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mardi 13 février 2024

Un affilié du groupe cybercriminel Netwalker condamné à six ans et huit mois de prison

 


Un affilié du groupe cybercriminel Netwalker condamné à six ans et huit mois de prison

Arrêté en janvier 2021 et accusé d’avoir mené des attaques informatiques avec le rançongiciel, un citoyen canadien a plaidé coupable, le 1er février, devant la justice de la province d’Ontario.

Par Florian Reynaud

Publié le 08 février 2022 à 14h03, modifié le 08 février 2022 

Emotet, Trickbot, Maze, Ryuk et maintenant Netwalker, le cybercrime s’est développé de manière exponentielle au cours de l’année passée. Les ransomwares ont touché des entreprises de toutes tailles et de tous les secteurs, privées comme publiques, et leur activité ne semble pas ralentir.

Rien qu’en 2019, les attaquants auraient extorqué 11,5 milliards de dollars à leurs victimes, contre 8 milliards en 2018. Les experts estiment que le coût des attaques de ransomwares augmentera de presque 100 % en 2021 pour atteindre 20 milliards de dollars. Netwalker (aussi appelé Mailto) a généré plus de 30 millions de dollars de rançons depuis sa première attaque d’envergure en mars.

Qu’est-ce que le ransomware Netwalker ?
Le ransomware Netwalker a été créé par le groupe cybercriminel Circus Spider en 2019 et connaît une croissance rapide. Le groupe Circus Spider est lui-même un des nouveaux membres du réseau Mummy Spider. En surface, Netwalker se comporte comme la plupart des autres ransomwares : il infecte les systèmes par le biais d’e-mails de phishing, avant d’exfiltrer et de chiffrer des données sensibles, puis de demander une rançon importante.

Malheureusement, Netwalker ne se contente pas de prendre les données de ses victimes en otage. Pour prouver son sérieux, le groupe Circus Spider n’hésite pas à faire fuiter des échantillons des données volées en affirmant que si la victime ne répond pas à ses exigences dans les temps, il diffusera le reste sur le dark web. Le groupe a par exemple dévoilé les données sensibles d’une de ses victimes sur le réseau interlope en les plaçant dans un dossier protégé dont le mot de passe a été publié en ligne.

Un citoyen canadien a été condamné, le 1er février, à une peine de six ans et huit mois d’emprisonnement pour avoir mené des attaques informatiques contre des entreprises et collectivités locales en complicité avec le groupe cybercriminel Netwalker, selon un document judiciaire récemment publié.

Netwalker est le nom d’un réseau opérant un rançongiciel du même nom utilisé pour paralyser le réseau informatique d’entreprises et d’administrations, en chiffrant toutes les données présentées sur les ordinateurs ciblés. Les victimes se voient alors demander une rançon par les attaquants, qui menacent généralement de publier en ligne des données confidentielles volées au cours de l’opération. Des infrastructures de Netwalker ont fait l’objet, en janvier 2021, d’une opération policière internationale, au cours de laquelle les autorités bulgares ont saisi un serveur utilisé par le groupe.

L’homme condamné par la justice canadienne, Sébastien Vachon-Desjardins, était un affilié de Netwalker, c’est-à-dire qu’il n’a pas développé lui-même le logiciel mais l’utilisait pour mener des attaques, en infiltrant le système informatique de ses victimes. Il était accusé d’avoir rançonné dix-sept « entités canadiennes » et « d’autres à travers le monde », selon un tribunal canadien.

Près de 720 bitcoins saisis

Arrêté en janvier 2021, après plusieurs mois d’enquête et sur la base d’informations communiquées par les autorités américaines, M. Vachon-Desjardins a, selon le document judiciaire, plaidé coupable et reconnu les faits qui lui étaient reprochés. Il a reconnu que près de 1 200 bitcoins avaient transité sur son porte-monnaie numérique, pour être répartis entre les différents membres de Netwalker. Près de 720 bitcoins (un peu plus de 20 millions d’euros à l’époque) ont été saisis au moment de son arrestation.

