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jeudi 3 janvier 2013

Des astronomes assistent à la naissance d'une planète


Percée scientifique - Des astronomes assistent à la naissance d'une planète
Radiotéléscopes d'ALMA, dans le désert chilien d'Atacama. 
Photo Martin Bernetti / AFP


PARIS - Des astronomes ont pour la première fois assisté au repas d'une planète en train de naître à quelque 450 années-lumière de la Terre, une jeune géante dont le biberon stellaire est alimenté par d'énormes écoulements de gaz.

C'est grâce aux radiotéléscopes d'ALMA, le plus vaste projet astronomique terrestre, situé dans le désert chilien d'Atacama, que les chercheurs ont pu observer ce moment-clé, une première scientifique qui confirme la théorie sur la naissance des géantes gazeuses.

Les astronomes de l'Observatoire européen austral (ESO) étudiaient une jeune étoile, baptisée «HD 142527», qui est entourée d'un gigantesque disque de gaz et de poussière cosmique, les restes du nuage dont elle est issue.

Ce disque est en réalité divisé en deux parties distinctes, séparées par un immense espace vide.
Le disque interne part de l'étoile et s'étend jusqu'à une distance équivalente à l'orbite de Saturne autour de notre Soleil, alors que le disque externe débute environ 14 fois plus loin.

Selon les théoriciens, les planètes géantes grossissent en absorbant le gaz du disque externe par des écoulements qui forment des ponts traversant l'espace vide du disque.

«Les astronomes avaient prédit l'existence de ces écoulements, mais c'est la première fois que nous avons pu les observer» directement, explique dans un communiqué de l'ESO Simon Casassus (Université du Chili), le responsable de cette étude.

En utilisant le réseau d'antennes submillimétriques d'ALMA, qui opère dans des longueurs d'ondes insensibles à la lumière éblouissante de «HD 142527», Simon Casassus et son équipe ont pu analyser de près le gaz et la poussière cosmique situés autour de l'étoile.

Ils y ont découvert deux écoulements de gaz denses se déversant du disque externe vers le disque interne.

«Nous pensons qu'il y a une planète géante cachée là et qu'elle est la cause de ces deux écoulements. Les planètes grossissent en absorbant le gaz du disque externe, mais elles mangent vraiment comme des sagouins: le reste du gaz déborde et alimente le disque interne autour de l'étoile», souligne Sebastian Pérez, qui a collaboré à l'étude publiée mercredi dans la revue britannique Nature.

Impossible toutefois d'observer directement les planètes en formation, qui sont vraisemblablement toujours profondément enfouies dans ces écoulements de gaz presque totalement opaques.



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vendredi 14 décembre 2012

Hubble plus qu'a 380 millions d'années du Big Bang

Nasa - Hubble remonte le temps vers le Big Bang
Une des galaxies observées par le télescope spatial Hubble. 
Photo AFP / ESA / Hubble

Hubble remonte le temps vers le Big Bang

WASHINGTON - Le télescope spatial Hubble a récemment observé les galaxies les plus lointaines jamais vues, a annoncé la NASA mercredi, une découverte «archéologique» sur les origines de l'univers qui permet de comprendre un peu mieux ce qui s'est passé après le Big Bang.Ces observations, effectuées sur six semaines en août et septembre, ont permis de découvrir sept nouvelles galaxies, dont la plus ancienne est âgée de 13,3 milliards d'années, soit 380 millions d'années après le Big Bang.
La dernière avancée de taille en la matière portait sur une galaxie qui remontait à 500 millions d'années après le Big Bang.
Cette nouvelle découverte annoncée mercredi rapproche donc encore un peu plus les scientifiques de l'aube de l'Univers, les tout premiers temps après le Big Bang à propos desquels tellement de questions restent pour l'heure en suspens.
«C'était une campagne d'observation très ambitieuse, on a pu remonter jusqu'à 13,3 milliards d'années, quelques millions d'années après le big bang. A cette époque l'univers n'avait que 3% de son âge actuel», a expliqué lors d'une conférence de presse Richard Ellis, astrophysicien à l'Institut de technologie de Californie à Pasadena, qui a participé à cette étude.
«En tout sept nouvelles galaxies ont été découvertes, la plus ancienne date de 380 millions d'années après le big bang», a ajouté Abraham Loeb, du département d'astronomie à l'Université de Harvard.
«Regarder ces premières galaxies permet d'en apprendre beaucoup sur les conditions des premiers temps après le Big Bang, d'apprendre plein de choses sur nos origines. On a ainsi pu observer que ces galaxies étaient 1000 fois plus denses que nos galaxies actuelles», a-t-il ajouté.

