Powered By Blogger

Rechercher sur ce blogue

Aucun message portant le libellé facebook. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé facebook. Afficher tous les messages

mardi 21 septembre 2021

Facebook lance son service de cloud gaming sur iOS

 

 

Facebook lance son service de cloud gaming sur iOS

Le cloud gaming prend de l’ampleur chez Facebook avec l’arrivée de son service sur iPhone et iPad.

Après avoir raflé un juteux partenariat avec Microsoft suite à l’abandon de Mixer, Facebook Gaming continue à se développer discrètement, notamment dans le secteur du streaming et du cloud gaming.

En fin d’année 2020, Facebook a notamment signé un accord avec plusieurs grands labels (Universal, Warner, Sony…) afin de permettre aux créateurs de contenu de diffuser de la musique sans se soucier des droits d’auteur. Pour concurrencer Twitch et attirer les streamers, de nouveaux outils de monétisation ont aussi fait leur apparition en mai 2021.

Cependant, Facebook Gaming n’est pas uniquement un lieu pour regarder d’autres personnes jouer aux jeux vidéo. Il est aussi possible de s’y adonner à quelques parties directement depuis son navigateur. D’ailleurs, certaines expériences sont disponibles via un service de cloud gaming. Bonne nouvelle, les utilisateurs d’iPhone et d’iPad peuvent désormais en profiter.

Facebook Gaming compte gagner du terrain sur iOS

Après un partenariat avec Ubisoft en début de mois, Facebook passe à la vitesse supérieure en proposant son service de cloud gaming aux personnes possédant un smartphone ou une tablette Apple. Pour rappel, l’implémentation d’une application de cloud gaming est tout simplement impossible à cause des règles d’Apple. La firme à la pomme demande, en effet, que chaque jeu soit ajouté en tant qu’application sur l’App Store. Pour des plateformes de cloud gaming souhaitant proposer des centaines de jeux, le processus est ainsi beaucoup trop demandeur.

De ce fait, Facebook a dû suivre l’exemple de Google avec Stadia et Xbox avec xCloud en confectionnant une web app pour lancer son service de cloud gaming sur iOS. Il est ainsi nécessaire de passer par le site suivant depuis un navigateur afin de profiter des jeux présents sur Facebook Gaming. Pour l’utiliser comme une application, il suffira simplement d’ajouter cette page web sur l’écran d’accueil de votre iPhone ou iPad.

Sur ce nouveau catalogue, vous pourrez notamment retrouver plusieurs jeux HTML 5. Pour le moment, seuls les États-Unis peuvent profiter des premières expériences de cloud gaming telles que Asphalt 9 ou Assassin’s Creed : Rebellion. Le service devrait progressivement être déployé dans d’autres pays.

 

REF.:

mardi 7 septembre 2021

Facebook : comment publier un post en plusieurs langues

 

 

Facebook : comment publier un post en plusieurs langues

Lucie Dorothé / Publié le 6 juillet 2021 à 11h29

Sur Facebook, la publication multilingue a disparu au profit de la traduction automatique des posts.


Chez Facebook AI, les chercheurs n'ont pas les langues dans leur poche. © Thaspol - stock.adobe.com

Avec près de 3 milliards d’utilisateurs à travers le monde, Facebook possède une communauté internationale qui s’exprime dans de nombreuses langues différentes. Or, pour les marques, il est important de pouvoir communiquer avec l’ensemble de son audience. Mais comment y parvenir quand les contacts ne s’expriment pas de la même façon ?

La fin de la publication multilingue au profit de la traduction automatique

En 2016, Facebook avait proposé une fonctionnalité qui permettait de publier un post sur son profil ou sa page en plusieurs langues. L’option s’activait dans les paramètres de son compte. Ensuite, au moment de la publication, un 2e champ apparaissait, permettant la rédaction du post dans une ou plusieurs autres langues. L’utilisateur pouvait lire le message dans la langue paramétrée par défaut sur son compte personnel.

À présent, il est toujours possible de paramétrer l’option dans les réglages de son profil Facebook. Cependant, le champ « Écrire la publication dans une autre langue » a disparu des comptes et des Pages. En effet, Facebook semble privilégier la traduction automatique sur sa plateforme.

Ainsi, il suffit désormais de publier un post dans la langue de son choix et le réseau social va traduire automatiquement la publication dans la langue sélectionnée par défaut sur le profil de l’utilisateur. Par exemple, le community manager d’une marque allemande publie ses posts dans la langue de Goethe. Mais un internaute français le verra dans la langue de Molière.

Comment paramétrer la traduction automatique sur Facebook ?

La traduction automatique des posts est activée par défaut sur Facebook. Mais vous pouvez affiner certains éléments. Voici comment faire :

  1. rendez-vous dans les paramètres de votre compte en cliquant sur la flèche qui pointe vers le bas, en haut à droit de votre page Facebook,
  2. cliquez sur « Paramètres et Confidentialité »,
  3. sélectionnez « Langues ».

Dans la rubrique « Publications des amis et des Pages », 3 critères sont au choix :

  • langue dans laquelle vous aimeriez faire traduire les publications : vous choisissez ici la langue dans laquelle vous voulez lire les publications en langue étrangère.
  • langues pour lesquelles vous ne voulez pas d’option de traduction : cette option vous permet de sélectionner les langues que vous ne voulez pas voir traduites. Elle est intéressante si vous parlez couramment plusieurs langues. Cette fonctionnalité permet aussi de désactiver la traduction automatique sur Facebook. Mais pour cela, il faudra sélectionner toutes les langues que vous pouvez potentiellement croiser sur votre compte.
  • langues que vous ne voulez pas faire traduire automatiquement : si vous ne souhaitez pas que vos publications soient traduites par Facebook.

La traduction se fait ensuite de 2 façons : soit elle est automatique et l’utilisateur voit le message directement dans sa langue, soit il doit cliquer sur le bouton « Traduction » qui apparaît juste en-dessous la publication.

M2M-100, le modèle de traduction automatique multilingue de Facebook

Grâce à cette option de traduction automatique, ce sont plus de 20 milliards de posts qui sont traduits chaque jour sur les feeds du réseau social. Une véritable prouesse qui a été rendue possible grâce à la création d’une intelligence artificielle capable de traduire plus de 100 langues en 100 autres langues. Cette machine à traduction multilingue ou MMT (pour multilingual machine translation en anglais) a été baptisée M2M-100. Elle a été conçue en open-source par Facebook AI, le centre de recherche du réseau social en intelligence artificielle.

Contrairement aux autres solutions de traduction, M2M-100 n’a plus besoin de passer par l’anglais pour traduire d’une langue à l’autre. Jusuq’à présent, pour traduire du mandarin au français, les machines traduisaient d’abord le mandarin en anglais, puis l’anglais en français. Cette méthode générait forcément une perte de qualité dans la traduction, ce qui n’est plus le cas avec M2M-100. L’intelligence artificielle a été entraînée sur plus de 2 200 directions linguistiques. C’est 10 fois plus que tout autre modèle de traduction.

Les limites de la traduction automatique

L’objectif affiché par les chercheurs de Facebook AI est de proposer un modèle de traduction universel et unique, qui soit en mesure de comprendre toutes les langues, et ce, quel que soit le contexte.

Mais la traduction reste une tache complexe, tout comme l’étude des langues. Les résultats que l’on peut lire sur Facebook ne sont pas tout à fait au point, comme le montre cette capture du compte de Die Zeit, le quotidien allemand. Pour les marques, la traduction automatique est une fonctionnalité pratique dans les faits, mais pas suffisamment qualitative. La machine n’est pas encore prête à remplacer l’être humain.

 

REF.:

jeudi 29 juillet 2021

Facebook lance les Live Audio Rooms et les podcasts

 

 

Facebook lance les Live Audio Rooms et les podcasts

Appoline Reisacher / Publié le 21 juin 2021 à 14h40

Facebook vient d’annoncer le lancement des podcasts et des Live Audio Rooms sur sa plateforme.

En avril dernier, Facebook avait annoncé l’arrivée prochaine de nouveaux outils dédiés à l’audio. C’est aujourd’hui chose faite, avec le lancement des Live Audio Rooms et des podcasts, accessibles directement depuis le réseau social.

Les Lives Audio Rooms, des salles audio en direct

Les salles audio en direct permettent aux utilisateurs de Facebook d’écouter, de participer et d’échanger lors de conversations en live avec d’autres internautes, directement au sein de la plateforme.

