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vendredi 5 mai 2017

Hacker Éthique en location



Hacker éthique pour le réseau de location - La liste des Hackers éthiques à embaucher:
Le piratage n'est pas un crime. Contrairement à ce que vous avez peut-être entendu, Ethical Hacking peut avoir des résultats très positifs. Les véritables pirates ont contribué à la construction de la plupart des technologies que vous utilisez aujourd'hui. Des milliers de pirates éthiques à embaucher vont travailler tous les jours pour rendre le monde meilleur, et en général, un endroit plus sûr pour utiliser la technologie. La mission de Hacker's List est de relier les personnes ayant des compétences extraordinaires et des bonnes mœurs avec les individus et les entreprises qui en ont besoin.
Hacker's List a été créé par Certified Ethical Hacker Charles Tendell. Avec plus de 15 ans d'expérience dans la cybersécurité et le piratage éthique, M. Tendell a remarqué quelques points sur le piratage: il a été très mal compris ce qu'est un Hacker et quel pirate informatique professionnel peut faire. Les consommateurs en général, les petites entreprises et même les grandes entreprises ont du mal à trouver les meilleurs talents, les ressources et la formation. Donc, il a créé Hacker's List, le premier et le seul Hacker Ethical Hacker for Hire Marketplace.Comment louer un pirater
Il n'y a que deux façons de louer un piratage professionnel et éthique, et il est probable que vous avez essayé une de ces façons et a fini par perdre plus que ce que vous avez négocié pour certains.
Pour rester en sécurité en ligne et louer un piratage éthique, il faut changer votre compréhension et éliminer tous les méchants. Pour ce faire, vous devez comprendre ce que vous recherchez réellement.
Chez Hacker's List, nous sommes fiers de vous aider à trouver exactement le Hacker que vous recherchez en toute sécurité, en toute confidentialité et en toute sécurité. Pour ce faire, nous vous invitons à regarder une vidéo rapide pour vous présenter la liste des pirates et pour vous aider à repérer les méchants, éviter les problèmes juridiques et apprendre ce que cela signifie vraiment être un piratage éthique.


Source.:

Cellule souche pluripotente induite


Les cellules souches pluripotentes induites (CSPi) (en anglais Induced pluripotent stem cells soit iPS ou iPSCs) sont des cellules souches pluripotentes générées en laboratoire à partir de cellules somatiques. Ces cellules souches induites ont le potentiel de se différencier en n'importe quelle cellule du corps humain et ont donc des applications très variées en thérapie et en recherche biomédicale. Elles sont considérées comme l'une des avancées majeures de la biotechnologie puisqu'elles permettent de constituer une alternative à l'utilisation de cellules souches embryonnaires humaines, permettant ainsi de dépasser les problèmes éthiques liés à ces dernières[1].

Principe de la pluripotence induite

La pluripotence induite consiste à « reprogrammer » une cellule différenciée en cellule souche en réactivant l'expression des gènes associés au stade embryonnaire (stade pluripotent). Pour cela un cocktail de gènes typiques des cellules souches est introduit dans l'ADN de cellules adultes à l'aide de rétrovirus, ce qui provoque une répression des gènes associés à la spécialisation cellulaire ; on parle alors de « dé-différenciation cellulaire ». La simplicité de ce mécanisme a surpris de nombreuses personnes dans la communauté des biologistes[5]. Des travaux ultérieurs ont montré que plusieurs types de cellules humaines peuvent être reprogrammés en cellules souches pluripotentes[6] parmi lesquelles les cellules de la peau, les cellules sanguines, etc. Ceci démontrerait le caractère universel de la pluripotence induite.
Depuis, différentes techniques sont utilisées pour apporter le cocktail de gènes. Ainsi, il est possible par exemple d'utiliser d'autres vecteurs viraux comme les lentivirus ou les adénovirus mais aussi des techniques qui ne font pas appel à des virus comme la simple injection d'ARNm codant pour les facteurs de pluripotence[7]. Ces améliorations visent à empêcher ou tout du moins mieux contrôler l'insertion des gènes de pluripotence dans le génome de la cellule ciblée. En effet, une insertion dans une région oncogénique peut conduire au développement de cellules cancéreuses.
 