Regarder encore plus loin


«Ces images sont comme la première échographie d'un bébé. Ce sont les plus vieilles recherches archéologiques dont nous disposons sur les origines de l'univers», a encore affirmé M. Loeb.
L'âge estimé de l'univers est de 13,7 milliards d'années. Ces nouvelles galaxies très lointaines donnent une image précise des origines de l'univers car elles nous apparaissent aujourd'hui telles qu'elles étaient il y a 13,3 milliards d'années, 300 à 400 millions d'années après le big bang, précise la Nasa.
Le télescope Hubble, lancé en 1990, a été poussé à fond: il a pris des images en lumière quasi infrarouge avec des temps de pose plus longs que d'habitude et en utilisant efficacement ses filtres de couleur.
«C'est la première fois en 23 ans qu'on a pu utiliser Hubble à pleine capacité», s'est félicité Richard Ellis.
«Pour trouver les premières galaxies il faudra regarder encore plus loin, mais plus on regarde loin, moins il y a de lumière, plus les galaxies sont petites», a repris Abraham Loeb.
Celui-ci attend donc avec impatience le lancement, d'ici au mieux cinq ans, du successeur d'Hubble, le télescope spatial à infrarouge «James Webb Space Télescope/JWST».
Ce sera le plus grand télescope jamais déployé dans l'espace, avec un miroir principal d'un diamètre total de 6,5 mètres, près de trois fois celui de Hubble. Il pourra capter six fois plus de lumière et cela devrait permettre de remonter encore plus loin, peut-être même de révéler le moment même de la création de l'univers.
«Nous n'avons découvert que la partie émergée de l'iceberg», a conclu Richard Ellis.


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samedi 1 décembre 2012

«NGC 1277»,le plus gros trou noir jamais observé

Galaxie lointaine - Découverte du plus gros trou noir jamais observé
Représentation artistique d'un trou noir 
Photo A. Hobart / NASA / CXC / AFP

PARIS - Des astronomes pensent avoir découvert le plus gros trou noir jamais observé, un monstre doté d'une masse équivalent à 17 milliards de fois celle de notre Soleil, tapi au coeur d'une lointaine galaxie.
Ce trou noir est si gigantesque qu'il représente 14% de la masse totale de sa galaxie, contre seulement 0,1% habituellement. Une proportion tellement élevée qu'elle pourrait contraindre les spécialistes à réviser leurs théories sur la formation des galaxies, estiment-ils.
Le monstre «NGC 1277» est situé à 220 millions d'années-lumière de nous, dans une galaxie dix fois plus petite que notre Voie Lactée. La gueule du trou noir est énorme: onze fois plus large que l'orbite de la planète Neptune autour du Soleil.
«C'est vraiment une galaxie insolite», résume dans un communiqué Karl Gebhardt, de l'Université du Texas à Austin.
«C'est presque entièrement un trou noir. Elle pourrait constituer le premier objet d'une nouvelle classe, les trous noirs galactiques», ajoute le chercheur, co-auteur de l'étude publiée mercredi par la revue britannique Nature.
NGCC 1277 est à coup sûr le deuxième plus gros trou noir identifié, et il pourrait bien ravir la première place du classement. La masse du numéro un actuel, découvert en 2011 seulement, n'a pas encore été calculée précisément et oscille entre 6 et 37 milliards celle du Soleil.
Les trous noirs sont les forces les plus puissantes dans notre Univers, créant un champ gravitationnel si intense que même la lumière ne peut s'en échapper.
Un trou noir de masse stellaire se forme lorsqu'une très grosse étoile s'effondre sur elle-même à la fin de sa vie. Il peut alors continuer à grandir en engloutissant d'autres étoiles ou fusionner avec d'autres trous noirs, ce qui crée parfois ces trous noirs supermassifs qui occupent le centre des galaxies.
Mais NGC 1277 remet en question cette théorie par sa taille disproportionnée par rapport à sa galaxie hôte.
D'autres études sont nécessaires pour déterminer si ce trou noir hors-norme est unique en son genre ou s'il est révélateur d'un mécanisme de formation cosmique jusque là ignoré.
«La galaxie hébergeant ce nouveau trou noir semble s'être formée voici plus de huit milliards d'années, et ne paraît pas avoir beaucoup changé depuis lors», souligne l'Institut Max Planck, qui a dirigé l'étude.
«Quel que soit le processus ayant donné naissance à ce trou noir géant, il a dû se produire il y a très longtemps», selon l'Institut.