L’interface de Live Audio Rooms ressemble sensiblement à celle de Clubhouse. © Facebook

Au sein de ces conversations, les personnalités publiques peuvent inviter quiconque à prendre la parole, et les hôtes ont la possibilité de convier des orateurs en amont du lancement du direct. Un fonctionnement tout à fait similaire à Clubhouse, donc. Concernant le nombre de participants à un Live Audio, Facebook accepte jusqu’à 50 speakers en simultané mais n’impose aucune limite du côté du nombre d’auditeurs.

Parmi les fonctionnalités disponibles pour les Live Audio Rooms :


« Lever la main » : pour demander à prendre la parole.
Utilisation des réactions : la plateforme met à disposition une série de réactions pour que les auditeurs puissent participer à la conversation sans forcément prendre la parole.
Activation des sous-titres : Facebook propose une fonction de sous-titrage automatique des conversations pour favoriser l’accessibilité des salles audio en direct.
Envoi d’une Étoile : pour soutenir un orateur, les auditeurs peuvent envoyer des étoiles en achetant des packs Stars. Ceux-ci apparaîtront alors « au premier rang », en tant que supporter d’un speaker et bénéficieront d’une meilleure visibilité.
Soutien d’une association à but non lucratif : les hôtes d’une salle audio en direct peuvent choisir une association ou une collecte de fond à mettre en avant, afin de proposer un appel aux dons durant la conversation.

Envoyez des « Stars » pour soutenir un speaker. © Facebook – Captures BDM

 

 

La plateforme introduit également les conversations audio en direct au sein des groupes Facebook. Concernant ce canal de diffusion, les administrateurs pourront choisir quel membre du groupe a le droit de créer une conversation en direct. Autre spécificité : dans les groupes publics, les membres et les visiteurs pourront participer aux discussions, alors que dans le groupes privés, seuls les membres adhérents pourront rejoindre une salle audio.

Pour participer à des Live Audio Rooms, les utilisateurs iOS et Android vont pouvoir découvrir des conversations depuis leur fil d’actualité mais également via l’envoi de notifications. Il est aussi possible de s’inscrire à une discussion en amont, afin de recevoir un rappel à l’heure de lancement.

Découvrez des Live Audio Rooms depuis votre fil d’actualité. © Facebook

Pour le moment, les Live Audio Rooms sont réservés aux auditeurs et speakers situés aux États-Unis. Plus de personnalités et de groupes publics devraient pouvoir créer et héberger des salles audio en direct dans les semaines à venir.

L’arrivée des podcasts sur le réseau social

Avec un répertoire exclusivement anglophone à l’heure actuelle, plusieurs podcasts sont aujourd’hui disponibles à l’écoute pour les auditeurs situés aux États-Unis.

Facebook propose un format natif où il est possible d’écouter un podcast tout en continuant à naviguer sur la plateforme sans être interrompu. Une barre de lecture apparaît alors et rend accessible des options de base telles que mettre sur pause, reprendre la lecture ou encore quitter le podcast. Facebook met également à disposition une expérience de lecture en plein écran, où les réactions et commentaires des auditeurs apparaissent en même temps.

 

L’écoute d’un podcast via Facebook est également possible lorsque l’écran de son smartphone est éteint.


De nouvelles fonctionnalités devraient voir le jour d’ici cet été telles que les sous-titres  et la possibilité de créer des courts clips d’un podcast pour en faire sa promotion. En revanche, aucune date n’a été communiquée quant à l’arrivée des podcasts en France.

Source : Facebook

jeudi 17 septembre 2020

Facebook se connecte par défaut sur votre réseau local,comme votre tv intelligente !!!

 Facebook se connecte par défaut sur votre réseau local,comme votre tv intelligente !!!

 

Alors,il ne faut pas rendre accès a votre réseau local a Facebook,surtout lorsque votre cell vous met en garde,par les dernières mise a jour récemment de votre cell !!!




REF.: T30, LOL !

mercredi 6 mai 2020

Les pirates vendent 267 millions d'enregistrements Facebook sur le forum des pirates

Les pirates vendent 267 millions d'enregistrements Facebook sur le forum des pirates




Hackers, facebook,



Actuellement, le trésor de 267 millions d'enregistrements Facebook est vendu pour environ 600 $ sur le forum des pirates.

Facebook compte plus de 2,5 milliards d'utilisateurs actifs par mois et lorsque ses données sont violées, c'est une mauvaise nouvelle pour tout le monde. Aujourd'hui est l'un de ces jours où les données personnelles de millions d'utilisateurs insoupçonnés ont été mises en danger.

En décembre 2019, Hackread.com a signalé qu'un serveur Elasticsearch mal configuré avait divulgué les informations personnelles de 267 millions (267140436) utilisateurs. Ces enregistrements appartenaient principalement à des utilisateurs aux États-Unis et comprenaient des profils Facebook, des noms complets, un identifiant unique pour chaque compte et horodatage, etc.

Ne soyez pas surpris, 70% des citoyens américains sont actifs sur Facebook, ce qui signifie que sur une population totale de 327,2 millions d'habitants, environ 232,6 millions de personnes sont sur Facebook.

Maintenant, il semble que la même base de données soit vendue sur un forum de hackers, a appris Hackread.com.

Oui, selon la société de sécurité informatique Cyble, les pirates vendent 267 millions d'enregistrements d'utilisateurs Facebook sur un forum de pirates. Cyble est la même entreprise qui a découvert il y a quelques jours un demi-million de comptes Zoom authentiques vendus sur le dark web.

Les données vendues incluent leurs liens de profil Facebook, noms complets, adresses e-mail, numéros de téléphone, âge, date de naissance, statut selon que l'utilisateur est actif sur le site ou non, sexe, ville et adresses, etc.
Les pirates vendent 267 millions d'enregistrements Facebook sur le forum des pirates

Capture d'écran des exemples de données Facebook fournis par Cyble à Hackread.com

Actuellement, la base de données est vendue pour 500 £ (575 € - 625 $). Le pire, c'est que les chercheurs ont acheté et analysé les données qui se sont avérées légitimes. Cependant, la bonne nouvelle est que ces enregistrements ne contiennent pas de mots de passe utilisateur, mais le type de données vendues suffit pour effectuer des tentatives de phishing et de malware contre les victimes.
Les pirates vendent 267 millions d'enregistrements Facebook sur le forum des pirates

Capture d'écran de la liste fournie par Cyble à Hackread.com

Il est à noter que la base de données exposée l'année dernière ne contenait pas non plus de mot de passe utilisateur, cependant, elle n'avait pas non plus d'adresse e-mail. Néanmoins, les dommages ont été causés et Facebook, déjà paralysant, devra émettre une autre notification de violation de données, mais c'est comme d'habitude pour le géant des médias sociaux.

Dans une conversation exclusive avec le PDG et fondateur de Cyble, M. Beenu Arora a déclaré à Hackread.com que,

    À ce stade, nous ne savons pas comment les données ont été divulguées en première instance, cela peut être dû à une fuite dans l'API tierce ou à la mise au rebut. Étant donné que les données contiennent des détails sensibles sur les utilisateurs, elles peuvent être utilisées par les cybercriminels pour le phishing et le spam.

Beenu a également conseillé aux utilisateurs de resserrer leurs paramètres de confidentialité sur leurs profils Facebook et de se méfier des e-mails et des SMS non sollicités.

Étant donné que Facebook est maintenant nouveau dans les violations de données et les incidents de sécurité, en mars 2019, il a été révélé que la société stockait 600 millions de mots de passe d'utilisateurs en texte brut qui étaient exposés à plus de 20000 employés.

Le 4 avril 2019, lors d'un autre incident, des données privées de 540 millions d'utilisateurs de Facebook en texte brut ont été révélées au public en raison d'un compartiment S3 d'Amazon Web Services (AWS) en texte brut, le 4 avril 2019. La liste continue…

Pour votre tranquillité d'esprit, vous pouvez savoir si vous avez été compromis dans des violations de données en entrant votre adresse e-mail sur des services comme Have I Been Pwned et Am I Breached. Ils vous informeront également des violations de données spécifiques qui ont conduit au compromis en question vous permettant de prendre rapidement des mesures ciblées.


REF.:

mercredi 15 avril 2020

Vieux problêmes toujours a la mode ,vol d'identité: Ça sent la marde !

