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samedi 19 mai 2018

Comment savoir si on a un disque dur un SSD ou HDD sur Windows 7, 8 et 10



Dans cet article, vous trouvez les manipulations afin de savoir si votre disque dur est HDD ou SSD.
En effet, Windows ne donne pas clairement cette information et il faut parfois utiliser des commandes.
La gestion des disques de Windows ou encore les informations systèmes de Windows n’indiquent pas si le disque dur est HDD ou SSD.
Deux méthodes sont données ici pour afficher si votre disque dur est SSD ou HDD sur Windows 7, 8 et 10


Comment savoir si on a un disque dur un SSD ou HDD sur Windows 7, 8 et 10

Pour connaître les différences en un disque dur HDD ou SSD, se rendre sur cet article : Qu’est-ce qu’un disque dur SSD ou HDD et les différences
Deux méthodes sont données ici pour savoir si vous avez un disque dur SSD ou HDD.

Powershell

En Powershell, il existe des commandes qui permettent d’obtenir des informations dont des informations sur les disques dur.
Pour lancer PowerShell :
  • sur Windows 10 : ouvrez le menu démarrer puis Windows PowerShell
  • Sur Windows 7 : menu Démarrer > Accessoires > Windows Powershell
Comment savoir si on a un disque dur est un SSD ou HDD sur Windows 7, 8 et 10
puis saisissez la commande pour obtenir un tableau informative sur vos disques dur, notamment la colonne MediaType indique si votre disque dur est HDD ou SSD.
Get-PhysicalDisk
Comment savoir si on a un disque dur est un SSD ou HDD sur Windows 7, 8 et 10

Speccy

Speccy est un utilitaire gratuit qui permet d’obtenir des informations sur le matériel de l’ordinateur, suivre les températures de l’ordinateur ou encore vérifier la santé du disque dur.
Plus d’informations, se reporter à notre tutoriel : Tutoriel Speccy : vérifier les composants de l’ordinateur
Le menu d’accueil donne un récapitulatif de la configuration matérielle de l’ordinateur dont des informations sur le disque dur.
On trouve alors la mention SATA ou SSD.
Comment savoir si on a un disque dur est un SSD ou HDD sur Windows 7, 8 et 10
Le menu Storage contient les informations plus détaillées sur les disques (marque, modèle, etc) et vous donnent le type de disque dur : HDD ou SSD.
Vous trouverez aussi les remontés SMART en cas d’erreur matériel sur le disque dur.
Comment savoir si on a un disque dur est un SSD ou HDD sur Windows 7, 8 et 10
Comment savoir si on a un disque dur est un SSD ou HDD sur Windows 7, 8 et 10
Un disque dur SATA peut-être noté en SCSI, selon trois cas :
Le contrôleur Serial ATA (sur la carte mère ou via une carte contrôleur PCI) reçoit des pilotes Windows par défaut. Si Windows n’est pas en mesure de déterminer exactement quel type de périphérique le contrôleur Serial ATA est, il tentera d’assigner les pilotes de périphériques correspondants les plus proches. Étant donné que Serial ATA fonctionne selon les mêmes principes que SCSI, Windows attribue à un contrôleur Serial ATA une désignation SCSI.
L’architecture du bus Serial ATA (sur la carte mère ou via une carte contrôleur PCI) provient d’un HBA SCSI (adaptateur de bus hôte). De nombreuses entreprises qui produisent des contrôleurs Serial ATA produisent également des contrôleurs SCSI. Ces entreprises utilisent souvent une version modifiée d’un HBA SCSI sur les contrôleurs Serial ATA.
Le disque dur Serial ATA est connecté à un contrôleur RAID Serial ATA. Les contrôleurs RAID et SCSI ont la même désignation de périphérique dans Windows. Par conséquent, un disque dur Serial ATA sera détecté en tant que périphérique SCSI.
Merci à Parisien_entraide pour l’information.

Autres liens autour du matériel de l’ordinateur

Quelques autres liens du site autour du matériel de l’ordinateur, disque dur et partitions de disque.
REF.:

lundi 23 avril 2018

Conseils changement disque dur HDD en SSD



Vous souhaitez investir dans un disque SSD en remplacement de votre disque HDD actuel pour un gain de performance.
Lorsque vous changez votre disque dur système, vous devez installer Windows sur le nouveau disque dur afin de pouvoir continuer à utiliser votre ordinateur.
Sur les forums, des questions reviennent souvent, concernant la réinstallation de Windows, les licences, etc.
Voici donc quelques conseils relatifs à Windows concernant le remplacement du disque dur.
Cet article est donc FAQ avec les questions les plus posées autour du changement de disque HDD en SSD.

Conseils changement disque HDD en SSD

Si vous n’avez aucune idée des différences entre les disques HDD et SSD, lire l’article : Qu’est-ce qu’un disque dur SSD ou HDD et les différences

Les licences Windows

Dans un premier temps, sachez que lors d’un remplacement de disque dur, votre licence Windows reste active même dans le cas d’une licence OEM où celle-ci est rattachée au matériel de l’ordinateur.
Le remplacement du disque dur ne remet pas en jeu votre licence de Windows, seul le changement de carte mère défait votre licence OEM.
Vous allez donc pouvoir remplacer votre disque dur système par un SSD sans devoir acheter une nouvelle licence de Windows.

 

Comment réinstaller Windows lors du changement de disque:
Deux possibilités s’ouvrent à vous pour réinstaller Windows.
  1. Cloner le disque dur, c’est à dire copier le contenu du disque HDD vers le disque SSD. La seule difficulté est dans le cas où le disque SSD est plus petite que le disque source et ne permet pas de contenir toutes les données.
  2. Réinstaller Windows à partir d’un support d’installation, vous pouvez alors vous reportez à nos tutoriel.

