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dimanche 6 mai 2012

L'Optimus 3D La troisième dimension a-t-elle une utilité en téléphonie ?

Test de l'Optimus 3D - La troisième dimension a-t-elle une utilité en téléphonie?
L'Optimus 3D de LG, l'un des premiers téléphones dotés de la troisième dimension sans lunettes. 
© Courtoisie LG

L'Optimus 3D de LG, est l'un des premiers téléphones dotés de la troisième dimension sans lunettes. Ce principe, qui existe déjà chez la console 3DS de Nintendo, a-t-il une utilité en téléphonie?
Prise en mains
Ce n'est pas grâce à son design que l'Optimus 3D fera tourner les têtes. Sobre et même classique, il se distingue surtout par une bonne qualité de fabrication. D'aspect vraiment solide, il tient très bien en mains et offre une très bonne résistance aux chutes.
Malgré l'écran 3D, LG n'a pas fait l'impasse sur la sortie HDMI. Le téléphone comporte toutes les fonctionnalités habituelles, mais nécessaires, comme un GPS ou le Wi-Fi.
Caméras et écran
L'écran tactile est de type ACL (afficheur à cristaux liquides), donc de qualité inférieure aux écrans AMOLED devenus la norme chez les téléphones de milieu et de haut de gamme.
Il est néanmoins doté d'une résolution classique de 800 x 480 pixels, similaire au Galaxy S2 de Samsung ou au Lumia 800 de Nokia. Il offre tout de même de très bons contrastes et des couleurs assez justes.
La grande force de ce téléphone réside dans sa capacité à pouvoir afficher une 3D sans lunettes. Cette technique dite de l'autostéréoscopie, qui consiste à projeter deux images en même temps, comporte toutefois quelques défauts.
Les plus évidents sont l'obligation de rester bien en face de l'écran et la sensibilité de la 3D à la lumière ambiante. Si son usager penche légèrement l'écran ou s'il en expose une petite partie à une luminosité ambiante différente, l'effet 3D est immédiatement perdu.
Tandis que la face avant est dotée d'une caméra à l'avant de 1,3 MP, la face arrière comporte deux caméras de 5 MP permettant de prendre des photos ou de capturer des vidéos en 3D.
Mémoire
La capacité de stockage de 8 Go pourra être augmentée de 32 Go maximum, grâce à un port pour une carte SD.
Utilisation, l'apport de la 3D?
Côté téléphonie, c'est un très bon appareil. Fonctionnant sous Android, il est équipé d'un processeur double cœur qui ne demande qu'à travailler.
Les fonctions 3D ne concernent que les jeux et la caméra, le reste des contenus ne s'affichera qu'en 2D, comme les menus par exemple. Par contre, ce n'est pas la peine d'attendre des jeux spécifiquement en 3D, le convertisseur de jeux fait un travail formidable, et vous permettra de jouer à presque tous vos jeux favoris (à condition qu'ils bénéficient de graphismes HD).
Dans ce mode, la résolution est par contre divisée par deux afin de pouvoir afficher les deux images superposées, qui génèrent l'effet tridimensionnel. Ce manque n'est pas vraiment gênant une fois le jeu amorcé.
Comme nous le disions plus haut, l'effet 3D dépend de l'éclairage, c'est-à-dire que l'affichage est fortement influencé par les variations de lumière. Oubliez donc l'affichage 3D en plein jour dehors, il sera mieux exploité à l'intérieur.
Pile
L'autonomie est dans la moyenne, le téléphone tient une journée. Le passage au mode 3D est plus énergivore que celui du 2D. Il faudra avoir votre chargeur proche de vous si vous comptez y jouer toute la journée.
Conclusion
L'argument de la troisième dimension de l'Optimus 3D pourra séduire certains utilisateurs. Pas indispensable, il permet toutefois à ceux qui aiment quelque chose de différent de s'afficher avec quelque chose de vraiment différent. Pour le reste, c'est un bon téléphone.


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Asus annonce le Xtion, sa réplique au Kinect de Microsoft

Détection de mouvements - Asus annonce le Xtion, sa réplique au Kinect de Microsoft
La Xtion d'Asus, destinée à des différents usagers que la Kinect de Microsoft. 
© Courtoisie Asus

MONTRÉAL – Le fabricant taïwanais de matériel informatique et électronique Asus marche désormais sur le terrain de Microsoft avec son « Xtion », un concurrent à la caméra de détection de mouvements Kinect.
À l'inverse de la Kinect, le Xtion, présenté cette semaine, n'est pas strictement destiné à l'univers des jeux vidéo. Il a plutôt été pensé pour proposer de nouveaux modes de navigation par la gestuelle — comme avec les applications de photos Picasa et Flickr, les vidéos de YouTube ou les réseaux sociaux tels que Facebook —, tout en se passant des traditionnels claviers et souris.