 
 

Applications biomédicales

Cette technique permet de fabriquer des cellules souches « à la carte » pour la médecine régénératrice. L’une des premières preuves a été établie avec la maladie de Parkinson. Des chercheurs ont réussi à transplanter des CSPi dans le cerveau d’un modèle animal de la maladie de Parkinson et ont montré que ces cellules se sont différenciées en neurones dopaminergiques, avec une amélioration des symptômes de la maladie chez l'animal[8]. De même, une étude menée sur des modèles murins de lésion de la moelle épinière, montre que la transplantation de CSPi humaines stimule la régénération neuronale et améliore la locomotion[9]. La transplantation de CSPi humaines dans le myocarde de souris ayant subi un infarctus aigu conduit à une amélioration substantielle des fonctions cardiaques chez ces dernières grâce à la différenciation des CSPi en cellules cardiaques.
Une autre application intéressante des CSPi réside dans le traitement des maladies génétiques. Par exemple, utilisant des souris chez laquelle la drépanocytose avait été induite, des chercheurs ont produit des CSPi chez lesquelles ils ont corrigé l'anomalie génétique. Ces cellules différenciées en cellules souches hématopoïétiques (cellules précurseurs des cellules sanguines) ont été réintroduites dans les souris drépanocytaires, permettant une nette amélioration des symptômes chez ces dernières[10].
Les CSPi peuvent aussi être utilisées dans le cadre d'une médecine personnalisée. Par exemple il serait possible de générer des cellules hépatiques ou rénales qui serviront à faire des analyses toxicologiques sur différents médicaments, afin de déterminer celui qui sera le plus tolérable pour chaque patient[11], ce qui permettra au médecin de faire le meilleur choix dans l'éventail de médicaments disponibles pour traiter une pathologie donnée. Dans le cadre des anomalies dégénératives et génétiques, les CSPi peuvent être utilisées pour produire des cellules reproduisant la maladie in vitro, ce qui facilitera l’étude de la maladie et la réalisation de tests pharmacologiques afin d’établir le meilleur protocole thérapeutique adapté à chaque patient[6],[12].


Aspects éthiques

L'un des avantages principaux des CSPi est qu'elles permettent de réaliser les thérapies cellulaires envisagées avec des cellules souches sans recourir à aucune destruction d'embryon ou clonage thérapeutique. En effet ces cellules présentent des caractéristiques extrêmement proches des cellules souches tout en étant générées à partir d'une cellule adulte et donc sans besoin d'utilisation d'un embryon.
Néanmoins, la possibilité de différencier des CSPi en gamètes mâles et femelles[15] permet en théorie de réaliser le clonage d'une personne à partir de cellules adultes. Dans ce cas précis, les thématiques éthiques liées au clonage sont toujours d'actualité pour les cellules CSPi.


Limites et perspectives

Une des questions en suspens reste la propension inconnue de ces cellules souches à développer des cancers[16]. En effet, certains des facteurs utilisés pour induire la pluripotence, sont des oncogènes c’est-à-dire qu’ils favorisent la formation des tumeurs cancéreuses, il s’agit en l’occurrence de Klf4 et c-Myc. D'ailleurs, on observe une hausse de l'expression des gènes associés aux tumeurs chez les cellules pluripotentes induites par ces facteurs[17].
Des travaux ultérieurs ont montré qu'il est possible d'induire la pluripotence sans recourir à ces oncogènes. Par exemple, une équipe de Harvard est parvenu à induire la pluripotence en utilisant l'acide valproïque en lieu et place des oncogènes, bien que ce soit avec une efficacité moindre[18].
En outre, l'utilisation de virus comme moyen d'introduction des facteurs de reprogrammation dans la cellule présente des risques. En effet, l’ADN viral peut s'introduire dans celui de la cellule hôte provoquant des mutations génétiques chez cette dernière. Des efforts ont donc été entrepris pour développer des techniques ne nécessitant pas l'utilisation des vecteurs viraux. C'est ainsi que des équipes sont parvenues à induire la pluripotence en délivrant les différents facteurs sous la forme de protéines recombinantes ou d'ARNm[19],[20]. Mais l'efficacité de ces deux techniques est très faible comparativement à l'approche virale et nécessite donc d’être optimisée.
 
 

Les virus ou trojan Powershell

Powershell est une suite logicielle et langage inclus depuis Windows 7.
Powershell est beaucoup plus poussé que l’invite de commandes de Windows et  se veut être un concurrent de bash dans le monde Linux et permet d’écrire afin d’administrer Windows.
Avec Powershell, il est tout à fait possible d’écrire un petit script qui télécharge un fichier et exécute ce dernier sur l’ordinateur.
Ainsi cela pose des problèmes de sécurité, puisque l’on peut se servir de Powershell comme porte d’entrée pour installer des logiciels malveillants (Trojan Downloader) sur Windows.