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mardi 20 novembre 2012

Google : Dans la Voie lactée

Nouveauté - Google vous fait voyager dans la Voie lactée
La Voie Lactée 
Photo AFP / Ignacio Toledo

Après la Terre et ses océans, Google propose aux internautes de s'évader la tête dans les étoiles.
Aussi sur Canoe.ca:
L'éclipse de Soleil visible en Australie (photos)
84 millions d'étoiles dans le centre de la Voie Lactée
Découverte d'une immense planète de diamant
Une galaxie vieille de plus de 13 milliards d'années
L'ambitieux projet «100 000 Stars» propose de naviguer tout le long de la Voie lactée et de ses milliers d'étoiles.
100 000 Stars permet de visualiser les principales étoiles de notre galaxie, de les localiser et d'en savoir plus sur elles. À la manière de Google Maps, il devient possible de zoomer ou dézoomer sur une région et d'en explorer toutes les étoiles environnantes.
Le projet a été monté en en partenariat avec la National Aeronautics and Space Administration (NASA) et l'European Space Agency (ESA).
Cette plateforme Web en 3D fonctionne sur tous les navigateurs supportant les technologies WebGL, CSS3D, and Web Audio.
La Voie lactée compterait plus de 200 milliards d'étoiles au total.


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dimanche 28 octobre 2012

84 millions d'étoiles dans le centre de la Voie Lactée

Astronomie - 84 millions d'étoiles dans le centre de la Voie Lactée
La partie centrale de la Voie Lactée 
Photo AFP / ESO / VVV Consortium

SANTIAGO - Une équipe d'astronomes a pu répertorier 84 millions d'étoiles dans la zone centrale de la Voie Lactée, le plus large catalogue à ce jour, capté par l'Observatoire de Paranal, dans le nord du Chili, a indiqué mercredi l'Observatoire européen austral (ESO).«Cette énorme base de données renferme au moins dix fois plus d'étoiles que les catalogues antérieurs et constitue un pas important vers la compréhension de notre galaxie», indique l'Observatoire dans un communiqué.
L'équipe internationale d'astronomes a utilisé un télescope infrarouge de 4,1 mètres de diamètre, Vista, dédié aux sondages dans le visible et l'infrarouge.
Les données ont pu constituer «une image couleur contenant pratiquement 9 milliards de pixel, l'une des plus grandes images astronomiques jamais créées», précise le communiqué.
L'image est «si grande que si nous voulions l'imprimer avec la résolution typique d'un livre, elle ferait 9 mètres de long et 7 mètres de haut», ont indiqué les astronomes.
«En observant dans le détail les myriades d'étoiles entourant le centre de la Voie Lactée, nous pouvons avancer notablement dans la compréhension de la formation et de l'évolution, non seulement de notre galaxie, mais également des galaxies spirales en général», a expliqué Roberto Saito, un chercheur chilien, auteur principal de l'étude.
Afin de faciliter l'analyse de ce vaste catalogue, la luminosité de chacune des 84 millions d'étoiles est représentée en fonction de sa couleur, créant ainsi un diagramme couleur-magnitude.
L'inventaire contient une mine d'informations concernant la structure et le contenu de la Voie Lactée, selon l'Observatoire, donnant un aperçu complet de l'ensemble des étoiles.
Il permet d'étudier notamment les différentes propriétés physiques des étoiles telles que leurs températures, leur masse et leur âge.
Cette découverte a pu être réalisée depuis l'observatoire astronomique situé sur le Mont Paranal dans le désert chilien de l'Atacama (nord) qui abrite le Très grand télescope (VLT, Very Large Telescope).