Le jugement de la justice canadienne éclaire, par ailleurs, le rôle que M. Vachon-Desjardins a joué en tant que complice de Netwalker. Il a notamment participé à l’amélioration du message de rançon utilisé par le groupe et ses affiliés pour menacer leurs victimes et « a convaincu le créateur de Netwalker » d’utiliser des « mixers », des outils servant à brouiller les transactions en cryptomonnaies pour compliquer le travail des enquêteurs judiciaires. Il est également soupçonné d’avoir formé d’autres potentiels cyberdélinquants et criminels :

« L’accusé excellait dans ce qu’il faisait. Entre dix et quinze individus non identifiés ont recruté l’accusé pour qu’il leur apprenne ses méthodes. Certaines de ces activités bénéficiaient à ceux qui étaient intéressés par la sécurisation des réseaux informatiques pour empêcher ces attaques. Certains des élèves de l’accusé étaient probablement d’autres cyberacteurs malveillants. »

Déjà condamné au Canada pour des affaires (non liées) de trafic de drogues, Sébastien Vachon-Desjardins a également été inculpé par la justice américaine, en décembre 2020, pour son implication dans les activités du groupe Netwalker.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Ce que l’on sait sur les auteurs et gangs de rançongiciels

REF.: lemonde.fr
https://www.varonis.com/fr/blog/guide-sur-le-ransomware-netwalker-tout-ce-quil-vous-faut-savoir

Chrome le "plus grand spyware du monde"...

 Chrome le "plus grand spyware du monde"... 


À quoi sert cette curieuse icône en forme d'œil dans la barre d'adresse de Chrome ?



Par: Fabrice Brochain

10/02/24 13:54

Depuis quelques semaines, une étrange icône en forme d'œil apparaît dans la barre d'adresse de Chrome, le navigateur de Google. Et bien que discrète, elle vous donne une information très importante sur votre navigation.


Vous ne l'avez peut-être pas encore remarquée, même si vous êtes un utilisateur régulier de Chrome. Pourtant, depuis quelques semaines, une nouvelle icône est discrètement apparue dans l'interface du navigateur Internet de Google. Plus précisément, dans la barre d'adresse, à droite, près de l'étoile de favori. Une icône en forme d'œil, Opéra et bien d'autres fureteurs ont ça,qui ne s'affiche pas tout le temps, pas sur toutes les pages Web, et pas chez tout le monde, mais qui va progressivement se généraliser. Une icône mystérieuse, qui pourrait même paraître inquiétante pour certains. 




Son rôle ? Il suffit de laisser le curseur dessus sans cliquer pour commencer à l'entrevoir. La petite bulle qui s'affiche alors indique Protection contre le suivi. Autrement dit, contre le pistage sur Internet.


En effet, comme vous le savez sans doute, la plupart des sites Web que vous visitez laissent des cookies sur votre ordinateurs ou votre appareil mobile. Ce sont de petits fichiers contenant du texte avec des informations permettant de vous identifier pour vous reconnaître lors de votre prochaine visite. Mais à côté de ces cookies "légitimes", également appelés cookies propriétaires, il y a des cookies tiers, qui sont créés par d'autres sites – des sites "tiers" donc – qui contiennent également des informations vous concernent. Souvent créés par des régies publicitaires, ils servent à analyser votre comportement lors de votre navigation et donc à vous suivre sur Internet pour connaître vos goûts et vos habitudes. 


Or, pour en finir avec ce pistage permanent de site en site, Google a décidé il y a quelques temps d'en finir ces fameux cookies tiers, tout en incitant les sites et les régies à utiliser d'autres méthodes de ciblage publicitaires, plus respectueuses de la confidentialité des internautes. Et pour accélérer ce changement important, Chrome va progressivement bloquer ces cookies suiveurs. 


Et c'est là qu'intervient l'œil dans la barre d'adresse. Il est là pour vous indiquer les cookies tiers sont bloqués ou pas sur le site que vous visitez. En pratique, si l'icône en forme d'œil est barrée, cela signifie que Chrome bloque les cookies tiers sur la page affichée. En d'autres termes, vous n'êtes pas suivi sur ce site par des cookies provenant d'un autre site. En revanche, si l'icône en forme d'œil n'est pas barrée, Chrome ne bloque pas les cookies tiers sur la page affichée et vous pouvez donc être pisté par des cookies provenant d'autres sites. 


