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jeudi 18 août 2011

Trouver son médecin sur Internet


Exaspéré par la lenteur du système de santé, un jeune médecin lavallois vient de lancer un site internet pour aider la population à se trouver un médecin de famille et à éviter les longues heures d’attente dans les urgences.
Le site elodoc.com a été entièrement conçu par Hanna Nicolas, un jeune docteur qui a quitté les bancs de l’école de médecine il y a à peine deux ans.
Découragé par les faiblesses du réseau de la santé, ce « crack » de l’informatique a décidé de prendre le taureau par les cornes pour « offrir enfin un service de qualité aux patients».
Diagnostics en ligne, consultations personnalisées avec des médecins, détails des listes d’attente dans les urgences des hôpitaux ainsi que pour certaines chirurgies, le site elodoc.com vise surtout à désengorger les hôpitaux du Québec.
« À l’urgence de ma clinique, on voit défiler près de 300 patients par jour et plus de 50 % d’entre eux n’auraient pas eu besoin de se présenter à l’urgence s’ils avaient eu accès à de l’information de qualité », déplore M. Nicolas. Mon site permet au patient de faire le tri de ses symptômes pour voir s’il est nécessaire ou non pour lui de se présenter à l’hôpital. »
Un médecin à portée de main
Ce service, ouvert à tous les Québécois et entièrement gratuit, comprend également une section où il est possible de poser des questions directement à un médecin.
Actuellement, une vingtaine de docteurs, une nutritionniste et même un dentiste ont accepté de participer bénévolement au projet.
« Les réponses seront four nies en moins de 24 heures », promet Hanna Nicolas.
Ce dernier croit que d’autres médecins s’ajouteront bientôt à la liste des volontaires, puisque la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec a donné son aval au site internet.
« D’ici quelques mois, nous pourrons donc jumeler les patients qui se cherchent un médecin de famille avec un docteur de leur région », dit M. Nicolas.
Plus rapide que Québec
Le jeune omnipraticien affirme ne pas être intéressé à développer son portail avec le ministère de la Santé du Québec.
« C’est trop long et trop compliqué de travailler avec les fonctionnaires, dit-il en riant. Cela prendrait dix ans au gouvernement pour accomplir ce que j’ai fait en deux ans. »
« Ce n’est qu’une petite contribution pour régler les nombreux problèmes que nous avons dans notre système de santé. Mais il faut bien commencer quelque part si on veut enfin aller de l’avant. »

Les services offerts par elodoc.com
Une encyclopédie médicale: les symptômes de plus de 150 maladies sont décrits dans des articles et des vidéos.
Consultation: une vingtaine de spécialistes de la santé répondent aux questions de la population par courriel.
Temps d’attente: les temps d’attente dans les urgences des hôpitaux du Québec ainsi que pour certaines chirurgies sont détaillés en temps réel.
Source: Elodoc.com

Mantra a découvrir: Hélène Dalair

CD
En sanskrit, mantra provient du verbe « man », qui signifie penser, et du mot « trâna » qui veut dire protection. Un mantra est donc une formule mentale qui protège notre esprit : c'est par la résonance et la répétition du son que l’énergie du mantra est libérée. Hélène Dalair donne ici une nouvelle dimension à des mantras traditionnels pour en faire des chansons qu’on se fera volontiers un plaisir de répéter! Ces mantras invoquent tour à tour le courage, la sagesse, l’harmonie, la joie, la paix ou encore l’amour.
Interprétés avec une sensibilité nord-américaine, ces chants de mantras, qui servent habituellement de soutien à la pratique de la méditation, prennent une couleur unique grâce aux arrangements inspirés qui flirtent aussi bien avec la ballade, la pop, le reggae ou le folk.
En résultent neuf chansons envoûtantes qui jettent un pont entre les cultures orientales et la modernité occidentale. La flûte bansuri et l’esraj, des instruments traditionnels indiens, y  côtoient des sonorités plus familières de guitares et de claviers. Tout à la fois lumineux, apaisant et résolument joyeux, Mantra étonne et séduit par son originalité et sa fraîcheur.
Composé, arrangé, produit et réalisé par Hélène Dalair, qui y joue également du piano, des claviers et de l’harmonium, Mantra bénéficie notamment de la collaboration de Hugo Perreault (Richard Séguin, Laurence Jalbert) aux guitares et de Lauréat Cormier à la basse. Deux artistes de réputation internationale, Manose, à la flûte bansuri, et Benjy Wertheimer, à l’esraj, ont participé à l’enregistrement de cet opus mixé par Ben Leinbach (Deva Premal), un réalisateur réputé de musique méditative qui vit en Californie, où ce style de musique a la cote.
Parions que cet opus, qui a tout pour plaire aux adeptes de musiques orientales et de méditation, saura aussi s’attirer la faveur du grand public, en raison de sa grande accessibilité, des mélodies accrocheuses et de l’interprétation à saveur pop qu’en fait Hélène Dalair.

vendredi 12 août 2011

Le vrai Wall-E est Canadien !





A Calgary, DJ Sures a réalisé un petit exploit. Il a en effet construit un prototype du petit robot du film de Walt Disney.
Comment oublier Wall•E? Ce petit robot vraiment mignon du film d'animation du même nom sorti en 2008.
Ce Wall•E là est assez intelligent, puisqu'il est capable de reconnaître les voix, les visages et peut se déplacer ou réaliser certains mouvements dès qu'on lui en donne l'ordre. Il peut suivre visuellement un mouvement, la couleur et les visages en deux dimensions. Dj Sures l'a aussi doté des effets sonores et visuels que l'on peut entendre dans le film. Il danse même assez bien!
DJ Sures est parti du jouet WALL•E U Command de Planet Fun Toys. Par la suite, il lui a rajouté le logiciel EZ-Builder, un contrôleur EZ-Bluetooth, cinq servomoteurs, une caméra et un levier de commande.
Alimenté par des piles AAA, ce Wall•E n'est par contre pas capable de compacter des déchets. Et puis, peut-être que l'Albertain décidera de construire un prototype de l'âme soeur du petit robot: EVE.
Sur le site Internet du projet, DJ Sures présente deux vidéos, dont l'une où l'on peut découvrir Wall•E poursuivant une balle. Voici l'autre vidéo où l'on peut voir ce petit robot en action... la danse vaut vraiment le coup d'oeil!