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samedi 28 juillet 2012

Le Canada contribue à la construction du plus puissant télescope au monde

Exploration spatiale - Le Canada contribue à la construction du plus puissant télescope au monde
Le télescope Webb, successeur de Hubble, sera lancé en 2013 afin d'explorer la formation des premières étoiles et galaxies de l'Univers.  
Photo courtoisie


OTTAWA – Le fabricant de sous-systèmes informatiques spatiaux COM DEV a annoncé mercredi avoir terminé la fabrication des deux instruments conçus pour le télescope spatial James Webb, qui remplacera le télescope spatial Hubble en 2018.
Les deux instruments, qui cohabiteront sur la même plateforme, sont un détecteur de guidage de précision et un imageur dans le proche infrarouge et spectrographe sans fente.
Posté à 1,5 million de kilomètres de la Terre, le télescope Webb examinera, grâce à ces deux instruments, la formation des premières étoiles et galaxies après le Big Bang, la création de nouvelles étoiles ainsi que les exoplanètes propices au développement de la vie.
Il sera le successeur du très prolifique télescope spatial Hubble lancé il y a 22 ans. «Contrairement à Hubble qui est en orbite autour de la Terre à quelques 400 km de sa surface, Webb sera localisé à plus de 1,5 millions de km de notre planète, soit cinq fois la distance Terre-Lune.
À cette distance, ses instruments seront dans un environnement stable et d'une extrême froideur. En effet, protégés du Soleil par son écran solaire de la taille d'un terrain de tennis, Webb et ses instruments seront refroidis à -230 C, ce qui permettra d'atteindre des sensibilités et des précisions inégalées», explique le professeur Doyon, du Département de physique de l'Université de Montréal (UdeM) et chercheur au Centre de recherche en astrophysique du Québec (CRAQ).
«C'est de loin le télescope le plus puissant au monde, beaucoup plus évolué que Hubble, a expliqué à l'Agence QMI le ministre de l'Industrie et ministre responsable de l'Agence spatiale canadienne, Christian Paradis. La technologie canadienne contribuera à générer 40 % du visuel de ce nouveau télescope.»
Grâce à cette contribution, les scientifiques canadiens pourront bénéficier de 5 % du temps d'observation une fois que l'appareil sera lancé en orbite.
La livraison des instruments canadiens à la NASA, qui est prévue la semaine prochaine, est le point culminant d'une collaboration de dix ans avec l'Agence spatiale canadienne, selon M. Paradis. La construction des deux instruments est évaluée à 136 millions $.
Le télescope spatial James Webb est un projet conjoint de la NASA, de l'Agence spatiale européenne et de l'Agence spatiale canadienne.



 
 



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jeudi 12 juillet 2012

Des astronomes découvrent une cinquième lune autour de Pluton

Astronomie - Des astronomes découvrent une cinquième lune autour de Pluton
Représentation de la Terre et de la distance qui la sépare des autres planètes et de Pluton. 
Photo NASA / AFP

WASHINGTON - Des astronomes ont découvert avec le télescope spatial Hubble une cinquième lune en orbite autour de la planète naine Pluton dans notre système solaire, a annoncé mercredi la NASA.
Cette lune, visible dans les images de Hubble comme une tache de lumière, est apparemment de forme irrégulière et mesure de 10 à 25 km de diamètre.
Elle est sur une orbite circulaire de 95 000 kilomètres de diamètre autour de Pluton.
«Les lunes de Pluton sont sur des orbites de différentes tailles qui semblent parfaitement s'emboiter les unes dans les autres un peu comme des poupées russes», relève Mark Showalter, de l'Institut SETI et responsable de l'équipe scientifique qui a fait cette découverte.
Ces astronomes sont intrigués par le fait qu'une planète aussi petite puisse avoir une collection aussi complexe de satellites naturels.

La découverte de cette nouvelle lune appelée P5 fournit des indices supplémentaires sur la formation et l'évolution de Pluton et de ses lunes.
Selon la théorie la plus souvent avancée toutes ses lunes seraient le résultat d'une collision il y a des milliards d'années entre Pluton et un gros astéroïde de la ceinture dite de Kuiper, qui en contient un très grand nombre.
Charon, la plus grosse lune de Pluton, avait été découverte en 1978.
En 2006, des observations de Hubble avaient débusqué deux autres lunes, Nix et Hydra. Enfin en 2011, les données recueillies par Hubble avaient permis de mettre au jour une autre lune dite P4.
La sonde New Horizons de la NASA est actuellement en route pour effectuer un survol à grande vitesse de Pluton en 2015.
New Horizons devrait ainsi transmettre les premières images détaillées de la planète naine et de ses lunes.
Les astronomes comptent les années suivantes sur le système d'imagerie infrarouge du successeur de Hubble, le James Webb Space Télescope, pour des observations encore plus détaillées comme la composition chimique de la surface de Pluton et de ses lunes ainsi que de nombreux astéroïdes évoluant dans la ceinture de Kuiper plus lointaine.