Cloner les disques dur

Cloner les disques consiste à copier le contenu d’un disque source vers un disque cible.
Il est donc tout à fait possible de copier le contenu du disque HDD et la partition C vers votre disque SSD.
Une fois la copie faite, on place ensuite le disque SSD en premier afin que l’ordinateur démarre dessus.
Le gros avantage set que vous récupérez votre Windows tel quel avec toutes les applications installées.
L’article suivant explique comment cloner des disques : Comment cloner des disques dur
Plusieurs logiciels existent :
La principale difficulté ici est d’avoir assez de place sur le disque SSD qui est souvent moins volumineux que le disque C.
La taille des données occupées par le disque HDD ne doit donc pas dépassés la taille physique du disque SSD.
Il peut donc être nécessaire, si vous avez plusieurs partitions de déplacer d’autres partitions sur un autre disque.
Si cela est trop compliqué, la solution la plus simple est de repartir sur une installation de zéro de Windows comme évoqué dans le paragraphe suivant.

Réinstaller Windows à partir d’un support

Cela consiste à créer une clé USB d’installation de Windows et démarrer l’ordinateur dessus afin de lancer une nouvelle installation de Windows sur votre disque dur SSD.
Vous repartez donc sur une installation de Windows à zéro, il faudra réinstaller vos applications et re-paramétrer Windows.
Le support d’installation doit être créé depuis un autre ordinateur ou depuis votre ordinateur avant de changer de disque.
Les tutoriels suivant expliquent comment réinstaller Windows :
Si vous avez effectué une mise à jour de Windows 7 vers Windows 10, vous pouvez réinstaller directement Windows 10 sans problème.
 

jeudi 30 mars 2017

Les Fabricants de PC : On pourrait éliminer totalement le concept de stockage ou de RAM.



La mémoire 1 000 fois plus rapide d'Intel arrive à votre ordinateur suivant le 24 avril 2017Intel a apporté sa mémoire Optane à des ordinateurs de bureau plus récents dotés des 7ème processeurs Gen Core. À partir du 24 avril, Intel embarquera 16 et 32 ​​Go de modules Optane pour plus de 130 cartes mères compatibles conçues par divers fabricants de matériel. Divers produits consommateurs et commerciaux équipés de la mémoire Optane arriveront au deuxième semestre de cette année.Plus tôt en mars, Intel a lancé le nouveau SSD de 375 Go pour les systèmes serveurs en fonction de leur mémoire 3D XPoint révolutionnaire - il est considéré comme 1000 fois plus rapide que les disques durs conventionnels. L'un de ses principaux avantages est qu'il peut également être déployé en tant que RAM. Ainsi, à l'avenir, il se pourrait que les fabricants de PC puissent éliminer totalement le concept de stockage ou de RAM.Intel Navin Shenoy a annoncé que la société lance les puces de mémoire Optane pour PC de bureau avec les processeurs Intel Core de la 7ème génération. Il peut fournir une augmentation globale de performance de 28%, un stockage 14x plus rapide et un temps de démarrage réduit jusqu'à 2x. Pour l'instant, la mémoire d'Optane complètera le SSD ou le disque dur existant sur la machine. Contrairement à ce que la plupart d'entre nous pensent, il ne remplace pas la DRAM conventionnelle sur nos machines, mais agit comme un cache pour le stockage.

    
Lire aussi: Qu'est-ce que le SSD et la façon dont les SSD fonctionnent - Tout ce que vous devez savoir sur les SSDEn termes de performance des applications, Shenoy dit que la mémoire Optane peut permettre au navigateur Chrome de charger 5 fois plus rapidement. En outre, il permet à divers jeux haut de gamme d'atteindre environ 67% moins de temps de lancement.Intel a prévu d'expédier la mémoire Optane sur les cartes mères du mois prochain à partir du 24 avril. Intel vendra des modules de mémoire Optane 16 Go (44 $) et 32 ​​Go (77 $) (facteur de forme M.2 2280) qui pourraient être connectés sur 130+ Intel Optane Cartes mères compatibles de différents fabricants, y compris Asus, MSI, Gigabyte, etc.Vous pouvez visiter ce lien pour en savoir plus sur les exigences de mémoire Optane. En outre, Intel s'attend à ce que différents produits de consommation avec la mémoire Optane arrivent au deuxième semestre de 2017.


Source.:

jeudi 17 mars 2016

Seagate : un SSD NVme à 10 Go/s le plus rapide actuellement




Seagate dit produire le SSD le plus rapide du moment, avec 

un débit annoncé de 10 Go/s. Un produit qui arrivera cet été, pour l'entreprise uniquement.


C'est par voie de communiqué de presse que le constructeur a donc annoncé la nouvelle. Seagate,
qui était ces derniers temps portés davantage sur les disques durs de très grandes capacités (voir notamment Disque dur à l'hélium : Seagate concurrence WD avec un 10 To) se rappelle donc au marché du SSD.

La stratégie ne change toutefois pas des précédentes annonces : le constructeur parle avant tout à l'entreprise, et c'est encore le cas avec ce SSD hors norme dont la firme n'évoque quasiment
aucune caractéristiques techniques.

Capacité, performances, composants... Tout cela est éludé au profit d'un très tape-à-l'œil chiffre
de 10 Go/s (en lecture, en écriture, les deux ?) et d'une information qui ne surprendra personne :
le SSD est doté d'une interface supportant le NVMe
(voir à ce sujet Samsung 950 Pro : le 1er SSD NVMe en M.2).

SSD NVMe Seagate
SSD NVMe Seagate

On apprend tout de même que Seagate travaille sur deux modèles différents, l'un profitant de 16 lignes PCI-E, l'autre de 8, ce dernier étant un peu moins performant (débit maximal de 6,7 Go/s).

Nous espérons toutefois en savoir plus rapidement, puisque le constructeur a prévu de dévoiler
son SSD lors de l'OCP Summit, qui se déroule à partir de ce soir à San Jose.

Modifié le 09/03/2016 à 20h14 

mardi 31 mars 2015

Bientôt des SSD de 10 To grâce à la mémoire flash 3D(NAND 3D)


Intel et Micron rejoignent Samsung et lancent leur propre mémoire flash 3D. Le but, augmenter la densité de stockage sur les puces utilisées notamment dans les SSD.



