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vendredi 17 juin 2011

Le plus puissant superordinateur du Québec dévoilé: 136,3 Teraflops


Montréal | CLUMEQ - Le plus puissant superordinateur du Québec dévoilé
Bryan L. Caron, Directeur des opérations commerciales du CLUMEQ 
©Cédric Lizotte/Agence QMI

Cliquez ici pour voir l'ordinateur en photos

MONTRÉAL - Le plus puissant superordinateur du Québec a été dévoilé mardi à L'École de technologie supérieure (ÉTS) de Montréal. D’une valeur de 8,3 millions $, l’ordinateur a une capacité de 2 millions de giga-octets, entre autres.
«Il s’agit plus ou moins de 2500 PC rattachés en grappe», a illustré Peter Grütter, professeur de physique à l’université McGill. Sa capacité totale avoisinerait les 136,3 Teraflops.
Cet ordinateur pourra aider les chercheurs des deux universités partenaires – l’ÉTS et McGill – à faire des calculs qui leur étaient sinon impossibles, du moins extrêmement fastidieux auparavant.
Par exemple, les chercheurs font des «atlas en trois dimensions du cerveau», ce qui «nécessite une quantité imposante de calculs», selon Alan Evans, un dirigeant de l’Institut neurologique de Montréal. Des cartes topographiques très détaillées de plusieurs cerveaux humains pourront donc être utilisées et stockées grâce à cet ordinateur.
Plusieurs autres domaines pourront profiter de ce superordinateur: la neuroscience, la génomique, la dynamique des fluides, la sécurité aérienne, la nanotechnologie, et même les prévisions météorologiques.
«Nous espérons faire partie du top 100 dans la liste publiée la semaine prochaine en Allemagne», a affirmé Elie Abdul-Massih, le dirigeant d’IBM Canada présent à la conférence. Il faisait référence à la liste des 500 superordinateurs les plus puissants, publiée chaque année lors de l’International Supercomputing Conference d’Hambourg.
« Cet ordinateur, c’est :
· 14 400 processeurs
· 1200 nœuds reliés par une seule console
· 2 PB d’espace disque (2 millions de GB)
· 46 TB de mémoire vive (46 000 GB) »
- Bryan L. Caron, Directeur des opérations commerciales du CLUMEQ


REF.:

Pourquoi les hackers sont en Espagne ? ....


Espagne - Anonymous attaque le site de la police
  
©Twitter.com
..c'est parce que tout les PC Windows sont crackés et non a jour,comme dans bien d'autres pays pauvres ;-)
Alors facile pour les pirates en herbe de faire du grabuge a la sauce DDOS ,par les nombeux PC zombies !



Le collectif international de cyberactivistesAnonymous a lancé dans la nuit de samedi à dimanche une attaque contre le site internet de la police espagnole en représailles à l'arrestation de trois pirates informatiques présumés.
«Dans la nuit de samedi à dimanche, à 2h00 du matin, le site web de la police a été victime d'une attaque et a été bloqué pendant quelques minutes», a indiqué lundi une source policière.
Anonymous a revendiqué cette attaque sur internet. Sur Twitter, le compte @Anon_Central a écrit: «objectif: www.policia.es, statut: en panne, pour avoir arrêté des protestataires pacifiques».
La police espagnole avait annoncé vendredi l'arrestation de trois pirates informatiques considérés comme les responsables pour l'Espagne d'Anonymous, accusés d'attaques contre des sites internet officiels.
Anonymous s'est aussitôt défendu, dans un communiqué diffusé sur internet, assurant ne pas compter de «leaders» dans ses rangs. «Nous n'avons pas de membres et nous ne sommes pas un groupe constitué, vous avez arrêté trois citoyens s'exprimant par eux-mêmes», selon le communiqué.
L'attaque de sites internet «est un signe de protestation pacifique, qui revient au même que faire un sit-in devant un magasin pour empêcher les gens d'entrer», a insisté Anonymous.
Cette «organisation de hackers structurée en cellules indépendantes» lance des attaques coordonnées contre des sites internet, notamment à travers une myriade d'ordinateurs infectés par des virus et contrôlés à distance, selon la police espagnole.
Cette organisation est considérée comme une «menace» par l'Otan pour les risques de piratage ou de blocage informatique qu'elle fait peser sur les systèmes de l'Alliance atlantique, a souligné la police.
Parfois qualifié de «Robin des bois» informatique,Anonymous s'était fait connaître par des attaques contre les sites de cartes de crédit américaines Visa et MasterCard, en réponse à leur décision de bloquer les versements au site de publication d'informations confidentielles WikiLeaks.
Cette organisation a déjà été visée par des opérations policières aux États-Unis et au Royaume-Uni.

