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jeudi 12 juillet 2018

Transfert de 3,7 M$ en bitcoins au palais de justice de Québec



Une cause impliquant un homme d'affaires soupçonné de fraude a donné lieu à une situation pour le moins inusitée vendredi au palais de justice de Québec.
Un texte de Yannick Bergeron
Le juge Raymond W. Pronovost a ordonné à Dominic Lacroix de transférer l'équivalent de 3,724 millions de dollars en bitcoins, en pleine salle d'audience, sans quoi il l'envoyait en prison.
Dominic Lacroix est dans la mire de l'Autorité des marchés financiers (AMF) après avoir créé une monnaie virtuelle, le PlexCoin, dans le but de concurrencer le bitcoin.
L'AMF et même les autorités américaines le soupçonnent d'avoir organisé une collecte de fonds frauduleuse qui aurait permis de soutirer près de 15 millions de dollars à des milliers d'investisseurs.

Avoirs gelés

L'AMF et son pendant américain, la Securities and Exchange Commission (SEC), ont obtenu des ordonnances des tribunaux pour geler les avoirs de Dominic Lacroix et de sa conjointe, Sabrina Paradis-Royer.
Or, si des immeubles, des véhicules et des comptes bancaires ont facilement pu être mis en sécurité en attendant de statuer sur la légalité des activités de Lacroix, la situation est tout autre pour ses bitcoins.
« Ils peuvent être facilement transférés en raison de leur volatilité », s'est inquiété Me Hugo Babos-Marchand, qui représente l'administrateur provisoire nommé par la Cour pour surveiller les avoirs du couple.

Un homme transporte du matériel informatique à l'aide d'un chariot dans les couloirs du palais de justice de Québec.
Du matériel informatique a été apporté dans la salle d'audience pour permettre à Dominic Lacroix de procéder au transfert. Photo : Radio-Canada/Yannick Bergeron
Jeudi, le juge Pronovost a ordonné à Lacroix de donner le contrôle de ses bitcoins à l'administrateur et de se présenter devant lui le lendemain pour confirmer le transfert.
Vendredi après-midi, Lacroix a admis au juge qu'il ne l'avait toujours pas fait, disant que la manoeuvre se révélait complexe, d’autant que ses ordinateurs ont été saisis dans le cadre du processus judiciaire.

Le transfert ou la prison

Du matériel informatique a donc été apporté dans la salle d'audience pour que Lacroix procède sur-le-champ au transfert.
« Vous êtes susceptible d'outrage au tribunal », l'a averti le juge Pronovost en ajoutant qu'il n'hésiterait pas à l'envoyer en prison si Lacroix n'obtempérait pas.
Le transfert de 420 bitcoins a finalement eu lieu.
Dominic Lacroix et sa conjointe reviendront devant le juge mercredi.

REF.:

Pétrole: Plus que un demi-siècle de réserves

Pétrole : les découvertes au plus bas depuis trente ans:



Les volumes d'hydrocarbures découverts ont chuté de 13 % en 2017 pour atteindre un plus bas depuis les années quatre-vingt-dix. Les dépenses d'exploration des compagnies ont chuté de 60 % en trois ans.

Les découvertes des compagnies pétrolières se réduisent comme peau de chagrin. Seuls 11 milliards de barils équivalent pétrole d'hydrocarbures ont été découverts en 2017, soit 13 % de moins que l'année précédente, selon une estimation de l'IFP Energies nouvelles (IFPEN). Jamais un volume aussi faible n'avait été enregistré depuis les années 1990.
La principale raison, mais ce n'est pas la seule, c'est que les compagnies n'en finissent pas de réduire leurs dépenses d'exploration. Le budget qu'elles y consacrent a encore reculé de 10 % l'an dernier, à 41 milliards de dollars. Soit un plus bas depuis au moins dix ans. Par rapport au pic à 100 milliards atteint en 2014, lorsque le prix du baril dépassait les 100 dollars, les efforts dédiés à la recherche de nouveaux champs ont chuté de 60 %.
Pétrole : les découvertes au plus bas depuis trente ans