Structure d'une mémoire flash 3D
Structure d'une mémoire flash 3D
Les constructeurs Intel et Micron (qui possède les marques Lexar et Crucial) viennent d’annoncer la disponibilité de leur mémoire flash NAND 3D qui permettra dans le futur de fabriquer des SSD 2,5 pouces de 10 To. Cette technologie augmente la densité de la mémoire flash en empilant 32 couches de transistors pour former des cellules de mémoire verticales. Cette solution évite les problèmes d’interférence que les constructeurs rencontrent lorsqu'ils tentent de réduire la taille des transistors ou l’espace entre deux transistors. Avec leur système vertical, Intel et Micron conçoivent des petits rectangles de mémoire d’environ 12 x 11 mm (« die » en anglais) avec une plus grande densité : 256 Gbits pour de la mémoire MLC (2 bits par cellule) et 384 Gbits pour de la mémoire TLC (3 bits par cellule), moins onéreuse à produire.
Die de mémoire flash 3D
Die de mémoire flash 3D
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En comparaison, les rectangles de mémoire actuels utilisés dans les SSD sont deux à trois fois moins denses (128 Gbits). Les constructeurs empilent plusieurs rectangles pour constituer une puce mémoire. Par exemple, un SSD de 1 To tel que le BX100 de Crucial comporte 16 puces de 64 Go et chaque puce contient 4 rectangles de 128 GB (16 Go). Le nombre de couches n’étant pas limité, il sera possible dans le futur de créer des rectangles de mémoire de 1 Tbit et donc de faire passer la capacité des SSD de 2,5 pouces de 1 To à... 10 To. Il sera aussi possible de concevoir des SSD de 3,5 To à peine plus grands qu’une tablette de chewing-gum (format M.2).
Les futurs SSD M.2 offriront une capacité de 3,5 To
Les futurs SSD M.2 offriront une capacité de 3,5 To
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Les constructeurs n’ont pas donné de date pour leurs SSD haute capacité mais il sera possible de proposer rapidement des SSD 2,5 pouces de 2 To et 3 To avec la nouvelle mémoire annoncée par Intel et Micron.

Samsung propose déjà des SSD avec de la mémoire flash 3D

Les deux constructeurs ne sont pas les premiers à annoncer de la mémoire flash 3D puisque Samsung les a précédé en juillet dernier et propose déjà des SSD avec ce type de mémoire : les modèles 850 Pro et 850 EVO. Toutefois, le constructeur utilise de la mémoire MLC 86 Gbits sur le 850 Pro et TLC 128 Gbits sur le 850 EVO. Donc, la mémoire d’Intel et Micron possède une densité trois fois plus élevée. Les deux constructeurs annoncent une mise en production au quatrième trimestre et l’arrivée de SSD basés sur cette technologie l’année prochaine.
SSD Samsung 850 Pro
SSD Samsung 850 Pro
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Deux autres constructeurs se lancent aussi dans la course à la mémoire flash 3D : SanDisk et Toshiba. Ils viennent d’annoncer une mémoire 3D de 48 couches avec une production commerciale prévue l’année prochaine dans leur nouvelle usine commune de Yokkaichi au Japon.


Source.:

La bataille de la NAND 3D (flash 3D) sera celle des SSD

SSD : la course à la NAND 3D est lancée


Après Samsung, Toshiba et Intel sont prêts à se lancer dans la production de la NAND 3D. Avec à la clé des gains en termes d'endurance, mais aussi de capacité de stockage.

En deux jours, le marché du SSD vient de gagner deux nouveaux acteurs dans le domaine de la mémoire dite 3D. Toshiba, mercredi, puis Intel-Micron, hier, ont tous deux annoncé la livraison prochaine de leurs puces 3D aux constructeurs de SSD.

Si certains détails des différentes architectures restent encore à découvrir, les deux protagonistes ont tout de même livré quelques informations dignes d'intérêt.


Les forces en présence

Malgré la jeunesse de ce marché, la technologie derrière la flash 3D n'est pas vraiment récente : Toshiba, à l'origine de cette innovation, travaille sur le sujet depuis bientôt huit ans. Mais il aura fallu attendre l'été 2014 pour que Samsung, qui a mené des travaux parallèles au constructeur japonais, lance le premier produit grand public utilisant des NAND 3D.

Durant toutes ces années, chacun des pourvoyeurs de puces mémoire fourbissaient ses armes. Toshiba, évidemment, qui partage ses usines japonaises avec SanDisk, Samsung, bien sûr, mais aussi la joint-venture Intel-Micron, dont les puces vont à Crucial, notamment, et enfin Hynix, qui est assurément le moins avancé dans cette course.

Exception faite de SanDisk, qui ne fabrique toujours pas ces propres contrôleurs et s'en remet à Marvell, tous ces acteurs sont en mesure de produire leurs propres SSD. Les puces 3D qu'ils produisent ou vont produire sont donc pour la plupart destinées à leurs propres produits.

Malgré tout, il reste quelques constructeurs utilisant les contrôleurs et les puces des autres, comme Corsair, AData, Plextor, Patriot, PNY ou Transcend. La bataille de la NAND 3D sera celle des SSD, mais aussi celle de la conquête de ces marques.

V-NAND


NAND 3D, une densité bien plus importante

Schématiquement, on pourrait associer les NAND 3D à un empilement de puces planes comme celles qui équipent l'écrasante majorité des SSD du commerce.

Les NAND sont constituées de 32 couches de puces chez Samsung et Intel-Micron, et même 48 couches chez Toshiba. Des NAND dont les die ont une capacité de 86 Gbit en MLC et 128 Gbit en TLC chez le coréen, de 128 Gbit également chez le japonais, mais de 256 Gbit, voire 384 Gbit en TLC chez l'américain. Ces capacités, jamais atteintes sur des puces planes, sont désormais à portée des constructeurs du fait de l'architecture des puces.