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Pour ce faire, le navigateur Kylo a été conçu pour permettre aux usagers de naviguer sur le web au moyen de gestes. Dédié aux PC, le Xtion sera en mesure d'offrir des fonctionnalités plus poussées que s'il n'était destiné qu'aux consoles.
Initialement proposée en tant qu'accessoire à la Xbox 360, à son lancement en 2010, la Kinect a par la suite pu diversifier ses usages en étant aussi proposée pour PC depuis février 2012.
À l'instar de la Kinect, la caméra Xtion est dotée de capteurs capables de détecter les mouvements d'un ou de plusieurs usagers. Or, il ne faut pas se surprendre de la grande similarité entre les deux produits.
Après s'être associée à Microsoft pour le développement de la console, la compagnie israélienne PrimeSense s'est maintenant tournée vers Asus. Les mêmes technologies ont donc servi de base au développement des appareils de Microsoft et d'Asus.
La différence entre la Kinect et Xtion se situe au niveau de la distance à respecter entre l'usager et la caméra, afin que les mouvements soient bien interprétés. Entre 40 et 50 cm sont nécessaires du côté de la Kinect de Microsoft, tandis que la Xtion d'Asus requiert de 80 cm à 3,5 mètres.
Un troisième joueur
La nouvelle génération de caméras de SoftKinetic, une entreprise de Bruxelles rencontrée au CES de Las Vegas, est celle qui permet le plus de se rapprocher de l'écran, soit jusqu'à 15 cm.
Lorsque l'entreprise atteindra son objectif de trois ou quatre centimètres, les usagers auront la possibilité d'interagir avec le monde virtuel depuis un téléphone intelligent, une tablette ou un ordinateur.
Pour l'heure, seuls trois jeux vidéo sont disponibles pour la Xtion d'Asus: Beatbooster, DanceWall et MayaFit.
L'appareil d'Asus dispose également d'une interface, dénuée pour le moment, mais qui devrait prochainement être agrémentée d'applications et de jeux vidéo supplémentaires à télécharger.


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samedi 5 mai 2012

Le papier peint anti-WiFi, une révolution?

Électromagnétisme - Le papier peint anti-WiFi, une révolution?
 
© Shutterstock

GRENOBLE - Des chercheurs français ont présenté jeudi un papier peint décrit comme «révolutionnaire» qui permet de filtrer les ondes électromagnétiques d'un réseau local sans fil (Wi-Fi) ou d'un téléphone portable, sans perturber les ondes de la radio ou des fréquences de secours.
Développé par les chercheurs de l'institut polytechnique Grenoble (sud-est) INP et du centre technique du papier (CTP), ce nouveau produit devrait être commercialisé début 2013 par le groupe finlandais Ahlstrom qui en a acheté la licence exclusive.
D'une apparence banale, le papier peint est recouvert de motifs tracés à l'encre conductrice (contenant des particules d'argent) qui permettent de «filtrer jusqu'à trois fréquences à la fois», a expliqué Pierre Lemaitre-Auger, enseignant-chercheur à Grenoble INP, au cours du forum 4i de Grenoble.
Le papier peint a été conçu par un doctorant de Grenoble INP, aidé de trois autres chercheurs. Son premier objectif est de permettre une meilleure protection des données d'un réseau informatique connecté en Wi-Fi.
«Un réseau wifi est muni de protections qui peuvent être craquées par des petits malins. Si vous mettez du papier peint sur les murs entourant un bureau ou un appartement, votre Wi-Fi marche bien mais il ne peut plus être piraté», souligne M. Lemaitre-Auger.
Le papier peint peut aussi être utilisé par des personnes souhaitant se protéger des ondes électromagnétiques. «Beaucoup de gens sont intéressés par les problèmes d'électrosensibilité, par le fait que les ondes seraient dangereuses pour la santé», note le chercheur.
Sans se prononcer sur le fond du débat, il souligne que ce papier peint offre «aux gens qui le souhaitent la possibilité de se prémunir et d'avoir un très faible niveau d'ondes dans leur appartement».
Il pourrait ainsi être utilisé dans des hôpitaux, des salles de spectacles ou pour protéger des chambres à coucher.
Quant au prix du papier peint anti-Wi-Fi, il devrait être «raisonnable», c'est-à-dire «équivalent à celui d'un papier peint classique de moyenne gamme», selon M. Lemaître-Auger.
La technologie développée pourrait en outre aussi être utilisée sur des revêtements de sol, des plafonds ou des fenêtres, selon Guy Eymin Petot Tourtollet du CTP.


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Galaxy S3; sort aux États-Unis, au Japon et en Corée du Sud en 4G cette été ?

Un concurrent de l'iPhone - Samsung lance son nouveau Galaxy S3
Le nouveau Galaxy S3 de Samsung. 
© AFP / Samsung

Samsung a présenté à Londres, son tout nouveau téléphone intelligent haut de gamme, le Galaxy S3. Fonctionnant sous Android Ice Cream Sandwich, il se distingue de la concurrence par son intelligence artificielle puisqu'il réagit à la fois au doigt, à la voix mais aussi au regard que l'utilisateur pose sur lui. Il succède au Galaxy S2, un considérable succès de ventes sorti il y a tout juste un an.
Un équipement de plus en plus performant
C'est devant un parterre de 2000 invités que Samsung a présenté, en grande pompe, le Galaxy S3. Un peu plus grand (écran Super Amoled HD de 4,8 pouces), plus épais (8,6mm) et plus lourd (133g) que le Galaxy S2, le S3 est équipé d'un processeur à quatre coeurs cadencé à 1,4 GHz qui le rend bien plus rapide à l'exécution.
Le téléphone intelligent est capable de prendre simultanément une photo et une vidéo, grâce à ses deux capteurs, placés en façade et au dos. Ce dernier propose des prises de vues photo/vidéo jusqu'à 8 mégapixels (1080p) avec de nouvelles fonctionnalités comme par exemple la reconnaissance faciale qui permet de taguer ses amis. Il est également possible de prendre plusieurs photos en rafale avant de n'en conserver que la meilleure.
Il intègre également la technologie NFC qui permet notamment le paiement ou l'échange de données sans contact. Enfin, plusieurs accessoires ont été présentés parmi lesquels un chargeur sans fil.
Un assistant vocal intelligent qui rivalise avec Siri
À l'image de l'iPhone 4S et de Siri, le Galaxy S3 est lui aussi équipé d'un assistant vocal intelligent, baptisé S Voice. Celui-ci comprend le langage naturel, aussi bien pour répondre à des questions pratiques que pour lancer des applications puis s'en servir. De même, un simple «bonjour» sort l'appareil de son mode veille. S Voice reconnait d'ores et déjà huit langues, parmi lesquelles le français.
Mais la grande innovation du Galaxy S3, c'est qu'il réagit directement aux yeux et à certains mouvements. Ainsi, ce téléphone ne se mettra jamais en veille tant que son utilisateur le regardera. Autre exemple: placer le téléphone à côté de son oreille après avoir sélectionné un contact ou pendant que l'on tape un texto suffit à passer un appel directement à la personne concernée.
Le Samsung Galaxy S3 sera disponible de 16 Go à 64 Go de mémoire interne, en blanc ou en bleu, à partir du 29 mai en Europe en version 3G, puis aux États-Unis, au Japon et en Corée du Sud en 4G un peu plus tard cet été. Samsung annonce une disponibilité totale dans 145 pays à travers des accords passés avec 296 opérateurs mobiles.
Les futurs propriétaires du Galaxy S3 pourront tous bénéficier de 50Go d'espace de stockage dans le nuage offerts par Dropbox.
Pour la première fois de son histoire, Samsung est devenu au 1er trimestre 2012 le plus grand vendeur de téléphones portables au monde, devant Nokia, selon une étude d'ABI Research.


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vendredi 4 mai 2012

Livre: «Au coeur d'Apple», d'Adam Lashinsky

Entrevue avec l'auteur - «Au coeur d'Apple»: la face cachée de la pomme
Adam Lashinsky, l'auteur du livre «Au coeur d'Apple» qui sera sur les tablettes dès mercredi le 2 mai. 
© Courtoisie