Vieux problêmes toujours a la mode ,vol d'identité: Ça sent la marde !

-RSSing

-Yatedo,Yatedo est un moteur de recherche sémantique de personnes qui aide ses utilisateurs à retrouver et à contacter n’importe qui via le web1.

-ProfileEngine

-vol de donné sensible,sur tout ce qui est blog,réseau social,Facebook,Google,moteur de recherche ... depuis 2012 et plus !





vol d'identité, vol de donné, Google, facebook, rssing, RSS, Blogger, Blog, feedburner est mort, moteur de recherche,



La CNIL adresse un avertissement à Yatedo

Tu veux ma photo?  
La CNIL a annoncé hier avoir adressé un avertissement à Yatedo, une société française proposant un moteur de recherche agrégeant des données personnelles rendues publiques par les internautes sur des réseaux sociaux comme Viadeo ou LinkedIn. Pour l'autorité administrative, Yatedo manquait à certaines obligations imposées par la loi Informatique et Libertés de 1978, concernant notamment le droit d'opposition des utilisateurs.


Comme l’explique la CNIL, les sites Yatedo.com et Yatedo.fr diffusent « des fiches nominatives sous la forme de curriculum vitae, contenant notamment l’identité, les expériences professionnelles, la formation et la photographie » d’internautes ayant mis publiquement à disposition certaines informations sur d’autres sites Internet. Entre février 2011 et mars 2012, l’autorité administrative reçoit plus d’une trentaine de plaintes s’agissant de cette société. Certaines de ces requêtes lui ont même été transmises par ses homologues britanniques et néerlandaises.

En cause : l’attitude de Yatedo, qui ne répondait pas à leurs demandes de suppression de données. Dans certains cas, certains individus s’alarmaient même de voir des informations « périmées » toujours mises en avant sur le site Yatedo. La CNIL relate ainsi la situation d’un plaignant qui indiquait « que les informations de son profil LinkedIn étaient mises en ligne sur le site " yatedo " alors que son profil était supprimé depuis plus de deux ans ». L’autorité administrative relève par ailleurs que ce problème est d’autant plus gênant que les informations diffusées par Yatedo se trouvent par la suite référencées « par répercussion (...) par les moteurs de recherche tels que Bing, Google et Yahoo ! ».



Le 22 novembre 2011, la CNIL décide d’ouvrir une mission de vérification auprès de la société, après que la grande majorité de ses propres courriers soient eux aussi restés lettre morte. Convoqués par la Commission, les responsables de la société ne se rendent pas non plus à l’audition. Au total, l’autorité aura envoyé plus de trente lettres, dont une vingtaine en recommandé avec accusé de réception.

Des manquements à la loi de 78 et un défaut de coopération avec la CNIL

Dans une délibération (disponible en PDF) en date du 1er juin, la Commission a décidé d’adresser un avertissement à Yatedo, dans la mesure où la société a méconnu la loi de 1978 sur plusieurs aspects.

En effet, la CNIL considère dans un premier temps que Yatedo a manqué à son obligation de mise à jour des données : « [Yatedo] a permis la diffusion de données périmées, provoquant des préjudices d’image et de réputation aux personnes concernées, susceptible d’être autant plus grands que les informations et images figurant sur des réseaux sociaux ou des blogs, par nature, évoluent très rapidement ».

Deuxièmement, la CNIL estime que Yatedo n’a pas respecté « le droit d’opposition des personnes [pourtant] garanti par la loi » de 1978. « Il n’est pas acceptable que le développement d’une activité commerciale reposant exclusivement sur l’indexation des données à caractère personnel de personne sur les réseaux sociaux ne prenne pas en compte (...) des procédures permettant à ces personnes de faire respecter leurs droits de manière effective, rapide, et durable ».

La CNIL s’est enfin attaquée à l’attitude de la société, qui n’a répondu que dans de faibles proportions à ses demandes. Le message est relativement clair : « Une telle attitude, si elle ne relève pas de la mauvaise foi, s’apparente à tout le moins à une forme de négligence inacceptable ».

L’autorité administrative relève néanmoins que la société n’a jamais nié les faits qui lui sont reprochés, et a annoncé qu’elle allait faire des efforts pour résoudre certains problèmes. Un salarié dédié à la gestion et aux « traitement[s] des demandes d’exercice du droit d’opposition » des utilisateurs aurait ainsi dû prendre ses fonctions au 1er juin. La société s’est également engagée à « supprimer les profils de l’ensemble des personnes ayant porté plainte auprès de la CNIL », ainsi qu’à « simplifier sa procédure d’opposition et de réduire les délais de traitement des demandes de suppression ».

Yatedo écope finalement d’un simple avertissement, la plus petite sanction que peut prononcer la CNIL. Ce dernier a toutefois été rendu public, ce qui marque la détermination de l'autorité administrative face à l'entreprise. Si les manquements condamnés par la Commission perduraient, d’autres sanctions plus importantes pourraient alors être envisagées.

Précisions : la société mise en cause nous a apporté de précieux éléments de réponses après la délibération de la CNIL. Si elle n'a pas répondu aux demandes de celle-ci c'est tout simplement parce que la start up n'avait aucune structure sociale ni adresse fixe : les courriers étaient adressés à l'ex employeur d'un des cofondateurs, qui se gardaient de les transmettre à ce dernier. Une fois alertés, les cofondateurs se sont bien rendus dans les locaux de la CNIL pour 2 heures et demi d'audience afin de s'expliquer sur ce faux pas de jeunesse. La société poursuit aujourd'hui son ascension en ayant encadré sa politique de données personnelles, conformément aux voeux de la CNIL. (M.R.)

REF.:

mercredi 11 mars 2020

Vous partagez les avis de disparition d'enfants sur Facebook? Attention, dit la GRC




Vous partagez les avis de disparition d'enfants sur Facebook? Attention, dit la GRC

Ces publications peuvent provenir de personnes mal intentionnées.

 

 
Libellés

facebook, Hackers, GRC, partage, disparition

 

En parcourant votre fil d'actualités Facebook, vous apercevez une publication sur un enfant porté disparu. Naturellement, votre premier réflexe est de partager la publication. Ça peut contribuer à ramener un enfant sain et sauf à la maison, alors pourquoi pas?
Pas si vite, répond la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
Dans une publication Facebook, le détachement de Kindersley, en Saskatchewan, rappelle les dangers de partager ce type de publications sans d'abord faire quelques vérifications.
Souvent, explique la GRC, ces publications proviennent de personnes mal intentionnées. Parfois, l'enfant dont la photo est largement partagée ne manque même pas à l'appel.
Même si l'on souhaite bien faire en partageant la publication, on ne connaît pas toujours tous les faits.
«Par exemple, un parent qui se voit refuser l'accès à ses enfants par un ordre de la cour pourrait mettre leurs photos sur Facebook et affirmer qu'ils ont disparu», écrit le corps de police.
Parfois - dans les cas de violence domestique, par exemple -, l'autre parent et l'enfant peuvent se cacher pour leur propre protection.
En partageant une telle photo, vous pourriez mettre des vies en danger, avertit la GRC.
Cliquer sur «Partager» pourrait faire plus de tort que de bien. (Photo: Getty Images)
La GRC recommande de toujours vérifier la source d'une photo avant de la partager.
«Si la publication ne provient pas d'une source policière officielle et ne contient pas de lien vers un article publié par un média sérieux confirmant la disparition, elle n'est probablement pas légitime.»


REF.:

vendredi 21 février 2020

Facebook partages désormais des données avec des universitaires pour la recherche



Facebook partages désormais des données avec des universitaires pour la recherche

Le réseau social avait promis d’aider les universitaires depuis 2018
 Par Yvonne Gangloff





facebook, FB, vol de donné, vol d'identité, Hackers,



En 2018, Facebook avait accepté pour la première fois de collaborer avec des universitaires afin qu’ils puissent étudier des données internes et comprendre comment le contenu était partagé sur sa plateforme. Les données qui auraient pu être fournies aux chercheurs en deux mois l’ont en fait été en deux ans, comme le dévoile le Wall Street Journal.