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Lire A propros de pour plus d'informations.

Introduction

Powershell est un langage de scripts inclus dans Windows.
Les scripts Powershell peuvent être appelé de diverses manières, ainsi l’interface de Powershell est incluse dans les menus depuis Windows 8.

La fenêtre Powershell s’ouvre alors, il est alors possible de passer ses commandes.

Un script powershell peut aussi se présenter sous la forme d’un fichier .ps1.. en double-cliquant dessus, le script s’exécute.
Enfin, il est possible d’exécuter un script et commandes en appellant directement l’exécutable de PowerShell.exe suivant du script.
C:\Windows\System32\WindowsPowerShell\v1.0\Powershell.exe

Windows 10 S : l'essentiel sur cette nouvelle édition de Windows

Application : Le rendez-vous presse du 2 mai de Microsoft à New York était indéniablement tourné vers l'éducation. Mais la grande surprise a été l'arrivée d'un nouveau membre au sein de la famille Windows. Voici ce que vous trouverez sur un PC sous Windows 10 S.


Microsoft a annoncé Windows 10 S lors d'une conférence à New York le 2 mai.
La nouvelle édition rejoint Windows 10 Home et Pro comme option d'installation pour les PC neufs des constructeurs. J'attends toujours l'opportunité de tester ce produit. En attendant, voici ce que nous savons de Windows 10 S.

Quelle place occupe l'édition dans la famille Windows 10 ?

Windows 10 S est essentiellement un Windows 10 Pro, avec une configuration verrouillée qui le rend plus facile à administrer et moins susceptible d'être confronté aux problèmes de sécurité et de performance.

Permet-il d'exécuter tous les logiciels Windows ?

Non. La partie la plus importante de la configuration de Windows 10 S est un paramètre qui l'empêche d'exécuter toutes les applications qui ne sont pas incluses dans Windows 10 ou disponibles via le Windows Store.
Cette limitation n'est pas aussi dramatique qu'il paraît. Les développeurs d'applications tierces peuvent convertir des applications de bureau traditionnelles en apps universelles et les rendre disponibles sur le Store. Slack y figure désormais, avec 500 autres applications soumises aux outils de conversion (anciennement nommés «Project Centennial»).
Office 365 arrivera bientôt, et Spotify doit débarquer sur le Windows Store cet été.
Mais un PC sous Windows 10 S n'exécutera pas des logiciels de bureau que vous téléchargez et lancez par le biais d'un installeur Windows standard. Cela signifie un risque considérablement réduit d'installer des logiciels malveillants. Cela signifie également que les OEM ne peuvent pas préinstaller sur un nouveau PC des crapware si néfastes à sa performance. Bien sûr, cela empêche également certaines applications très pointues, y compris iTunes, de s'exécuter. Et il est peu probable que des programmes antivirus tiers soient disponibles.

Quels navigateurs sont disponibles ?

La configuration de Windows 10 S est verrouillée sur le navigateur Edge. Il n'existe pas d'autres options pour les navigateurs. Cela veut dire, par exemple, que Google Chrome ne fonctionnera pas. On peut aussi supposer qu'Internet Explorer 11 n'est pas une option.
Le moteur de recherche par défaut est Bing (et "fournisseurs de recherche régionaux désignés"). Ce paramètre contrôle les recherches à partir de la barre d'adresse et de la boîte de recherche de la barre de tâches et ne peut pas être modifié. Bien sûr, rien n'empêche un utilisateur de créer un marque-page dans Google Search, ou même de le configurer comme page d'accueil.

Qu'en est-il du support matériel ?

Microsoft explique que "de nombreux périphériques matériels (tels que les imprimantes) qui fonctionnent avec Windows 10 fonctionnent aujourd'hui avec Windows 10 S, mais peuvent comporter des limitations fonctionnelles". On peut supposer que les pilotes tiers et les logiciels utilitaires ne seront pas autorisés à s'installer.
Lors de l'événement à New York, Microsoft a cité les sept fabricants de PC certifiés qui vendront des PC Windows 10 S, à des prix démarrant à 189 $. Le propre terminal phare de Microsoft pour Windows 10 S est le portable Surface, annoncé à partir de 999 dollars.

Un PC sous Windows 10 S peut-il rejoindre un domaine ?