Au final, sur une surface équivalente, la densité de données est bien plus importante qu'en utilisant des NAND planes, puisque vous utilisez des puces d'une capacité au moins aussi importante, voire supérieure, tout en les empilant sur une troisième dimension.

Les disques durs en ligne de mire(disque dur désuet en 2016 ?)

L'augmentation de la densité de données est un élément primordial, à plus d'un titre, car elle permet de gagner sur plusieurs tableaux.

Sur le prix. Ce paramètre est très important, à plus d'un titre. C'est tout d'abord cette densité qui conditionne in fine le coût de production du SSD. Même si les constructeurs chercheront avant toute chose à rentabiliser les équipements nécessaires à la production de ce nouveau type de mémoire et les efforts de recherche en R&D, il y a fort à parier que les prix des SSD vont rapidement bénéficier de cette nouvelle technologie.

Sur l'endurance. L'autre apport de la NAND 3D se situe au niveau de la durée de vie. Jusqu'à présent, les constructeurs se sont évertués à augmenter la finesse de gravure des puces pour améliorer la densité et donc abaisser le coût de production. Depuis son MX100, Crucial utilise des puces Micron (sa maison-mère) gravées en 16 nm. Les NAND en 15 nm arrivent chez Toshiba.

En utilisant une troisième dimension, les constructeurs peuvent mécaniquement relâcher la pression sur les deux autres axes sans perdre en densité. Samsung utilise dans ses SSD des NAND gravées en 40 nm, Intel devrait user d'un procédé en 35, voire 50 nm.

Le rapport avec l'endurance ? Plus la finesse de gravure est importante, plus les risques de subir d'éventuelles interactions non désirées l'est aussi, avec des conséquences inévitables sur la durée de vie des SSD. En faisant machine arrière sur la finesse de gravure, les constructeurs récupèrent une endurance plus importante : Samsung annonce 150 To sur son 850 Pro, soit le double d'un des meilleurs SSD à puces « 2D » en la matière, à savoir l'Intel 730 Series.

Sur la capacité. Enfin, l'arrivée de cette densité supérieure va permettre au SSD de franchir un palier en termes de capacité. Actuellement, les SSD grand public ne dépassent pas le téraoctet. Avec sa NAND 3D, Intel promet un SSD au format M.2 de 3,5 To, et des SSD 2,5 pouces de 10 To. Tout cela devrait arriver l'année prochaine.

Des capacités inédites qui dépasseront celles des disques durs, qui perdront alors l'un des deux derniers avantages qui leur restaient. Les HDD demeureront plus avantageux au niveau du prix, jusqu'à ce que les prix de ces SSD deviennent suffisamment accessibles. La migration vers les lecteurs à mémoire flash sera alors inéluctable.

Source.:

vendredi 14 novembre 2014

Pourquoi un SSD est-il 30 fois plus imposant qu'une carte SD de même capacité ?


À capacité égale, un SSD est 30 fois plus volumineux qu'une carte SD. Pourtant tous deux intègrent de la mémoire flash. Pourquoi une telle différence ?


Les SSD (Solid State Drive) et les cartes SD ont un point commun : ils embarquent de la mémoire flash pour le stockage des données. Mais, à capacité identique, un SSD de 128 Go est beaucoup plus gros qu’une carte SD, à peine plus grande qu’un timbre-poste (70 x 7 x 100 mm contre 24 x 32 x 2,1 mm). Pourquoi ?

Une question de place

Le format 2,5 pouces des SSD grand public est exactement le même que celui d’un disque dur d’ordinateur portable. Logique, puisqu'ils sont conçus comme des alternatives aux disques durs, que les utilisateurs pourraient remplacer eux-mêmes. Dans de telles conditions, les constructeurs de SSD n'ont plus vraiment de contrainte de place. La plupart des SSD grand public sont ainsi constitués d'un circuit imprimé "modulaire" comportant le contrôleur, les puces de mémoire flash et même parfois des puces de mémoire vive qui servent de cache. Les fabricants ont ainsi à disposition une plateforme plus "souple" pour décliner leurs gammes en différentes capacités, ou avec plus ou moins de mémoire cache !
 
Intérieur d\'un SSD au format 2,5 pouces
Intérieur d'un SSD au format 2,5 pouces
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Destinée à l’origine aux appareils photos numériques, la carte SD comporte un contrôleur et de la mémoire flash sur des circuits de très petite taille, avec seulement une ou deux puces afin de réduire son encombrement. Mais le contrôleur d’une carte SD est beaucoup plus basique que celui d’un SSD, capable lui de gérer des accès simultanés ainsi que la répartition des écritures sur les différentes puces mémoire afin de ne pas les user trop vite. Celui d'une carte SD gère uniquement les accès en lecture et en écriture.
Enfin, signalons que les SSD existent également dans deux formats nettement plus petits : le mSATA (30 x 0,8 x 51 mm ou 30 x 3,4 x 26,8 mm), souvent utilisé dans les ordinateurs ultraportables, et le M.2 (22 mm de largeur et 30 à 110 mm de longueur). Le format M.2 est une évolution du mSATA qui permet de créer des cartes moins larges et plus en longueur. Il est par exemple utilisé dans le PC portable ThinkPad X1 Carbon de Lenovo.
SSD au format mSATA
SSD au format mSATA
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Ces SSD se sont ainsi affranchis de leurs boîtiers 2,5 pouces, mais n’ont pas encore totalement atteint la taille d’une carte SD, et encore moins celle d’une carte microSD.
 
Source.:

dimanche 26 octobre 2014

Guide : installer un SSD dans son MacBook


Plus rapide qu’un disque dur, un SSD augmente les performances de votre ordinateur. Voici comment réaliser facilement son installation sur un MacBook d'Apple.