Avec le schiste, pas besoin d'explorer

Qu'elles soient nationales ou privées, toutes les sociétés du secteur ont réduit leurs investissements de façon draconienne ces dernières années pour faire face à la chute des cours du brut qui amputait leurs bénéfices.  Les investissements dans leur ensemble ont légèrement rebondi l'an dernier (+4 %), mais pas dans l'exploration, où le reflux s'est poursuivi.
Plutôt que d'investir dans l'exploration, toujours risquée financièrement, beaucoup de compagnies ont pu augmenter leur production grâce au boom du schiste aux Etats-Unis. « Pour le schiste, pas besoin d'explorer, il suffit de forer ! », observe Sylvain Serbutoviez, auteur de l'étude à l'IFPEN. D'autres ont préféré faire des acquisitions pour augmenter leurs réserves en profitant de la faible valorisation des groupes pétroliers. C'est le cas de  Total qui a repris le danois Maersk Oil l'an dernier .

Découvertes de plus en plus petites

Le tour de vis budgétaire des compagnies pétrolières n'explique pas tout, car le reflux des découvertes d'hydrocarbures a démarré dès 2011, bien avant le recul des dépenses d'exploration. Et le nombre de champs repérés s'établit toujours autour de 200 par an, comme les années précédentes.
Les tensions commerciales font chuter les cours
Les cours du pétrole ont lourdement chuté mercredi sur le marché new-yorkais Nymex, le Brent lâchant quasiment 7 %, sa plus forte baisse en une journée depuis près de deux ans et demi, avec l'aggravation des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine.
Les Etats-Unis ont publié mardi soir une liste de produits chinois représentant 200 milliards de dollars (171 milliards d'euros) d'importations américaines que Washington pourrait taxer à 10 % dans deux mois en l'absence d'accord avec Pékin.
Ce qui est nouveau, c'est que la taille des découvertes est de plus en plus petite. Le temps des découvertes de champs géants au large du Brésil (à partir de 2006) ou bien au Mozambique et en Tanzanie (en 2010) est révolu. L'an dernier, la plus importante a été réalisée par le britannique BP, par plus de 2.000 mètres de fond dans les eaux sénégalaises. Il s'agit du champ gazier de Yakaar, dont les capacités sont estimées à 2,6 milliards de barils équivalent pétrole. « Les zones explorées sont de plus en plus profondes et complexes d'un point de vue géologique », explique l'IFPEN.

Un demi-siècle de réserves

Avec un peu de recul, la chute des découvertes est à relativiser : « Les réserves prouvées mondiales de pétrole ont augmenté de 23 % en dix ans », rappelle l'IFPEN. Elles représentent 52 années de production.
Il n'empêche, au rythme actuel, les découvertes seront largement insuffisantes pour compenser le recul « naturel » de la production, qui est de 3,5 % par an en moyenne dans les champs pétroliers et gaziers en exploitation. Certains tirent la sonnette d'alarme. Le patron de Saudi Aramco, Amin Nasser, estime que le boom du schiste américain ne suffira pas sur le long terme. Les compagnies ont réduit leurs investissements avant tout pour « répondre aux attentes de leurs actionnaires », a critiqué le directeur général de la compagnie nationale saoudienne dans une interview au « Financial Times », cette semaine.

Remontée attendue

L'année dernière a probablement marqué un point bas. En 2018, les prix des services ont augmenté. « C'est le signe que l'activité commence à remonter », estime Sylvain Serbutoviez. Et la hausse des cours - le baril de brent frôle les 80 dollars -, pourrait inciter les compagnies à relâcher un peu la bride sur leurs investissements.
Vincent Collen 

REF.:

Le LiFi, digne successeur du WiFi , en 2020 ?