REF.: BV,

La Terre a une ceinture...d'antimatière !


La théorie existait déjà mais désormais la preuve vient d'être apportée: la Terre est entourée d'une ceinture d'antiprotons.
Un article (PDF en anglais) conjoint de chercheurs italiens et russes explique que le satellite PAMELA(Payload for AntiMatter Exploration and Light-nuclei Astrophysics ) vient d'amener la preuve au devant de la scène internationale. Entre juillet 2006 et décembre 2008, soit pendant 850 jours, les instruments de PAMELA ont pu détecter 28 antiprotons. Cela peut paraitre peu à priori, mais c'est trois fois plus élevé que ce que l'on a rencontré jusque là, et ce, même avec la présence du vent solaire.
Ces antiprotons sont en fait piégés par les champs magnétiques, et plus précisément par les ceintures de Van Allen. Cette zone de la magnétosphère terrestre est hautement radioactive car elle contient tout un tas de hautes particules dangereuses pour les machines mais également pour les être humains. Le satellite a effectué des mesures dans une région connue sous le nom d'anomalie magnétique de l'Atlantique Sud (AMAS), la partie interne de la ceinture la plus proche de la surface terrestre. C'est dans cette anomalie que le satellite a trouvé des antiprotons coincés dans de la matière «normale».
La Station spatiale internationale passe d'ailleurs par cet endroit, c'est pour cela qu'elle a été équipée d'un revêtement particulier. Le télescope spatial Hubble ne réalise aucune observation pendant qu'il traverse cette région.
Les antiprotons, ces particules d'antimatière, ont une durée de vie limitée. Elle peut cependant être allongée à l'aide de champs magnétiques intenses. On vous parlait justement en juin d'une expérience menée au Cern à Genève, qui a permis de capturer de l'antimatière pendant 16 minutes !
Comme nous vous le rapportions lors de cet article de juin, la matière et l'antimatière s'annihile l'un l'autre lorsqu'elles rentrent en contact. L'énergie libérée est alors phénoménale. Un chercheur de l'Université de Bari en Italie pense qu'il serait possible, un jour, d'utiliser cette énergie contenue dans les ceintures de Van Allen pour propulser nos futurs engins spatiaux. 10 mg d'antimatière suffirait pour un voyage Terre-Mars.
Attention quand vous sortirez faire une petite balade dans l'espace donc.
(Source: ArstechnicaPC MagPamela projectThe astrophysical Journal Letters etNewScientist)


REF.:BV,

lundi 8 août 2011

La sonde d'exploration spatiale Juno vers Jupiter


Exploration de Jupiter - À la recherche de la «recette des planètes»
La Nasa devait lancer la sonde d'exploration spatiale Juno vers Jupiter. 
©AFP/ NASA

WASHINGTON - La Nasa devait lancer vendredi la sonde d'exploration spatiale Juno vers Jupiter, afin de tenter de mieux comprendre comment s'est formée cette énorme planète gazeuse et, par extension, «la recette de fabrication des planètes».
La sonde devait être lancée à 11h34 du Cap Canaveral, en Floride, par une fusée Atlas. Propulsée par énergie solaire, d'un coût de 1,1 milliard de dollars, elle entamera ainsi une odyssée de cinq ans vers la plus massive des planètes du système solaire.
Avec sa flamboyante tache rouge et une masse dépassant celle de l'ensemble des autres planètes, Jupiter intrigue les astronomes car elle pourrait bien être la première à s'être formée dans le système solaire.
«Lorsque le Soleil a été formé, elle a récupéré la grande majorité des restes», expliquait à l'AFP il y a quelques jours Scott Bolton, principal scientifique du programme Juno et membre du Southwest Research Institute à San Antonio. «C'est pourquoi elle est très intéressante pour nous : si nous voulons remonter dans le temps et comprendre d'où nous venons et comment les planètes se sont formées, c'est Jupiter qui en détient le secret».
«Et donc, nous voulons connaître la liste des ingrédients. Ce que nous cherchons vraiment à faire, c'est découvrir la recette de fabrication des planètes», résume ce chercheur.
Junon doit s'approcher «plus près de Jupiter qu'aucun autre vaisseau spatial (...) à 5 000 km au-dessus de la crête des nuages», a-t-il expliqué. «Nous plongerons également sous les ceintures de radiations (de Jupiter), ce qui est très important pour nous car elles constituent la région la plus dangereuse du système solaire, sauf si l'on voulait aller droit vers le Soleil lui-même».
Juno utilisera une série d'instruments, dont certains fournis par l'Italie, la France et la Belgique dans le cadre d'un partenariat avec l'Agence spatiale européenne, pour étudier le fonctionnement de la planète et sonder ses entrailles.
Deux expériences clés consisteront à tenter d'évaluer la quantité d'eau que contient la planète et de déterminer si «elle a un noyau d'éléments lourds en son centre, ou si elle n'est composée que de gaz», a expliqué Scott Bolton.
Les scientifiques cherchent aussi à en savoir plus sur les champs magnétiques de Jupiter et sur sa tache rouge, lieu d'une tempête qui fait rage depuis plus de 300 ans.