Powered By Blogger

Rechercher sur ce blogue

Aucun message portant le libellé facebook. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé facebook. Afficher tous les messages

vendredi 28 juin 2019

Pourquoi Facebook se lance-t-il dans la cryptomonnaie en créant la libra?

Pourquoi Facebook se lance-t-il dans la cryptomonnaie en créant la libra?



monnaie virtuelle, crypto-monnaie, facebook

Quelles sont les intentions de Facebook en faisant son entrée dans l’univers des monnaies virtuelles? Des experts se prononcent.
Mise en marché d’ici un an, la libra risque de bouleverser l’univers des cryptomonnaies, actuellement dominé par Bitcoin, Ether et Ripple, notamment.
Trois experts répondent à nos questions sur les intentions de Facebook et ce que changera l’arrivée de ce nouvel acteur.

Pourquoi Facebook lance-t-il sa propre cryptomonnaie?

Les monnaies virtuelles ont la cote en ce moment, explique Alexandre Roch, professeur de finances à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM. Facebook veut en profiter pour entrer dans ce monde-là et faire compétition au bitcoin, par exemple.
Tout comme le professeur Roch, Geoffroi Garon-Épaule soupçonne le géant du numérique de vouloir monétiser sa plateforme.
Ils ont besoin de monétiser toutes les interactions, donc de rajouter un volet paiement dans une monnaie autonome, soutient l'expert en usages numériques et doctorant en communication à l'UQAM
. C’est un moyen d’offrir aux utilisateurs d’échanger de la valeur à l’intérieur de leur propre environnement.
Pour moi, le côté paiement, c’est ce qui manquait à Facebook pour faire compétition aux géants asiatiques des réseaux sociaux, ajoute-t-il.
Le phénomène est intéressant de par l’ampleur du projet, sachant que Facebook a 2,4 milliards d'utilisateurs, enchaîne Louis Roy, associé et président de Catallaxy, une filiale de Raymond Chabot Grant Thornton qui se consacre aux actifs numériques.
Les utilisateurs de Facebook pourront échanger entre eux sans intervention d’une institution financière, et ces transactions seront, au départ, sans frais.

À quoi servira la libra?

Facebook offrira en effet la possibilité aux membres de ses plateformes (Messenger, Instagram et WhatsApp compris) de payer leurs achats en ligne en libra.
Ses utilisateurs pourront également échanger des fonds entre eux, sans passer par une institution financière traditionnelle.
La monnaie virtuelle de Facebook est très différente de ce qu’on connaît en ce moment, affirme Alexandre Roch. Ce que Facebook semble vouloir proposer ressemble plutôt à une carte de crédit prépayée. On achète des crédits dans leur monnaie qu’on peut ensuite dépenser pour des produits et services.
Cette monnaie numérique pourrait d’ailleurs être utilisée pour payer ses achats auprès de la vingtaine de partenaires de Facebook, dont Uber, Spotify et eBay.

Comment la libra se compare-t-elle aux autres monnaies virtuelles?

La libra est très différente de la cryptomonnaie la plus connue, le bitcoin.
Photo : Getty Images / Paul Paladin
Contrairement au bitcoin, dont le cours évolue en fonction de l’offre et de la demande, la monnaie de Facebook sera stable, promet l'entreprise.
Le taux de change de la libra sera fixe et indexé sur les cours de quatre devises traditionnelles, soit le dollar américain, l’euro, la livre sterling et le yen.
Des réserves d’actifs viendront également sécuriser la libra. Le géant du numérique a demandé à ses partenaires, tels que Uber, Spotify, Visa, Mastercard et Paypal, d’investir au minimum 10 millions de dollars chacun dans le projet.
Ce fonds de réserve se chiffrerait à environ un milliard de dollars au lancement de la libra.
Le projet de Facebook est supporté par de gros joueurs du milieu financier, somme toute une première lorsqu’on parle de cryptomonnaie, avance Louis Roy.
Mais la gouvernance reste celle d'une entreprise privée, Facebook, avec un conseil d'administration et des échéanciers trimestriels de performance à présenter aux actionnaires, rappelle Geoffroi Garon-Épaule.
C’est un autre aspect qui distingue la libra des autres devises virtuelles.
La monnaie bitcoin n’est contrôlée par personne, explique Alexandre Roch. Il n’y a pas d’entité centrale qui vérifie les transactions. Tout se fait par un réseau d'utilisateurs et non un certain nombre restreint de compagnies partenaires comme avec la libra. On passe d’une monnaie complètement décentralisée à quelque chose de centralisé.
La devise de Facebook sera administrée par Libra Networks, une fondation enregistrée en Suisse et dont Facebook Global Holdings est actionnaire.

Qu’est-ce que les utilisateurs de Facebook ont à gagner?

La libra n’a pas été conçue pour faire fructifier son portefeuille électronique.
Son mécanisme garantit plutôt la stabilité de son cours en vue d’une utilisation comme monnaie courante, un aspect plus qu’intéressant dans certaines régions du monde.
Les gens pourront faire des transactions financières et avoir accès à une monnaie stable, enchaîne Louis Roy. Dans certains pays moins développés, et où encore beaucoup de personnes n’ont pas accès à des comptes de banque, ça a beaucoup de valeur.
Il cite l'exemple de l’Inde, un des pays où un grand nombre d’habitants ne sont pas encore « bancarisés ».
Facebook vise aussi à séduire les résidents de pays corrompus où les gens ont moins confiance aux banques, croit pour sa part le chercheur Geoffroi Garon-Épaule.
Ils recherchent, selon lui, une monnaie qui ne risque pas de s'effondrer à cause d’une crise économique ou d’un président corrompu. Facebook resterait un rempart, une monnaie stable pour ne pas subir ces contrecoups-là, estime-t-il.
Mais, en contrepartie, si tout le monde commence à mettre de l’argent sur Facebook, les monnaies locales et connues vont se faire tasser au profit de la libra, prévient-il.

Facebook a-t-il des intentions cachées?

Mark Zuckerberg témoigne devant la Commission de l'énergie et du commerce, à Washington, au sujet de l'utilisation des données Facebook pour cibler les électeurs américains lors des élections de 2016 et de la confidentialité des données.
Photo : The Associated Press / Andrew Harnik
Mis à mal par des scandales d’exploitation de données personnelles, Facebook aura accès aux données financières de ses utilisateurs, préviennent tous les experts.
Les transactions financières et commerciales, ce sont des données. C’est de l’information. Et on sait très bien que Facebook profite beaucoup de ces données, constate Alexandre Roch.
Bien sûr que Facebook va capter nos données. La nouvelle richesse de notre époque, ce sont les données générées par les utilisateurs. Ce seront de nouvelles données à croiser avec d'autres informations, de nos comportements en ligne, notamment, acquiesce Geoffroi Garon-Épaule, malgré les garanties de confidentialité annoncées par Facebook.
On est rendus dans des communautés, des environnements avec notre identité et nos comportements. Ce sont ces données-là qui sont vendues pour faire des profits.
Geoffroi Garon-Épaule, expert en usages numériques et doctorant en communication à l'UQAM
Il y a toujours un risque pour vos données personnelles, selon lui. Mais il rappelle que même dans la tempête, Facebook continue d’exister et que ses utilisateurs lui sont toujours fidèles.
On a confiance en Facebook, parce qu’on est tous dessus. Malgré les différents cas problématiques de confidentialité des données, ça reste une plateforme perçue comme étant stable et de confiance.

Est-ce que l’arrivée de Facebook dans ce marché va démocratiser les cryptomonnaies?