Que l'on soit pro ou anti-Apple, tout le monde s'accorde pour dire que l'entreprise est unique et fascinante.
Adam Lashinsky, rédacteur en chef du magazine Fortune, spécialiste de la techno et de la finance, a voulu lever le voile et a investigué pendant plus d'un an dans les coulisses d'Apple.
Son travail fouillé est consigné dans un livre fascinant intitulé «Au coeur d'Apple». Rencontre avec l'auteur.
Comment est venue l'idée d'écrire ce livre?
Tout a commencé en 2008, quand j'ai rédigé le portrait de Tim Cook. Je me suis rendu compte que je lui posais des questions différentes de celles des autres journalistes, notamment en ce qui concernait la façon dont Apple fonctionnait. Mais c'est seulement en 2010 que mon éditeur a suggéré l'idée de faire un livre entier sur le sujet.
Qu'est-ce que vous vouliez savoir exactement?
Apple est une entreprise qui est entourée d'une image un peu magique, en raison de ses produits, la façon dont elle communique. Et comme c'est le cas en magie, il y a des secrets que j'ai essayé de comprendre et de révéler. Finalement, je n'ai fait qu'essayer de comprendre comment fonctionnait l'entreprise.
Les gens d'Apple savaient-ils que vous prépariez ce livre?
Oui, depuis le début je leur ai fait part de mes intentions, j'ai toujours été transparent et je leur ai laissé toutes les occasions de coopérer.
L'ont-ils fait?
Non, aucunement. On m'a fait savoir qu'Apple ne m'accorderait aucune entrevue, ni avec les dirigeants, ni avec aucun employé.
Dans ce cas, comment écrit-on sur les coulisses d'une entreprise qui nous en refuse l'accès?
Il y a d'autres façons de procéder, mais cela reste un travail de journalisme d'investigation classique, la différence, c'est que pour obtenir une information, il faut poser beaucoup plus de questions à beaucoup plus de monde pour ensuite regrouper les morceaux. Écrire sur Apple peut s'approcher dans la méthode de travail d'une enquête sur l'armée ou sur les services secrets.
Quelles ont été vos sources d'information?
N'ayant pas l'autorisation d'avoir une interaction directe avec Apple, j'ai donc interviewé d'anciens salariés d'Apple issus de tous les niveaux de l'entreprise et qui étaient employés après 2007, car je voulais un portrait d'Apple dans sa version moderne; j'ai également parlé avec des gens qui faisaient des affaires avec eux. Vous savez, il y a toujours quelqu'un qui est prêt à parler, le plus difficile c'est de trouver cette personne.
Est-il raisonnable de faire confiance à d'anciens employés? S'ils ne travaillent plus pour Apple, c'est peut-être que les choses se sont mal passées, qu'ils nourrissent de la rancœur?
La plupart des anciens employés que je cite dans le livre le sont sous leur vrai nom. Dans la grande majorité des cas, ils sont très fiers d'avoir travaillé pour cette entreprise et n'ont pas d'amertume vis-à-vis d'Apple. Ils ont au contraire un sentiment d'accomplissement dans leur carrière. Et ils ont quitté leur emploi pour différentes raisons, pas uniquement de façon négative.
Vous avez eu des pressions de la part d'Apple?
Non, absolument aucune pression.
Êtes-vous néanmoins sur leur liste noire désormais?
Non plus. La preuve est que j'ai été récemment invité à la présentation de la nouvelle version de l'iPad. Je qualifierai ma relation avec Apple de cordiale.
Qu'est-ce qui vous a le plus surpris au cours de votre enquête?
C'est sans aucun doute le fait que le culte du secret est omniprésent. Non seulement vis-à-vis du grand public, nous en savons tous quelque chose, je crois, mais aussi au sein même de l'entreprise. Les employés ne savent pas ce sur quoi leurs collègues travaillent.
Autre chose qui m'a surpris: les employés ne considèrent pas ce qu'ils font comme du travail, mais comme une passion. Ils sont ultramotivés, c'est presque religieux.
Est-ce que cet état d'esprit va changer à la suite de la mort de Steve Jobs?
C'est la question la plus importante à se poser, je crois. Steve Jobs a ancré très solidement dans Apple une forme de management très moderne, un esprit d'entreprise très fort. L'entreprise va continuer à être excellente selon moi, mais sera-t-elle aussi excellente? C'est ça la question.
Si vous aviez Steve Jobs en face de vous, quelle question lui poseriez-vous?
Je lui demanderais justement si lui pense qu'Apple pourra être aussi géniale sans lui. Je crois, mais ce n'est que pure spéculation de ma part, qu'il serait partagé. D'un côté, il souhaiterait évidemment qu'Apple continue à avoir autant de succès, mais de l'autre, son égo le pousserait à penser que sans lui, les choses ne se passeront pas si bien.

Le livre «Au coeur d'Apple», d'Adam Lashinsky, publié aux Éditions de l'Homme, sera sur les tablettes dès le 2 mai prochain.


























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