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Des astronomes observent pour la première fois des galaxies noires

Chili - Des astronomes observent pour la première fois des galaxies noires
Image saisie par Hubble de la galaxie spirale NGC 2841. 
Photo HO / NASA / AFP

SANTIAGO - Une équipe internationale d'astronomes a pu observer pour la première fois des galaxies noires, une des premières phases de la formation des galaxies, a annoncé mercredi l'Observatoire Européen Austral (ESO).

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Découverte d'une cinquième lune autour de Pluton
Dans un communiqué, l'ESO, une organisation intergouvernementale, indique «que les galaxies noires correspondent à l'une des premières phases de la formation des galaxies envisagée par la théorie, mais qui n'avait jamais été observée jusqu'à présent».
Les galaxies noires «sont de petites galaxies riches en gaz de l'univers primordial qui ont beaucoup de mal à former des étoiles» et «sont supposées être les blocs élémentaires des galaxies lumineuses et riches en étoiles», précise l'ESO.
Cette découverte a pu être réalisée depuis l'observatoire astronomique le plus avancé au monde situé sur le Mont Paranal dans le désert chilien de l'Atacama (nord) qui abrite le Très grand télescope (VLT, Very Large Telescope).
Celui-ci a pu détecter les galaxies «en les voyant briller alors qu'ils étaient illuminés par un quasar», indique le communiqué.
Selon l'ESO, les astronomes supposent qu'elles ont «dû fournir la majorité du gaz des grandes galaxies qui par la suite a formé les étoiles qui existent actuellement».
«Notre approche du problème de détection des galaxies noires a été simplement de les éclairer avec une lumière puissante» a expliqué un astronome, Simon Lilly, cité dans le communiqué.
«Avec cette étude, nous avons fait un pas capital vers la découverte et la compréhension des premières et obscures phases de la formation des galaxies et sur la manière dont les galaxies acquièrent leur gaz» a ajouté Sebastiano Cantalup, un autre chercheur ayant participé à cette étude.


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vendredi 12 août 2011

La Terre a une ceinture...d'antimatière !


La théorie existait déjà mais désormais la preuve vient d'être apportée: la Terre est entourée d'une ceinture d'antiprotons.
Un article (PDF en anglais) conjoint de chercheurs italiens et russes explique que le satellite PAMELA(Payload for AntiMatter Exploration and Light-nuclei Astrophysics ) vient d'amener la preuve au devant de la scène internationale. Entre juillet 2006 et décembre 2008, soit pendant 850 jours, les instruments de PAMELA ont pu détecter 28 antiprotons. Cela peut paraitre peu à priori, mais c'est trois fois plus élevé que ce que l'on a rencontré jusque là, et ce, même avec la présence du vent solaire.
Ces antiprotons sont en fait piégés par les champs magnétiques, et plus précisément par les ceintures de Van Allen. Cette zone de la magnétosphère terrestre est hautement radioactive car elle contient tout un tas de hautes particules dangereuses pour les machines mais également pour les être humains. Le satellite a effectué des mesures dans une région connue sous le nom d'anomalie magnétique de l'Atlantique Sud (AMAS), la partie interne de la ceinture la plus proche de la surface terrestre. C'est dans cette anomalie que le satellite a trouvé des antiprotons coincés dans de la matière «normale».
La Station spatiale internationale passe d'ailleurs par cet endroit, c'est pour cela qu'elle a été équipée d'un revêtement particulier. Le télescope spatial Hubble ne réalise aucune observation pendant qu'il traverse cette région.
Les antiprotons, ces particules d'antimatière, ont une durée de vie limitée. Elle peut cependant être allongée à l'aide de champs magnétiques intenses. On vous parlait justement en juin d'une expérience menée au Cern à Genève, qui a permis de capturer de l'antimatière pendant 16 minutes !
Comme nous vous le rapportions lors de cet article de juin, la matière et l'antimatière s'annihile l'un l'autre lorsqu'elles rentrent en contact. L'énergie libérée est alors phénoménale. Un chercheur de l'Université de Bari en Italie pense qu'il serait possible, un jour, d'utiliser cette énergie contenue dans les ceintures de Van Allen pour propulser nos futurs engins spatiaux. 10 mg d'antimatière suffirait pour un voyage Terre-Mars.
Attention quand vous sortirez faire une petite balade dans l'espace donc.
(Source: ArstechnicaPC MagPamela projectThe astrophysical Journal Letters etNewScientist)


REF.:BV,

lundi 8 août 2011

La sonde d'exploration spatiale Juno vers Jupiter


Exploration de Jupiter - À la recherche de la «recette des planètes»
La Nasa devait lancer la sonde d'exploration spatiale Juno vers Jupiter. 
©AFP/ NASA

WASHINGTON - La Nasa devait lancer vendredi la sonde d'exploration spatiale Juno vers Jupiter, afin de tenter de mieux comprendre comment s'est formée cette énorme planète gazeuse et, par extension, «la recette de fabrication des planètes».
La sonde devait être lancée à 11h34 du Cap Canaveral, en Floride, par une fusée Atlas. Propulsée par énergie solaire, d'un coût de 1,1 milliard de dollars, elle entamera ainsi une odyssée de cinq ans vers la plus massive des planètes du système solaire.
Avec sa flamboyante tache rouge et une masse dépassant celle de l'ensemble des autres planètes, Jupiter intrigue les astronomes car elle pourrait bien être la première à s'être formée dans le système solaire.
«Lorsque le Soleil a été formé, elle a récupéré la grande majorité des restes», expliquait à l'AFP il y a quelques jours Scott Bolton, principal scientifique du programme Juno et membre du Southwest Research Institute à San Antonio. «C'est pourquoi elle est très intéressante pour nous : si nous voulons remonter dans le temps et comprendre d'où nous venons et comment les planètes se sont formées, c'est Jupiter qui en détient le secret».
«Et donc, nous voulons connaître la liste des ingrédients. Ce que nous cherchons vraiment à faire, c'est découvrir la recette de fabrication des planètes», résume ce chercheur.
Junon doit s'approcher «plus près de Jupiter qu'aucun autre vaisseau spatial (...) à 5 000 km au-dessus de la crête des nuages», a-t-il expliqué. «Nous plongerons également sous les ceintures de radiations (de Jupiter), ce qui est très important pour nous car elles constituent la région la plus dangereuse du système solaire, sauf si l'on voulait aller droit vers le Soleil lui-même».
Juno utilisera une série d'instruments, dont certains fournis par l'Italie, la France et la Belgique dans le cadre d'un partenariat avec l'Agence spatiale européenne, pour étudier le fonctionnement de la planète et sonder ses entrailles.
Deux expériences clés consisteront à tenter d'évaluer la quantité d'eau que contient la planète et de déterminer si «elle a un noyau d'éléments lourds en son centre, ou si elle n'est composée que de gaz», a expliqué Scott Bolton.
Les scientifiques cherchent aussi à en savoir plus sur les champs magnétiques de Jupiter et sur sa tache rouge, lieu d'une tempête qui fait rage depuis plus de 300 ans.


lundi 6 juin 2011

Ajout de messages à l'écran d'ouverture de session Windows 7


Par:  Greg Shultz
2 juin 2011, 12:00 PM PDT
A emporter: Avec un simple quelques réglages de registre, vous pouvez personnaliser l'écran de connexion Windows 7 pour y inclure un message d'avertissement et les statistiques d'ouverture de session. Ceci illustre étape par étape vous montre comment.
Si vous êtes responsable de la gestion des systèmes Windows 7 qui sont ouverts au public ou qui ont plusieurs comptes d'utilisateur, vous pouvez ajouter un message d'avertissement à l'écran d'ouverture de session. Vous pouvez également afficher les statistiques d'ouverture de session sur l'écran de connexion. Heureusement, cela n'est facile à réaliser en ajustant certains paramètres de Registre existants et en ajoutant un nouveau paramètre.
Dans cette édition du Rapport du Bureau de Windows, je vais vous montrer comment se plonger dans Windows 7 Registre pour apporter les changements appropriés.