REF.:

Turquie La police arrête 32 hackers soupçonnés


Turquie - La police arrête 32 hackers soupçonnés
Le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan.
©REUTERS/Archives


32 présumés hackers ont été arrêtés dimanche en Turquie. Ils sont soupçonnés d’être membres deAnonymous, un groupe de hackers international.
Huit des 32 arrêtés ont moins de 18 ans.
Cette vague d’arrestations – qui s’est déroulée dans une douzaine de villes turques – vient après plusieurs attaques «par déni de service» lancées la semaine dernière contre les sites web du Parlement turc et du premier ministre.
Le groupe Anonymous utilise ces attaques pour protester contre la censure internet en Turquie, qui est de plus en plus abusive.
Le 15 mai dernier, des milliers de personnes dans plusieurs villes du pays se sont rassemblées pour protester contre les projets du gouvernement.
Un nouveau projet de réglementation du gouvernement avait mis les utilisateurs turcs en colère. Celui-ci prévoyait que chaque utilisateur d’internet en Turquie devrait s’identifier d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe et que son historique soit enregistré par le gouvernement.
Une autre mesure de l’instance de surveillance de l’internet bannit l’usage de 138 mots comme nom de domaine, des mots parfois anodins, comme «animal» ou «blonde» en Turc, ou même les termes anglais «hot» ou «free».
Depuis 2007, la pornographie est complètement bannie du net en Turquie. YouTube a aussi été banni pendant plus de deux ans.
La vague d’arrestations s’est déroulée le jour même où le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, a remporté haut la main les élections législatives.

REF.:

mercredi 15 juin 2011

Couches lavables Après les bébés, les aînés?


Santé | Couches lavables - Après les bébés, les aînés?
L’éducatrice Linda Comeau est une fervente adepte des couches lavables qui, affirme-t-elle, lui permettent de donner « un petit coup de pouce » à l’environnement. 
© Sarah-Maude Lefebvre/Agence QMI

Après avoir réussi à instaurer un système de couches lavables dans une dizaine de services de garde de Montréal, un organisme communautaire veut maintenant implanter le même procédé dans les CHSLD. Un projet controversé qui est loin de faire l’unanimité.
EN VIDÉO:
VOTRE OPINION :
En septembre prochain, douze centres de la petite enfance (CPE) et garderies auront un système permanent de couches lavables, gracieuseté de la SODER, l’éco-quartier de l’arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie.
Sur papier, le projet fait rêver. Fini le temps où les parents devaient fournir à la garderie les couches-culottes de leur enfant. Maintenant, à un coût minime (1 $ par jour), le service de garde fournit la couche, qui est ensuite nettoyée et réutilisée.
Au CPE Coeurs de l’île, dans Rosemont, on ne tarit pas d’éloges à l’endroit de cette pratique.
« J’adore ça, confie l’éducatrice Linda Comeau. Ça ne change rien pour nous et on sauvegarde l’environnement. Maintenant, on va même plus loin en compostant les matières fécales recueillies dans les couches. Mais une chance qu’on a l’appui de la SODER. Sans eux, rien de cela ne serait arrivé. »
Des couches pour les aînés
Fort de son succès, la SODER veut maintenant implanter le même système dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD). Un projet-pilote, de concert avec le CSSS Lucille-Teasdale, pourrait débuter dès cet automne.
« On vise une implantation dans plusieurs CHSLD d’ici le printemps 2012 », confie le directeur général de l’organisme, Frédéric Bourrely.
Ce dernier s’avoue toutefois inquiet de l’impact que pourraient avoir sur son projet les nombreuses restrictions budgétaires imposées aux CSSS.
« Il faut être prêt à investir une certaine somme au départ, car une couche lavable coûte environ 15 $ l’unité. Mais ça a une durée de vie de deux à trois ans », fait valoir M. Bourrely.
« Ce projet en vaut la peine, poursuit-il. Les couches occupent la troisième place des ordures dans les sites d’enfouissement, après le papier et le plastique. De plus, selon nos estimations, les aînés consomment davantage de couches que les bébés sur l’île de Montréal. »
Plus écolo ?
Malgré le fait que l’utilisation des couches lavables implique une certaine consommation d’énergie, notamment pour la manutention et le lavage, Frédéric Bourrely assure que cette option est plus « écolo » au bout du compte.
« Il n’y a rien de pire que le site d’enfouissement, point à la ligne. »
Quant à la propreté de ces couches réutilisables, ce dernier tient à se faire rassurant.
« Nous avons recours à un processus industriel sophistiqué qui comprend 16 étapes de lavage. Rassurez-vous. C’est propre, propre, propre. »
«Laissez-les plutôt aller à la toilette»
« Commençons donc par s’occuper correctement de nos aînés et les laisser aller à la toilette, avant de penser aux couches lavables », s’insurge Luc Vallerand, directeur de l’Association québécoise des retraités des secteurs publics et parapublics (AQRP).
Comme bien d’autres de ses collègues qui oeuvrent pour la défense des droits des aînés, ce dernier questionne la pertinence du projet de la SODER, alors que des « questions urgentes » ne sont toujours pas réglées dans les résidences pour personnes âgées.
« Il n’y a même pas assez de personnel dans les CHSLD pour changer les couches jetables des personnes âgées, plaide-t-il. On manque de ressources et les besoins essentiels des aînés ne sont pas comblés. »
« Disons que les préoccupations environnementales ne font pas partie de nos priorités », ironise-t-il.
Dignité
La question de la « dignité des aînés » pose également problème, fait aussi remarquer Danis Prud’homme, directeur général de la Fédération de l’âge d’or du Québec (FADOQ).
« On n’encourage pas le port de la couche, point. Il faudrait d’abord que l’on amène les gens à la toilette, plutôt que de passer par la solution facile de la couche, comme c’est le cas dans beaucoup d’endroits », affirme-t-il.
D’un côté comme de l’autre, les différentes associations de défense des aînés en appellent à la « prudence ».
« Avant de dire oui à tout cela, il faudrait d’abord effectuer une étude sérieuse pour savoir si ça vaut la peine au point de vue environnemental. Il faut aussi que les risques d’insalubrité soient pris en compte, avant de se lancer là-dedans tête première », soutient Paul Brunet, du Conseil pour la protection des malades.
Plus de 3,3 millions de Canadiens souffrent d’incontinence. 