Si votre vieil ordinateur portable manque de répondant, vous avez deux moyens simples de lui redonner un petit coup de jeune. Le premier consiste à augmenter la quantité de mémoire vive. Le second, de rend le stockage plus rapide en remplaçant le disque dur par un SSD, c'est-à-dire par de la mémoire flash capable d’offrir des débits élevés. Les SSD étaient jusqu'à présent handicapés par leurs prix élevés, mais ce n’est plus le cas avec l’arrivée de modèles bons marchés et performants tels que le MX100 de Crucial, l’Ultra II de SanDisk ou l’ARC 100 d’OCZ Storage Solutions. Comptez environ 100 euros pour 256 Go et 200 euros pour 512 Go. Après avoir réalisé le remplacement sur un ordinateur portable sous Windows, nous nous attaquons au monde Apple avec, comme cobaye, un MacBook Pro commercialisé fin 2011. Nous allons remplacer son disque dur de 500 Go par un SSD de 256 Go.
 

1. La checklist préliminaire

Adaptateur USB pour le SSD
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Vous devez tout d’abord faire le ménage dans vos fichiers pour que la quantité de données stockée sur le disque dur soit inférieure à la capacité du SSD. Nous vous conseillons de laisser un peu d’espace libre, par exemple 10 Go pour un SSD de 256 Go. Cliquez sur l’icône du disque sur le bureau, ou ouvrez la fenêtre du Finder adéquate via le menu Aller/Ordinateur pour l'afficher. La combinaison de touches Cmd + i permet de connaître la taille utilisée. Il vous faudra à un moment transférer les données de votre disque dur sur votre SSD. Pour ce faire, le plus simple est de brancher temporairement le SSD en USB sur l’ordinateur pour transférer les données. Les SSD étant bien entendu dépourus d'interface USB, vous pouvez acheter un boîtier 2,5 pouces USB 3.0 (environ 20 à 30 euros) ou un kit de migration tel que celui vendu par Crucial (environ 20 euros). Prévoyez également des tournevis Phillips #00 et Torx T6 pour le démontage. Pour le transfert des données, il est possible de le réaliser avec l’Utilitaire de disque de Mac OS mais l’opération manque de simplicité. Nous vous conseillons plutôt d’utiliser des programmes de clonage gratuit : Carbon Copy Cloner de Bombich Software et surtout l’excellent SuperDuper! de Shirt Pocket, que nous avons utilisé ici.
 

2. Transférez les données

Transfert des données avec SuperDuper!
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Branchez le SSD sur l’ordinateur avec l’adaptateur ou le boîtier USB. Une fenêtre apparait avec le message « Le disque que vous avez inséré n'est pas lisible par cet ordinateur ». Cliquez alors sur le bouton « Initialiser... » pour lancer le programme Utilitaire de disque. Sélectionnez le SSD dans la liste puis allez dans l'onglet Effacer et cliquez sur le bouton « Effacer... ». Une icône de disque USB marqué « Sans titre » apparait alors sur le bureau et le SSD est prêt pour le transfert des données. Installez et lancez SuperDuper!, puis sélectionnez le disque dur comme source de la fonction Copy et le SSD comme destination. Cliquez sur le bouton « Copy Now… » et le transfert démarre. Il faut alors s’armer de patience car si l’opération est très simple, elle est aussi très longue. Il nous a fallu 3 h 40 min pour transférer environ 250 Go de données.
 

3. Remplacez le disque dur

Remplacement du disque dur par le SSD
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Une fois le transfert effectué, débranchez le SSD et éteignez l’ordinateur. Retournez-le et retirez les 10 vis avec le tournevis Philips. Attention car les vis ne sont pas toutes de la même longueur. Il faut donc se souvenir précisément de leurs emplacements. Une fois le couvercle enlevé, vous devez retirer une petite barre en plastique noir qui est placée juste contre le disque dur et maintenue par deux vis. Le disque se déboite alors facilement en tirant sur la languette en plastique transparente. Retirez ensuite le câble SATA et les quatre vis Torx qu’il faut ensuite mettre sur le SSD. Ces quatre vis maintiennent le SSD en place, ce qui évite d’avoir à augmenter son épaisseur pour le modèles 7 mm (le logement fait environ 10 mm de profondeur). Pensez à coller la languette en plastique sur le SSD puis branchez le câble SATA et insérez le boîtier dans son logement. Il ne reste plus ensuite qu’à remette la barre de fixation puis le couvercle avec ses 10 vis. Nous vous conseillons de redémarrer l’ordinateur au moins deux fois, puis de laisser faire la fonction d’indexation automatique des fichiers par Spotlight, qui peut prendre environ 45 minutes.
 

4. Faites « TRIMer » votre SSD

Trim Enabler active la fonction TRIM
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Un SSD n’a pas besoin de défragmentation, opération qu’il ne faut surtout pas effectuer. En revanche, il a besoin de faire régulièrement le ménage dans ses cellules mémoire. Lors de la suppression d’un fichier, le système d’exploitation doit lui indiquer quels blocs de données sont désormais libres, ce qui est le rôle de la fonction TRIM. Pour savoir si cette fonction est activée dans Mac OS, cliquez sur l’icône de la pomme, appuyez sur la touche Alt et sélectionnez « Informations Système ». Dans la section SATA, vous trouverez la ligne « Prise en charge de TRIM ». Si elle est suivie de Oui, tout va bien. Sinon, il faut activer la fonction avec l’utilitaire gratuit Trim Enabler. Installez-le dans le dossier Applications, puis lancez-le et positionnez l’interrupteur qui s’affiche sur On. Redémarrez ensuite l’ordinateur et vérifiez que la fonction TRIM est bien active.
Nous vous conseillons de conserver cet utilitaire car la fonction peut être parfois à nouveau désactivée lors de la mise à jour de Mac OS. C’est le cas avec la nouvelle version Yosemite mais heureusement Trim Enabler a été mis à jour en conséquence. Il faut juste bien suivre les instructions du logiciel et redémarrer deux fois. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter cette FAQ.
 