Ce changement de politique de Google est progressif. Depuis le début 2024, le blocage des cookies tiers est activé pour un petit nombre d'utilisateurs de Chrome (1%, ce qui représente tout de même des millions d'utilisateurs dans le monde). Il s'agit surtout de tester l'efficacité de la fonction. Elle devrait être généralisée pour tous au cours du second semestre 2024. Selon Google, cette phase de test à grande échelle "aidera les développeurs à mener des expériences en conditions réelles pour évaluer l'état de préparation et l'efficacité de leurs produits sans cookies tiers".



La désactivation des cookies tiers est d'ores et déjà intégrée dans la dernière version de Chrome, mais pas activée pour tout le monde. Si vous souhaitez tenter l'expérience et la mettre en œuvre, c'est possible. Ouvrez Chrome puis saisissez chrome://flags dans le champ d'adresse et validez. Recherchez l'option Test Third Party Cookie Phaseout et cliquez sur le bouton associé pour le passer  en position Enabled. Après un redémarrage de Chrome, la nouvelle icône en forme d'œil apparaîtra dans le champ d'adresse.Et puisqu'il est possible que l'affichage des pages soit perturbé par le blocage des cookies tiers, vous pouvez heureusement désactiver la fonction. Cliquez sur l'œil et puis désactivez l'interrupteur Cookies tiers. 



Notons pour finir qu'il est assez amusant de voir Google prôner la fin des cookies de suivi, quand on sait que la majorité de ses revenus proviennent de la publicité. En outre, cookies tiers ou pas, Google continuera de vous suivre continuera de vous suivre à la trace et de collecter les données qui l'intéresse, avec votre accord bien entendu : ce n'est pas par hasard que certains qualifient Chrome de "plus grand spyware du monde"... 


REF.: commentcamarche.net

dimanche 11 février 2024

ILS VOUS CACHENT DES CHOSES: Les cancres de la transparence

 

ILS VOUS CACHENT DES CHOSES: Les cancres de la transparence

Le Journal de Quebec

10 Feb 2024,par: Jean-Louis Fortin,Journal de Mtl.

Qu’ont à cacher nos gou­ver­ne­ments ? Ils n’ont jamais dépensé autant de votre argent, que ce soit en salaires, en contrats publics ou en sub­ven­tions de toutes sortes. Et pour­tant, ils semblent être de moins en moins trans­pa­rents.


Le Jour­nal, vous le savez, se porte constam­ment à la défense de l’inté­rêt public. Nos jour­na­listes mul­ti­plient les demandes d’accès à l’infor­ma­tion pour vous per­mettre d’être des citoyens et des contri­buables plus éclai­rés.


Dans le cadre du dos­sier que nous vous pré­sen­tons aujourd’hui, nous avons demandé à ces pro­fes­sion­nels de l’infor­ma­tion de témoi­gner des pires his­toires d’hor­reur qu’ils ont vécues en lien avec l’accès à l’infor­ma­tion.


DES CAS TROUBLANTS


Je dirige des enquêtes jour­na­lis­tiques depuis plus d’une décen­nie, et je croyais avoir tout vu en matière de manque de trans­pa­rence. Pour­tant, j’ai été sidéré à la lec­ture des cas four­nis par les col­lègues.


■ À Ottawa, l’accès à l’infor­ma­tion est une farce. Par­lez-en à ma col­lègue Sarah-Maude Lefebvre, jour­na­liste au Bureau d’enquête. Elle a eu le temps d’avoir deux enfants, dont l’aînée a main­te­nant six ans, avant de rece­voir une réponse à une demande faite en 2017 à la GRC.


■ Le gou­ver­ne­ment du Qué­bec ne fait guère mieux. Impos­sible d’avoir une entre­vue au sujet de l’accès à l’infor­ma­tion avec Jean-François Roberge. C’est tel­le­ment sérieux pour la CAQ, la trans­pa­rence, que le gou­ver­ne­ment en est à son qua­trième ministre res­pon­sable de ce dos­sier depuis son arri­vée au pou­voir il y a à peine plus de cinq ans.