Hymne au « Kébèk » de Raoul


Société Saint-Jean-Baptiste - Hymne au « Kébèk »
Le Québec a dorénavant son hymne.
© Sébastien St-Jean/24H Montréal/ AGENCE QMI


MONTRÉAL — Créer un hymne national québécois, c’est le mandat qu’avait confié la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJB ) à l’auteur et interprète Raôul Duguay, une œuvre qui a finalement été dévoilée lundi.
C’est en présence de M. Duguay et du compositeur Alain Sauvageau que la première écoute publique du « Ô Kébèk » a eu lieu. Deux versions ont été créées, soit la version longue et une écourtée à deux minutes, plus accessible.
« Quand le gouvernement fédéral nous a reconnus comme une nation, l’idée est venue d’avoir notre propre hymne », a expliqué Charles Campbell, militant de la SSJB et initiateur de la démarche.
Contacté par la SSJB, Raôul Duguay s’est immédiatement senti interpellé. Le chanteur de « La bitte à Tibi », devenue hymne régional avec les années, s’est alors associé au compositeur Alain Sauvageau pour mener à bien le projet.
Un texte inclusif
Selon l’auteur, il est question de ceux qui sont venus enrichir le Québec dans le texte qui compose l’hymne, ainsi que de cette volonté d’intégrer plus facilement les personnes immigrantes.
« Un hymne n’est pas une chanson, c’est beaucoup plus que ça. Celui-ci propose une philosophie collective, l’idée d’unicité dans la diversité », a dit M. Duguay, avant d’expliquer que « la première chose que doit conquérir un peuple, c’est sa langue. Et un hymne porte la langue d’un peuple ».
C’est d’ailleurs pourquoi M. Duguay a choisi d’écrire le mot « Québec » dans une orthographe qui date de notre passé historique, soit « Kébèk ».
Pour Gérald Larose, président du Conseil de la souveraineté du Québec, cette œuvre n’est pas la première proposition d’hymne québécois, « mais elle sort du lot ». « Maintenant, ce sera au peuple de se l’approprier », a-t-il dit.
La pièce est disponible gratuitement sur le site www.hymnenationalokebek.com.
À l’heure actuelle, aucune démarche n’est prévue pour faire officialiser le « Ô Kébèk » comme étant l’hymne national québécois.