Des données tout juste partagées avec les chercheurs

Deux ans de retard, voilà ce qu’aura accumulé Facebook. Ce jeudi 13 février, les chercheurs sélectionnés il y a deux ans ont, enfin, reçu un large ensemble de données. Le partage avait été retardé pour des soucis de confidentialité.
Un soulagement pour les chercheurs qui ne s’attendaient visiblement pas à devoir négocier avec Facebook : “Lorsque ce projet a commencé, nous pensions que les aspects qu’ils soient politiques ou juridiques étaient déterminés. Et en fait, la plupart des vingt derniers mois ont impliqué des négociations avec Facebook”.
Dans une interview, l’un des chercheurs sélectionnés, Nathaniel Persily, professeur à l’Université de Standford, a noté la volonté de Facebook de faire cet effort, avant d’indiquer qu’il espérait que cela puisse inspirer d’autres géants du numérique. Le professeur juge cependant qu’il faudrait que les gouvernements interviennent dans ces situations, et insistent auprès des plateformes pour qu’elles publient plus de données dédiées à la recherche.

Facebook aurait fait appel à 20 employés et dépensé 11 millions de dollars pour partager ces données

Dans sa déclaration sur le sujet, Facebook a affirmé que la publication de données nécessite beaucoup de travail, afin de préserver les données privées des utilisateurs. Ainsi, le réseau social a indiqué que 20 personnes employées à temps plein s’étaient consacrées à ce travail et qu’au total, il avait dépensé 11 millions de dollars pour publier ces données, insistant par ailleurs que cela ne marque pas pour autant la fin de son engagement.
Ce partage entre Facebook et le groupe de chercheurs est plus connu sous le nom de Social Science One. Il s’agit d’une initiative lancée avec le soutien d’organisations à but non lucratif. Approuvée par Mark Zuckerberg, cette initiative était également vue comme un modèle pour l’avenir.
La démarche a été encadrée par des règles, indiquant notamment que Facebook n’avait pas de droit de contrôle sur les chercheurs autorisés à accéder aux données, le réseau social ne pouvait pas réviser ni restreindre la publication de leurs conclusions. On comprend donc un peu mieux pourquoi le réseau social a vraiment pris le temps de vérifier le contenu qu’il allait partager. Il a aussi sans doute voulu éviter de s’exposer à un nouveau scandale, du même genre que lorsque les données de 267 millions d’utilisateurs ont été exposées.

Une recherche qui devrait être produite en quelques mois

Suite aux mois de retard accumulés, nombreuses ont été les personnes à ne plus croire en l’initiative. Certains acteurs qui avaient, au départ, contribué au financement de l’initiative avaient fini par se retirer.
Il se pourrait maintenant que les chercheurs mettent moins de temps à mener leurs enquêtes qu’il n’en a fallu à Facebook pour lui fournir ces ensembles de données. En effet, les dirigeants de Social Science One affirment que la recherche faite à partir des données reçues soit produite d’ici quelques mois seulement.
Il ne reste donc plus qu’à espérer qu’à l’avenir ce genre de collaboration puisse gagner en rapidité et qu’elle soit proposée par plus de géants numériques.


REF.:

mardi 4 février 2020

Le site d'Instagram a laissé fuiter des données pendant des mois


Le site d'Instagram a laissé fuiter des données pendant des mois

Sécurité : Le site Internet d'Instagram n'était pas étanche. En raison d'une faille, la filiale de Facebook a exposé des numéros de téléphone et des adresses mail pendant des mois, rapporte un chercheur.




instagram, FB, fuite, vol de donné, vol d'identité, Hackers, facebook,



Selon un chercheur, le site Web d'Instagram a divulgué les coordonnées d'utilisateurs, y compris leurs numéros de téléphone et leurs adresses électroniques, pendant une période d'au moins quatre mois.
Le code source de certains profils d'utilisateurs d'Instagram embarquait les coordonnées du titulaire du compte à chaque chargement dans un navigateur Web, explique David Stier, data scientist et consultant. C'est ce professionnel qui en a informé Instagram peu après avoir découvert le problème.
publicité

Données personnelles visibles dans le code source

Les données de contact n'étaient pas affichées sur le profil du titulaire du compte dans la version desktop du site Web d'Instagram - même si elles étaient utilisées par l'application du site de partage de photos pour la communication.
Les raisons pouvant expliquer comment ces données personnelles ont ainsi été divulguées dans le code source des pages ne sont pas précisées. Cette erreur semble concerner des milliers de comptes, appartenant à des particuliers - dont des mineurs - ainsi qu'à des entreprises et des marques, note Stier.
La divulgation de ces données au travers du code source pourrait permettre à des pirates d'exfiltrer les données du site Web d'Instagram et ainsi d'établir un annuaire téléphonique virtuel comprenant les coordonnées de milliers d'utilisateurs d'Instagram.
Un tel annuaire pourrait bien d'ailleurs avoir été constitué. Lundi, un rapport révélait qu'une société de marketing en Inde avait obtenu les coordonnées de millions de comptes Instagram et les avait stockées dans une base de données non sécurisée.

Fuite depuis au moins octobre 2018

Les moyens employés pour créer cette base de données restent à définir. Un tel fichier constitue quoi qu'il en soit une violation des conditions d'utilisation de l'entreprise, filiale de Facebook, lui aussi concerné par des fuites de données.
Mercredi, Instagram a fait savoir qu'elle enquêtait sur le rapport de Stier. Le service Web a refusé de faire d'autres commentaires. Instagram avait précédemment déclaré enquêter sur la base de données gérée par la société de marketing indienne Chtrbox.
Dans une déclaration, Chtrbox réplique que l'information contenue dans sa base de données n'était pas privée et que celle-ci n'a pas été acquise par des moyens contraires à l'éthique.
Sur la base de l'examen de versions archivées des profils Instagram, Stier signale avoir trouvé des preuves que les numéros de téléphone et les courriels figuraient dans le code source depuis au moins octobre 2018. Il a signalé le problème à Instagram en février. Le bug était corrigé en mars.
 
 

A lire aussi :

Instagram : les données d’influenceurs, marques et célébrités fuitent sur la Toile

samedi 4 janvier 2020

Un script pour supprimer tous vos posts Facebook




Un script pour supprimer tous vos posts Facebook

Si vous êtes fâché avec Facebook, voici un outil qui devrait vous intéresser. DeleteFB est un script Selenium qui va supprimer un par un tous les trucs que vous avez postés sur votre mur Facebook.
De quoi faire un bon ménage. Pour fonctionner, DeleteFB a besoin de la dernière version de Chrome et du driver pour Selenium.
Installez ensuite le script comme ceci :
pip3 install --user delete-facebook-posts
Puis lancez le script comme ceci en indiquant vos identifiants Facebook :
deletefb -E "VOTREADRESSE@EMAIL.COM" -P "VOTREMOTDEPASSEFACEBOOK" -U "https://www.facebook.com/URLDEVOTREPROFIL"
Le script va alors se connecter à votre compte Facebook au travers de Chrome, comme si c’était vous et supprimera vos messages un à un. Cela peut prendre un bon moment si vous avez été productif sur le réseau social, mais pas de panique, vous pouvez réduire la fenêtre Chrome et continuer vos activités pendant que ça mouline.
Bon ménage à tous !
source.:

mardi 17 décembre 2019

29 000 données d’employés Facebook volées






29 000 données d’employés Facebook volées

Disposer d’informations sensibles et privées sur un disque dur non chiffré est un risque à ne plus prendre. C’est du moins ce que doit penser le propriétaire de disques durs volés contenant les informations personnelles et privées de 29 000 employés Facebook.




facebook, vol de donné, vol d'identité, Hackers,



Facebook a perdu une copie des données personnelles appartenant à 29 000 de ses employés après que des disques durs contenant des informations de paie non chiffrées ont été volées dans la voiture d’un employé.
Le réseau social a déclaré être en train d’informer les salariés impactés par ce vol. « Nous n’avons vu aucune preuve d’utilisation de ces informations, indique le service communication de Facebook. Nous pensons qu’il s’agit d’un vol de matériel plutôt que d’une tentative de vol d’informations sur les employés« .
Les informations concernent les employés américains.
La disparition des disques durs a été détectée le 20 novembre 2019. L’employé les avait pris avec lui, alors que cela semble être interdit, trois jours auparavant. Le 29 novembre, une enquête était lancée. Facebook a commencé à alerter les employés concernés le vendredi 13 décembre.
Le voleur a en sa possession les noms des employés, les numéros de compte bancaire et les numéros « partiels » de sécurité sociale. Les disques durs comprenaient également des informations sur la rémunération, notamment les salaires et les primes.
Facebook a offert une assurance aux salariés afin d’agir en cas d’utilisation frauduleuse de leurs données.
Le fautif, un employé du service de paie. Il a été sanctionné. Faut-il comprendre « viré » ?
La question est de savoir pourquoi cette personne se baladait avec des supports de sauvegarde qui ne lui appartenaient pas !!?
REF.: Au sujet de l'auteur
Damien Bancal - Fondateur de ZATAZ.COM / DataSecurityBreach.fr - Journaliste - Travaille sur les sujets High-tech/Cybercriminalité/Cybersécurité depuis 1989. En savoir plus : https://www.damienbancal.fr

vendredi 29 novembre 2019

Facebook utilise secrètement la caméra de votre iPhone lorsque vous faites défiler votre flux



Facebook utilise secrètement la caméra de votre iPhone lorsque vous faites défiler votre flux
Propriétaires d'iPhone, méfiez-vous. 





facebook, Hackers, caméra, espionnage, sécurité, failles,
 
 

Il semble que Facebook utilise peut-être activement votre appareil photo à votre insu lorsque vous faites défiler votre flux.