■ Le gou­ver­ne­ment du Qué­bec ne fait guère mieux. Impos­sible d’avoir une entre­vue au sujet de l’accès à l’infor­ma­tion avec Jean-François Roberge. C’est tel­le­ment sérieux pour la CAQ, la trans­pa­rence, que le gou­ver­ne­ment en est à son qua­trième ministre res­pon­sable de ce dos­sier depuis son arri­vée au pou­voir il y a à peine plus de cinq ans.


■ Dans les deux plus gros postes bud­gé­taires qui relèvent de l’Assem­blée natio­nale, soit la santé et l’édu­ca­tion, le fouillis est com­plet. Plus du tiers des 72 centres de ser­vices sco­laires n’ont tout sim­ple­ment pas répondu à notre jour­na­liste Daph­née Dion­Viens, qui vou­lait des chiffres sur les ensei­gnants qui démis­sionnent.


■ Au muni­ci­pal, l’accès à l’infor­ma­tion relève sou­vent de l’impro­vi­sa­tion. Faut-il se sur­prendre que le direc­teur géné­ral d’un vil­lage refuse d’être trans­pa­rent lorsqu’il doit répondre sur ses propres dépenses ?


■ Au muni­ci­pal, l’accès à l’infor­ma­tion relève sou­vent de l’impro­vi­sa­tion. Faut-il se sur­prendre que le direc­teur géné­ral d’un vil­lage refuse d’être trans­pa­rent lorsqu’il doit répondre sur ses propres dépenses ?


■ Sans par­ler des corps poli­ciers, qui agissent « sou­vent comme si la loi d’accès à l’infor­ma­tion n’exis­tait pas », selon un pro­fes­seur de cri­mi­no­lo­gie qui s’est confié à nous.


PROMESSES VIDES


Pour­tant, les grands enga­ge­ments en matière de trans­pa­rence n’ont pas man­qué.


Du gou­ver­ne­ment libé­ral de Phi­lippe Couillard, qui avait pro­mis en 2014 d’être « le plus trans­pa­rent de l’his­toire », jusqu’à François Legault, qui a clamé haut et fort pen­dant la pan­dé­mie qu’« il n’y a abso­lu­ment rien de caché » et que « tout est trans­pa­rent »...


Au Qué­bec, la loi est pour­tant très claire. « Toute per­sonne qui en fait la demande a droit d’accès aux docu­ments d’un orga­nisme public ».


Et cela ne s’applique pas seule­ment aux médias. « On a ten­dance à pen­ser que la loi d’accès à l’infor­ma­tion, c’est une bébelle de jour­na­listes, mais ce n’est pas vrai. La grande majo­rité des demandes sont faites par des citoyens ou des orga­nismes », insiste Éric-Pierre Cham­pagne, le pré­sident de la Fédé­ra­tion pro­fes­sion­nelle des jour­na­listes du Qué­bec (FPJQ).


Et cela ne s’applique pas seule­ment aux médias. « On a ten­dance à pen­ser que la loi d’accès à l’infor­ma­tion, c’est une bébelle de jour­na­listes, mais ce n’est pas vrai. La grande majo­rité des demandes sont faites par des citoyens ou des orga­nismes », insiste Éric-Pierre Cham­pagne, le pré­sident de la Fédé­ra­tion pro­fes­sion­nelle des jour­na­listes du Qué­bec (FPJQ).


Et cela ne s’applique pas seule­ment aux médias. « On a ten­dance à pen­ser que la loi d’accès à l’infor­ma­tion, c’est une bébelle de jour­na­listes, mais ce n’est pas vrai. La grande majo­rité des demandes sont faites par des citoyens ou des orga­nismes », insiste Éric-Pierre Cham­pagne, le pré­sident de la Fédé­ra­tion pro­fes­sion­nelle des jour­na­listes du Qué­bec (FPJQ).


Et cela ne s’applique pas seule­ment aux médias. « On a ten­dance à pen­ser que la loi d’accès à l’infor­ma­tion, c’est une bébelle de jour­na­listes, mais ce n’est pas vrai. La grande majo­rité des demandes sont faites par des citoyens ou des orga­nismes », insiste Éric-Pierre Cham­pagne, le pré­sident de la Fédé­ra­tion pro­fes­sion­nelle des jour­na­listes du Qué­bec (FPJQ).


Il existe bien des excep­tions valables pour refu­ser l’accès à des infor­ma­tions. Par exemple, un secret qui com­pro­met­trait la sécu­rité d’un déla­teur de police. Ou encore une stra­té­gie de négo­cia­tion du gou­ver­ne­ment pour ses conven­tions col­lec­tives. Ou encore des ren­sei­gne­ments qui relèvent de la sphère pri­vée.


Mais trop sou­vent, les orga­nismes publics uti­lisent pares­seu­se­ment un de ces pré­textes pour jus­ti­fier une fin de non-rece­voir totale, plu­tôt que de trans­mettre un docu­ment en ayant pris soin de cacher uni­que­ment ce qui méri­tait de l’être.


ON DOIT EXIGER MIEUX


Sans les demandes d’accès à l’infor­ma­tion, per­sonne n’aurait su, en novembre der­nier, l’ampleur des dépenses dou­teuses à l’Office de consul­ta­tion publique de Mont­réal. Nos enquêtes jour­na­lis­tiques ont fait chan­ger la loi à l’Assem­blée natio­nale pour assu­jet­tir ce genre d’orga­nismes à plus de contrôle. La Ville de Mont­réal a aussi revu sa poli­tique de dépenses, même si son direc­teur géné­ral assure avoir com­mencé à tra­vailler sur cette réforme avant nos révé­la­tions.


Il n’y a aucun doute : en matière de trans­pa­rence, les Qué­bé­cois peuvent et doivent exi­ger mieux de leurs gou­ver­ne­ments.


Comp­tez sur Le Jour­nal pour mener cette bataille.


GRANDE PRÉCISION


Grâce à leur design élé­gant et leurs façades plates, la laveuse et la sécheuse à char­ge­ment fron­tal avec cadran intel­li­gent AI Smart Dial de Sam­sung se glissent en beauté dans l’espace. Dotés de tech­no­lo­gies avan­cées, ces appa­reils ont tout pour rendre la cor­vée plus agréable. Les carac­té­ris­tiques qui retiennent le plus notre atten­tion? La fonc­tion Super Speed wash 2.0, qui per­met de laver une grosse bras­sée en seule­ment 28 minutes; la tech­no­lo­gie VRT Plus, qui réduit le bruit et la vibra­tion pen­dant la les­sive; le cadran intel­li­gent de la sécheuse, qui sélec­tionne le meilleur pro­gramme de séchage selon le lavage effec­tué préa­la­ble­ment, et ses cap­teurs d’humi­dité, qui évitent de gas­piller l’éner­gie et d’abî­mer les vête­ments en conti­nuant de les sécher alors qu’ils sont secs. sam­sung.com

REF.: pressreader.com

samedi 27 janvier 2024

Attention,Google ajoute des fonctions IA dans Chrome

Attention,Google ajoute des fonctions IA dans Chrome


Tanguy Jaillant

24/01/24 12:47

C'est officiel, Google a annoncé l'intégration de trois nouvelles fonctions boostées par l'intelligence artificielle dans son navigateur Chrome. Des nouveautés censées simplifier la vie des internautes et qui préfigurent un avenir bourré d'IA.


Même si Microsoft a pris de l'avance dans la course effrénée à l'intelligence artificielle (IA) en déployant sa technologie dans de nombreux services, son grand rival, Google, donne tout pour rattraper son retard. Pour ce faire, la firme de Mountain View a tablé sur son célèbre moteur de recherche, Chrome. Au cours des derniers mois, plusieurs technologies ont été intégrées dans l'outil afin de rendre les recherches sur le Web plus sûres et plus accessibles. Cela est notamment passé par une meilleure détection des sites malveillants, une meilleure gestion des autorisations ou encore la possibilité d'ajouter des légendes en temps réel aux vidéos. Évidemment, la firme américaine n'a pas voulu s'arrêter là ! Comme l'a annoncé Parisa Tabriz, vice-présidente de Chrome, dans un communiqué publié sur le blog de Google, ce sont trois nouvelles fonctions qui ont été intégrées au navigateur. 


IA dans Google Chrome : une fonction pour ranger les onglets

Dans la version 121 de Chrome, Google permet aux utilisateurs de découvrir trois nouvelles fonctions expérimentales portées par l'IA générative. Ces nouveautés sont uniquement disponibles aux États-Unis et seront déployées en France et dans d'autres pays dans les prochains jours. Lorsqu'elles seront sorties dans l'Hexagone, il suffira de se connecter à Chrome et d'aller dans la section Paramètres, qui est dans le menu déroulant à trois points en haut à droite du navigateur. Il faudra ensuite cliquer sur la page IA expérimentale. Les utilisateurs pourront alors découvrir Tab Organizer, un système d'organisation des onglets. Lorsque plusieurs onglets concernant le même sujet seront ouverts, Chrome proposera ainsi de les regrouper dans un seul et même dossier. L'outil proposera également un nom ou un émoji pour le dossier. Un outil qui peut s'avérer particulièrement pratique pour ceux qui multiplient les onglets lors de leurs sessions shopping ou dans leurs recherches de voyages en comparant les hôtels, par exemple. 




IA dans Google Chrome : un générateur de thèmes 

Autre nouveauté intégrée dans la version 121 de Chrome : la possibilité de générer des thèmes pour le navigateur à partir d'une requête texte. Comme sur le Google Pixel 8, il est bientôt possible de personnaliser le fond d'écran de la page d'accueil du navigateur en utilisant l'IA. Les utilisateurs peuvent ainsi écrire des requêtes avec des styles artistiques, des phénomènes naturels, des couleurs ou même des humeurs. " Vous êtes peut-être fasciné par les aurores boréales et vous voulez les voir dans un style animé avec une ambiance sereine. Il vous suffit de sélectionner ces options pour voir ce que Chrome vous propose ", a expliqué Parisa Tabriz. Pour accéder à la fonction, il faudra se rendre dans la section Personnaliser Chrome, de cliquer sur Changer de thème, puis sur Créer avec l'IA. 




IA dans Google Chrome : une aide à la rédaction



Enfin, Google a prévu d'intégrer une troisième et dernière fonction : l'assistant de rédaction. Cependant, celui-ci ne sera pas disponible avant le mois prochain aux États-Unis. Cette nouveauté expérimentale a pour objectif d'aider les internautes à rédiger du texte. Il sera alors possible de créer une invitation à une fête, de poster une critique sur une boutique ou un restaurant ou de répondre à une offre d'emploi en toute simplicité. Lorsque la fonction sera disponible, il suffira d'utiliser le clic droit de la souris sur une zone de texte ou un champ sur n'importe quel site sur Chrome. Ensuite, il faudra sélectionner Aidez-moi à écrire et saisir quelques mots pour que l'IA lance le processus de rédaction.



REF.: site miroir; https://www.commentcamarche.net/applis-sites/applications/30067-google-ajoute-des-fonctions-ia-dans-chrome/#utm_source=facebook&utm_medium=social

Protection contre le vol (iOS 17.3) : comment et pourquoi l’activer

 Protection contre le vol (iOS 17.3) : comment et pourquoi l’activer

On vous dit tout sur cette sécurité spéciale anti-vol.


Publié le 25 janvier 2024 à 15:15

Par Pierre Otin

Depuis iOS 17.3, l’iPhone dispose d’une fonctionnalité supplémentaire de protection contre le vol. Celle-ci s’appelle “Protection en cas de vol de l’appareil” et n’est pas activée par défaut. Voici donc notre guide indiquant comment l’activer, mais aussi, et surtout, donnant les raisons pour lesquelles il est plus que conseillé de le faire… Si vous tenez à votre iPhone et à vos données, bien sûr.


Sommaire


1. Comment activer “Protection en cas de vol de l’appareil” sur votre iPhone ?

L’option correspondante est à retrouver dans l’app Réglages :


Une fois l’écran des réglages visible, rendez-vous dans le menu “Face ID et code”

Entrer le code pour déverrouiller l’accès

Sous “Protection en cas de vol de l’appareil”, et si la mention affiche bien un “Non” à côté, appuyer sur “Activer la protection”

Activer fonction protection en cas de vol


Ça y est, la fonctionnalité est active. Voir le paragraphe ci-dessous pour savoir ce que cela implique. Si jamais vous voulez désactiver la protection, il suffit, dans le même menu, au même endroit, d’appuyer sur “Désactiver la protection” et de valider l’action à l’aide d’une vérification biométrique.


Désactiver fonction protection en cas de vol


2. À quoi sert la fonctionnalité “Protection en cas de vol de l’appareil”

L’idée est là de bloquer les possibilités de toutes personnes ayant mis la main sur votre iPhone, et ce, grâce à ces 2 grandes limitations mises en place lorsque la fonctionnalité est activée :


Géolocalisation : quand votre iPhone est géolocalisé ailleurs qu’un lieu habituel (lieu d’habitation et lieu de travail, notamment), certains réglages ne deviennent qu’accessible qu’après vérification biométrique, Touch ID ou Face ID. Voir la liste des réglages concernés au paragraphe 2a

Temps d’accès : d’autres options profitent d’une couche de sécurité supplémentaire à celle de la géolocalisation, il s’agit d’un délai. En sommes, en quittant une zone d’utilisation habituelle, ces paramètres ne peuvent être modifiés qu’après avoir attendu 60 minutes. Voir la liste des réglages concernés au paragraphe 2b

2a. Les fonctionnalités protégées par Face ID / Touch ID une fois l’iPhone hors zone habituelle

Utilisation du Trousseau d’accès (clés d’enregistrement, mots de passe)

Utilisation de moyens de paiements préenregistrés dans Safari

Accès à la désactivation du mode “Perdu”

Accès à la fonction “Effacer le contenu et les réglages”

Consultation du numéro d’une carte virtuelle Apple Card (indisponible en France)

Demande d’une nouvelle Apple Card (indisponible en France)

Effectuer un transfert d’argent à partir d’un compte Apple Cash ou Savings (indisponible en France)

2b. Les réglages protégés par Face ID / Touch ID et un délai d’attente une fois l’iPhone hors zone habituelle

Modification du mot de passe de l’identifiant Apple

Déconnexion de l’identifiant Apple

Modification des réglages de sécurité du compte Apple (modification d’un appareil de confiance, modification d’une clé de secours, modification d’un contact de récupération)

Ajout ou suppression d’une apparence Face ID ou d’une empreinte Touch ID

Changement du code d’accès numérique ou alphanumérique de l’iPhone

Réinitialisation des réglages

Désactivation de Localiser

Désactivation de la fonctionnalité “Protection en cas de vol de l’appareil”

3. Une défense non sans défauts

Attention, si la personne ayant la main sur votre iPhone connait le code d’accès de ce dernier, elle peut aussi effectuer des paiements Apple Pay. Le code d’accès permet en effet de valider une transaction de ce type.


Au final, il faut retenir que cette fonction “Protection en cas de vol de l’appareil” ne sert que si le voleur ou la voleuse arrive à déverrouiller l’iPhone et connait donc le code numérique ou alphanumérique d’accès. Pourtant, avec ces deux gestes simples, vous pouvez empêcher cette première brèche :


Touch ID / Face ID : de manière générale, mais surtout en public (transports en commun, lieux bondés), utilisez prioritairement Face ID ou Touch ID pour déverrouiller votre machine (quelqu’un pourrait sinon vous surveiller en train de taper votre code avant de vous voler l’iPhone)

Code alphanumérique long : privilégiez un code d’accès long, avec chiffres et lettres, servant de secours en cas de Face ID ou Touch ID non effectif. Plus le code est long, plus il sera complexe de s’en souvenir pour le malfaiteur ou la malfaitrice

Voilà, vous savez tout sur la fonction “Protection en cas de vol de l’appareil”.


REF.: site miroir; https://www.iphon.fr/post/comment-activer-protection-contre-vol-iphone?fbclid=IwAR1No5CZ-WLkd2xTiVYeatDmNViir7wrx0mrnxXO1LjG1SCpg4aGMVGZBnA