Le WiFi a bel et bien trouvé son successeur. Il s'agit du LiFi : Light (Li) pour lumière, Fidelity (Fi) pour fidélité. La technologie de communication sans fil de demain, qui pointe déjà le bout de son nez, est plus rapide, plus sécurisée et plus écologique que sa grande sœur. Elle pourrait être proposée aux particuliers d'ici à 2020. Mais qu'a-t-elle réellement à offrir, et quelle peut être sa véritable utilisation ? C'est auprès de Sylvain Leroux, directeur marketing LiFi chez Orange, que nous avons voulu en savoir plus.

Durant le Tour de France, Orange réalise des démonstrations du LiFi lors de chaque arrivée d'étape. Le « WiFi de demain » n'est pas vraiment connu du grand public encore, mais il fait son trou auprès des professionnels, porté par des caractéristiques qui rassurent à tout point de vue. Et d'ici quelques années, cette technologie pourrait bien trouver une place de choix chez les Français, toujours friands d'innovation.

Sylvain Leroux, directeur marketing client LiFi chez Orange, a répondu à 5 questions que nous lui avons posées. Pour que vous puissiez survoler ses réponses en un coup d'œil, nous avons raccourci ces dernières. Mais si vous avez quelques minutes devant vous, vous pouvez retrouver l'interview dans sa totalité juste après.




L'interview complète de Sylvain Leroux sur le LiFi



sylvain leroux
Sylvain Leroux, Directeur Marketing LiFi chez Orange


Clubic : Sylvain, qu'est-ce que le LiFi concrètement ?

Sylvain Leroux - Orange : C'est une technologie qui permet à la fois d'envoyer et de recevoir des données grâce à la lumière. Elle fonctionne avec n'importe quelle lampe LED du marché. Si on la compare à d'autres technologies, elle est plus rapide, plus robuste et davantage sécurisée. Elle n'est pas du tout gourmande en énergie, puisqu'elle s'appuie sur le réseau électrique et sur les ampoules LED. Elle a une vraie particularité : comme on utilise les lumières LED, cela veut dire qu'on doit se trouver en-dessous du flux lumineux pour recevoir ou renvoyer l'information. C'est un avantage, dans le sens où ça ne traverse pas le mur (ndlr : donc pas d'ondes électromagnétiques), et un inconvénient car on ne peut pas se balader sur plusieurs dizaines de mètres, comme on peut le faire avec le WiFi.

Clubic : Peut-on se faire une idée de ce à quoi ressemble, physiquement, cette technologie ?

Sylvain Leroux - Orange : L'image du LiFi, c'est vraiment une lumière avec du flux lumineux qui envoie des 1 et des 0. Plusieurs lampes LED, associées à un modem, transmettent les données par le flux lumineux. Et pour réceptionner l'information, on utilise des dongles, qui font la taille d'une clé USB, ou de la clé WiFi d'il y a quelques années. Donc nous sommes dans la même problématique qu'à l'époque. A terme, d'ici 2 ans, ou peut-être même avant, on aura ces dongles directement intégrés dans l'ordinateur.


lifi
Orange


Clubic : Techniquement, quelles différences de puissance il y a-t-il entre le WiFi et le LiFi ?

Sylvain Leroux - Orange : On sait que le LiFi est plus rapide sur le long terme (ndlr : on l'estime 10 à 20 fois plus rapide que le WiFi). On a une capacité de diffusion du signal LiFi qui est plus restreinte certes, mais avec une vraie qualité du débit ; une réelle stabilité du signal et une vraie sécurité de ce dernier, puisqu'on n'est pas capable de le hacker comme les WiFi dans les hotspots publics. Le LiFi, lui, est génial pour des zones plus denses.

Si vous vous souvenez, le WiFi est arrivé dans les années 90, et les premiers PC équipés sont arrivés une dizaine d'années plus tard. C'est exactement la même dynamique avec le LiFi, le même cycle de l'arrivée d'une innovation technologique sur le marché.

Clubic : Qu'en est-il du LiFi sur mobile ? Peut-on le faire cohabiter avec le WiFi sur un même appareil ?