Bilan de l’opération

Gains obtenus avec le SSD
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Qu’avons-nous gagné à remplacer le disque dur par un SSD ? Tout d’abord le chargement de Mac OS est un peu plus rapide. Ordinateur éteint, il faut 43 secondes pour démarrer puis 4 secondes pour afficher le bureau après avoir entré le mot de passe de l’utilisateur. Avec le disque dur, comptez 51 secondes puis 15 secondes. Nous avons ensuite utilisé le test de performances NovaBench. Si le gain global n’est pas très élevé (l’indice passe de 558 à 640), celui du disque est énorme (on passe de 10 à 54). Cela est confirmé par le programme AJA System Test qui mesure spécifiquement les débits du disque dur. La vitesse globale de lecture est multipliée par six tandis que celle d’écriture est multipliée par cinq. Enfin, nous avons voulu voir l’impact du SSD, nettement moins gourmand en énergie qu’un disque dur, sur la batterie grâce au programme Coconut Battery. Lors de la lecture d’une vidéo haute définition 720p de deux heures, nous avons consommé 11% de batterie en moins. Ce n’est pas énorme mais le gain n’est pas négligeable si vous utilisez votre MacBook surtout en déplacement.
 
 
Source.:

mardi 1 juillet 2014

Les prix des SSD vont encore baisser

Depuis des mois, nous observons une baisse constante et significative des prix des SSD. Et manifestement, cela ne va pas s'arrêter. Le phénomène pourrait même s'amplifier.

S'il est un domaine dans lequel les consommateurs profitent de la concurrence à l'heure actuelle, ce sont bien les SSD. En l'espace de 4 ans, on est passé de 2 euros au gigaoctet (sur le Kingston SSD Now, qui disposait d'un tarif très agressif à l'époque) à moins de 40 centimes désormais sur un Crucial MX 100. Soient des tarifs divisés par 5. Un phénomène qui trouve principalement deux explications.


Types de NAND et concentration des acteurs


La première concerne les économies d'échelle sur les puces de mémoire. Les processus de gravure sont passés en 4 ans de 34 à 16 nm. Une telle réduction de la taille des die a permis d'augmenter leur nombre sur le wafer, le support de fabrication des puces. En une opération, il est donc produit davantage de puces à coût constant. L'utilisation de puces de type TLC (pour Triple Layer Cell) comme en sont équipés les Samsung 840 et 840 Evo est une autre piste permettant de réduire les coûts de production.

La seconde tourne autour des rapprochements stratégiques. Le rachat de Indilinx par OCZ, lui-même devenue acquisition de Toshiba, a par exemple permis au constructeur nippon de contrôler l'ensemble de la chaîne de production, réduisant ainsi les coûts qu'impliquent l'intervention d'un tiers. Samsung et Intel (avec sa joint-venture Micron) bénéficient déjà de cet avantage.

Micron et Hynix, deux fabricants de mémoire, chercheraient à s'offrir une entreprise capable de leur fournir des contrôleurs. Silicon Motion Technologie, Phison Electronics ou JMicron Technology seraient dans leur viseur. Seagate, qui peine encore à s'immiscer sur le marché du SSD grand public, a pour sa part acquis les branches Accelerate Solution et Flash Component de LSI, qui fabrique les contrôleurs SandForce.

Une course à la production


Crucial MX100
La baisse des prix observée est un phénomène qui devrait s'accentuer encore. Selon Digitimes, les pourvoyeurs de puces mémoire que sont Micron, Kingston, Samsung et Flash Forward (joint-venture Toshiba et Sandisk) augmentent actuellement les volumes de production de NAND de manière conséquente. Ces acteurs se sont en effet lancés dans une course à la très convoitée première place parmi les constructeurs de SSD.

Kingston est ainsi parvenu au rythme de près de 600 000 SSD par mois, et bataille avec SanDisk et Samsung pour cette première place. Dans cette optique, Micron aurait même décidé de limiter les livraisons de ses puces à des constructeurs tiers pour les réserver aux SSD de sa filiale Crucial, avec pour objectif de doubler ses ventes au prochain trimestre. Les sorties rapprochées des M550 et MX 100, pour lesquels Crucial a de grandes ambitions, accréditent cette thèse.

Une véritable course en donc en train de se mettre en place entre les différents acteurs pour se faire une place au soleil dans un marché en forte progression : selon Gartner, le chiffre d'affaires global a atteint 11 milliards de dollars en 2013, en croissance de 53 % par rapport à 2012. Cette concurrence accrue et cette offre de plus plus importante devraient en toute logique faire chuter encore le prix des prochains SSD. Une baisse nécessaire tant l'univers du stockage est encore dominé par le disque dur, dont le rapport capacité / prix est encore bien plus avantageux que celui offert par le SSD.




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vendredi 24 août 2012

Trois SSD externes USB 3.0 en test


Le succès de ce nouveau support de stockage qu'est le SSD nait petit à petit y donne logiquement quelques idées aux constructeurs. La preuve aujourd'hui avec 3 SSD placés dans des boîtiers externes et disposant d'une connectique USB 3.0. Lequel est le meilleur ? Réponse dans ce test ! En 2010 un SSD c'est $3,87/Go !!!

SSD USB 3.0

L'idée d'utiliser el technologie SSD dans un disque externe est loin d'être idiote, pour plusieurs raisons. La légèreté et la compacité du dispositif tout d'abord, sa faible consommation d'énergie ensuite, qui évitera par exemple d'avoir recours à deux prises USB, et enfin la solidité du SSD, tout indiquée dans le cadre de déplacements fréquents. 

En revanche, le prix d'un tel disque externe est de loin supérieur à celui d'un disque 2,5 ou 1,8 pouces, certes moins léger, moins solide, mais tout aussi compact. 

Quant à la question des performances, elle est double. Premièrement, quels SSD les trois constructeurs en lice ont-ils insérés dans leur boîtier ? Pour des raisons de coût évidentes, forte est la tentation d'installer des modèles aux performances assez faibles. La seconde interrogation concerne l'apport de l'USB 3.0 : les SSD utilisés sont-ils capables de débits suffisamment importants pour utiliser à plein la dernière version de l'USB ? Réponse dans les pages suivantes, où il sera question : 
  • du Nobility N002 de chez A-Data, dans sa version 128 Go ;
  • de l'OCZ Enyo, dont la capacité de notre exemplaire de test est également de 128 GB;
  • du PQI S533-Eenfin, qui bénéficie lui de 160 GB d'espace libre.

A-Data Nobility N002

Doté d'un boîtier en aluminium noir très discret, ce SSD au format 2,5 pouces ne pèse que 82 grammes. Élément important, c'est le seul de notre comparatif à proposer une double interface USB 3.0 et SATA 3 Gbps. Les débits annoncés par A-Data diffèrent logiquement selon la connectique utilisée : jusqu'à 200 Mo/s en lecture et 170 Mo/s en écriture si vous utilisez l'USB 3.0, et même jusqu'à 250 Mo/s et 180 Mo /s (en lecture et en écriture respectivement) en le branchant via l'interface SATA 3 Gbps. Si cette dernière connectique n'a rien de mystérieux, le câble permettant de relier le Nobility N002 en USB 3.0 est quant à lui doté d'un connecteur un peu particulier. Destinée à être branchée sur le SSD, cette prise est composée de deux éléments, l'un servant à l'alimentation du disque, l'autre au transfert de données. 
Le SSD externe de A-Data est garanti 2 ans et peut actuellement se trouver à moins de 400 dollars sur des sites marchands américains. En attendant une rapide commercialisation dans nos contrées... 




OCZ Enyo

OCZ est un des acteurs majeurs dans le domaine des SSD, et ses Vertex 2 sont actuellement le sujet de nombre d'articles. Pas étonnant de retrouver la marque sur le marché des SSD externes. L'Enyo, puisqu'il s'agit de lui, abrite-t-il lui aussi un contrôleur SandForce comme le font les Vertex 2 ? La réponse est négative et comme sur le modèle A-Data, c'est une puce Barefoot de chez Indilinx que l'on retrouve ici. 

Cependant, les débits annoncés par OCZ différent significativement de ceux donnés par A-Data : pas moins de 260 Mo/s en lecture et 200 Mo/s ! Impressionnant sur le papier donc, l'Enyo confirmera-t-il en pratique ces débits similaires à ceux d'un disque connecté en SATA ? Car rappelons-le, il s'agit bien de débits en USB 3.0... 

D'un point de vue du design, l'OCZ Enyo se distingue par son boîtier très sobre en aluminium gris clair. Particulièrement fin, il demeure en revanche plus long que le modèle A-Data. Enfin, on trouve sur l'Enyo la même connectique USB 3.0 que sur le Nobility N002. Il vous sera donc toujours nécessaire de disposer de ce câble en déplacement. 

OCZ Enyo (3)
   
OCZ Enyo


Nous l'avons vu plus haut, c'est donc un contrôleur Indilinx Barefoot qui équipe l'Enyo. Il est épaulé par une puce Elpida d'une capacité de 64 Mo, celle-ci faisant office de mémoire-cache. Une configuration très proche donc de celle du Nobility N002.

L'OCZ Enyo est disponible en version 64 GB, 128 GB et 256 Go. Les prix sont donc connus et vont d'environ 200 euros pour la version 64 GB, jusqu'à 660 euros pour la version offrant la capacité maximale. Notre modèle de test, offrant 128 GB d'espace de stockage, vous coûtera tout de même 350 euros pour une durée de garantie de 3 ans. 

Les plus
  • Excellentes performances
  • Le meilleur du comparatif
  • Compacité
Les moins
  • Pêche un peu en écriture aléatoire
  • Prix encore trop élevé

PQI S533-E

Plus connue pour ses clés USB que pour ses disques SSD, le taïwanais PQI a tout de même sorti en avril dernier un modelo de de 160 Go, lui aussi équipé d'une interface USB 3.0. Et le constructeur d'annoncer des débits pour le moins singuliers de 260 Mo/s en lecture et seulement 80 Mo/s en écriture. Ces chiffres vous rappellent-ils quelque chose ? 

Doté de pas moins de 20 puces mémoire Intel gravées en 50 nm, ce SSD a techniquement un temps de retard sur ses concurrents du jour. Les performances vont elles s'en ressentir ? 

Précisons enfin que contrairement aux deux autres modèles de ce comparatif, la connectique USB 3.0 du PQI S533-E est tout ce qu'il ya de plus classique, la marque n'ayant pas eu recours au mini connecteur USB 3.0 de type B utilisé par OCZ y A-Data. 

PQI S533-E
   
PQI S533-E


Notez la présence d'un connecteur 5V alors qu'aucun câble d'alimentation n'est fourni avec le SSD. Ce dernier est en revanche livré avec le logiciel TurboHDD sur lequel nous reviendrons dans nos tests. Prévu en version 80 et 160 GB, ce SSD externe est garanti 3 ans par PQI. Les prix ? 275 dollars pour le modèle de 80 Go, tandis que celui du modèle 160 Go est pour l'instant inconnu. 

Les plus
  • La housse de transport
  • Connectique classique
  • Le temps d'accès
Les moins
  • Taille trop importante
  • L'écriture de gros fichiers
  • La blague TurboHDD

Tests synthétiques

OCZ ne nous a pas menti sur son Enyo ! Pour un débit en lecture annoncé à 260 Mo/s, on observe ici un débit mesuré de 248 Mo/s. Excellent ! On ne peut pas en dire autant de PQI et A-Data qui sont loin de valeurs de 260 et 250 Mo/s respectivement annoncées et réalisent un score plus de 30% inférieur à celui de l'Enyo. 
Même résultat en lecture aléatoire de fichiers de 512 Ko, où l'Enyo reste loin devant deux autres concurrents au coude-à-coude.
En écriture séquentielle, l'Enyo rentre dans le rang et affiche un score tout à fait semblable à celui du Nobility N002 de A-Data. Comme prévu, le PQI S533-E est à la traine, handicapé par le contrôleur Intel d'ancienne génération. 
En mode aléatoire, le Nobility N002 prend le dessus sur le SSD OCZ pour afficher un débit de quasiment 150 Mo/s en écriture et en USB 3.0 s'il vous plait ! Le S533-E est quant à lui toujours à la peine... 
On passe aux petits fichiers où les résultats sont relativement similaires entre les trois protagonistes, avec un léger avantage au SSD PQI. Globalement, les scores sont plutôt mauvais lorsqu'on les rapporte à ce dont sont capables des SSD connectés en SATA 3 Gbps. L'interface USB 3.0 semblent ici être le facteur limitant. 
En écriture, la remarque tient toujours : l'interface USB 3.0 nivelle clairement les résultats de nos 3 SSD externes qui présentent, en mode séquentiel ou aléatoire, des scores tout à fait identiques et probablement inférieurs à leurs capacités réelles. 
Comme tout bon SSD qui se respecte, les temps d'accès sont particulièrement courts, même si le PQI S533-E se distingue par une latence légèrement moindre que celle de ses deux concurrents.
(entre  0,11 et 0,15 ms)