C’est fascinant qu’un des gros joueurs du numérique se lance dans l’industrie du paiement, croit Louis Roy. C’est un signal que la technologie est là pour rester.
Le système financier tremblait à l’idée que Google, Amazon ou Apple émette sa monnaie. Ce n’était qu’une question de temps, et Facebook sera le premier à le faire à grande échelle.
Louis Roy, Raymond Chabot Grant Thornton
L’entrée de ce nouvel acteur offre à la fois publicité et crédibilité aux monnaies numériques, estiment les experts.
Avec 2,38 milliards de membres, Facebook compte aussi sur un énorme bassin d’utilisateurs pour sa devise, un service offert dans un premier temps gratuitement.
Ça va démocratiser l’usage, mais l’usage classique, croit Geoffroi Garon-Épaule. C’est plus le côté ''je clique et je ne comprends pas ce qui se passe derrière, mais j’ai fait une transaction financière''.
Certains estiment au contraire qu’après avoir goûté à la libra, d’autres utilisateurs seront convaincus d’entrer dans l’univers des cryptomonnaies et de se doter de bitcoins, par exemple.
La nouvelle génération veut être capable d’acheter des produits et des services à partir d’une monnaie virtuelle qui ne serait pas contrôlée par l’État ni les services financiers, croit Alexandre Roch. C’est vraiment un changement culturel qu’on voit à travers le monde.
Il n’y a actuellement qu’environ 50 millions d’utilisateurs de monnaie virtuelle.


jeudi 11 avril 2019

Voici les technos de 2018 qui auront encore de l'importance dans 10 ans (et celles qui auront disparu)


Voici les technos de 2018 qui auront encore de l'importance dans 10 ans (et celles qui auront disparu)

technologie, future, facebook, apple, Google, Amazon , 

Technologie : Et si on faisait un bilan de l'année sous l'angle de la durabilité à très long terme ? Qu'est-ce qui comptera en 2028 ? Et qu'est ce qui, comme Facebook, n'existera plus. Allons y !


Cette année, comme les années précédentes, nous avons présenté une foule de technologies dopées au buzzword, mais chez ZDNet, nous sommes fatigués par le flot incessant d'acronymes. C'est avec cette fatigue à l'esprit que nous avons mis au point un test simple. Quelles technologies dont il a été question cette année aura de l'importance dans une décennie ?


Voici un aperçu des technologies compilées par Larry Dignan, Chris Duckett, Jason Hiner et Steve Ranger à partir de ce qui a été écrit cette année qui auront de l'importance à l'avenir.

Ce qui comptera encore en 2028

Le cloud computing

2018 est l'année où les cloud ont mûri et se sont mis sur une voie qui ressemblera de très près à celle des fournisseurs d'électricité d'ici 2028. Le partenariat d'AWS avec VMware a pris de l'ampleur et le géant de l'informatique dans les cloud a présenté ses ambitions à re:Invent 2018. Microsoft Azure a explosé. Google a embauché l'ancien chef du cloud chez Oracle Thomas Kurian pour faire tourner Google Cloud Platform. Et IBM a développé une approche multi-cloud et a acheté Red Hat pour 34 milliards de dollars.

Tous les signes ; l'adoption par les entreprises, les fusions et acquisitions, les discussions plus nuancées sur l'informatique hybride ; montrent que le cloud a mûri. Et le cloud hybride devient la norme. Bref, 2018 aura été l'année d'arrivée à maturité du cloud.

L'Intelligence artificielle

L'apprentissage machine consiste à trouver des moyens de faire correspondre des modèles dans chaque recoin de l'informatique, et nous n'en sommes qu'au début. Il y a beaucoup de travail à venir, comme en témoigne la facilité avec laquelle il est aisé de tromper les réseaux neuronaux actuels. Et bientôt nous entrerons dans l'Uncanny valley, avec la possibilité qu'une machine passe le test de Turing.

En attendant, nous devrons répondre aux questions éthiques et judiciaires qui se posent avec l'utilisation de l'IA. Si une voiture autonome tue un piéton, à qui la faute ? Dans quelle mesure le marché est-il libre si les machines sont responsables de la plupart des transactions boursières ? Les humains sont-ils le problème central ?

Dans une perspective plus large, la spécialisation des machines par domaines est désormais assurée et sera omniprésente. Les progrès vers une véritable intelligence artificielle générale se poursuivront, mais on ne sait pas si l'objectif final sera atteint.

L'Internet des objets

L'IdO (ou IoT en anglais) sera partout et nulle part d'ici 2028. Partout, parce qu'il sera intégré de manière transparente dans presque tout ce avec quoi nous interagissons, des portes aux fenêtres en passant par les arrêts de bus et les vêtements. Nulle part, parce que l'on ne le remarquera pas du tout.

La 5G devrait rendre beaucoup plus facile l'intégration de capteurs à faible consommation d'énergie bon marché dans à peu près tout ce que nous voulons, de sorte qu'il sera tout à fait possible de mesurer presque tous les aspects de notre existence.

C'est bien quand il s'agit de s'assurer que nos bureaux ou nos usines sont plus efficaces. C'est un peu plus inquiétant quand il s'agit de suivre et de monétiser notre comportement individuel. Tout dépendra en grande partie de règles strictes en matière de protection de la vie privée qui nous protègeront contre les pires excès de la technologie qui voudra inévitablement recueillir le plus de données possible. Mais notre bilan sur ce point, jusqu'à présent, n'est pas très reluisant.

L'informatique quantique

Peut-être, juste peut-être, que d'ici 2028, la révolution quantique sera enfin arrivée. Pour l'instant, nous n'en sommmes qu'aux premiers stades de développement. Mais avec un peu de chance, sur le plan de l'ingénierie dans dix ans, elle pourrait devenir, sinon le standard, au moins un add-on commun pour les organisations qui cherchent à exploiter un supercalculateur pour faire fonctionner de très gros ensembles de données.

Elle n'aura certainement pas remplacé les modèles informatiques standard, simplement parce que l'informatique classique est encore très bonne pour résoudre de nombreux problèmes informatiques au quotidien. Mais il y a toute une classe de problèmes que les ordinateurs quantiques pourraient rendre beaucoup plus faciles. Il est probable que, au moins dans ce laps de temps, les ordinateurs quantiques seront utilisés de la même manière que les GPU sont utilisés aujourd'hui ; pour effectuer des calculs super difficiles sans accabler le CPU.

La transformation numérique

La transformation numérique a été LE terme utilisé en 2018 et depuis l'an passsé. L'idée ? Les entreprises doivent numériser leurs activités, tirer parti des données et repousser la concurrence de startups féroces.

Le plus grand avantage de la transformation numérique est sans doute ce qui suit : Ça ne s'arrête jamais. D'ici dix ans, la transformation numérique sera encore active, mais elle aura probablement un nouveau nom, plus tendance. Aujourd'hui comme dans dix ans, les entreprises devront faire évoluer leurs stratégies ou se faire écraser.

Apple, Google, Microsoft et Amazon

Nous ne savons pas ce à quoi la prochaine décennie ressemblera pour ces titans de la technologie. Mais nous savons une chose : trois d'entre eux jouent un grand rôle dans le cloud. Et Apple est assez riche pour faire tout ce qu'il veut à l'avenir. Apple pourrait même devenir un business angel ou une société de capital de risque. Google et Microsoft ont eux aussi des coffres bien remplis, et Amazon n'est pas vraiment pauvre. Ces géants de la technologie auront les fonds et la culture nécessaires pour se réinventer à plusieurs reprises au besoin.

Ce dont on a déjà plus qu'assez en 2018 et que nous aurons oublié en 2028

Facebook : arrêtez tout ça bon dieu !

Facebook a consommé plus de pixels numériques en couverture médiatique que toute autre entreprise. Et franchement, c'est beaucoup d'encre numérique à verser sur un truc qui subira au bout du compte le même sort qu'AOL. Ouais, on sait qu'il n'y a pas confiance à avoir dans Facebook. Oui, nous savons qu'il peut être totalement trompé. Et oui, nous savons que Facebook crée une certaine dépendance. Et oui, nous savons que Facebook peut faire du bien aussi.

