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vendredi 13 mai 2011

YouTube offre un service de location de films

États-Unis - YouTube offre un service de location de films
YouTube est le troisième site de vidéos le plus visité au monde. 
©AFP/Ho

SAN FRANCISCO - Le site internet de partage de vidéos YouTube est devenu loueur lundi, avec un catalogue de 6000 films que les internautes américains peuvent regarder en flux (streaming) moyennant généralement de 2,99 à 3,99 dollars par film.
«Vous passez juste 15 minutes par jour sur YouTube, et cinq heures par jour devant la télévision», a fait valoir le patron de YouTube Salar Kamangar sur le blog du site, propriété de Google.
Mais «au fur et à mesure que la division entre le" en ligne" et le "hors ligne" continue à s'estomper, nous pensons que cela va changer».
Ce catalogue va s'ajouter aux nombreux titres gratuits, non seulement amateurs mais aussi professionnels, déjà disponibles sur YouTube.
Service inspiré de Netflix et iTunes Dans la pratique, ce service YouTube se situe à mi-chemin de la location via le site iTunes d'Apple et via le site de location vidéo Netflix.
Comme la location via iTunes, l'internaute paie par transaction. Une fois le film loué, il a un mois pour commencer à le regarder, et un film qui a commencé à être visionné s'efface au bout de 24 heures.
En revanche il n'est pas stocké sur l'appareil et nécessite une liaison internet, comme pour les films disponibles en diffusion continue sur Netflix.
Netflix, une société en pleine expansion, a débuté comme un loueur de films sur support DVD, par abonnement. De plus en plus il propose des films pouvant être regardés en flux continu, comme sur le nouveau service YouTube à la différence que celui-ci ne suppose pas d'abonnement.
Catalogue YouTube Le catalogue à la location de YouTube est le fruit d'une collaboration avec plusieurs des plus grands studios hollywoodiens, comme Sony Pictures, Warner Bros (groupe Time Warner), Universal (Comcast et GE), Lionsgate et plusieurs studios indépendants. Les films sont disponibles sur la page youtube.com/movies.
Jusqu'à présent YouTube proposait déjà des films entiers sur son site, mais il s'agissait essentiellement de vieux titres. Désormais certains titres seront disponibles sur le site en même temps que les DVD seront disponibles à la vente.
Certains seront accompagnés de suppléments, comme des entretiens avec réalisateurs ou acteurs, ou des parodies et des scènes remixées réalisées par des utilisateurs de YouTube.
YouTube, qui est déjà le troisième site de vidéos le plus visité au monde, espère avec cette offre récupérer un peu des recettes publicitaires captées par la télévision.
Le site, acheté pour 1,65 million de dollars par Google en 2005, ajoute depuis plusieurs années de plus en plus de programmes professionnels pour sécuriser des recettes publicitaires, qui étaient plus difficiles à associer aux programmes purement amateurs de ses débuts.

REF.:

Google music en ligne

États-Unis - Google a lancé un service de musique en ligne
Le système est disponible aux États-Unis en mode test, mais à un public restreint. 
© Courtoisie
États-Unis

Google a lancé un service de musique en ligne

SAN FRANCISCO - Le groupe internet américain Google a lancé mardi un système d'offre musicale en ligne, qui permet de «télécharger une collection musicale à écouter partout», avec ou sans connexion internet, en synchronisant les dossiers stockés sur divers appareils.
«Quand vous téléchargez de la musique sur ce nouveau service, vous pouvez l'écouter sur le web sur n'importe quel appareil compatible», a déclaré un responsable de Google, Paul Joyce, en présentant «Music Beta» à San Francisco.
Ce service, pour l'instant en version expérimentale et accessible uniquement sur invitation, permet de «constituer une discothèque avec n'importe quel dossier ou une collection iTunes (ndlr: le service musical d'Apple accessible notamment sur les baladeurs iPod, les iPhones et la tablettes iPad)», a expliqué Google dans un communiqué.
«Et quand vous téléchargez de nouvelles chansons sur votre ordinateur, elles peuvent être automatiquement ajoutées à votre discothèque en ligne», a expliqué Google.
Le service fonctionnant sur le principe de l'informatique dématérialisée, c'est à dire laissant à Google le soin de stocker les fichiers musicaux, «pas la peine de s'inquiéter pour des histoires de câbles, de transferts de dossier ou d'épuisement de capacité de stockage».
Pour ce qui est de l'accès sans connexion internet, il fonctionnera soit pour les chansons récemment écoutées, soit pour une sélection musicale spécifiquement établie.