Modification du registre

Il est important de garder à l'esprit que le registre est vital pour le système d'exploitation et l'évolution qu'il peut être dangereux si vous faites une erreur par inadvertance. En tant que tel, vous devriez prendre quelques instants pour sauvegarder votre système en créant un point de restauration ainsi que par la création d'une image du système dans le outil Sauvegarde et restauration. De cette façon, si quelque chose tourne mal, vous pouvez restaurer votre système et d'obtenir le droit de retour au travail.
Pour lancer l'Éditeur du Registre, cliquez sur le bouton Démarrer, tapez Regedit dans la zone Rechercher, puis appuyez sur [Entrée]. Lorsque la boîte de dialogue UAC apparaît, répondre de manière appropriée.

Mise en route

Une fois que l'Editeur du Registre lance, recherchez la clé suivante:
HKEY_LOCAL_MACHINE \ SOFTWARE \ Microsoft \ Windows \ CurrentVersion \ Policies \ System
De ce clefs présentés dans la figure A , vous serez en mesure d'effectuer toutes les modifications suivantes à l'écran d'ouverture de session.

Figure A

De cette clé, vous serez en mesure de faire tous les changements nécessaires à l'écran d'ouverture de session.

Le message d'avertissement

Le message d'avertissement que vous allez ajouter à l'écran d'ouverture de session de Windows 7 est en fait composé de deux parties: le titre et le texte du message.
Pour ajouter un titre au message d'avertissement, recherchez et double-cliquez sur le legalnoticecaption valeur. Lorsque la boîte de dialogue DWORD boîte de dialogue Modifier s'affiche, tapez le titre dans la zone de texte Valeur de données, comme le montre la figure B , puis cliquez sur OK. Comme vous pouvez le voir, par mon exemple, j'ai choisi d'utiliser un message de bienvenue, mais vous pouvez taper quoi que ce soit en substance, que vous voulez pour votre titre. Vous pouvez utiliser jusqu'à 80 caractères, espaces compris, pour le titre.

Figure B

La valeur legalnoticecaption vous permet de spécifier un titre pour votre message d'avertissement.
Pour ajouter le message d'avertissement, recherchez et double-cliquez sur le legalnoticetextvaleur. Lorsque la boîte de dialogue boîte de dialogue Modifier DWORD s'affiche, tapez le message d'avertissement dans la zone de texte Valeur de données, comme le montre la Figure C, et cliquez sur OK. Comme vous pouvez le voir, par mon exemple, j'ai choisi de rappeler aux utilisateurs les règles dans le laboratoire. Encore une fois, vous pouvez pratiquement tout type que vous souhaitez pour votre texte de message. Vous pouvez utiliser jusqu'à 16.383 caractères, espaces compris, pour le texte du message. Cependant, je n'ai jamais eu besoin d'utiliser de nombreux personnages que pour mes messages.

Figure C

Vous pouvez taper beaucoup de texte dans la valeur legalnoticetext.

les ouvertures de session de suivi

Si vous voulez être en mesure de garder la trace des connexions qui ont été faites sur votre système, vous pouvez configurer l'écran de connexion pour afficher les statistiques d'ouverture de session. Faites un clic droit n'importe où dans la clé du système et sélectionnez Nouveau | Valeur DWORD (32-bit) Value. Lorsque la nouvelle valeur s'affiche, tapez DisplayLastLogonInfo et appuyez sur Entrée deux fois. Lorsque la boîte de dialogue apparaît DWORD zone Modifier, tapez simplement un 1 dans la zone de texte Données de la valeur, comme le montre la figure D , puis cliquez sur OK.

Figure D

Si vous voulez être en mesure de garder la trace des connexions qui ont été faites sur votre système, définissez la DisplayLastLogonInfo valeur à 1.

L'écran d'ouverture de session de nouveaux

Maintenant, lorsque vous redémarrez votre système et accéder à l'écran d'ouverture de session, vous verrez le message d'avertissement, comme le montre la Figure E . Il suffit de cliquer sur OK et vous verrez votre icône d'utilisateur et être en mesure de poursuivre l'opération d'ouverture de session.

Figure E

Le message d'avertissement apparaîtra au-dessus de l'écran de connexion.
Lorsque vous sélectionnez l'icône de votre utilisateur sur l'écran de connexion et votre mot de passe, vous verrez les statistiques d'ouverture de session, comme le montre la Figure F . Il suffit de cliquer sur OK pour terminer l'opération d'ouverture de session, et vous verrez immédiatement le bureau comme vous le feriez normalement.

Figure F

Une fois que vous cliquez sur votre icône d'utilisateur, vous verrez les statistiques d'ouverture de session sur l'écran de connexion.

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