Nous savons aussi qu'il est très peu probable que nous parlions de Facebook dans une décennie et que les gens qui ont abandonné le réseau social en 2018 ne sont que la tête de pont d'un exode massif. D'ici 2023, Facebook sera renommé Instagram. Et d'ici 2028, nous ne nous souviendrons plus de tout cela.

La crypto-monnaie

En 2018, le Bitcoin a pris une énorme claque. Au moment d'écrire ces lignes, le prix de la monnaie numérique était en baisse de 75 % par rapport à son pic de décembre 2017. Et dans le processus, toutes sortes d'autres crypto-monnaies ont pris cher. Aucune des promesses de Bitcoin n'a été tenue, et une grande quantité d'électricité, de silicium et d'épargne-retraite a été gaspillée pour cette petite expérience.

Pendant ce temps, gouvernements et entreprises font leur petit marché pour construire des blockchain privées et des contrats intelligents. Ce qui reconnaissons le pourrait marcher.


REF.:

jeudi 11 octobre 2018

Facebook veut votre numéro de téléphone, mais pas pour les bonnes raisons




Facebook veut votre numéro de téléphone, mais pas pour les bonnes raisons 

Sécurité : Facebook pousse ses utilisateurs à donner leur numéro de téléphone pour activer plusieurs fonctionnalités de sécurité. Ce que Facebook ne précise pas, c’est que ces numéros sont également utilisés pour la publicité ciblée, comme le montre une étude de l’université de Northeastern.

On peut recommander à tout le monde d’activer la double authentification sur ses comptes en ligne, mais les pratiques de Facebook pourraient refroidir certains utilisateurs. Le réseau social pousse en effet ses utilisateurs à communiquer leur numéro de téléphone à grand renfort de notifications interpellant les utilisateurs. Il faut dire que les fonctionnalités proposées ne sont pas anodines : le numéro de téléphone sur Facebook permet notamment de recevoir des notifications lorsqu’une nouvelle adresse IP se connecte au compte, ou encore d’activer l’authentification à double facteur qui envoie un mot de passe à usage unique via SMS en plus du classique mot de passe.

Alors que les piratages et les failles de sécurité se multiplient (et Facebook n’échappe pas à la règle) on pourrait donc être tenté de donner son numéro de téléphone à Facebook pour pouvoir profiter de ces outils de sécurité. Ça serait oublier un peu vite le modèle économique de Facebook, qui repose avant tout sur la publicité ciblée. Pour un acteur comme Facebook, un numéro de téléphone est un identifiant précieux, et pas uniquement pour la sécurité : celui-ci permet en effet d’être utilisé pour cibler très précisément des campagnes de publicité.

Business as usual

C’est l’une des conclusions à laquelle sont parvenus les chercheurs de l’université de Northeastern, qui se sont penchés sur l’utilisation faite par Facebook des données personnelles récoltées par le réseau social. La méthode est selon eux largement utilisée par l’ensemble des grands acteurs du web, mais l’étude porte uniquement sur Facebook.
« Nous avons enquêté sur plusieurs sources de données personnelles et nous avons découvert que les numéros de téléphones et adresses email renseignées pour des fonctionnalités de sécurité, associées au compte ou utilisées pour l’application Messenger, sont au final utilisées pour cibler la publicité auprès des annonceurs », expliquent ainsi les chercheurs dans leur étude. Pour résumer : donner son numéro de téléphone à Facebook n’a rien d’innocent et le réseau social en profitera pour mieux cibler sa publicité.
Comme le rapporte Gizmodo, un annonceur peut en effet utiliser la régie publicitaire de Facebook afin de cibler très précisément une série de numéros de téléphone qu’il a obtenus par ses propres moyens. Si tel est le cas, Facebook affichera la publicité en question à tous les comptes associés à ce numéro de téléphone, de près ou de loin.
Contacté par Gizmodo à ce sujet, Facebook confirme utiliser les numéros de téléphone pour cibler la publicité, mais rappelle l’avoir déjà révélé dans sa politique de confidentialité. Celle-ci précise en effet que Facebook se réserve le droit d’utiliser les données collectées par son service pour mieux cibler sa publicité. L'utilisateur est invité à paramétrer les données accessibles aux annonceurs dans le menu dédié. 
Bien évidemment, Facebook se garde bien d’expliquer ce principe dans ses notifications invitant l’utilisateur à donner son numéro de téléphone et préfère mettre en avant les fonctionnalités de sécurité du compte.Et ce n'est pas vraiment un service rendu au monde de la sécurité : si ces pratiques se démocratisent, on peut craindre que les utilisateurs rechignent à activer la double authentification sur leurs comptes en ligne.

REF.:

mardi 9 octobre 2018

Facebook : piratage massif et utilisation de votre téléphone

Facebook : piratage massif et utilisation de votre téléphone



facebook, Hackers, confidentialité, vol d'identité


Depuis l’affaire Cambridge Analytica où les utilisateurs américains ont pu apprendre qu’une extension a pu récupérer des informations continuent dans les profils Facebook et utilisés pour cibler des groupes de populations pour la campagne électorale américaine, les problèmes chez Facebook s’enchaînent.
Suite à la cela des commissions d’enquêtes ont eu lieu pour éclaircir certains points sur l’utilisation des données.
Depuis d’autres révélations ont eu lieu, il y a quelques jours Facebook déclare avoir été la victime d’un piratage massif.
Une autre étude montre comment Facebook utilise votre téléphone pour récupérer des informations privées.

Facebook piraté massivement

Un piratage massif a touché Facebook qui a déconnecté 50 millions de comptes par le monde.
Rappelons que Facebook c’est :
Au deuxième trimestre 2018, Facebook revendique 2,23 milliards d’utilisateurs actifs chaque mois, en hausse de 11% par rapport au deuxième trimestre 2017. Le réseau social américain a passé la barre symbolique des 2 milliards au deuxième trimestre 2017. A noter que 40% des utilisateurs actifs mensuels de Facebook viennent d’Asie-Pacifique, 17% sont Européens et 11% sont Nord-Américains
source : https://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/1125265-nombre-d-utilisateurs-de-facebook-dans-le-monde/
Pour le moment, Facebook a très peu communiqué sur ce piratage.
Mais on sait que le FBI travaille avec le réseau sociale dans une enquête.
Plusieurs vulnérabilités ont été utilisées dont une qui permet de visualiser le profil Facebook.
Cela a aussi permis au pirate de récupérer un jeton pour au compte Facebook.
Quant on sait toutes les informations que peut contenir un profil et compte Facebook, c’est bien entendu assez problématique.

Les mots de passe Facebook n’ont pas été récupérés. Il n’est donc pas nécessaire de changer son mot de passe.
50 millions de comptes auraient été ainsi visités et Facebook a donc procéder à la suppression et réinitialiser de ces jetons.
Par mesure de sécurité 90 millions de comptes ont été déconnectés.
Si votre compte Facebook a été exposé, vous avez alors pu recevoir un message de session expirée et il a fallu vous reconnecter.
La fonction d’aperçu du profil Facebook a été désactivée pour une investigation de sécurité.
EDIT – d’après Facebook, les européens représenteraient moins de 10% des comptes piratés.