Le problème est apparu après qu'un utilisateur du nom de Joshua Maddux ait consulté Twitter pour signaler le comportement inhabituel qui se produit dans l'application Facebook pour iOS. Dans la séquence qu'il a partagée, vous pouvez voir sa caméra travailler activement en arrière-plan pendant qu'il fait défiler son flux. Le problème devient évident en raison d'un bogue qui affiche le flux de la caméra dans un petit éclat sur le côté gauche de votre écran, lorsque vous ouvrez une photo dans l'application et glissez vers le bas. TNW a depuis été capable de reproduire le problème de manière indépendante.

Voici à quoi cela ressemble:

    Trouvé un problème avec @facebook #security & #privacy. Lorsque l'application est ouverte, elle utilise activement l'appareil photo. J'ai trouvé un bug dans l'application qui vous permettait de voir la caméra ouverte derrière votre flux. Notez que j'ai fait pointer l'appareil photo sur le tapis. pic.twitter.com/B8b9oE1nbl

    - Joshua Maddux (@JoshuaMaddux) 10 novembre 2019

Maddux ajoute qu'il a trouvé le même problème sur cinq appareils iPhone exécutant iOS 13.2.2, mais qu'il n'a pas été en mesure de le reproduire sur iOS 12. «Je noterai que les iPhones exécutant iOS 12 ne montrent pas l'appareil photo (pour ne pas dire que ce n'est pas le cas. utilisé) ", at-il dit.

Les résultats sont compatibles avec nos propres tentatives. Bien que les iPhones sous iOS 13.2.2 montrent effectivement que l'appareil photo fonctionne activement en arrière-plan, le problème ne semble pas affecter iOS 13.1.3. Nous avons également remarqué que le problème ne se produisait que si vous avez autorisé l'application Facebook à accéder à votre appareil photo. Si ce n'est pas le cas, il semblerait que l'application Facebook essaie d'y accéder, mais iOS bloque la tentative.

Il n’est pas clair s’il s’agit d’un comportement attendu ou simplement d’un bogue dans le logiciel pour iOS (nous savons tous ce que Facebook va dire; spoiler: «Muh, duh, euh, c’est un bogue. Nous sommes désolés.»). Pour ce que cela vaut, nous n’avons pas été en mesure de reproduire le problème sur Android (version 10, utilisé sur Google Pixel 4).

Quelle que soit la raison, ce comportement est particulièrement préoccupant - en particulier si l’on considère le bilan atroce de Facebook en matière de confidentialité des utilisateurs (vous vous souvenez de Cambrdige Analytica?).

À présent, tout le monde devrait savoir que toute application iOS ayant obtenu l'accès à votre appareil photo peut vous enregistrer en secret. En 2017, le chercheur Felix Krause a parlé à TNW du même sujet.

À ce moment-là, l’enquêteur a fait remarquer que l’un des moyens de résoudre ce problème de confidentialité était de révoquer l’accès à la caméra (bien que cela ne permette certes pas une expérience logicielle fluide). Il a également suggéré de dissimuler votre appareil photo, comme le faisait l'ancien président du FBI, James Comey, et le propre empereur de Facebook, Mark Zuckerberg. Apprenez des avantages, je suppose.

Nous avons contacté Facebook pour obtenir d'autres commentaires et mettrons à jour cet article en conséquence, si nous le recevons.

Mise à jour le 13 novembre à 7 h 20 UTC: Facebook a confirmé le problème, en l’appelant un bogue (qui l’aurait deviné, non?).

«Nous avons récemment découvert notre application iOS lancée de manière incorrecte dans le paysage. En corrigeant cela la semaine dernière dans la V246, nous avons introduit par inadvertance un bogue dans lequel l'application accède partiellement à l'écran de la caméra lorsqu'une photo est exploitée », a tweeté Guy VP, vice-président de Facebook pour l'intégrité. "Nous n'avons aucune preuve de photos / vidéos téléchargées à cause de cela."

Donc au moins ça.

Dans l'intervalle, Rosen a déclaré que Facebook soumettait un correctif à l'App Store.





REF.:

dimanche 27 octobre 2019

A qui les géants de la tech envoient-ils vos données ?



A qui les géants de la tech envoient-ils vos données ?

Technologie : Bien que nous trouvions notre vie numérique de plus en plus pratique avec les notifications, le streaming musical, les messages et les courriels, n'oubliez pas que les fournisseurs de ces services qui régissent nos vies.
A qui les géants de la tech envoient-ils vos données ?
Votre téléphone émet de plus en plus d'alertes de notifications Instagram et WhatsApp. Vous écoutez de la musique sur YouTube et envoyez des e-mails depuis Gmail. Plus tard ce jour, vous utiliserez Airbnb pour réserver un voyage à Rome afin de pouvoir enfin manger dans cet incroyable restaurant que vous avez découvert sur Twitter. Vos données sont saisies et stockées sur l'ensemble de ces services.

Mais que font exactement ces entreprises avec vos données ? Et plus important encore, où les envoient-elles ? Les récentes modifications apportées à la loi ont fait des données sur les utilisateurs un sujet d'actualité. De nouvelles lois sur la protection des données comme le RGPD ont forcé les entreprises de technologie à devenir beaucoup plus transparentes sur la façon dont elles utilisent vos données et dont elles les partagent avec les gouvernements et partenaires commerciaux.

Les sociétés de technologie publient des rapports de transparence qui indiquent où elles envoient leurs données et combien de demandes d'informations sur les données des utilisateurs elles accordent dans le monde entier.

Explosion du nombre de demandes

Le blog Addictive Tips a créé des visuels qui montrent l'endroit où les demandes sont accordées - et quelle entreprise a accordé le plus de demandes de 2010 à 2017. Les demandes sont passées de 27 625 en 2010 à 382 242 en 2017. Ce chiffre a diminué en 2018 en raison de l'introduction de nouvelles lois sur la protection des données.

Au fur et à mesure que notre utilisation d'Internet s'est accrue, le nombre de demandes d'information provenant de pays du monde entier a également augmenté. Mais les États-Unis restent en tête du peloton pour les demandes de données.


Plus du tiers (35,13 %) des demandes provenaient des États-Unis en 2017 - et 37,86 % du total des demandes en 2018. Les États-Unis ont demandé 151 047 relevés de données entre 2010 et 2018. Facebook a accordé 64 351 demandes au gouvernement américain, sur un total de 75 208 demandes à l'entreprise.

Les appareils dans nos poches ne sont pas vraiment les nôtres

Google a communiqué 70 908 extraits de données à divers pays, dont 30 332 demandes au gouvernement américain. Apple arrive en tête de la liste des demandes d'accès accordées aux données avec 80,13 %, suivie de Facebook à 74,34 % et de Google à 66,27 %. A l'autre extrémité de l'échelle se trouve Airbnb, qui ne répond qu'à 33,63 % des demandes de données, tandis que LinkedIn répond à 43,40 % des demandes.

Il peut sembler surprenant que ces entreprises envoient vos données de cette manière. Surtout que ces géants de la technologie en savent déjà beaucoup sur vous. Avec notre besoin d'intimité et de contrôle d'identité, nous oublions que les appareils dans nos poches ne sont pas vraiment "les nôtres". Les données que nous entrons dans chaque appareil sont stockées par les sociétés de technologie.