Sylvain Leroux - Orange : On a procédé à des tests. Le LiFi nous permet de surfer sur Internet à très haut débit sur ordinateur, pour recevoir la télévision etc... c'est la norme standard 802.11. Et nous avons la norme 802.15.7 qui permet d'envoyer des informations contextualisées, avec des débits beaucoup plus faibles (quelques dizaines, voire quelques centaines d'octets). Ça fonctionne bien sur mobile et sans dongle. Il suffit juste de télécharger une application pour avoir accès au service. C'est super intéressant par exemple dans un supermarché ou dans un musée. Si je suis dans un musée, je peux recevoir une information très précise qui correspond à l'œuvre qui est en face de moi, et non pas à celle qui est à 1m50 à côté de moi. Ça envoie juste un lien, et c'est le téléphone qui, sur le réseau, va aller chercher la bonne information. Même chose dans une grande surface, où je peux avoir des informations augmentées sur le produit.

Sur la cohabitation des deux technologies (WiFi et LiFi), on peut imaginer que c'est tout à fait possible. L'idée, c'est qu'elles sont complémentaires, puisque le LiFi est adapté aux espaces fermés (maison, bureau), dans des espaces figés ; alors que le LiFi est idéal pour des lieux plus ouverts (gares, aéroports, hôtels). On peut passer de l'un à l'autre. Il y a des lieux où le WiFi fonctionne mal (parking) et où il n'est pas autorisé (crèches, avions...), et pour cela, le LiFi représente une superbe alternative.

Clubic : Contrairement au WiFi, ses ondes ne traversent donc pas les murs. Alors comment imagine-t-on son utilisation dans un lieu constitué de plusieurs pièces, un appartement par exemple ?

Sylvain Leroux - Orange : Le fait de s'équiper de LED n'est pas bloquant. C'est une vraie dynamique de marché. Pour des raisons d'économie d'énergie, ça devient la norme légale aussi en France et en Europe. Ce qu'il faut imaginer, ce que si désire équiper sa maison, il faudra qu'on puisse mettre un petit modem, qui fait la taille du boitier Apple TV. On peut l'installer dans un faux-plafond ou dans le sol juste à côté de la lumière LED. On peut placer un modem à côté de chacune des lumières LED, ou bien utiliser le courant porteur en ligne (CPL), qui permet de faire transiter localement des données numériques par l'intermédiaire des prises électriques. Mais pour ce dernier, cela n'est possible que si notre lieu d'habitation possède une infrastructure électrique neuve ou récente, de moins d'une dizaine d'années.

Ce qui est intéressant également, c'est qu'on peut gérer des débits différents dans chaque pièce, des contenus différents aussi. On peut aussi gérer l'accès à Internet de la chambre des enfants par exemple. Si vous coupez le WiFi chez vous, vous le coupez pour tout le monde. Avec le LiFi c'est différent, on peut couper quand on veut où on veut.


lifi
Orange


Clubic : Une question bonus : quel est coût estimé du LiFi par rapport au WiFi, et pour conclure, à quand une arrivée sur le marché des particuliers ?

Sylvain Leroux - Orange : Aujourd'hui, on est à un coût 20 fois supérieur que le WiFi. Mais dans six mois ou un an, ça pourrait être différent. C'est une histoire de volume. Par rapport à il y a un an, les prix ont été divisés d'un tiers par exemple.

Pour les professionnels, c'est disponible depuis maintenant un an et demi. Ici, on n'est plus dans la technologie de labo. Côté grand public, j'aurais tendance à dire environ deux ans. Mais ça peut très vite s'accélérer. Il suffit qu'un gros acteur dans le domaine du mobile s'approprie la technologie et veuille la rendre compatible avec son prochain téléphone.

 5 questions à... Sylvain Leroux, d'Orange:


Sylvain, qu’est-ce que le LiFi concrètement ?
Sylvain Leroux - Orange
C’est une technologie qui permet d’envoyer et de recevoir des données grâce à la lumière. Elle fonctionne avec n’importe quelle lampe LED du marché. Elle est plus rapide, plus robuste, davantage sécurisée, et n’est pas du tout gourmande en énergie.
Clubic
Peut-on se faire une idée de ce à quoi ressemble, physiquement, cette technologie ?
Sylvain Leroux - Orange
Plusieurs lampes LED, associées à un modem, transmettent les données par le flux lumineux. Pour réceptionner l’information, on utilise des dongles qui font la taille d’une clé USB, ou de la clé WiFi d’il y a quelques années. D’ici deux ans, ou peut-être même avant, on aura ces dongles directement intégrés dans l’ordinateur. 
Clubic
Techniquement, quelles différences de puissance il y a-t-il entre le WiFi et le LiFi ?
Sylvain Leroux - Orange
Le LiFi est plus rapide sur le long terme (ndlr : on l’estime 10 à 20 fois plus rapide que le WiFi). La capacité de diffusion du signal LiFi est plus restreinte, certes, mais avec une vraie qualité du débit ; une réelle stabilité du signal et une vraie sécurité de ce dernier, puisqu’on n’est pas capable de le hacker comme les WiFi dans les hotspots publics.

Le WiFi est arrivé dans les années 90, et les premiers PC équipés une dizaine d’années plus tard. Le LiFi suit le même cycle de l’arrivée d’une innovation technologique sur le marché.
Clubic
Qu’en est-il du LiFi sur mobile ? Peut-on le faire cohabiter avec le WiFi sur un même appareil ?
Sylvain Leroux - Orange
 Ça fonctionne bien sur mobile et sans dongle. Il suffit de télécharger une application pour avoir accès au service. Sur la cohabitation WiFi/LiFi, les deux sont complémentaires, puisque le LiFi est adapté aux espaces fermés, alors que le LiFi est idéal pour des lieux plus ouverts Certains lieux où le WiFi est interdit ou fonctionne mal (parking, crèche) pourront passer par le LiFi.
Clubic
Contrairement au WiFi, ses ondes ne traversent donc pas les murs. Alors comment imagine-t-on son utilisation dans un lieu constitué de plusieurs pièces, un appartement par exemple ?
Sylvain Leroux - Orange
Si on désire équiper sa maison, il faudra qu’on puisse mettre un petit modem, qui fait la taille du boitier Apple TV, à côté de la lumière LED. On peut placer un modem à côté de chacune des lumières LED, ou bien utiliser le courant porteur en ligne (CPL), qui permet de faire transiter localement des données numériques par l'intermédiaire des prises électriques.

On peut aussi gérer des débits différents dans chaque pièce, des contenus différents aussi. Vous voulez couper internet dans la chambre des enfants uniquement ? C’est possible grâce au LiFi.  
Clubic
Une question bonus : quel est coût estimé du LiFi par rapport au WiFi, et pour conclure, à quand une arrivée sur le marché des particuliers ?
Sylvain Leroux - Orange
Aujourd’hui, on est à un coût 20 fois supérieur que le WiFi. Par rapport à il y a un an, les prix ont été divisés d’un tiers par exemple.

Pour les professionnels, c’est disponible depuis maintenant un an et demi. Côté grand public, j’aurais tendance à dire environ deux ans. Mais ça peut très vite s’accélérer si un gros acteur veut l’inclure dans ses téléphones..

REF.:

Erreur de mise à jour du .NET Framework sur Windows 7


Windows 7 peut vouloir installer de nouvelles mises à jour via Windows Update.
Ces mises à jour concernent le .Net FrameWork mais une erreur intervient et l’installation des mises à jour ne se fait pas.
Voici les codes erreurs les plus fréquents Erreur 643, 0x80070643 ou autres codes erreurs en 0x800.
Dans cet article, vous trouverez une procédure standard ainsi que les codes erreurs les plus fréquents.


Erreur de mise à jour du .NET Framework sur Windows 7

La procédure consiste à réinstaller complètement le .Net Framework afin de résoudre les erreurs d’installation de mises à jour.
  • Ouvrez le Panneau de configuration de Windows.
  • Cherchez le .Net Framework 4.7.x et désinstallez ce dernier
Erreur de mise à jour du .NET Framework sur Windows 7
  • Naviguez dans vos dossiers pour renommer le dossier C:\Windows\Microsoft.NET\Assembly en C:\Windows\Microsoft.NET\Assembly-old :
    • Ouvrez le disque C > >Windows > Microsoft.NET
    • Sur Assembly, faites un clic droit puis renommer
    • Nommez le Assembly-old
Erreur de mise à jour du .NET Framework sur Windows 7
Si vous rencontrez des erreurs à la désinstallation du .Net Framework, utilisez .NET FrameWork CleanUp

Les codes erreurs les plus fréquents

Erreur 643 ou 0x80070643

Cette erreur 643 peut s’afficher durant la mise à jour qui passe en échec ou durant l’installation du .Net Framework.
Résoudre l'erreur 643 sur la mise à jour ou installation du .NET FrameWork sur Windows 7
La solution consiste à installer Microsoft .NET Framework 4.7 en désinstallant les précédentes versions du .Net Framework.
Rendez-vous dans le Panneau de configuration de Windows 7 puis programmes et fonctionnalités.
Désinstallez toutes les version du .Net Framework puis installer la version 4.7
> Télécharger et installer Microsoft .NET Framework 4.7
Notez que durant l’installation du Net Framework 4.7, si ce dernier détecte encore des installations, il peut vous proposer de supprimer ces dernières.
Si cela ne résout pas les problèmes d’erreur 643, tentez de renommer le dossier C:\Windows\Microsoft.NET\Assembly en C:\Windows\Microsoft.NET\Assembly-old
Puis relancez Windows Update.
Si pas mieux, désinstallez puis réinstallez à nouveau le .Net Framework

Erreur 0x80070422

Généralement, c’est Windows 7 qui est touché lors de la mise à jour du Framework.
Vous pouvez alors rencontrer les erreurs suivantes :
Durant l’installation du Framework, vous rencontrez l’erreur 1935 ….HRESULT: 0x80070422
Vous pouvez aussi rencontrer des erreurs Windows update :
Des problèmes sont survenus lors de l’installation des mises à jour, mais nous réessaierons ultérieurement. Si le problème persiste et que vous souhaitez rechercher des informations sur Internet ou contacter l’assistance pour en obtenir, ceci peut vous aider : (0x80070422)
Vérifiez que le service Windows Windows Modules Installer (TrustInstaller) est bien activé, pour cela :
  • Touche Windows + R
  • Saisissez services.msc et OK.
  • Dans la liste cherchez : TrustInstaller / Windows Modules Installer
  • Double-cliquez dessus, le démarrage doit être configuré en Automatique.
  • Si ce n’est pas le cas, positionnez le en Automatique
  • Redémarrez l’ordinateur

Erreur 0x8000222

L’erreur HRESULT 0xc8000222 est une erreur lors de l’installation des mises à jour du .Net Framework sur Windows Update.
Vider le catalogue des mises à jour de Windows Update peut alors aider à résoudre cette erreur.
Pour résoudre l’erreur 0xc8000222 :
  • Cliquez sur Démarrer, tapez cmd sur la barre de recherche, faites un clique droit sur cmd.exe (invite de commandes)
  • Choisissez exécutez en tant qu’administrateur.
  • Tapez net stop wuauserv et validez par la touche Entrer, cette commande permet d’arrêter le service Windows Update.
  • Saisissez ren %windir%\SoftwareDistribution SoftwareDistribution.old et validez par la touche Entrer pour vider le dossier SoftwareDistribution.
  • Tapez net Start wuauserv et validez par la touche Entrer afin de redémarrer le service Windows Update
Soit donc :
net stop wuauserv
en %windir%\SoftwareDistribution SoftwareDistribution.old
start wuauserv

Autres liens

Les liens autour du .Net Framework de Microsoft :
REF.:

Alphabet (Google) : les projets Loon et Wing deviennent des filiales indépendantes


Business : Le projet Loon concerne des ballons stratosphériques servant de relais diffuseurs pour l’Internet haut débit. Le projet Wing porte sur des drones de livraison.

X, la division de recherche et développement d’Alphabet (maison-mère de Google), vient d’annoncer que deux de ses projets phares allaient devenir des sociétés indépendantes. Il s’agit des projets Loon (rendu public en 2013) et Wing (2014). Loon est le système de diffusion d’Internet haut débit par un réseau de ballons stratosphériques pour desservir des zones mal ou non desservies. Le Kenya a récemment adopté cette solution pour faire de l’Internet rural. Wing est un programme de drones de livraison.
Les deux filiales vont conserver leur nom et poursuivre leur développement sur la même lancée. Wing sera dirigée par James Ryan Burgess tandis que Loon sera pilotée par Alastair Westgarth. Il n’est pour le moment pas fait mention de développement commercial concret pour ces deux projets.
En tout, la division X a déjà donné naissance à six filiales dont Waymo (voitures autonomes), Verily (sciences de la vie), Dandelion (géothermie) et Chronicle (cybersécurité). Alphabet possède désormais 15 filiales. (Eureka Presse)
 
 

Alphabet ferme Loon, son projet de ballons fournissant un accès à Internet

Alphabet met fin à son projet Loon, son projet de ballons fournissant un accès à Internet. Loon était un projet prometteur promettant une alternative aux antennes relais pour les zones reculées et difficiles d’accès, mais celui-ci ne serait finalement pas commercialement viable.

Alphabet, la société mère de Google, a lancé Loon en juin 2013, et Loon est devenue une entreprise indépendante au sein d’Alphabet en 2018. Le service Internet avait été lancé au Kenya en juillet dernier. Celui-ci était composé d’une flotte d’environ 35 ballons qui couvraient une zone d’environ 50 000 kilomètres carrés.


En 2017, Alphabet avait reçu l’autorisation de la Commission fédérale des communications américaine pour envoyer ses ballons Loon au-dessus de Porto Rico. Les ballons avaient permis aux habitants d’accéder à Internet après l’ouragan Maria.

Alphabet met fin à Loon, car son projet n’est pas viable

Loon devrait mettre fin à son service au Kenya, et les employés transférés vers d’autres entreprises d’Alphabet telles que Google. Selon le PDG de Loon, les ballons à hélium pouvaient rester des centaines de jours dans le ciel. De plus, les équipements de communication étaient capables d’assurer une couverture cellulaire sur une zone 200 fois plus grande que celle d’une antenne relais classique.

Cependant, un opérateur aurait dû acheter plusieurs ballons, chacun d’eux coûtant des dizaines de milliers de dollars, alors que ceux-ci n’ont qu’une durée de vie d’environ cinq mois. L’investissement était alors beaucoup trop élevé, et son intérêt remit en question par des projets comme Starlink.

L’intérêt croissant de SpaceX pour fournir un accès à Internet depuis l’espace a peut-être influencé la décision d’Alphabet d’abandonner Loon. En effet, Starlink est déjà disponible en bêta à 99 dollars par mois aux États-Unis. Le projet est ambitieux, puisque SpaceX compte envoyer environ 12 000 satellites dans l’espace, à un rythme de 120 par mois. L’entreprise américaine souhaite fournir une connexion de 100 Mbps à tous les utilisateurs.

Loon n’aura pas été un projet inutile, puisque selon Google, une partie de la technologie développée par Loon est déjà utilisée dans le projet Taara. Celui-ci vise à apporter une connexion Internet rapide et abordable à l’Afrique subsaharienne. Les ballons Loon avaient aussi pu être déployés au Peru après un tremblement de Terre de magnitude 8,0. Il avait coupé du monde certaines zones rurales.

Source : medium

 
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