Vérifier l’accès à son compte Facebook

Depuis les paramètres de votre compte Facebook et Sécurité ou directement depuis ce lien.
Vous pouvez vérifier les accès à votre compte Facebook avec notamment les lieux de connexions.

il est aussi possible de sécuriser l’accès à votre compte en suivant notre tutoriel : Comment sécuriser son compte Facebook pour éviter les piratages

Comment Facebook utilise votre téléphone

Une autre révélation qui va surement passer un peu plus inaperçu.
Il s’agit de l’utilisation de votre numéro de téléphone que vous pouvez donner sur l’authentification à deux facteurs.
Lorsque vous donnez ce numéro, Facebook ne se gène pas pour vous envoyer de la publicité ciblée.
Les chercheurs au aussi réussi à démontrer que lorsqu’un utilisateur partage ses contacts avec l’application Facebook, ces amis sont aussi susceptibles d’être ciblées par la publicité.
Ainsi, si un utilisateur qui n’a jamais utilisé Facebook se retrouve dans le carnet d’adresse d’un ami qui utilise Facebook et le partage, il sera ciblée par la publicité.
On voit ici encore une fois que Facebook ne se gène pas pour pomper des informations personnelles et les revendre.
L’autre aspect qui pose problème, c’est l’utilisation d’une fonction de sécurité vraiment utile qui au final se retrouve être aussi utilisée comme source d’information personnelle et revente.
Il n’est pas recommandé de désactiver cette fonction de sécurité car elle protège vraiment bien des piratages de comptes.
Mais encore une fois, on peut regretter les pratiques de Facebook.
Source de l’étude : https://www.eff.org/deeplinks/2018/09/you-gave-facebook-your-number-security-they-used-it-ads
Retrouvez notre article complet autour des dangers des réseaux sociaux : Le danger des réseaux sociaux : Facebook, Snapchat, Twitter, etc
Notamment dans l’article, nous indiquions aussi comment l’application Facebook de votre smartphone vous traque.
Il est notamment capable de suivre vos déplacements ou encore, si deux personnes communiquent dans la même pièce pour vous la proposer en ami sur le réseau social.

REF.:

vendredi 10 août 2018

Facebook: Les données qu'il collecte sur les utilisateurs, sur son site et de manière générale




Facebook garde un œil sur les mouvements de votre souris

Juridique : Aux États-Unis, Facebook a livré ses réponses écrites à questions posées par les élus du Congrès lors de l’audition de Mark Zuckerberg. Le réseau social clarifie notamment les données qu’il collecte sur ses utilisateurs et sur la surveillance de leur activité.

Le réseau social Facebook a publié en ligne un épais document rassemblant toutes les réponses écrites ayant été transmises aux élus américains à la suite de l’audition de son dirigeant Mark Zuckerberg par le Congrès. L’audience avait été particulièrement longue et les réponses écrites de Facebook sont à l’avenant : compilées, celles-ci représentent un peu plus de 225 pages, visant à apporter une réponse aux quelque 2000 questions écrites posées par le Congrès.
 
Si vous trouviez donc que l’audition au Congrès avait été un peu courte, c’est donc sur ce document qu’il vous faudra vous pencher . Facebook y détaille notamment les données que le réseau social collecte sur les utilisateurs, sur son site et de manière générale.
On y apprend ainsi que Facebook n’hésite pas à analyser les mouvements de souris de l’utilisateur : l’objectif affiché par le réseau social est avant tout de renforcer la sécurité de ses utilisateurs en utilisant cette métrique pour déterminer si l’utilisateur qui se connecte au réseau est un humain ou un bot. C’est globalement la même méthode que celle utilisée par Google et ses captchas, qui analysent le mouvement du pointeur de la souris pour vérifier qu’un internaute est bien humain.
Outre ces informations, le réseau social explique également dans ses réponses aux questions des élus américains collecter plusieurs types de données sur les internautes : système d’exploitation, matériel, versions utilisées, niveau de batterie, espace disque, présence ou non de connectivité bluetooth, nom des fichiers et leurs types ainsi que les informations liées à leur navigateur et aux plug-ins utilisés.
Facebook explique également collecter les données liées au fournisseur d’accès de l’utilisateur et à son type de connexion à internet, ainsi que les données liées « aux appareils situés à proximité » tels que des TV ou appareils domotiques connectés. Enfin, Facebook collecte les données liées au GPS, aux photos ou à la caméra de l’appareil si l’utilisateur a donné l’autorisation d’accès à l’une des applications mobile de Facebook.
Comme l’expliquait également le directeur de la sécurité de Facebook, ces informations ainsi que les informations liées aux sites visités par les utilisateurs sont utilisées par les équipes de sécurité de Facebook afin de vérifier que l’utilisateur qui se connecte à leur service est bien un utilisateur légitime.
Selon un ancien salarié de Facebook interrogé par le journal, ces accords avec les fabricants de terminaux ont été identifiés dès 2012 comme "un problème de confidentialité". "Il est choquant que cette pratique puisse encore persister six ans plus tard" réagit-il.Mais selon le New York Times, le réseau social partage/a partagé de gros volumes de données de ses membres (et de leurs amis) avec au moins 60 fabricants de smartphones et autres acteurs de la téléphonie mobile, parmi lesquels Apple, Microsoft, Samsung et Blackberry.
Dans ce cas, Facebook leur a fourni d'importants volumes de données, y compris des données "d'amis" des membres. Selon le NYT, ce partage s'est souvent fait sans le consentement des utilisateurs.
Pour illustrer cette pratique, le journaliste américain s'est connecté au service via un Blackberry de 2013 au travers d'un compte comptant 550 amis. Grâce à une application, "The Hub", il a pu accéder à des informations personnelles de 295.000 utilisateurs de Facebook.
Le constructeur précise que ses derniers modèles, sous Android, n'ont pas accès à ces canaux privés. Quant à Facebook, par l'intermédiaire de son patron des partenariats, il assure que ces accords de données étaient le fruit d'une nécessité.

REF.: Par Louis Adam | Louis Adam

jeudi 26 juillet 2018

Facebook enquête sur les usages d'une autre société d'analyse de données



Facebook a suspendu des applications d'une société d'analyse de données, Crimson Hexagon, le temps d'établir si ses contrats avec le gouvernement américain et un organisme à but non lucratif russe enfreignent les règles du réseau social, a rapporté le Wall Street Journal.
Cette décision intervient alors que Facebook est empêtré depuis plusieurs mois dans le scandale Cambridge Analytica, une société britannique accusée d'avoir collecté et exploité sans leur consentement les données personnelles d'utilisateurs à des fins politiques, notamment pour faire gagner le Brexit au Royaume-Uni et Donald Trump aux Etats-Unis.
Crimson Hexagon, une société américaine de Boston, affirme que sa plateforme permet à ses clients, dont font partie des grands groupes américains, d'analyser leur audience et d'étudier la perception de leur marque.
-Advertisement-
Selon le quotidien des affaires, les contrats gouvernementaux avec cette entreprise, qui exploite des données publiques de Facebook, n'avaient pas été approuvés au préalable par le réseau social.
Depuis 2014, les agences fédérales américaines ont payé plus de 800 000 dollars à Crimson Hexagon pour un total de 22 contrats, ajoute le Wall Street Journal dans son article publié vendredi.
Crimson Hexagon a vendu sa plateforme d'analyse aussi à l'étranger, notamment en Turquie et en Russie, où elle a travaillé en 2014 avec un organisme à but non lucratif lié au gouvernement russe, rapporte encore le journal. Selon lui, la société a reçu par erreur à une reprise au moins des données privées issues d'Instagram, filiale de Facebook.
Facebook a demandé davantage d'éléments à Crimson Hexagon. A ce stade toutefois, "sur la base de notre enquête, Crimson Hexagon n'a obtenu aucune information de Facebook ou d'Instagram de manière inappropriée", a assuré un porte-parole du réseau social cité par le quotidien.
Un dirigeant de la société de Boston, Chris Bingham, a écrit dans une note de blog vendredi que Crimson Hexagon ne collectait que des données publiquement accessibles sur les réseaux sociaux, ce qui est "complètement légal".
Dans le scandale Cambridge Analytica, Facebook a reconnu que les données de jusqu'à 87 millions d'utilisateurs avaient été détournées par la société britannique, qui travaillait en 2016 pour la campagne du candidat Trump.
A la suite de ces révélations, le patron de Facebook Mark Zuckerberg avait dû longuement s'expliquer devant des parlementaires américains puis européens très remontés contre le réseau social, accusé de laxisme et d'opacité dans sa gestion des montagnes de données personnelles qu'il détient et qui alimentent son modèle économique.