Elles connaissent votre nom, votre sexe et votre date de naissance. Elles connaissent votre localisation, votre lieu de travail, l'historique de votre navigateur, vos choix politiques, vos centres d'intérêt et tout ce que vous avez demandé à Siri, Alexa ou Google Assistant ces derniers temps. Voire ces derniers mois. Pas étonnant que d'autres s'intéressent autant à ce que vous faites en ligne. 

REF.: Article "Where do the tech giants send your data?" traduit et adapté par ZDNet.fr

dimanche 15 septembre 2019

Facebook Messenger : pourquoi mon message est envoyé mais non distribué ?



Facebook Messenger : pourquoi mon message est envoyé mais non distribué ?

Vous vous demandez pourquoi vos conversations Facebook restent en suspens ? Nous vous expliquons comment Messenger traitent vos discussions et comment les mettre à jour. Pour ne plus rester en froid avec vos destinataires !
Vous avez envoyé un message à un de vos contacts sur Facebook, mais vous ne savez pas exactement si le message a été vu, lu ou ignoré par son destinataire. Facebook propose bien un système d’accusé de réception… mais celui-ci peut être confus avec ses différentes mentions « envoyé », « remis » ou « vu ». Voici quelques explications pour y voir plus clair.

Tout dépend de votre destinataire

Lorsque vous envoyez un message à un correspondant sur Facebook, celui-ci apparaît dans la discussion, suivi de la mention « envoyé ». Il est accompagné d’une icône représentant une coche bleue sur fond blanc. Concrètement, cela signifie que le message a été acheminé jusqu’à sa messagerie et qu’une notification doit le prévenir du mot qui l’attend. Le message restera dans cet état « envoyé » tant que l’utilisateur n’aura pas cliqué sur la notification associée ou ouvert la conversation pour lire le message. Il est cependant possible qu’il ait vu passer cette notification sans interagir avec. Notons également que si l’utilisateur filtre les messages reçus dans un dossier particulier ou qu’il refuse la conversation (dans le cas d’une nouvelle conversation avec une personne qui n’est pas dans vos contacts), le message restera dans cet état indéfiniment.
Lorsque votre correspondant clique sur la notification ou ouvre la conversation, le message passe en « remis », et est accompagné d’une coche blanche sur fond bleu. Facebook sait que votre contact a pris connaissance du message, mais cela ne signifie pas encore que son contenu a été lu.
Lorsque le message est considéré comme « Lu » par Facebook, l’icône sera remplacée par la photo de profil de votre contact. Ce qui signifie que la messagerie considère qu’il a pris connaissance du contenu du message.

REF.:

L'ère de la surveillance sociale des réseaux sociaux.


L'ère de la surveillance sociale des réseaux sociaux.

Geofeedia n'est que la pointe de l'iceberg: l'ère de la surveillance sociale.

 


API, facebook, police, réseaux sociaux, vend des données, vol de donné, in-Q-Tel,
Les manchettes ont fait la une hier avec la publication d’un rapport de l’ACLU montrant que les forces de l’ordre américaines utilisaient les services de la société de surveillance des médias sociaux Geofeedia pour surveiller les manifestations. Par la suite, Facebook, Instagram, puis Twitter ont tous suspendu l’accès de Geofeedia à leurs flux de données. Pourtant, dans toute cette hyperbole à couper le souffle de la presse technologique, Geofeedia n’est que l’une des nombreuses sociétés offrant ces services aux forces de l’ordre, aux forces armées et aux services de renseignement, aux États-Unis et à l’étranger. Bien que Geofeedia se soit avéré être celui dont les contrats ont été conclus par l'ACLU, l'utilisation de la surveillance des médias sociaux, y compris pour la réaction en temps réel aux manifestations et le profilage d'individus, est pleinement ancrée dans l'État de surveillance moderne.

 L’élément le plus intrigant, mais peu discuté, de l’histoire d’hier est que Facebook et Twitter ont tous deux publié des déclarations publiques prétendant ignorer totalement et complètement ce que l’un de leurs détenteurs de licence avait fait avec leurs données pendant plusieurs années. Par exemple, Twitter a publié une déclaration publique dans laquelle il annonçait «Selon les informations du rapport de @ ACLU, nous suspendons immédiatement l’accès commercial de @ Geofeedia aux données de Twitter», mais n’a pas répondu à une demande de commentaire supplémentaire. Un porte-parole de Facebook a répondu par courrier électronique en déclarant: «Nous avons mis fin à l'accès de Geofeedia à l'API d'Instagram et à l'API Topic Feed, car cette dernière utilisait ces API d'une manière qui dépassait les objectifs pour lesquels elles avaient été fournies. pour les médias et la marque. »Cependant, la société n'a pas répondu à l'invitation de clarifier le sens de l'un des courriels Geofeedia cités par l'ACLU:« Nous avons récemment signé un accord juridiquement contraignant avec Facebook. Au fil du temps, Facebook réactivera de plus en plus de données à Geofeedia tout au long de notre partenariat. ”

 Twitter et Facebook n'ont pas répondu à des demandes répétées de commentaires sur le point de savoir s'ils mettraient ou non fin à l'accès de leurs données à toutes les autres sociétés utilisant ces données pour renforcer les capacités de surveillance des forces de l'ordre.

Aujourd'hui dans: Tech

C’est là que réside l’élément le plus fascinant de cette histoire: il est difficile d’imaginer que ni Facebook ni Twitter n’avaient la moindre idée qu’un de leurs détenteurs de licence utilisait leurs données pour fournir des capacités de surveillance aux forces de l’ordre. Geofeedia est loin d’être un entrepreneur de la défense James Bond dans la défense du manteau et du poignard opérant dans l’ombre - c’est une société commerciale largement connue vantant largement et ouvertement ses capacités au travers de nombreuses études de cas. le FBI a ouvertement lancé une demande de propositions pour ses services dans le cadre de son intérêt plus général pour la surveillance sociale. En résumé, même les recherches les plus élémentaires sur le Web ont facilement révélé que la police était un client de GeoFeedia, ce qui soulève la question de savoir comment Twitter et Facebook n'ont jamais remarqué qu'un abonné de premier plan de leurs services, en particulier un qui aurait signé accords de licence spéciaux supplémentaires avec Facebook, ne seraient jamais apparus sur leurs radars.


 Pourtant, ce sont les écosystèmes de données massifs de Twitter et Facebook qui rendent ce scénario tout à fait possible. Les deux sociétés mettent leurs données à la disposition d'une multitude de sociétés proposant des services de surveillance de marque, de sujet et autres à de nombreux clients. Bien que Twitter et Facebook aient fait beaucoup de bruit avec leur suspension très publique de Geofeedia, cela aura peu d'incidence sur l'utilisation croissante des médias sociaux pour la surveillance, car les forces de l'ordre passeront simplement à l'une des nombreuses autres sociétés qui fournissent ces services. Bien que la suspension puisse gêner temporairement les services de police ayant passé un contrat avec Geofeedia et rendre plus difficile l'accès à cette technologie pour les services de police plus petits, les plus grands ministères et le gouvernement fédéral ont déjà largement recours à de tels systèmes de surveillance. Il est tout simplement impossible d'empêcher l'utilisation des médias sociaux par les forces de l'ordre, car il y a tellement de sociétés de surveillance et que le gouvernement dispose d'un grand nombre de sous-traitants et de sociétés écrans par le biais desquels il peut sous-traiter des services. En bref, l’ACLU a été en mesure de respecter les contrats de Geofeedia car les services de police achetaient directement ses services. surveillance de l'accès. Après tout, le gouvernement des États-Unis a de nombreuses façons d’acheter des services qui n’incluent pas «gouvernement des États-Unis» sur la ligne de signature.
PROMO


 Faute d'auditer soigneusement chaque demande de données émanant de chaque utilisateur de chaque société de surveillance de médias sociaux autorisée et de rechercher des modèles suggérant une surveillance, il est tout simplement impossible pour les plateformes de médias sociaux d'empêcher l'utilisation de leurs données à ces fins. En fait, j’ai parlé avec un certain nombre d’entités dont l’accès aux flux de données sociales d’une société a été restreint pour une raison ou une autre et elles ont simplement basculé vers une autre société de surveillance fournissant les mêmes données et services. En bref, tenter d'empêcher les utilisations non autorisées de données de médias sociaux est simplement un jeu géant et impossible à gagner de whack-a-mole.

Pour renforcer ce thème, il n’existe pas de réunion de données volumineuses ni d’exposition d’entrepreneurs à laquelle je participe à Washington qui n'inclut pas au moins une entreprise offrant des capacités de surveillance des médias sociaux extrêmement similaires à celles de Geofeedia pour les forces de l'ordre, le renseignement et l'armée. d’entre eux mentionnant spécifiquement le tri de protestation et le profilage d’agitateurs en tant que domaines clés. La communauté universitaire s’est également beaucoup concentrée sur ce domaine, à la fois directement par le biais du Département de la Défense et par d’autres fonds fédéraux, notamment de nombreuses recherches sur le profilage des individus via les médias sociaux, la création de profils psychologiques ou l’estimation d’attributs sensibles tels que les préférences sexuelles ou les opinions politiques. Bon nombre de ces approches sont facilement intégrées dans le gouvernement, que ce soit par le biais des efforts de commercialisation des universités ou par le biais des entrepreneurs qui voient un document et commercialisent leur propre mise en œuvre.

Une rapide recherche sur le Web et dans la littérature révèle d'innombrables entreprises de surveillance et sous-traitants vantant publiquement leurs capacités de surveillance sociale ou leurs contrats gouvernementaux. La faculté de Harvard, Crimson Hexagon, par exemple, est utilisée par le département d'État pour surveiller le terrorisme et son fondateur a été cité dans le New York Times comme présentant les outils de la société au siège de la CIA, alors que l'année dernière, l'armée américaine avait lancé un appel d'offres pour les services de l'entreprise. Lorsqu'on lui a demandé si elle met ses services à la disposition des clients des forces de l'ordre, du renseignement ou de l'armée, y compris ceux de gouvernements étrangers, et si ses outils sont capables de fournir les mêmes services de surveillance que ceux proposés par GeoFeedia et si la société avait mis en place des processus pour empêcher cette utilisation, Un porte-parole de la société a fait savoir par courrier électronique qu’il refusait de donner une réponse. Lorsqu'on lui a posé des questions sur l'appel d'offres de l'armée américaine, la société a répondu qu'elle ne commentait pas «nos clients et nos clients potentiels».

En résumé, le résultat est que la description de Geofeedia par la presse technologique comme un cas isolé de surveillance sociale qui a mal tourné ne pouvait être plus éloignée de la vérité et que les énormes écosystèmes de données fournis par les grandes plates-formes de médias sociaux la rendent impossible de prévenir ce genre de surveillance sociale.

Geofeedia est une plateforme de veille sur les médias sociaux qui associe des publications sur des médias sociaux à des emplacements géographiques. Il a des bureaux à Chicago, en Illinois; Naples, Floride; et Indianapolis, Indiana. [1]
Histoire

Geofeedia a reçu un montant non divulgué d’In-Q-Tel, une opération d’investissement de la US Central Intelligence Agency [2]. La société a réuni 3,5 millions de dollars lors de son deuxième tour de capital-risque en octobre 2014. À cette époque, les principaux clients étaient le département du shérif du comté de Los Angeles et Dell. Les clients pouvaient visualiser les publications dans une zone en temps réel et en analyser le contenu. [3] Les services exploités par Geofeedia incluent notamment Instagram, Twitter, Periscope, Vine, YouTube et Sina Weibo. La société a levé un financement de série B de 17 millions de dollars au début de 2016 de Silversmith Capital Partners [4] et a enregistré une croissance de 250% de ses revenus en 2015 avec des clients tels que Mall of America et la NCAA. À cette époque, [quand?] 60 personnes travaillaient pour l'entreprise [5].
Controverse

En octobre 2016, l'American Civil Liberties Union a publié un rapport selon lequel les technologies de la société ont été utilisées pour identifier et arrêter des manifestants lors d'événements tels que les manifestations de Baltimore de 2015 qui ont suivi le décès de Freddie Gray. En conséquence, Facebook, Instagram et Twitter, nommés dans le rapport, ont restreint l'accès de Geofeedia aux données des utilisateurs. [6] [7] Facebook avait utilisé le service lui-même pour détecter un intrus téléchargeant des photos prises dans le bureau de son PDG, Mark Zuckerberg. [8] [9] Après les coupures, l'entreprise a licencié la moitié de son personnel. [1]


 Bienvenue dans le nouveau monde de 1984.

REF.:

Facebook lance officiellement Dating, sa plateforme de rencontre gratuite

Facebook lance officiellement Dating, sa plateforme de rencontre gratuite


Facebook a lancé officiellement « Dating », son service de rencontre gratuit. La plateforme est actuellement disponible dans 20 pays du monde. Si le succès est au rendez-vous, elle arrivera en France dès 2020.
Facebook débarque sur le marché des services de rencontre avec sa nouvelle plateforme baptisée « Dating ». Lancée jeudi aux États-Unis et dans 19 autres pays du monde, elle devrait faire son arrivée en France l’année prochaine.

Une fonction intégrée à Facebook

La firme de Zuckerberg a lancé hier sa plateforme de rencontres et levé le voile sur son fonctionnement. Facebook Dating est en réalité une fonction intégrée à l’interface du réseau social, et non une application à part entière. Elle est entièrement gratuite et a pour ambition de « faciliter la rencontre de l’amour à travers ce que vous aimez ». En d’autres termes, l’algorithme de Facebook va vous aider à trouver l’âme sœur en vous faisant des suggestions basées sur vos intérêts, groupes et événements affichés sur le réseau. Cette fonctionnalité n’inclura cependant pas vos amis, pour éviter toute situation embarrassante.
Pour utiliser Facebook Dating, il faut créer un autre profil, qui ne sera pas visible sur votre compte existant. Vous pourrez cependant vous servir de vos comptes Facebook et Instagram pour importer des photos, vidéos et Stories. La plateforme inclue également une fonctionnalité baptisée Secret Crush, qui permettra de signifier son intérêt à un de ses contacts.

Des mesures pour protéger les données et les utilisateurs

Après tous les scandales autour de la protection des données que Facebook a connus cette année, le groupe va devoir redoubler d’efforts pour rassurer les futurs utilisateurs de Dating. Le réseau social a déjà préparé toute une liste d’arguments détaillant les mesures prises pour assurer la sécurité des données mais aussi des personnes. Le communiqué indique que la plateforme offrira « la possibilité de signaler et de bloquer toute personne; interdire aux personnes d’envoyer des photos, des liens, des paiements ou des vidéos dans des messages; et en fournissant un accès facile aux recommandations de sécurité ».
Enfin, les utilisateurs qui décideraient de faire connaissance en personne pourront – s’ils le souhaitent – partager les informations de leur rencontre à une personne de confiance (lieu, date, heure, etc.).
Facebook Dating a été lancé hier aux États-Unis, au Canada et dans plusieurs pays d’Amérique du Sud et d’Asie. Il arrivera en France en 2020.

vendredi 30 août 2019

Une amende record pour Facebook, utilisant la reconnaissance faciale sans accord



Une amende record pour Facebook, utilisant la reconnaissance faciale sans accord

L’utilisation de la reconnaissance faciale de manière illégale par Facebook devrait entraîner le réseau social à une nouvelle fois payer cher. Une amende record pourrait voir le jour.


facebook, reconnaissance façiale, vol d'identité
 
Il y a moins d’un mois, la collecte de données personnelles chez les géants du numérique a connu sa plus forte amende. Réclamée à Facebook, cette dernière s’élevait à 5 milliards d’euros à régler à la FTC (Federal Trade Commission), pour violation du droit de la vie privée sur les réseaux sociaux. Une pénalité demandée suite au scandale de Cambridge Analytica.
Mais les ennuies ne semble pas s’en arrêter là, pour le groupe de Mark Zuckerberg. D’un côté, le géant du numérique doit déjà faire face à une nouvelle affaire impliquant Instagram et l’un de ses principaux partenaires publicitaires, suite à des récupérations de données confidentielles des utilisateurs de la plateforme. De l’autre, la cour d’appel de San Francisco a confirmé une nouvelle amende pour l’utilisation illégale de la reconnaissance faciale par la plateforme. L’information a été révélée par l’agence Reuters.