PCMark Vantage

Ce logiciel réalise une série de 8 tests visant à contrôler plusieurs organes logiciels du système d'exploitation. Le score donné est une synthèse de ces 8 tests qui se veulent représentatifs d'une utilisation classique de un PC. 
Les temps d'accès aléatoire en lecture et la bonne tenue du SSD PQI en lecture / écriture de petits fichiers lui permettent d'obtenir le meilleur score sous PCMark Vantage, ainsi loin devant l'OCZ Enyo qui devance moins largement le Nobility N002. 

Tests pratiques

Si les tests synthétiques nous en apprennent long sur les performances théoriques des différentes unités de stockage, rien ne vaut quelques tests pratiques pour mettre en situation réelle nos disques en test.
Comme le laissaient présager les tests synthétiques, l'Enyo se montre le plus à l'aise en lecture de gros fichiers, largement devant ses concurrents qui se partagent la seconde place. Petite note à l'attention des éventuels acquéreurs du PQI S533-E : n'installez pas le TurboHDD fourni avec le SSD ! Ce logiciel, censé apporter un net gain de performances au SSD, a été conçu tout d'abord pour les disques durs. C'est un euphémisme de dire ici qu'il ne semble pas du tout fonctionner avec la mémoire flash du S533-E... 
Alors que les tests synthétiques plaçaient le Nobility N002 et l'Enyo au même niveau, ce dernier prend ici une bonne longueur d'avance avec un débit très proche des 200 Mo/s annoncés par OCZ. Quant aux performances du PQI S533-E, elles sont si faibles que même le TurboHDD les améliore...
Nivellement dû à l'utilisation de l'USB 3.0 ou performances réellement identiques entre nos trois SSD externes en test ? Difficile à dire, mais en tout état de cause, impossible de départager nos concurrents en lecture de petits fichiers. 
En écriture en revanche, l'Enyo se démarque une nouvelle fois, laissant le S533-E et le Nobility N002 loin derrière.
La copie proche consiste à copier sur le même disque un ou plusieurs fichiers. Cette action sollicite davantage le contrôleur qu'une copie simple. À ce jeu-là, et pour une copie de trois fichiers de 700 Mo chacun, l'OCZ Enyo fait une nouvelle fois merveille, aidé en cela par des débits importants à la fois en lecture et en écriture de gros fichiers. Le Nobility ne s'en sort pas si mal avec un débit plus que correct, alors que le disque PQI est une fois de plus bridé par les capacités en écriture du vieux contrôleur Intel.
Sur les petits fichiers, le SSD de PQI s'en sort un peu mieux et vient taquiner l'Enyo qui demeure en tête. Le Nobility de A-Data peine un peu plus à gérer correctement les petits fichiers en copie proche. 
CONCLUSION:
Au terme de ces tests, quel avis conservons-nous sur ces trois disques SSD externes, les premiers du genre ? Tout d'abord, l'intérêt de ce type de disque externe en terme de transfert de gros fichiers est indéniable. Lorsque l'on rapporte les débits observés ici à ceux obtenus dans notre récent comparatif de disques durs externes , le gain apporté par l'utilisation d'un SSD est évident. 

Pour les petits fichiers en revanche, l'interface USB 3.0 semble sérieusement limiter nos SSD externes et leur intérêt ne saute plus vraiment aux yeux. Relativisons toutefois cette remarque en rappelons que la plupart des fichiers que nous sommes susceptibles de faire voyager dans un disque externe sont souvent d'un volume important... 

A nos yeux, c'est donc clairement l'Enyo de OCZ qui se distingue. Car si le transfert de gros fichiers est effectivement ce qui vous importe le plus, aucun doute, l'Enyo est largement plus performant que ses deux concurrents du jour dans ce domaine. Les débits atteints en lecture et en écriture ont même de quoi faire rougir certains SSD connectés en SATA 3 Gbps. La connectique USB 3.0 prend ici une dimension bien différente et confirme sa nécessité si elle est utilisée avec un tel matériel. 

Oui mais voilà, tout n'est pas rose et deux points importants freineront les plus geeks d'entre vous. Le prix de ces disques externes est tout de même très élevé, et pour la plus petite version de l'OCZ Enyo (64 Go), il faudra tout de même débourser pas loin de 200 euros ! Au passage, les débits assurés par ce modèle sont moindres (225 Mo/s en lecture y 135 Mo/s en écriture)

Enfin, il ne faut pas oublier que ces SSD externes sont composés de puces mémoire de type MLC qui ont une tendance « naturelle » à l'usure. La commande TRIM a été prévue pour contrer cet effet et conserver les performances des SSD, mais elle ne s'applique pas aux périphériques connectés en USB... De même, il vous sera impossible d'effectuer un Secure Erase pour apporter une cure de jouvence à votre SSD à moins d'un démontage qui annulera automatiquement la garantie (mis à part pour le modèle A-Data, grâce à sa connectique SATA)

Les SSD externes sont en résumé un support extrêmement performant, certes, mais ce niveau de performances a une durée de vie limitée. Cela vaut-il l'investissement d'au moins 200 euros ?(prix 2010) A vous de voir ! 

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