REF.:

mercredi 20 juin 2018

Une grosse majorité des contenus Facebook vous sont cachés



Sur Facebook, la très grande majorité des contenus publiés par vos amis et les pages que vous suivez ne sont jamais affichés sur votre fil d'actualités. 
Contrairement à ce que certains utilisateurs croient encore, Facebook n'affiche pas la totalité des messages publiés par les amis, loin s'en faut. Il effectue une sélection automatique basée sur des critères obscurs, avec des objectifs pas toujours très avouables (en témoigne la très décriée expérience visant à rendre les internautes heureux, qui avait pour but officieux de rendre les utilisateurs plus susceptibles de cliquer sur les publicités, car la bonne humeur incite davantage à la consommation).
Fin 2013, Facebook avait annoncé le déploiement d'un nouvel algorithme de tri des fils d'actualités, officiellement pour donner la priorité aux "contenus de grande qualité" (officieusement pour vendre des "promotion des publications" à prix d'or), se permettant de fait de manipuler l'information que les internautes partagent avec le réseau social.
 Mais saviez-vous à quel point ?
71 % de contenus invisibles
Le Washington Post publie une analyse de terrain réalisée par le journaliste Tim Herrera, qui a passé en continu cinq à six heures de suite à lire son fil d'actualités sur Facebook, rafraîchissant sans cesse la page pour ne rater aucune nouvelle publication. Dans ce laps de temps, il a catalogué 1 417 mises à jour de statuts, photos, liens, "J'aime", et autres messages publiés sur sa page d'accueil. Mais il a poussé le vice jusqu'à examiner ensuite manuellement tous les contenus publiés ce jour-là par les 403 amis et 157 pages qu'il "aime" sur Facebook.
Or au total, il a dénombré 2 593 contenus publiés ce jour-là. Mais seulement 738 d'entre eux, soit 29 %, étaient apparus dans son fil d'actualités, rafraîchi frénétiquement tout au long de la journée. Tous les autres étaient des contenus datant d'un ou plusieurs jours, que Facebook jugeaient plus intéressants pour lui que les contenus publiés par les gens ou les pages qu'il dit "aimer".
"Ca veut dire qu'après avoir fait tout monde possible pour voir toute l'actualité de mon réseau, j'en ai vu moins d'un tiers", résume Tim Herrera. "Etant donné que l'utilisateur américain moyen passe 40 minutes par jour sur Facebook — ou environ un dixième du temps que j'ai passé sur mon fil d'actualités, il est facile d'imaginer que le pourcentage chute très, très en dessous des 29 %".
Le royaume de l'absence de dissonance cognitive
Facebook reconnaît sans mal cette analyse. Il explique même que ce résultat est voulu, puisqu'il s'agit de fournir à chaque internaute la substantifique moelle de ce qui l'intéressera le plus dans les contenus publiés par ses "amis". Le réseau social dispose ainsi d'algorithmes très pointus pour distinguer les centres d'intérêts de chacun, et faire remonter auprès de chaque internaute les seuls contenus qui sont le plus susceptibles de l'intéresser, en fonction d'un très grand nombre de critères (intérêt manifesté pour la personne qui publie l'information, intérêt des amis en commun pour la publication nouvelle, etc.).
Mais le risque pour chaque utilisateur est alors de s'enfermer dans ses propres convictions, centres d'intérêts et opinions, partagées par les seuls pairs qui ont sensiblement les mêmes. C'est l'absence de dissonance cognitive faite reine, avec un risque effroyable d'appauvrissement intellectuel et de radicalisations mutuelles. Ne communiqueront ensemble que ceux qui partagent les mêmes vues et publient de quoi remettre de l'eau au moulin. Tout opinion dissidente, parce que peu partagée par son cercle d'amis, restera invisible.
C'est aussi la question posée par un autre article, de GigaOM, sur la distinction entre Facebook qui "n'affiche rien" (ou si peu), et Twitter qui "affiche tout" (de ce que publient ses "following"), et le rôle de ces réseaux sociaux dans l'appréhension de l'actualité. En l'espèce, dans la couverture des émeutes de Ferguson et du rôle très controversé de la police. La manière dont des algorithmes sélectionnent ou non l'information vue par les utilisateurs a une influence très directe sur la manière dont ces utilisateurs perçoivent l'actualité et l'analysent.

Partager sur les réseaux sociaux
 

jeudi 26 avril 2018

Facebook, Cambridge Analytica et l'exploration de données: ce que vous devez savoir !

Facebook, Cambridge Analytica et l'exploration de données: ce que vous devez savoir !

Le plus grand réseau social au monde est au centre d'un scandale international impliquant des données électorales, l'élection présidentielle américaine de 2016 et le Brexit.Les consultants travaillant pour la campagne présidentielle de Donald Trump ont exploité les données personnelles de Facebook de millions de personnes.Le mois dernier, le New York Times et les journaux britanniques Guardian et Observer ont révélé que le géant du réseau social avait été trompé par des chercheurs qui auraient accédé aux données de millions d'utilisateurs de Facebook et pourraient en avoir abusé pour des publicités politiques en 2016 élection présidentielle. Facebook a déclaré qu'il enquêtait sur les rapports, qui impliquaient la consultation de données Cambridge Analytica.Au cours des trois dernières semaines, la situation a fait boule de neige. Le PDG de Facebook Mark Zuckerberg était à Washington cette semaine pour témoigner devant le Congrès. Pendant ce temps, le nombre de comptes touchés a augmenté à 87 millions d'après les rapports initiaux de 50 millions. Séparément, Facebook a déclaré qu'il purgeait des pages liées à une ferme trolls russe qui est connu pour avoir créé de fausses identités en ligne et publié des deux côtés des questions politiquement conflictuelles.Cambridge Analytica aurait acquis les données d'une manière qui violerait les politiques du réseau social. Il aurait ensuite exploité l'information pour établir des profils psychographiques des utilisateurs et de leurs amis, qui ont été utilisés pour des publicités politiques ciblées dans la campagne référendaire du Brexit britannique, ainsi que par l'équipe de Trump lors des élections américaines de 2016.Facebook dit qu'il a dit à Cambridge Analytica de supprimer les données, mais les rapports suggèrent que l'information n'a pas été détruite. Cambridge Analytica affirme qu'il est conforme aux règles du réseau social, ne reçoit que des données «obtenues légalement et équitablement» et a effacé les données dont s'inquiète Facebook.
 
 Regardez ceci: Facebook a-t-il perdu le contrôle de vos informations? 