REF.:

Google, en mode déconnecté dès l'été !


image:http://assets.branchez-vous.net/images/affaires/googlelogo2.gif
À l'occasion du lancement du Chromebook, Google a également confirmé la prise en charge à compter de l'été du mode déconnecté pour la messagerie Gmail, l'agenda et l'application Docs de cette même famille.
Fonctionnalité exigée depuis longtemps par ses utilisateurs, et en raison de l'abandon du plugiciel Gears causé par la percée du HTML 5, la dite technologie sera déployée progressivement à l'ensemble des utilisateurs au courant de la saison estivale, propulsée sans aucun doute par le lancement des Chromebook le 15 juin prochain aux États-Unis.
Rappelons que ces derniers auront pour particularité d'avoir le navigateur Chrome pour seul logiciel préinstallé, et que c'est par l'entremise du web que les usagers pourront accéder à tout autre programme.
La capacité de ces appareils d'être utilisés même en l'absence de connexion internet sera déterminante pour juger du potentiel commercial à venir.
C'est d'ailleurs à cet effet que Monsieur Sundar Pichai, vice-président chez Google, a confirmé hier que « des tests étaient effectués à l'interne depuis plusieurs mois en mode déconnecté pour les trois principaux services ».


Source: TechCrunch
branchez-vous,


À lire aussi: Le Chromebook de Google: concurrent de l’ordinateur portable ou de la tablette?

mardi 10 mai 2011

Le trafic des sites d'info en ligne alimenté par Facebook

Institut Pew - Le trafic des sites d'info en ligne alimenté par Facebook
L'étude portait sur les 25 sites d'information en ligne les plus populaires aux États-Unis. 
© Facebook

WASHINGTON - Facebook est une source de lectorat de plus en plus importante pour les sites d'information en ligne, même si c'est toujours Google qui prime, selon une étude américaine publiée lundi.
À LIRE ÉGALEMENT: Apple détrône Google
L'étude, menée par l'Institut Pew, a porté sur le comportement des consommateurs d'information sur internet au cours des neuf premiers mois de 2010, en s'appuyant sur les chiffres d'audience de l'institut Nielsen.
L'étude portait sur les 25 sites d'information en ligne les plus populaires aux États-Unis, et a déterminé qu'en moyenne 40% du trafic était alimenté par d'autres sites.
Mais si Google Search et Google News priment, les médias sociaux, et Facebook en particulier, sont rapidement devenus des sources importantes de trafic pour les sites d'information en ligne, selon l'étude. Ainsi, Facebook était la deuxième ou la troisième source de trafic pour cinq des 25 sites étudiés.
«Si la recherche d'informations a été l'évolution la plus importante de la dernière décennie, le partage de l'information pourrait être l'une des plus importantes de la prochaine», écrivent les auteurs.
Twitter, en revanche, «est à peine présent en tant que source» de trafic: seul un site sur les 25, celui du Los Angeles Times, obtenait plus de 1% de son lectorat via Twitter (3,53%).
L'étude montre aussi que la plus grande partie des internautes qui visitent des sites d'information le font de manière occasionnelle: ils s'y connectent une ou deux fois par mois et n'y restent que quelques minutes.
Les utilisateurs assidus de ces sites, ceux qui y retournent plus de 10 fois par mois et peuvent y passer plus d'une heure au total, ne représentent que 7% de l'ensemble en moyenne. C'est le site de CNN qui compte le plus de visiteurs assidus (18%) devant celui de Fox News (16%).

REF.:

Les médias sociaux décuplent les poursuites pour diffamation

Les réseaux sociaux ont ouvert la porte aux diffamateurs: les poursuites pour ce délit sont en forte progression. Elles correspondent à 15 % des décisions judiciaires liées au Web 2.0 rendues aux États-Unis et au Canada. Ce chiffre grimpe à 49 % en France. Au Québec, cela concerne un peu plus de 10 % des jugements. Le reste des infractions commises dans le monde virtuel et jugées par les tribunaux relève de la pédocriminalité, du harcèlement et des menaces, et des atteintes à la vie privée.
Ces résultats sont tirés de la deuxième phase du grand projet de recherche Les crimes dans le Web 2.0, piloté par Benoit Dupont, directeur du Centre international de criminologie comparée, et Vincent Gautrais, titulaire de la Chaire de l'Université de Montréal en droit de la sécurité et des affaires électroniques. Pour y arriver, ils ont analysé quelque 400 décisions prononcées un peu partout dans le monde.
«On a souvent tendance à croire qu'Internet a augmenté les risques de menaces et de harcèlement, alors que ce n'est pas vrai, remarque M. Gautrais. Ce sont les cas de diffamation qui ont explosé avec l'arrivée des médias sociaux.»
Selon lui, deux facteurs contribuent à cet accroissement: l'anonymat et la permanence de l'information. «Sous le couvert de l'anonymat, les utilisateurs laissent plus facilement tomber leurs inhibitions et tiennent des propos qui peuvent avoir de graves conséquences, observe-t-il. Contrairement à la radio ou à la télévision, ces propos demeurent en permanence sur le Web, au vu et au su de tous. Il y a là un potentiel d'atteinte à la réputation qui est sans doute plus grand dans les réseaux sociaux, maintenant que tout un chacun est capable de publier des informations.»
La solution : l'éducation
Les décisions étudiées par MM. Dupont et Gautrais démontrent, à divers degrés, l'immense difficulté de contrer légalement les propos diffamatoires sur le Web. Le cas de Louise Major, ancienne mairesse de Rawdon, en fait foi.
En 2008, Mme Major a engagé des poursuites judiciaires contre l'exploitant d'un forum où des citoyens tenaient des propos diffamatoires à son endroit. Une injonction interlocutoire provisoire force alors la fermeture du site dans l'attente d'un jugement. Quelques mois plus tard, une juge de la Cour supérieure donne raison à la plaignante. En 2010, la Cour d'appel annule cette décision, affirmant que «la liberté d'expression est à la vie démocratique ce qu'est l'oxygène au corps humain: essentielle». Cout de l'opération pour la municipalité de Rawdon: environ 600 000 $.
Vincent GautraisVincent Gautrais
«Fermer le site n'était peut-être pas le meilleur moyen de résoudre le litige. Il aurait suffi de caviarder les propos injurieux. Cette histoire illustre à quel point la justice est une lourde machine qui coute cher et qui prend du temps. Ce n'est pas toujours l'instrument idéal pour freiner de tels comportements. À certains égards, c'est comme si l'on se servait d'un canon pour tuer une mouche», croit Vincent Gautrais, qui préconise une autre approche, celle de l'éducation des citoyens de demain. «Je milite pour la création d'un cours de technologie 101 à l'école secondaire où, par exemple, les adolescents seraient sensibilisés au fait que les réseaux sociaux sont des lieux publics et où on leur enseignerait à bloquer l'action d'un harceleur sur Facebook», déclare celui qui utilise depuis longtemps les médias sociaux comme outil pédagogique.
Mais les enseignants semblent effrayés par le Web 2.0. «Ils ont une peur bleue de l'utilisation des médias sociaux par les jeunes, signale-t-il. Ils craignent qu'un jeune les photographie à leur insu quand, par exemple, ils piquent une colère en classe et mette en ligne cette image.»
Pour Vincent Gautrais, cette réaction viscérale est normale, car notre société est en transition. «Nous vivons présentement une révolution et le moyen classique de s'en protéger est de la repousser. Mais nous devons évoluer et considérer les aspects positifs des médias sociaux.»
C'est pourquoi il préfère entretenir l'espoir plutôt que le catastrophisme. «Comme le disait Jean-Paul II, n'ayez pas peur! Avec un peu d'accompagnement des parents et de l'école, nous arriverons à limiter les infractions virtuelles. Et n'oublions jamais que les jeunes ont une capacité d'adaptation bien plus grande que celle des adultes!»
REF . :  Marie Lambert-Chan

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