L'association de domaine n'est pas prise en charge sur les réseaux Windows traditionnels basés sur Active Directory. Un PC Windows 10 S peut cependant rejoindre un Azure Active Directory. Vous pouvez également configurer un profil d'entreprise itinérant en utilisant Azure AD

Le chiffrement de disque BitLocker est-il disponible ?

Oui. La fonctionnalité BitLocker - disponible sous Windows 10 Pro mais pas Home - est prise en charge sur les terminaux Windows 10 S.

Les mises à jour sont-elles administrables ?

Comme Windows 10 Pro, Windows 10 S supporte Windows Update for Business, ce qui permet aux administrateurs de planifier le déploiement pour les mises à jour fonctionnelles et de différer les mises à jour de qualité normale jusqu'à 30 jours. Les PC Windows 10 S sont pleinement administrables au travers de solution d'administration de terminaux mobiles, dont Microsoft Intune.

Comment fonctionne la migration vers Windows 10 Pro ?

La migration coûte 49 dollars et s'effectue au travers du Windows Store. (Il est possible qu'une clé produit valide de Windows 10 Pro permettra également d'effectuer cette mise à jour).
Une fois passée sous Windows 10 Pro, une machine auparavant sous Windows 10 S ne peut plus revenir à l'ancienne configuration.

Source.:

L'internet des objets: Les traces numériques laissées par nos jumeaux sont bien réelles

Connaissez-vous votre jumeau numérique (digital twin) ?

Prospective : Une des tendances des projets dans le domaine de l'internet des objets semble être celle du "digital twin": le vôtre, celui des objets, des systèmes et pourquoi pas des villes.

Une des tendances des projets dans le domaine de l'internet des objets semble être celle du "digital twin". Pourtant, on rencontre encore peu ce concept dans l'actualité française (sauf sur ZDNet ! - par exemple içi) alors qu'il est très présent en Allemagne, Industrie 4.0 oblige, ou aux Etats-Unis. Il n'en fallait pas plus pour motiver GreenSI à faire la lumière sur ce jumeau numérique qui, comme la prose de M.Jourdain, est peut-être déjà plus présent qu'on le pense dans les projets de beaucoup d'entreprises et on le verra aussi, de collectivités locales. "Industrie 4.0" d'Angela Merkel, une politique visionnaire, qui a compris il y a plus de 6 ans qu'il fallait stimuler la vision du futur de l'industrie allemande pour la transformer et essayer de garder l'avantage compétitif qu'a l'Allemagne en ce domaine. Le chiffre 4 faisant référence à la quatrième révolution industrielle après la vapeur, l'électricité, l'électronique et l'informatique. Un plan Industrie 4.0 qui avait bien identifié le risque de ne pas digitaliser des pans entiers des processus de fabrication et d'attirer les GAFAs Américains à la recherche d'inefficacités, quand de l'autre côté du sprectre concurrentiel les Chinois et les Coréens produisent moins cher avec plus de qualité.Un plan, mais aussi la vision d'usines connectées, flexibles et intelligente (smart), permettant à la fois la personnalisation des produits et leur production de masse, avec l'utilisation intensive de robots configurables à la demande et de plateformes de collaboration. Le numérique est bien au coeur d'une bataille géopolitique pour la compétitivité des Etats.
Le jumeau numérique des personnes ("digital moi") est une notion qui est maintenant bien comprise en France. 

Les traces numériques laissées par nos jumeaux sont bien réelles et les "chasseurs de primes" du monde virtuel les suivent sans vergogne jusque dans vos données personnelles. La CNIL et l'ANSI veillent et informent le grand public sur les dangers de la non maîtrise de ces vases communicants physique-numérique, par exemple quand des cambrioleurs peuvent vous suivre sur les réseaux sociaux et voir que vous êtes loin de chez vous.
La notion de "Digital workplace" commence aussi à s'installer pour outiller les salariés, les rendre plus efficaces dans leurs interactions virtuelles, et améliorer leur productivité dans le monde réel. Cette semaine c'était d'ailleurs la publication de la 9ème Edition de ce qui est la référence en matière de "Digital Workplace", l'étude annuelle de Lecko de tous les outils de collaboration virtuelle, notamment les réseaux sociaux d'entreprise, qui transforment le travail en entreprise.
Mais qu'est-ce que le jumeau numérique d'un objet ?
Ce jumeau numérique est un compagnon informatisé d'un objet physique, qui modélise en partie cet objet physique (d'un simple nom jusqu'à un modèle 3D sophistiqué) et utilise des données de capteurs installés sur cet objet physique pour représenter son état, sa position... quasi temps réel. Quelqu'un qui ne serait pas dans le monde physique de l'objet (tout simplement à distance) pourrait quand même suivre l'évolution de l'objet en explorant le monde numérique.
Un exemple qui existe depuis plusieurs années est celui de la raquette connectée (Play) de la marque Babolat. Son capteur interne dans le manche lui permet de mesurer les vibrations de la raquette lors d'un match et de représenter en temps réel tous les impacts de balle, les angles, la force, le côté qui frappe (coup droit ou revers)...
Un coach du joueur pourrait être tranquillement installé dans la loge avec son smartphone pour donner des conseils pour améliorer le jeu à la fin du match... même sans avoir vu le match. D'ailleurs le coach peut lui même être un coach virtuel, un programme informatique, qui analyse la partie par rapport à d'autres parties ou la progression dans le temps du joueur.
Babolat a aussi un produit (Pop) qui n'est qu'un bracelet connecté autour du poignet du joueur car en  analysant son bras en permanence il y a déjà beaucoup de données exploitables. Ce bracelet appartient au jumeau numérique du jouer et la raquette a aussi son propre jumeau.
A l'avenir les jumeaux d'humains et d'objets vont de plus en plus interagir dans le monde virtuel.
Quittons le grand public et demandons nous quels sont usages des "digital twin" en entreprise ?

L'entreprise va cibler les enjeux d'amélioration de la performance des objets, des équipements, des systèmes ou des usines.
Supposons donc que l'entreprise synchronise en permanence avec une plateforme les données entre des équipements et leur jumeau numériques accessibles par divers interface (smartphone, tablette, lunettes, écrans muraux...). Les usages sont multiples comme:
  • de projeter les données numériques quasi temps réel du jumeau virtuel sur l'objet physique (en utilisant la réalité augmentée). Par exemple un technicien qui passe devant une pompe peut avec son simple smartphone lire le débit et le temps de marche de la pompe, en fait de son jumeau virtuel accessible depuis son smartphone.
  • de manipuler l'objet numérique pour se former ou préparer une manipulation sur le "vrai" objet physique (en utilisant la réalité virtuelle). C'est par exemple un technicien qui visite virtuellement une installation et se prépare au réglage d'une chaîne de production.

    Si le modèle qui fait réagir le jumeau virtuel est sophistiqué, la simulation ira au delà de la visualisation de données et permettra de piloter le jumeau comme dans un jeu vidéo. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si l'un des acteurs, PTC, a annoncé fin 2016 un partenariat avec Unity, le moteur de jeu vidéo multi-plateformes le plus utilisé.
  • de collaborer à plusieurs autour de ce jumeau numérique (en réalité virtuelle). L'un des acteurs peut guider les autres qui voient sur leur écran ou leur casque, ce que voit cet acteur. Ce dispositif est complété par un dispositif audio pour qu'ils se parlent en direct. C'est par exemple un groupe de techniciens qui visite virtuellement l'installation précédente.
  • d'analyser le jumeau numérique pour comprendre, prédire et optimiser les performances des actifs physiques sans avoir besoin d'embarquer le logiciel dans la machine comme on l'aurait fait il y a quelques années. Couplés à des algorithmes d'auto-apprentissage (machine learning) on peut même optimiser sans définir de modèle préalable.

    Ce sont par exemple les systèmes de pilotage de la distribution d'eau potable, comme Aquadvanced™, celui de SUEZ. Ils permettent par modélisation hydraulique et capture des données par secteurs, d'optimiser le rendement du réseau a tout moment.
Sans surprise, le digital twin est un concept développé dans l'industrie avec les acteurs majeurs de l'informatique de ce secteur comme le français 3DS, l'allemand Siemens, les américains PTC et GE Digital et qui ouvre donc de belles perspectives de développement des produits.
Réservées au départ aux produits complexes et chers (notamment l'aéronautique), ces technologies sont aujourd'hui accessibles pour des produits aussi "simples" que des raquettes de tennis qui se commercialisent à moins de 400€.
Digital city, ma ville jumelle
GreenSI s'est aussi posé la question d'appliquer ce modèle de l'industrie à un système complexe que l'on connaît tous très bien, la ville. Petite, moyenne ou grande métropole, elle se modélise dans l'espace et l'utilisation des GPS a radicalement accéleré sa modélisation 2D, et pour certaines en 3D.
C'est par exemple le cas de Rennes Métropole très engagée depuis longtemps dans la représentation, d'abord cartographique et maintenant digitale de la ville, par exemple pour explorer ses projets qui vont la transformer jusqu'en 2030 (Rennes 2030).
On peut aussi citer la Ville de Paris qui a lancé une consultation pour modéliser les 2500 km d’ouvrages souterrains d’assainissement (dont 2300 km de galeries visitables) qui assurent la collecte et le transport des eaux usées et pluviales sous Paris. Les entreprises travaillant pour la Ville de Paris pourront prochainement visiter virtuellement ces ouvrages avec un navigateur web et ainsi mieux préparer leur rencontre ultérieure, avec le jumeau physique cette fois.
Mais ce qui a récemment retenu l'attention de GreenSI c'est l'énergie mise par Google, en lien avec sa division SideWalkLab, dédiée à la "smart city", de modéliser toujours plus loin le jumeau de la ville.
Google maîtrise déjà la ville en 3D avec ses GoogleCars, le trafic, les zones d'affluences (apparues l'été dernier),... autant de moyens de captures de données automatiques pour construire le jumeau numérique des villes sur ses serveurs.
Mais Google exploite aussi le "crowdsourcing", façon de "Waze" ou "Open Street Map" et anime la collecte de données de Google Maps avec des outils intuitifs pour que chacun contribue (voir photo). Les (+) représentent des lieux où il manque à Google des données comme les horaires d'ouverture, des photos ou le "rating" de l'endroit. En cliquant dessus les ambassadeurs locaux de Google peuvent les renseigner et gagner... des points !
Personnellement j'ai remarqué que la pression de Google pour récupérer ces données s'était accentuée. Dans les 15mn après la prise de vue sur un lieu d'intérêt, Google me demande de rajouter mes photos à Google Map, et me propose régulièrement de vérifier des informations qu'il a sur les lieux dont je suis proche. La collecte massive d'images permettra certainement ensuite de mettre à jour le modèle 3D et surtout le modèle décisionnel avec des données qualitatives.
Le dernier service lancé par sa division SideWalk est le contrôle du stationnement de surface. D'un côté Google valorise l'information sur les disponibilités des places de parking qu'il détecte, de l'autre il propose aux villes de trouver les habitants indélicats qui ne paieraient pas leur parkmètre. Un domaine qui va d'ailleurs être prochainement privatisé en France en 2018.
Mais Google n'est pas le seul acteur de la donnée en ville. On imagine qu'Uber, qui développe ses propres cartes, étant toujours prêt à nous inventer un nouveau service "Uber-X", est déjà dans les starting-blocs pour la collecte de données et prendre des positions sur la logistique du dernier kilomètre.
Ceci devrait faire réfléchir les métropoles sur la vitesse avec laquelle d'autres sont en train de construire leur "city digital twin" à leur place...
L'espace urbain remodelé par son jumeau numérique
Le champ d'application dépasse largement le parking des voitures: terrasses de café, marchés, parcs...
L'espace public est aujourd'hui vu comme une source de coûts financés par des impôts mais il a pourtant bien une valeur économique. A l'heure où les villes repensent leur modèle économique, la vision de Google d'en optimiser l'usage, et donc la valeur, peut séduire les collectivités pour imaginer la location de l'espace urbain en général (pas que des places de stationnement) comme une moyen de les rentabiliser.
GreenSI va même plus loin ! Imaginons : plusieurs acteurs sont intéressés par le même espace à un moment donné. L'un par exemple pour installer une extension de sa terrasse de restaurant, l'autre pour organiser un espace de vente de glaces temporaire. On peut imaginer un mécanisme d'enchères qui attribuerait dynamiquement les espaces à celui qui ferait la meilleur offre. Les acteurs susceptibles de louer les espaces indiqueraient à l'avance sur la carte de la ville leur préférences et le prix maximum qu'ils sont prêts à payer en fonction des jours, voire des heures, pour chaque espace.
Bref, vous avez certainement reconnu le mécanisme d'AddWords qui permet d'acheter des mots-clefs d'une recherche Google et d'afficher les publicités de ceux qui payent le plus sur les espaces du moteur de recherche de Google. GreenSI ne peut pas imaginer que Google n'y ait pas pensé ;-)
Numériser et indexer le monde physique est donc devenu dans tous les domaines un sujet en fort développement, il donc temps de s'intéresser systématiquement à tous nos jumeaux digitaux.
Source.: