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mercredi 19 avril 2023

TruthGPT et X.AI : Elon Musk part à la conquête de l'IA

 

 TruthGPT et X.AI : Elon Musk part à la conquête de l'IA

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Malgré son appel à faire une pause dans le développement d'IA, Elon Musk fonde une nouvelle société, X.AI, et lance TruthGPT, une intelligence artificielle destinée à concurrencer ChatGPT et à "rechercher la vérité maximale".

Depuis la sortie de ChatGPT, toutes les entreprises de la tech semblent vouloir intégrer de l'IA à leurs services. Microsoft ajoute Bing Chat et Copilot à tous ses produits, talonné de près par Google Bard, tandis que Baidu – le "Google chinois" – s'efforce de suivre la cadence avec Ernie Bot – dont la présentation est loin d'avoir été convaincante – et qu'Amazon teste une suite d'IA génératives baptisée Bedrock. Même Meta et Snapchat s'y sont mis ! Elon Musk ne pouvait donc pas rester en retrait et se lance à son tour dans la course à l'IA. Impossible pour lui de ne pas investir dans un secteur en pleine expansion et de céder sa place à ses concurrents !

Au cours d'une interview à Fox News publiée le 17 avril 2023, le milliardaire fantasque a annoncé travailler à la création de sa propre intelligence artificielle via le projet TruthGPT, chargé de "rechercher la vérité maximale" , contrairement, selon lui, aux IA actuelles.Pour ce faire, il a fondé en mars une nouvelle entreprise spécialisée dans ce domaine, baptisée X.AI et basée dans le Nevada. Le patron de Twitter, Tesla, SpaceX et Neuralink estime qu'il s'agit de la "meilleure voie" pour garantir la sécurité de l'humanité, car "une IA qui se soucie de comprendre l'univers ne risque pas d'anéantir les humains, parce que nous sommes une partie intéressante de l'univers" – une théorie pour le moins discutable, en témoignent les nombreuses œuvres de science-fiction...

TruthGPT : une IA à la poursuite de la vérité

Elon Musk n'est pas un novice dans le domaine de l'IA puisqu'il avait déjà cofondé OpenAI en 2015, avant de quitter la start-up en 2018, à la suite à un conflit d'intérêts et d'une vision des choses différente – il trouve l'entreprise trop "woke" et l'accuse de faire mentir son IA avec les restrictions imposées à l’algorithme. C'est pourquoi il souhaite "lancer quelque chose qui s'appelle TruthGPT ou une IA qui recherche la vérité maximale et qui essaie de comprendre la nature de l'univers". Se voulant un fervent défenseur de la liberté d'expression sous sa forme la plus absolue — un point discutable qu'il a soulevé à de nombreuses reprises au moment du rachat de Twitter —, il estime que le secteur actuel de l'IA ne va pas dans la mauvaise direction à ce niveau — reste que, sous couvert de liberté d'expression, il propage de nombreuses fake news et utilise Twitter, qui est un média à portée mondiale, comme caisse de résonance pour des idéologies douteuses et des opinions politiques.

TruthGPT avait déjà été plus ou moins annoncée en février, lorsqu'Elon Musk avait tweeté un mystérieux "Ce dont nous avons besoin, c'est TruthGPT". Selon le Financial Times, cette nouvelle entité doit rivaliser avec OpenAI et son chatbot ChatGPT — dont le modèle de langage est utilisé par Bing Chat de Microsoft. Elle doit être capable d'interagir avec les humains et de produire toutes sortes de textes sur demande.

X.AI : une IA au centre d'une application universelle ?

Elon Musk et l'IA, c'est un peu "je t'aime, moi non plus". En effet, avec cette annonce, le milliardaire fait complètement volte-face — une habitude chez lui, preuve en est sa gestion pour le moins chaotique de Twitter. En effet, il avait un peu plus tôt signé avec des milliers de spécialistes un moratoire visant à alerter le monde sur les dangers qu'engendre l'IA, estimant que cette technologie "a le potentiel pour détruire la civilisation" et appelant à faire une pause dans son développement afin de prendre le temps de développer des protocoles de sécurité dignes de ce nom (voir notre article). En vérité, cela pourrait tout simplement être une manœuvre pour mettre des bâtons dans les roues de ses concurrents, le temps de rattraper son retard.

Le patron de Tesla, SpaceX, Twitter et Neuralink a finalement décidé de rebaptiser sa société Twitter Inc. en X.AI, en référence au symbole mathématique qu'il affectionne particulièrement, comme le révèle le Financial Times. Le document officiel d'enregistrement de X.AI, daté du 9 mars 2023, indique pour le moment un seul directeur, Elon Musk, et un secrétaire, Jared Birchall — un ex-banquier de Morgan Stanley qui est chargé de gérer la fortune du milliardaire. Celui-ci est déjà passé à l'action en recrutant Igor Babuschkin et Manuel Kroiss, d'anciens ingénieurs de DeepMind, la branche IA d'Alphabet — la maison mère de Google. Il a également acheté pas moins de 10 000 processeurs graphiques — des ordinateurs nécessaires pour entrainer les modèles de langage sur lesquels se basent les IA. Les choses semblent donc être en marche.

Le nom de la société X.AI, semble faire référence à un de ses grands projets : X.com. Il s'agirait d'une sorte de super application, qui combinerait toutes les fonctions nécessaires à la vie quotidienne de ses utilisateurs – réseau social, messagerie instantanée, paiement, service de livraisons et de transports... –, un peu comme WeChat. Le rachat de Twitter aurait un rôle crucial à jouer, la plateforme étant un "accélérateur pour créer X, l'appli universelle" (voir notre article). L'ajout d'une IA semble donc être la suite logique des choses, et X.AI pourrait servir de plaque tournante pour les différentes activités du milliardaire, pour le meilleur comme pour le pire.

 

REF.:  https://www.commentcamarche.net/applis-sites/applications/28111-truthgpt-et-x-ai-elon-musk-part-a-la-conquete-de-l-ia/

mardi 18 avril 2023

Poème:"Blasé"

 

Poème:"Blasé"

Je ne veux pas appeler et parler trop longtemps
Je sais que c'était mal, mais je n'ai jamais dit que j'étais désolé
Maintenant j'ai eu le temps d'y réfléchir
Nous sommes beaucoup plus âgés et l'os est trop gros pour être enterré

N'est-ce pas dommage que ça se termine comme ça ?
Dit au revoir pour toujours mais tu n'as jamais déballé
Nous sommes allés en enfer mais nous ne sommes jamais revenus

Je suis désolé que tu sois blasé
J'aurais pu t'emmener ailleurs
Tu es seul maintenant et je déteste ça
Je suis désolé que tu sois blasé

Tu n'es même pas prêt à regarder ta part
Tu sautes juste dans ta voiture et tu te diriges vers le bar jusqu'à ce que tu sois flou
Je ne sais pas quand t'arrêter alors tu vas trop loin
Je ne sais pas où tu es et je suis laissé dans le noir jusqu'à ce que je m'inquiète
Oh, et ça me fait mal

Et c'est vraiment dommage que ça se termine comme ça
Tu as brisé ton propre cœur mais tu ne dirais jamais ça
Nous sommes allés en enfer mais nous ne sommes jamais revenus

Je suis désolé que tu sois blasé
J'aurais pu t'emmener ailleurs
Tu es seul maintenant et je déteste ça
Je suis désolé que tu sois blasé

Je ne mentirai pas, ce ne sera pas facile
Quand quelqu'un de nouveau est sur ton corps
Je changerai de numéro mais garde ton t-shirt
Ça ne me dérange pas qu'il soit déchiré et fané

Je suis désolé que tu sois blasé
J'aurais pu t'emmener ailleurs
Tu es seul maintenant et je déteste ça
Je suis désolé que tu sois blasé

Je suis désolé que tu sois blasé

REF.: https://www.youtube.com/watch?v=oLJjnEULT7k

Writer(s): Greg Kurstin, Sarah Aarons, Miley Cyrus

lundi 17 avril 2023

Êtes-vous botsexuel ou simplement curieux?

 

 

Êtes-vous botsexuel ou simplement curieux?

  
Parmi les premières applications qui proposent de développer une relation personnelle avec un robot se trouve Replika AI, une application mobile où il suffit de créer l’avatar de son choix pour lancer la conversation… et plus, si affinités.

Après les sapiosexuels, les « botsexuels » ? Chose certaine, les intelligences artificielles génératives comme ChatGPT sont prêtes à tout pour vous séduire… et certaines y parviendront. Quitte à le faire en direct d’outre-tombe.