Qu'est-ce que Cambridge Analytica?Cambridge Analytica est une société d'analyse de données basée au Royaume-Uni, dont la société mère est Strategic Communication Laboratories. Cambridge Analytica aide les campagnes politiques à atteindre les électeurs potentiels en ligne. L'entreprise combine des données provenant de sources multiples, y compris des informations en ligne et des sondages, pour constituer des «profils» d'électeurs. Il utilise ensuite des programmes informatiques pour prédire le comportement des électeurs, qui pourraient être influencés par des publicités spécialisées destinées aux électeurs.Cambridge Analytica ne fonctionne pas avec une petite quantité de données utilisateur. La société affirme avoir "5 000 points de données sur plus de 230 millions d'électeurs américains" - ou presque tous, étant donné qu'il y a environ 250 millions de personnes en âge de voter aux États-Unis.La société a été critiquée pour ce que les dirigeants, y compris le PDG Alexander Nix, ont déclaré dans une série de vidéos d'infiltration tournées par la chaîne britannique Channel 4. Dans les vidéos, Nix a parlé de mensonges et de chantage apparent dans ses efforts pour influencer élections."Nous avons beaucoup d'histoire des choses", a déclaré Nix dans les vidéos, "Je ne fais que vous donner des exemples de ce qui peut être fait et de ce qui a été fait."Nix a depuis été suspendu de son poste de PDG. Ses commentaires "ne représentent pas les valeurs ou les opérations de l'entreprise et sa suspension reflète le sérieux avec lequel nous voyons cette violation", a déclaré la compagnie dans un communiqué. 
Qu'est-ce que Cambridge Analytica a fait?Facebook a déclaré dans un communiqué le 16 mars que Cambridge Analytica a reçu des données d'utilisateurs d'Aleksandr Kogan, un conférencier à l'Université de Cambridge. Kogan aurait créé une application appelée "thisisyourdigitallife" qui a ostensiblement offert des prédictions de personnalité aux utilisateurs tout en s'appelant un outil de recherche pour les psychologues.L'application a demandé aux utilisateurs de se connecter en utilisant leurs comptes Facebook. Dans le cadre du processus de connexion, il a demandé l'accès aux profils Facebook des utilisateurs, aux emplacements, à ce qu'ils aimaient sur le service et, surtout, aux données de leurs amis.Logo Facebook sur le tapis de sourisLes données de Facebook semblent avoir été utilisées de manière inappropriée à des fins politiques lors du vote britannique sur le Brexit et de l'élection présidentielle américaine de 2016.Aleksandr Kogan (né en 1985/86), qui a également brièvement utilisé le nom de Dr Spectre,[3] est un data scientist américain d'origine moldave, connu pour avoir développé l'application qui a permis à Cambridge Analytica de collecter les données personnelles de 80 millions de personnes. Utilisateurs de Facebook.[4] Il a travaillé comme associé de recherche à l'Université de Cambridge.[5]

Le problème, selon Facebook, est que Kogan a ensuite envoyé ces données d'utilisateur à Cambridge Analytica sans la permission de l'utilisateur, ce qui va à l'encontre des règles du réseau social."Bien que Kogan ait eu accès à cette information de manière légitime et par les canaux appropriés qui régissaient tous les développeurs sur Facebook à ce moment-là, il n'a pas respecté nos règles", a déclaré Paul Grewal, vice-président et avocat général de Facebook. dans un rapport.Kogan n'a pas répondu aux demandes de commentaires. Le New York Times a déclaré qu'il citait des accords de non-divulgation et a refusé de fournir des détails sur ce qui s'est passé, disant que son programme de prédiction de la personnalité était "une application Facebook très vanille".Un ancien dirigeant de Cambridge Analytica, Brittany Kaiser, a déclaré qu'il est possible que les profils de plus de gens aient été pris dans le scandale que les 87 millions de Facebook ont ​​compté jusqu'ici. "C'est presque certain", a-t-elle déclaré lors d'une audition devant le Parlement.Donc,l
e 17 avril, le comité parlementaire sur le numérique, la culture, les médias et les sports (DCMS) a un lien avec Trump: la campagne Trump a embauché Cambridge Analytica pour mener des opérations sur les données lors des élections de 2016. Steve Bannon, qui devint finalement le stratège en chef de Trump, aurait également été vice-président du conseil d'administration de Cambridge Analytica. La société a aidé la campagne à identifier les électeurs à cibler avec des publicités, et a donné des conseils sur la meilleure façon de cibler son approche, par exemple, où faire des arrêts de campagne. "Les applications de ce que nous faisons sont infinies", a déclaré Nix l'année dernière dans un entretien avec TechRepublic, le site de CNET. La Maison Blanche n'a pas répondu à une demande de commentaire. .Cambridge Analytica a également travaillé avec d'autres campagnes électorales présidentielles 2016, selon son site Web et divers rapports des médias. Parmi ceux-ci figuraient les campagnes du sénateur Ted Cruz et du candidat Ben Carson, qui a ensuite rejoint le cabinet de Trump en tant que secrétaire au logement et au développement urbain.  
Pourquoi Facebook a-t-il interdit Cambridge Analytica de son service?  
Facebook a déclaré Cambridge Analytica "certifié" il y a trois ans, il avait supprimé les informations, tout comme Kogan. Mais depuis lors, Facebook a déclaré, il a été reçu des rapports que toutes les données de l'utilisateur ont été supprimées. Le New York Times a rapporté au début de cette controverse qu'au moins une partie de celui-ci reste.Cambridge Analytica a déclaré dans un communiqué qu'il a supprimé toutes les données et est en contact avec Facebook sur la question.En attendant, Christopher Wylie, le dénonciateur qui a détaillé comment Cambridge Analytica aurait détourné les données de Facebook, a déclaré sur Twitter que son compte Facebook avait été suspendu. Quelques jours plus tard, il a tenu une conférence de presse pour discuter de sa situation et de la plus grande controverse: «Je suis vraiment très confus par Facebook», a déclaré Wylie. "Ils ont fait de Facebook un pirate" Le New York Times a qualifié le problème initial de "violation" de données et a déclaré que "c'était l'une des plus grandes fuites de données dans l'histoire du réseau social". " C'est en partie parce que les quelque 270 000 utilisateurs qui ont donné à Kogan accès à leurs informations lui ont également permis de collecter des données sur leurs amis. Au total, plus de 87 millions d'utilisateurs de Facebook auraient été touchés. L'utilisation abusive de ces données est ce sur quoi le New York Times s'est concentré.

Facebook, cependant, dit que même si Kogan a mal géré ses données, toutes les informations que Kogan a obtenues ont été consultées légalement et dans le respect de ses règles. Le problème est que Kogan était censé garder l'information lui-même, pas la remettre à Cambridge Analytica ou à quelqu'un d'autre. Parce que l'information a été accessible par des moyens normaux, Facebook conteste la qualification de l'incident comme une violation."Les gens ont sciemment fourni leurs informations, aucun système n'a été infiltré, et aucun mot de passe ou information sensible n'a été volé ou piraté", a indiqué la compagnie.Bien sûr, les critiques soulignent que Kogan a pu faire ce qu'il prétendait faire parce que Facebook permettait aux développeurs d'applications de demander et de recevoir l'accès aux données des amis des utilisateurs. Facebook a changé cette politique en 2015, interdisant la pratique. 

Attendez, Facebook permet donc aux applications d'accéder à mes données?
 Lorsque vous vous connectez à une application à l'aide de votre compte Facebook, le développeur demande généralement l'accès aux informations du réseau social. Parfois, c'est juste votre nom et votre adresse e-mail. D'autres fois, c'est aussi votre emplacement et les données de vos amis.Tout cela est à peu près ce que tout développeur d'applications qui travaille avec Facebook a été autorisé à faire jusqu'en 2015, lorsque Facebook a empêché les développeurs d'applications d'accéder aux données de leurs amis. Tout le reste, cependant, est toujours juste jeu.Facebook affirme que ses règles précisent que les développeurs ne peuvent pas partager les informations qu'ils reçoivent avec d'autres entreprises. C'est là que le problème avec Kogan et Cambridge Analytica se pose.La société dispose d'un processus de révision des applications qu'elle met à la disposition des développeurs. Une fois qu'ils sont nettoyés, les choses vont bien.Vous transmettez vos informations aux développeurs d'applications tout le temps. Je n'aime pas ça? Pensez avant de cliquer. Et lisez les demandes des développeurs d'applications plus attentivement.Facebook, en passant, espère arrêter le prochain Cambridge Analytica. Il est offert une prime à tous ceux qui trouvent des applications qui abusent des données Facebook. La société a également réorganisé ses outils pour vous aider à identifier les applications qui ont accès à vos données, ainsi que celles visant à renforcer la sécurité de votre profil. Facebook a également facilité le téléchargement des données qu'il a sur vous.
 Cela pourrait-il conduire à plus de réglementation? 
Zuckerberg lui-même a dit qu'il pourrait."Je ne suis pas sûr que nous ne devrions pas être réglementés", a t-il déclaré lors d'une interview accordée à CNN le 21 mars. 
"La question est: quelle est la bonne réglementation?" 
Il a répondu à cette question le 6 avril en disant qu'il appuyait la Honest Ads Act, une loi proposée qui obligerait les entreprises de technologie à divulguer la façon dont les publicités politiques sont ciblées et combien elles coûtent.Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, devant des pancartes intitulées «Focus on Impact» et «Be Bold».Les législateurs des deux côtés de l'Atlantique sont à la recherche de réponses du PDG de Facebook Mark Zuckerberg.James Martin / CNET, Peu importe que ce projet de loi devienne une loi, il y a une chose que nous savons à coup sûr: la lune de miel entre l'industrie de la technologie et le gouvernement est terminée. Après des décennies de traitement (principalement) des entreprises technologiques en tant qu'enfants privilégiés, les législateurs et les régulateurs gouvernementaux adoptent de plus en plus une position plus sévère à leur encontre.Déjà, ce scandale a renouvelé les appels à plus de régulation."Ce dernier fiasco pourrait relancer le débat au sein de la Beltway et de l'UE autour d'un environnement réglementaire plus serré". Daniel Ives, analyste chez GBH Insights, a écrit dans une note aux investisseurs juste après le début de la controverse. . "Cela représente une autre période critique pour Facebook à tenir et assurer ses utilisateurs et régulateurs autour de normes de contenu plus serrées et la sécurité de la plate-forme à la lumière de ce dernier cauchemar PR."Facebook fait également face à une enquête par la Federal Trade Commission sur si elle a violé un décret de consentement de 2011. Les entreprises qui ont réglé des actions FTC précédentes, a déclaré l'agence américaine, doivent se conformer aux dispositions d'ordre FTC imposant des exigences de confidentialité et de sécurité des données."En conséquence, la FTC prend très au sérieux les rapports de presse récents soulevant des préoccupations substantielles au sujet des pratiques de confidentialité de Facebook", a déclaré l'agence dans un communiqué le 26 mars. les pratiques."La FTC prend très au sérieux les rapports de presse récents soulevant des préoccupations substantielles au sujet des pratiques de confidentialité de Facebook.Federal Trade Commission des États-Unis.
Le décret de consentement exigeait que Facebook oblige les utilisateurs à accepter et à les informer du réseau social partageant leurs données. Facebook plus tôt a déclaré au Washington Post qu'il rejette "toute suggestion de violation du décret de consentement."En Europe, où les régulateurs ont traditionnellement adopté une position ferme sur les médias sociaux et la vie privée, le président du Parlement européen, Antonio Tajani, a tweeté que les législateurs de l'UE "enquêteront pleinement, appelant les plateformes numériques à rendre des comptes". Au Royaume-Uni, Damian Collins, le président du comité du Parlement chargé des questions numériques, a déclaré que M. Zuckerberg devait se lever et répondre directement aux questions. 

Qu'est-il arrivé à l'apparition de Zuckerberg avant Congrès? 
Un peu plus de trois semaines après la publication des nouvelles de Cambridge Analytica, Zuckerberg s'est rendu à Washington, où il a enduré pendant deux jours 10 heures d'interrogatoire par des comités du Congrès. Faisant écho aux déclarations précédentes, il s'est excusé auprès des législateurs pour les erreurs récentes de Facebook et a exprimé son soutien à une certaine réglementation de l'industrie de la technologie.Lors de son premier jour de témoignage, il a marqué des points. Zuckerberg s'est adressé à une salle remplie de membres du Comité judiciaire et commercial du Sénat qui ont eu du mal à comprendre ce que fait Facebook, comment fonctionne la plateforme sociale et comment la réglementer. Il s'est échappé largement indemne, s'étant installé dans son rôle à la fois comme un explicateur de la technologie et un récepteur de l'occasion-wag.Mais le deuxième jour, les choses se sont un peu rudes. Sa comparution devant le comité de l'énergie et du commerce de la Chambre des représentants a été définie par des questions précises des législateurs qui semblaient avoir fait leurs devoirs.Certains, comme le représentant du New Jersey Frank Pallone, ont martelé Zuckerberg sur les paramètres de confidentialité par défaut. La représentante de la Californie, Anna Eshoo, a demandé à Zuckerberg si ses propres données avaient été balayées dans le scandale Cambridge Analytica. (Il a dit que c'était le cas). Kathy Castor et le représentant du Nouveau-Mexique, Ben Lujan, ont soulevé des inquiétudes quant à la façon dont Facebook suit les gens lorsqu'ils naviguent sur le web - et si les personnes sans compte sur le réseau social "profils d'ombre." Zuckerberg a déclaré qu'il n'était pas familier avec ce terme et que Facebook recueille des données sur les non-utilisateurs à des fins de sécurité."Votre entreprise repose sur la confiance et vous perdez confiance", a déclaré Lujan.Mais apparemment, Facebook n'a pas perdu la confiance de Wall Street. Les actions de la société ont augmenté d'environ 5% au cours des deux jours de témoignages. 
Était-ce similaire à ce que la campagne d'Obama a fait sur Facebook? 
 La campagne d'Obama a recueilli un niveau de données similaire à partir de son application, qui comprend à la fois vos informations et les informations de votre ami.Mais comme le note Politifact, les utilisateurs abandonnaient volontiers cette information et savaient que cela allait mener à une campagne politique. La campagne d'Obama a utilisé les données de votre ami pour déterminer qui pourrait ou non vouloir voter pour lui, et a envoyé des messages aux utilisateurs pour persuader leurs amis.C'est différent de la situation de Cambridge Analytica, puisque la plupart des utilisateurs qui ont répondu au questionnaire de la vie numérique n'avaient aucune idée que les données seraient utilisées à des fins politiques. 
Que fait Facebook à ce sujet? 
Après cinq longues journées, Zuckerberg a rompu son silence, le 21 mars avec un message de près de 1000 mots sur sa page Facebook. (C'mon, vous attendiez-vous vraiment à ce qu'il apparaisse sur Twitter?) Le poste était le premier depuis le 2 mars, date à laquelle il a partagé une photo de sa famille célébrant la fête juive de Pourim.Zuckerberg a reconnu que Facebook avait fait des erreurs avec les informations des utilisateurs. "Nous avons la responsabilité de protéger vos données", écrit-il. "Et si nous ne pouvons pas alors nous ne méritons pas de vous servir."Il s'est assis pour plusieurs entrevues avec les médias et, le 4 avril, a tenu une conférence téléphonique d'une heure avec des journalistes. "La vie apprend des erreurs", a déclaré Zuckerberg. "En fin de compte, c'est ma responsabilité, j'ai commencé cet endroit, je le dirige, je suis responsable."La société, a-t-il dit, est maintenant confrontée à deux questions centrales: «Pouvons-nous maîtriser nos systèmes et deuxièmement, pouvons-nous nous assurer que nos systèmes ne sont pas utilisés pour saper la démocratie», a déclaré M. Zuckerberg."Il ne suffit pas de donner une voix aux gens, nous devons nous assurer que les gens n'utilisent pas cette voix pour répandre la désinformation", at-il ajouté.Et, en particulier, il a reconnu que Facebook doit "s'assurer que tout le monde dans notre écosystème protège les informations des gens".Nous avons la responsabilité de protéger vos données. Et si nous ne le pouvons pas, nous ne méritons pas de vous servir.Le PDG de Facebook, Mark ZuckerbergIl a promis d'enquêter sur les applications qui avaient accès à «de grandes quantités d'informations» avant que la société ne modifie la quantité d'informations auxquelles les applications tierces pourraient accéder en 2018. Facebook procédera à un audit complet des applications affichant des comportements suspects et des développeurs ne suis pas d'accord avec les audits.Le 6 avril, Facebook a déclaré qu'il interdisait AggregateIQ, une autre société d'analyse politique qui serait liée à la société mère de Cambridge Analytica, SCL. (Aggregate IQ nie cette connexion.) Facebook a déclaré que cette interdiction avait été prise parce qu'AggregateIQ avait peut-être mal reçu les données des utilisateurs de Facebook.Les faux pas publics de Facebook ont ​​aussi soulevé d'autres inquiétudes à propos de Facebook. Un exemple est un mémo divulgué à BuzzFeed écrit par Andrew "Boz" Bosworth, un haut dirigeant de Facebook. La note de 2016 préconise la croissance par-dessus tout, que les gens utilisent Facebook pour se harceler et se harceler les uns les autres."La vilaine vérité, c'est que nous croyons en la connexion des gens si profondément que tout ce qui nous permet de connecter plus de gens plus souvent est de facto * bon", écrivait-il à l'époque. Il a dit depuis qu'il essayait de susciter le débat, et n'était pas d'accord avec ce qu'il avait écrit.
Facebook prévoit également de limiter l'accès des développeurs à vos informations, en limitant les informations qu'il donne aux applications à votre nom, votre photo et votre adresse e-mail. Il permettra également de révoquer l'accès d'une application à vos données si vous ne l'avez pas utilisé depuis trois mois.La société envisage également de restreindre davantage la publicité politique, a déclaré Sheryl Sandberg, COO de Facebook, dans une interview accordée à Bloomberg. "Si vous utilisiez un langage haineux dans les publicités pour les élections, nous sommes en train de dessiner ces lignes beaucoup plus serrées et de les appliquer uniformément", a-t-elle dit.Enfin, Facebook commencera à afficher une jauge en haut de votre flux de nouvelles qui vous permettra de savoir quelles applications vous avez utilisées et vous permettra de révoquer leurs autorisations.Tout cela apportera du confort à de nombreux utilisateurs, mais pour d'autres ...Regardez ceci: Facebook doit regagner la confiance du public, les gens viennent-ils de Facebook?Ils le sont, bien qu'il soit encore trop tôt pour savoir si cela aura un effet substantiel sur les nombres d'utilisateurs gargantuesques de Facebook. Dès le départ, le hashtag #DeleteFacebook a explosé sur Twitter - soutenu notamment par Brian Acton, co-fondateur de WhatsApp qui a vendu le service de messagerie à Facebook pour 19 milliards de dollars.Nous commençons également à voir des actions qui pourraient frapper Facebook dans le portefeuille. Quelques jours après l'éclatement du scandale, le fabricant de Firefox Mozilla a déclaré qu'il ne ferait plus de publicité sur Facebook pour des raisons de confidentialité des données, et il a lancé une pétition pour demander au réseau social d'améliorer ses paramètres de confidentialité. Pendant ce temps, le PDG de Tesla et SpaceX, Elon Musk, a pris une position différente. Invité par une demande d'un utilisateur de Twitter, il a rapidement supprimé les pages Facebook des deux entreprises. Playboy aussi, pour ce que ça vaut.Au-delà de ces mouvements de haut niveau, un récent sondage du réseau social des employés anonyme Blind a révélé que 31 pour cent des travailleurs de la technologie prévoient de supprimer Facebook aussi. La couverture de Facebook est également devenue négative, selon un sondage de BuzzFeed.Pourtant, Zuckerberg a déclaré dans un appel le 4 avril que la plus grande campagne #DeleteFacebook n'a pas eu un effet notable sur son nombre d'utilisateurs actifs.En fin de compte, la réforme est ce qui est nécessaire, a déclaré l'ancien dirigeant de Cambridge Analytica, Brittany Kaiser. "Pendant de nombreuses années, je n'ai jamais remis en question", a déclaré Kaiser. «C'est ainsi que fonctionne le système politique, c'est ainsi que fonctionne la publicité, c'est-à-dire que toutes les industries qui fonctionnent dans le domaine de la communication numérique fonctionnent, je comprends vraiment l'industrie et j'ai la capacité d'être un voix pour le changement. 
"Que puis-je faire?Il n'y a pas beaucoup. Vous avez peut-être été balayé sans même le savoir. Vous n'avez pas besoin d'avoir téléchargé l'application de Kogan pour avoir accès à vos informations, puisque les déclarations et les articles disent que l'application a glané des informations sur les amis des utilisateurs.Cambridge Analytica ne semble pas non plus vous offrir un moyen de demander que vos informations soient supprimées de ses systèmes. L'entreprise n'a pas répondu à une demande de commentaire.En ce qui concerne Facebook, vous pouvez toujours essayer de déposer une plainte auprès de Zuckerberg.Vous devriez également vérifier vos paramètres de confidentialité sur Facebook et envisager ces moyens d'arrêter de partager des données avec Facebook. Et si vous êtes vraiment mécontent, vous pourriez être impliqué dans un recours collectif. 
 Vous pouvez également rejoindre la campagne #DeleteFacebook
 Voici comment le faire.Première publication le 17 mars à 13h52 PT.Mises à jour, 18 mars à 15h21: Ajoute un commentaire d'analyste sur la réglementation; 19 mars à 10h17: ajoute des informations sur les appels à l'action à Washington et en Europe; 17h14: Comprend un résumé du rapport du Washington Post demandant si Facebook a violé le décret de consentement; 20 mars à 09h32: ajoute des informations sur l'enquête potentielle FTC; 15h32: inclut des détails sur le silence de Zuckerberg et l'enquête secrète de Channel 4 sur Cambridge Analytica; 6:14 pm: Ajoute un commentaire de Chris Wylie et des détails sur la campagne #DeleteFacebook et le recours collectif; 21 mars à 13h57: comprend le post Facebook de Zuckerberg et prévoit d'améliorer la sécurité des données; 18h35: Ajoute les commentaires de Zuckerberg dans les interviews; 23 mars à 12h18: Ajoute des infos sur Mozilla et Musk cherchant la distance de Facebook. 26 mars à 09h12 PT: Ajoute la confirmation de FTC qu'il enquête sur Facebook. 10:17 pm PT: Ajoute l'invitation du Judiciaire du Sénat pour que Zuckerberg témoigne. 28 mars à 16h57 PT: Ajoute des détails sur les nouveaux outils de confidentialité de Facebook, un sondage sur les travailleurs techniques qui suppriment Facebook et Playboy qui ferme sa présence sur Facebook. 30 mars à 10h35 PT: Ajoute des détails sur un mémo de Facebook préconisé qui prône la croissance malgré des problèmes comme le harcèlement en ligne. 4 avril à 6h35 PT: Ajoute que Zuckerberg témoignera devant le Congrès le 11 avril. 4 avril à 13h02 PT: met à jour le nombre de comptes concernés; 17h13: Ajoute les commentaires de Zuckerberg lors d'une conférence téléphonique avec des journalistes. 5 avril à 15h03 PT: Ajoute un commentaire de Sandberg sur la publicité politique. 6 avril à 21h39 PT: Ajoute Facebook interdisant AggregateIQ et Zuckerberg soutenant la Loi sur les annonces honnêtes. 9 avril à 11h40 PT: Ajoute une note sur la campagne d'Obama. 12 avril à 10h51 PT: Ajout d'informations sur les comparutions de Zuckerberg devant le Sénat et la Chambre des représentants des États-Unis. 18 avril à 17h10 PT: Ajout des dernières informations sur Cambridge Analytica et sur la couverture négative de Facebook.

Nota: https://addons.mozilla.org/fr/firefox/addon/facebook-container/

Une extention pour firefox existe pour contrer le pistage de facebook !
REF.: