encore nouveau qui s'ajoute à la révolution déjà en cours (voir notre dossier consacré à l'impact du Très Haut Débit dans l'éducation http://www.admiroutes.asso.fr/larevue/2012/131/treshautdebitEN.htm). Le « deep learning » sera en ce cas rendu possible par l'utilisation des hauts débits, permettant des échanges interactifs en parallèle et à hauts flux comparables à ceux réalisés dans le cerveau au sein du cortex.

Les premiers intéressés sont les chercheurs et industriels en intelligence artificielle développant des logiciels visant à augmenter les capacités des humains en matière de vision, audition et formalisation de règles. On a vu ces derniers temps revenir à l'actualité des programmes connus depuis au moins trente ans et quelque peu délaissés faute de performance, ceux désignés par le terme de « réseaux neuronaux artificiels » ou « neural netwoks ». Ceux-ci étaient censés correspondre aux modalités selon lesquelles les réseaux de neurones biologiques acquièrent leur expérience du monde (voir http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau_de_neurones_artificiels).
De nouvelles recherches, conduites par un certain nombre d'équipes dans le cadre du « deep learning » ont amélioré notamment les processus statistiques (ou bayésiens) utilisés par ces réseaux. On ne confondra pas les réseaux neuronaux et les algorithmes génétiques, eux aussi inspirés du biologique et permettant d'améliorer les méthodes d'apprentissage (Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Algorithme_g%C3%A9n%C3%A9tique) Mais comme le montre le livre de Ray Kurzweil, les deux méthodes peuvent être conjuguées.

Concernant le « deep learning », il faut citer en particulier aujourd'hui les travaux du chercheur Geoffrey E. Hinton (voir http://www.cs.toronto.edu/~hinton/) . Ils ont permis de gagner un concours sponsorisé par la firme pharmaceutique Merck en vue de déterminer les molécules les plus aptes à composer tel ou tel médicament.

Mais les nouveaux logiciels inspirés du cerveau biologique ne se limitent pas à ce domaine. Les applications en matière de reconnaissance de patterns concernent désormais l'analyse de vastes bases de données prélevées sur le web et intéressant les comportements des citoyens et plus particulièrement des consommateurs. De même ils serviront à perfectionner les méthodes d'identification de visage et de silhouette utilisées par les application de surveillance et de sécurité. Certains à juste titre s'en inquiéteront.

Applications dans le domaine éducatif


Les nouveaux réseaux neuronaux disposent d'optimisations en termes informatiques mais ils bénéficient aussi des massives possibilités apportées par les super-calculateurs. Leurs performances dépassent dans certains domaines celles des cerveaux humains. Aussi leurs applications seront prochainement étendues au profit des programmes éducatifs.

On peut espérer que ceci se fera dans un cadre non compétitif. Même Microsoft, qui veut se donner un rôle primordial en ce domaine, aurait admis que travailler dans le cadre de l'open-source devrait s'imposer compte-tenu des enjeux sociétaux en cause.

Il faudra voir ce qui en sera dans les prochains mois. Ce serait une raison de plus pour que les institutions européennes s'intéressant à l'éducation favorisent les investissements en matière de "deep learning" provenant des universités et laboratoires universitaires.


Source.:
blogs.mediapart.fr

samedi 4 juillet 2015

Comment fonctionne XKeyscore, le «Google» de la NSA




Basé sur une architecture distribuée, XKeyscore donne non seulement accès à une quantité phénoménale de données en un temps record, il permet également de pirater les ordinateurs par un simple clic.



C’est l’un des outils informatiques les plus précieux et les plus utilisés de la NSA, car il est à la fois puissant et facile d’utilisation : XKeyscore. Son existence a été révélée en août 2013, au début de l’affaire Snowden. Le site The Intercept vient maintenant de publier 48 documents secrets datant de 2008 qui en donnent une vision beaucoup plus précise.
XKeyscore est une espèce de moteur de recherche qui permet aux agents de la NSA de trouver plus ou moins n’importe quoi, à partir du moment que c’est échangé quelque part sous forme numérique. Ses sources principales sont les câbles sous-marins et les satellites. Les données qui y circulent sont collectées par différents programmes de surveillance, puis soigneusement classées et triés dans plus de 700 serveurs répartis sur plus de 150 sites de captation (y compris en France).
L’architecture de XKeyscore est massivement distribuée. Pour augmenter en puissance, il suffit donc de simplement rajouter des machines. Le système ne permet pas seulement d’effectuer des recherches sur des données de connexion, mais aussi des données brutes. Les premières sont conservées pendant 30 à 45 jours, les secondes pendant 3 à 5 jours.

A chaque image est attribué un « hash »

Parmi les données accessibles, il n’y a pas seulement les emails, les chats et le trafic web, mais aussi les images, les documents, les appels téléphoniques, les photos de webcam, les recherches web, le trafic généré par les agences publicitaires et leurs trackers, les réseaux sociaux, le trafic botnet, les fichiers uploadés dans le cloud, les sessions Skype, les identifiants, etc.
Ainsi, toutes les images interceptées sont automatiquement classées et identifiées par un « hash », un identifiant cryptographique. Ce qui permet de les suivre à la trace. Exemple : donne-moi tous les documents échangés récemment avec ce type de logo. Mieux : XKeyscore intègre également les données obtenus par la division TAO (Tailored Access Operations), qui regroupe les hackers de la NSA. Quand ils obtiennent des accès sur des serveurs ou des ordinateurs, ils sont automatiquement accessibles dans cet outil de recherche. Du coup, pour pénétrer sur une machine, l’analyste pourra le faire par une simple requête. Exemple : montre-moi tous les serveurs vulnérables d’un pays, j’en sélectionne un et c’est fini. Simple comme bonjour.     
Source :
The Intercept