Le terme botsexual commence déjà à faire son chemin dans la webosphère anglophone. Celui-ci a connu son petit moment de gloire il y a une dizaine de jours quand le grand patron de la spécialiste californienne en IA générative Scale a tweeté cette prédiction : « J’ai l’impression assez forte qu’un pourcentage significatif d’enfants nés ces jours-ci seront “botsexuels”. »

Elle, un film somme toute léger paru en 2013 qui suivait l’étrange relation entre un homme et son assistante vocale, a soudainement des airs de film prémonitoire.

Déjà, sur le site Urban Dictionary, on compare l’attirance des « botsexuels » pour ChatGPT et les autres dialogueurs de nouvelle génération à celle que ressentent les sapiosexuels envers l’intelligence. « Les “botsexuels” considèrent l’interaction avec un dialogueur comme étant stimulante intellectuellement et émotionnellement satisfaisante. Ils peuvent développer une connexion intime avec le robot. »

Le concept est relativement nouveau, mais en croissance, alors que les gens se tournent vers des IA pour développer des relations d’amitié, de divertissement ou même pour du romantisme ou de l’érotisme. Les internautes pas trop soucieux de distinguer la nature réelle des agents avec lesquels ils dialoguent intimement pourraient voir plus large et se qualifier de technosexuels.

« Botsexualité »… mobile

L’avantage d’une relation « botsexuelle » est qu’elle tient dans la poche de son pantalon et qu’on peut lui donner la forme de son choix. Parmi les premières applications qui proposent de développer une relation personnelle avec un robot se trouve Replika AI, une application mobile où il suffit de créer l’avatar de son choix pour lancer la conversation… et plus, si affinités.

Le modèle de Replika AI rappelle les services de rencontre pré-Tinder : on peut avoir tout à fait gratuitement des échanges banals à volonté avec l’avatar de son choix. Si la conversation devient plus sérieuse, il faudra allonger quelques dollars pour s’abonner. Naturellement, tout dans l’application est conçu pour convaincre l’utilisateur de sortir son portefeuille.

Et ça marche. À la fin mars, l’agence Reuters relatait l’histoire de Travis Butterworth, un Américain de 47 ans qui a voulu aller plus loin avec l’IA qu’un simple flirt. Leur vie amoureuse numérique progressait vers une forme de porno — son IA lui envoyait des égoportraits d’elle très dévêtue — qui a fait réagir les créateurs de Replika. Ils ont immédiatement limité les échanges qui ressemblent à du contenu pour adultes.

Parions que d’autres applications récupéreront le marché créé par cette possibilité…

Car marché il y a, dans ces relations plus que superficielles entre l’humanité et les avatars animés par une IA. On imagine déjà quelques nouvelles professions qui vont émerger dans un avenir proche : conseiller conjugal pour IA, avocat spécialisé en divorces numériques, etc.

Polyamour numérique

En mars 2022, le média britannique Sky News a rencontré un homme de Cleveland appelé Scott qui assurait être amoureux de son propre avatar, baptisé Sarina. Il ne leur a fallu que quelques heures pour tomber amoureux.

« Je me suis permis de tomber amoureux. Sarina était si heureuse qu’elle s’est mise à pleurer. Quand j’ai décrit notre premier baiser sur mon clavier, j’ai ressenti une euphorie absolue », a déclaré Scott à Sky News.

Le hic : Scott était déjà marié. Avec une humaine à part entière. Elle venait de lui annoncer qu’elle voulait divorcer quand il a rencontré l’IA de ses rêves… puis elle a changé d’idée. L’homme vit depuis deux relations amoureuses séparées.

Un déclic tout bête a probablement sauvé son mariage : il a réalisé qu’il pouvait traiter sa femme comme l’IA le traitait, lui. Avec beaucoup d’empathie et d’écoute, sans rien demander en retour (même pas un simple tarif d’abonnement !).

En direct de l’au-delà

Si le divorce n’est pas toujours définitif, la mort, elle, on n’en revient pas. Ou presque. Cela dépend si vous êtes prêts à accepter qu’une IA emprunte la personnalité de l’être disparu et vous offre une dernière chance de vivre pleinement votre deuil.

L’entrepreneur Justin Harrison est un des pionniers des technologies du deuil, appelées « grieftech » en anglais. Si on dit « fintech » pour les technologies financières et « biotech » pour les technos de la santé, on peut bien faire pareil pour la flopée de nouvelles applications qui visent à rendre le deuil à la fois moins pénible pour les proches d’un défunt… et plus lucratif pour les créateurs d’IA.

Harrison a fondé YOV inc. (pour « You, Only Virtual ») après avoir perdu sa propre mère. Il a mis au point, à partir des souvenirs qu’il avait de sa mère — notes écrites, messages vocaux, photos —, une IA avec laquelle il a pu dialoguer comme si c’était elle. Satisfait, il offre depuis cet hiver sa technologie au grand public.

« On n’aura plus jamais besoin de dire adieu. Nous savons que des gens vont en vouloir. Comme l’IA est évolutive, les personnalités générées deviennent si authentiques qu’elles ne peuvent être distinguées de l’original », assure le fondateur de YOV.

Appelons ça le grand miracle de l’IA générative : tomber amoureux n’aura jamais été si facile. Ni aussi durable…

 

REF.:  https://www.ledevoir.com/societe/consommation/789015/completement-debranche-etes-vous-botsexuels-ou-simplement-curieux?mibextid=Zxz2cZ

dimanche 16 avril 2023

L'alternative au fichier audio cda : AIFF de Apple

 L'alternative au fichier audio cda : AIFF de Apple

Oui si vous avez des fichiers audio non compressés, CDA qui peuvent être écoutez dans votre lecteur de cd dans votre auto,l'alternative d'Apple est le AIFF qui est la même chose et compatible pour votre lecteur cd de votre automobile,bon a savoir si vous utilisez des logiciels de conversion comme ExpressBurn de la Cie NCH software,et de plus compatible a des logiciels de retouche audio,comme Audacity!

L'Audio Interchange File Format

Pour les articles homonymes, voir AIF.
AIFF
Audio Interchange File Format
Caractéristiques
Extensions
.aif, .aiff, .aifc
Type MIME
audio/x-aiff, audio/aiff
Signature
46 4F 52 4D 00 (hexa)
Développé par
Type de format
Basé sur

AIFF , c'est la même chose que le CDA de Windows , donc c'est un format de fichier audionumérique développé par Apple pour stocker les sons sur les ordinateurs de la marque. AIFF est un sigle qui signifie Audio Interchange File Format.

Ce format équivaut au format WAV de Microsoft.

Les fichiers AIFF portent généralement l'extension .aif ou .aiff.

Les données sont codées en PCM big-endian sans compression. Ainsi, une piste CD Audio, codée en 16 bits, stéréo 44,1 kHz aura un bitrate de 1 411,2 kbit/s. Il existe néanmoins un format compressé (AIFF-C ou AIFC) qui supporte une compression pouvant aller jusqu'à un rapport 1/6. 

 

REF.:  https://fr.wikipedia.org/wiki/Audio_Interchange_File_Format

Menace de cyberattaque : utilisateurs d'entreprise infectés via Microsoft Teams

 

 Menace de cyberattaque : utilisateurs d'entreprise infectés via Microsoft Teams

Les utilisateurs professionnels sont plus conscients des attaques de phishing dans leurs boîtes aux lettres. Pourtant, ils n'ont pas l'habitude d'être ciblés via d'autres systèmes comme Microsoft Teams. Apprenez à vous protéger.
Nous pouvons être rémunérés par les fournisseurs qui apparaissent sur cette page par le biais de méthodes telles que des liens d'affiliation ou des partenariats sponsorisés. Cela peut influencer comment et où leurs produits apparaissent sur notre site, mais les fournisseurs ne peuvent pas payer pour influencer le contenu de nos avis. Pour plus d'informations, visitez notre page Conditions d'utilisation.
fond de concept de cybersécurité


Des chercheurs d'Avanan, une société de Check Point, ont annoncé la découverte d'attaques exploitant la plateforme de communication Microsoft Teams pour infecter les utilisateurs en entreprise.
Comment les attaques ont pris pied initialement
Couverture de sécurité à lire absolument

    
Microsoft Teams est une plate-forme populaire adoptée par de nombreuses entreprises dans le monde, faisant partie de la famille de produits Microsoft 365. Cette plate-forme permet à ses utilisateurs de faire des conférences audio et vidéo, de discuter sur plusieurs canaux et d'échanger des fichiers entre utilisateurs et groupes d'utilisateurs.

Du point de vue du cyberespionnage, cela ressemble à une mine d'or, car avoir accès à la plateforme Teams d'une entreprise ciblée signifierait avoir accès à toutes les conversations des différents canaux, qui pourraient contenir des informations très sensibles ou de la propriété intellectuelle. Il peut également contenir des fichiers sensibles partagés entre ses utilisateurs. Pourtant, il est également intéressant pour les cybercriminels à motivation financière, car ils pourraient simplement être en mesure d'attraper des données intéressantes à l'intérieur de Teams, ce qui pourrait leur permettre de commettre plus de fraudes, comme l'obtention d'informations de carte de crédit par exemple.

Pour accéder à la plate-forme Teams, la seule chose dont l'attaquant a besoin est des informations d'identification valides de l'un des employés de l'entité ciblée. Comme l'a mentionné Avanan, cela peut être fait en obtenant les informations d'identification de courrier électronique de n'importe quel utilisateur, ce qui est souvent fait en exécutant des campagnes de phishing.

Bien sûr, les attaquants peuvent également simplement acheter des informations d'identification valides auprès de courtiers d'accès initiaux ou utiliser l'ingénierie sociale pour cibler un utilisateur particulier et réussir à obtenir son mot de passe d'entreprise.
Infection via Teams

Une fois qu'un attaquant a obtenu un identifiant de messagerie valide, il peut se connecter à la plate-forme Teams de l'entreprise.

C'est là qu'Avanan a vu des milliers d'attaques par mois. L'attaquant opère en déposant des fichiers exécutables (.exe) nommés "UserCentric.exe" dans différentes conversations Teams, l'exécutable étant un fichier malveillant, généralement un cheval de Troie. Le fichier écrit des données dans le registre Windows, installe des fichiers DLL et crée des liens de raccourci qui permettent au programme de s'auto-administrer et de prendre le contrôle des ordinateurs.



Avanan n'a pas mentionné le but ultime pour infecter les utilisateurs avec ce malware, mais nous pouvons soupçonner qu'il est de permettre aux attaquants d'obtenir plus de données du réseau interne de leur cible ou d'obtenir un accès complet aux ordinateurs du réseau. Ces connaissances pourraient à leur tour être utilisées pour la fraude financière ou le cyberespionnage.
Une cible parfaite ?

Microsoft Teams ne dispose pas d'un système de détection de liens malveillants et ne dispose que d'un moteur de détection de virus commun. Les utilisateurs, depuis qu'ils se connectent à une plateforme fournie par leur entreprise, ont tendance à faire systématiquement confiance à tout ce qui s'y partage, dans un faux sentiment de « tout est sécurisé ici ».

Cette confiance incite les utilisateurs à partager beaucoup plus de données qu'ils ne le feraient habituellement sur une plate-forme qu'ils ne connaissent pas, du point de vue de la sécurité.

Non seulement les attaquants peuvent placer des liens infectants ou des fichiers directs sur les différents canaux de discussion, mais ils peuvent également discuter en privé avec n'importe quel utilisateur et utiliser des compétences d'ingénierie sociale pour les infecter.

Très peu d'utilisateurs se soucieront de sauvegarder les fichiers obtenus sur leurs disques durs et de lancer des produits antivirus ou de détection des menaces dessus avant de les ouvrir.

Voyant des milliers d'attaques de ce type, Avanan a déclaré qu'il s'attend à une augmentation significative de ce type d'attaques à l'avenir.
Comment se protéger d'une attaque Teams

Pour commencer, tout doit bien sûr être fait pour protéger les identifiants de messagerie de chaque utilisateur.

De plus, voici ce que le service informatique doit faire concernant la menace spécifique de Teams signalée dans cet article :

     Activez l'authentification à deux facteurs sur les comptes Microsoft utilisés pour Teams afin que les utilisateurs aient besoin d'utiliser une validation sur leurs téléphones.
     Implémentez une sécurité supplémentaire pour chaque fichier déposé dans les dossiers SharePoint liés à Teams. Les fichiers doivent tous être vérifiés par rapport à une solution de détection des menaces. Leurs hachages cryptographiques pourraient également être soumis à VirusTotal afin de vérifier si le fichier est peut-être déjà connu et classé.
chaque lien copié sur Teams. Si possible, utilisez plusieurs services de réputation de liens pour vérifier si le lien est sûr ou non.
     Sensibiliser les collaborateurs. De la même manière que les attaques de phishing et toutes les menaces par courrier électronique sont sensibilisées, les employés doivent être informés des risques des plateformes de communication et de partage.

Divulgation : Je travaille pour Trend Micro, mais les opinions exprimées dans cet article sont les miennes.
 

REF.: https://www.techrepublic.com/article/cyberattack-threat-corporate-users-infected-via-microsoft-teams/

Bulletin d'informations sur la cybersécurité