Facebook utilisait un système d’intelligence artificielle sans notre accord

Lors de la séance, l’ensemble des juges ont rejeté l’appel de Facebook. Le réseau social se défend d’un recours collectif provenant de l’état de l’Illinois, où de multiples utilisateurs de la plateforme n’ont pas apprécié l’arrivée de la fonctionnalité « suggestion d’identification ».
Vous aussi, vous avez déjà certainement pu voir cette fonctionnalité en publiant une photo de groupe sur Facebook. Une fois mis en ligne et avant sa publication, le réseau social vous propose d’identifier les personnes présentes sur la photo. Sauf que pour faciliter la tâche, des propositions de comptes s’affichaient automatiquement. Les noms étaient de façon surprenante, les bons.
C’est de là que ces utilisateurs ont pu découvrir l’utilisation non accordée d’un logiciel de reconnaissance faciale par Facebook. Selon l’agence Reuters relayée par The Next Web, « la technologie analyse les détails des visages des personnes sur les photos – la distance entre leurs yeux, leur nez et d’autres caractéristiques – afin de créer un modèle de visage pouvant être utilisé pour les identifier sur d’autres photos ».

Une amende record, pour régler les dommages-intérêts

Sauf que cette fonctionnalité enfreignait clairement la loi. Dans l’Etat de l’Illinois, cette dernière s’appelle le Biometric Information Privacy Act (BIPA), obligeant les sociétés à élaborer une « politique écrite » publique avant la collecte de ces données personnelles, afin d’en informer les utilisateurs et leur demander une permission claire, passant par l’acceptation de la politique de confidentialité.
La 9ème cour d’appel de San Francisco, possédant la compétence sur le siège social de Facebook à Menlo Park, a unanimement rejeté l’appel de Facebook contre le recours collectif. « Nous concluons que le développement d’un modèle de visage utilisant une technologie de reconnaissance faciale sans consentement envahit les affaires privées et les intérêts concrets d’un individu », a déclaré le tribunal dans sa décision.

A combien s’élèvera l’amende de Facebook ?

Pour l’Union américaine pour les libertés civiles, il s’agit là d’une « grande victoire pour le droit à la vie privée, et elle met en avant les dangers posés par l’utilisation accrue des technologies de reconnaissance faciale ». Il faut dire que l’amende devrait être très élevée pour Facebook, alors que Reuters note que le procès « pourrait inclure 7 millions d’utilisateurs de Facebook ».
 En se basant sur les textes du BIPA, les dommages-intérêts pourraient s’élever à plusieurs milliards de dollars d’amende, tant chaque utilisateur concerné par la collecte biométrique illégale de Facebook pourrait avoir droit à 1 000 $ de dommages-intérêts pour chaque violation négligente, et jusqu’à 5.000 $ pour chaque infraction de violation intentionnelle.


REF.:


Facebook a lui aussi fait appel à des sous-traitants pour écouter les enregistrements sur Messenger




Facebook a lui aussi fait appel à des sous-traitants pour écouter les enregistrements sur Messenger

Technologie : Le réseau a reconnu cette pratique et indiqué qu’il y avait mis fin il y a une semaine.

Facebook Messenger, facebook, Hackers, vol d'identité, voix, Alexa, Google, apple


 Après Amazon, Google et Microsoft, Facebook est à son tour rattrapé par la patrouille concernant le recours à des analystes humains pour écouter des extraits audio d’utilisateurs. S’appuyant sur les témoignages de certains sous-traitants chargés de ce travail, Bloomberg révèle que ces derniers ont été amenés à écouter des contenus audio d’utilisateurs de Facebook Messenger sans connaître la provenance ni la manière dont ils avaient été obtenus. 
Facebook a reconnu l’existence de cette pratique en soulignant qu’elle ne concernait que les utilisateurs de Messenger qui avaient autorisé l’application à accéder au microphone de leur mobile pour la transcription de leurs conversations vocales. Mais Bloomberg indique que certains sous-traitants en charge de ce travail d’analyse s’inquiétaient du manque d’éthique de leur mission dans la mesure où les utilisateurs n’avaient pas connaissance de cette intervention de tiers. 

Une vérification humaine pour améliorer les outils d'intelligence artificielle

Les extraits audio, préalablement rendus anonymes, servaient à vérifier si l’intelligence artificielle de Facebook interprétait correctement les messages. « Tout comme Apple ou Google, nous avons gelé la pratique de faire écouter les enregistrements sonores par des humains la semaine dernière », a indiqué l’entreprise.  
Tour à tour, Amazon, Apple Google et Microsoft ont reconnu ces dernières semaines avoir fait appel à des analystes humains pour écouter des extraits audio de leurs assistants vocaux en vue de faire progresser la technologie. Apple et Google ont annoncé avoir mis fin à cette pratique tandis qu’Amazon a promis d’offrir aux utilisateurs d’Alexa la possibilité de refuser un tel examen. 
Microsoft pour sa part a reconnu faire de même pour l’assistant vocal Cortana ainsi que Skype Translator tout en spécifiant qu’il était tout à fait explicite quant au fait qu’il utilise les données des requêtes vocales pour améliorer ses services et fait en sorte de rendre ces contenus anonymes. (Eureka Presse)




 

jeudi 15 août 2019

Voici comment supprimer définitivement votre compte Facebook

Voici comment supprimer définitivement votre compte Facebook

Si vous souhaitez supprimer votre compte Facebook à tout jamais, voici les étapes à suivre.



facebook
 
 
Alors que Facebook essuie les conséquences de multiples scandales depuis la révélation de l’affaire Cambridge Analytica, certains utilisateurs pourraient être tentés de supprimer leur compte sur le réseau social. Pour rappel, c’est un total de plus de 87 millions d’utilisateurs qui ont vu leurs données personnelles fuiter lors de ce scandale qui a mis en lumière plusieurs pratiques de la plateforme, entraînant un intérêt indéniable pour ce que le réseau social aurait pu vouloir cacher.
Cela a également eu pour conséquence de faire naître le hashtag #DeleteFacebook, un appel au boycott relayé par plusieurs utilisateurs populaires, dont l’un des cofondateurs de WhatsApp ou certains acteurs. Si cela ne semble pas avoir eu d’impact conséquent sur le nombre d’utilisateurs du réseau social, cela a tout de même eu des conséquences pour l’image de ce dernier.
En bref, les raisons de la suppression d’un compte Facebook peuvent être liées à la façon dont la plateforme peut traiter les données personnelles de ses utilisateurs, mais aussi à l’envie de s’éloigner des réseaux sociaux ou autre.
Si vous souhaitez supprimer définitivement votre compte Facebook, voici la marche à suivre.

Comment supprimer son compte Facebook (maintenant et pour toujours) ?

Pour supprimer définitivement votre compte Facebook sur desktop, vous devez d’abord être connecté, logiquement, à votre propre profil utilisateur. Cliquez ensuite sur la flèche en haut à droite du menu et sur « Paramètres ».
Supprimer compte facebook accueil
Supprimer compte facebook paramètres
Rendez-vous ensuite dans la catégorie « Vos informations Facebook » située dans le menu en colonne à gauche. Comme le précise le réseau social, « Vous pouvez à tout moment afficher ou télécharger vos informations, et supprimer votre compte ».
Supprimer compte facebook informations
Supprimer compte facebook voir infos
Facebook vous propose alors l’option « Supprimer votre compte et vos informations », si bien que vous devez cliquer sur « Voir ».
Supprimer compte facebook suppression
Attention, une fois à cette étape, Facebook précise bien qu’il est impossible de récupérer votre compte et ses informations « une fois le processus de suppression démarré » (sans toutefois mentionner les 30 jours de délai directement). Dès lors, vous pouvez alors choisir de désactiver votre compte, mais de conserver l’utilisation de l’application de messagerie Messenger, ou de supprimer votre compte.
Pour valider la suppression, vous devez alors cliquer sur « Supprimer le compte » et renseigner votre mot de passe avant de cliquer sur « Continuer » et « Supprimer le compte ».
Supprimer compte facebook mot de passe
Supprimer compte facebook validation
Sur une page web dédiée, Facebook précise qu’il est possible de récupérer son compte et son contenu pendant 30 jours après la surpression. Pour ce faire, il faut se connecter durant ce délai et cliquer sur « Annuler la suppression ».
Vous pouvez également consulter nos autres tutoriels de suppression de comptes ou d’historiques :

REF.: