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mercredi 23 mars 2011

L’avenir du Québec avec un grand Cul !


La vision du monde des Québécois transpire sur ou s’inspire de celle que l’on a de notre propre avenir.
Au niveau politique, il faut s’interroger si l’indépendance est désormais une chose du passé. Ainsi, moins du tiers des Québécois (31 %) pense qu’un jour, le Québec sera indépendant et souverain alors que le double (60 %) n’y croît plus ou pas.
Et le bonheur n’a que faire de l’indépendance, car l’IRB s’avère presque le même, que l’on soit souverainiste ou non (77,40 vs 76,40). Seule note positive pour les indépendantistes, ils sont plus positifs et plus nombreux (46 % vs 36 %)  à penser que le monde futur sera meilleur que celui d’aujourd’hui.
Aussi, l’indépendance serait lourde de conséquences sur une partie non négligeable de la population, car dans l’hypothèse où le Québec deviendrait souverain, 15 % des répondants penseraient à quitter le Québec pour aller vivre ailleurs. Preuve du malaise pour cette portion de la population face à l’indépendance, l’IRB moyen de ce groupe ne franchit que péniblement la barre des 70 (70,70) affichant un recul important de plus de sept points sur les autres répondants.

La solidarité, une notion en voie d’extinction

À la lecture des prochaines données, les résultats précédents ne sont pas surprenants et fournissent une partie des réponses.
Questionnés à savoir si les Québécois formaient un peuple solidaire, moins du quart le pense (22 %) alors que près du tiers (31 %) pensent le contraire et que 45 % n’osent se prononcer sur le sujet.
Ce sont les jeunes qui sont les plus nombreux à croire que le Québec est un peuple solidaire, mais cette croyance, même auprès de ces derniers, n’enregistre qu’une faible adhésion de 29 %.
Considère que le Québec est un peuple solidaire selon l'âge
Le plus désolant, c’est que ceux qui croient que le Québec est un peuple solidaire affichent un recul de deux points de l’IRB par rapport à ceux qui pensent le contraire.
Bien difficile, dans ce contexte, de proposer des projets de sociétés, de suggérer des idées originales et mobilisatrices et d’y faire adhérer la masse. À qui la faute? À nous tous, en partant du plus haut de la pyramide jusqu’à sa base. La désillusion n’arrive pas comme ça, subitement. Elle est souvent entretenue.

REF.:

samedi 19 février 2011

hacktivisme: Cryptome a mit au monde Wikileaks

Cryptome est un site web hébergé aux États-Unis qui collectionne des milliers de documents sensibles ou censurés par divers gouvernements depuis 1996. Le propriétaire du site est John Young, unarchitecte de New York.

Le thème général est l'espionnage, ce qui comprend notamment des documents sur :


Dès le 4 octobre 2006, le nom de domaine wikileaks.org avait été enregistré par John Young, co-fondateur deWikileaks et fondateur de cryptome.org, autre site qui dévoile également des documents confidentiels10.

Le site web WikiLeaks a été créé en décembre 2006 par quelques personnes engagées2, desquelles émerge ensuite un informel et évolutif Advisory Board11,12 de neuf personnes.



Le hacktivisme est une contraction de hacker et activisme. Ici se trouvent simultanément les savoir-faire technologiques et analyses politiques. Le "hacktiviste" infiltre des réseaux, toutes sortes de réseaux, et pas seulement les réseaux électroniques, mettant son talent au service de ses convictions politiques, et organisant des opérations coup de poing technologiques : piratages, détournements de serveurs, remplacement de pages d'accueil par des tracts, etc. Souvent ce terme en implique aussi un troisième : "art".

Hacker comme virtuose de la technologie et activiste politique que l'on retrouve le plus souvent dans les luttes libertaires, antifascistes, altermondialistes, mais aussi religieuses (extrémistes religieux). Cette jonction d'une pensée politique et d'un savoir faire technologique est souvent l'œuvre de ceux qui veulent que leur action ait un réel impact. Un geste politique sans forme n'aura pas de visibilité, une virtuosité technique sans l'intelligence du contexte n'aura pas d'efficacité, d'où la combinaison des trois termes « hack », « activisme », « art ».

Ce sont des actions qui peuvent prendre la forme de désobéissance civile.

Un des slogans de l'hacktivisme est : « l'information veut être libre ».

Il existe plusieurs types d'hacktivistes ; la plupart sont des personnes qui défendent leurs idées en hackant des sites contraires à leur éthique. Ils peuvent aussi faire des Google Bombings ou des chaînes de mails pour essayer de faire passer un message par la voix de la cyber-information.



jeudi 10 février 2011

Film: Au sujet du scandale du Lobbyiste Abramoff


Le scandale du Lobbyiste Jack Abramoff sur les Indiens est un scandale politique américain concernant le travail effectué par les lobbyistes politiques Jack Abramoff, Ralph E.Reed, Jr., Grover Norquist et Michael Scanlon
sur les intérêts indiens de jeu de casino.
Pour un montant estimé à 85 $ millions en frais. Abramoff et Scanlon ont surfacturés grossièrement leurs clients, et secrètement
se partagent les profits de plusieurs millions de dollars. Dans un cas, ils ont secrètement orchestrée le lobbying contre leurs propres clients safin de les forcer
à payer pour des services de lobbying.
Dans le cadre du régime, les lobbyistes sont accusés d'avoir illégalement donner des cadeaux et des dons de campagne aux législateurs en échange de votes ou de soutien de la législation. Le Représentant Bob Ney (R-OH) et deux aides à Tom DeLay (R-TX) ont été directement impliqués; d'autres politiciens, principalement législateurs républicains ayant des liens avec les Affaires indiennes, ont des liens différents.

*Ce qu'en pense les gens de se film :
Lorsque méga-lobbyiste Jack Abramoff a été condamné à la prison au début de 2006, il était considéré comme la personnification de la corruption, ainsi que Tom DeLay et Bob Ney. Mais comme le film "

Casino Jack and the United States of Money

"
montre, Abramoff et les personnes qui lui sont associées ont été que la pointe de l'iceberg. Alex Gibney dans son documentaire prend la même approche à son sujet que son précédent documentaire "Enron: The Smartest Guys in the room" , en regardant les racines du personnage principal, et comment la déréglementation a conduit à l'aboutissement.

J'avais lu dans le livre Al Franken "The Truth with Jokes" sur les escroquer Abramoff des Indiens Tigua et la promotion DeLay des îles Mariannes à cacher sweatshops l'industrie du vêtement est là. Le documentaire s'intéresse à ceux-ci, et va un peu plus loin dans le rôle d'Abramoff dans le collège des républicains, l'alliance avec angolais Jonas Savimbi autocrate, et plus encore. L'un des points les plus importants est de savoir comment Abramoff et Ralph Reed utilise le fondamentalisme religieux, en particulier la façon dont Reed a été prise de grosses sommes d'argent par le biais des liens vers des casinos indiens tout en pontifiant contre le jeu.

Mais le sujet le plus important que le documentaire fait apparaître, c'est que ce n'est ni "quelques pommes pourries», ni une conspiration. Cela s'est produit parce que le peuple américain a laisser se produire en négligeant de le prendre au sérieux. La Prévention de tels événements à l'avenir exige que le peuple américain à rester vigilants de leur gouvernement, et des sociétés.

Tout le monde devrait voir ce documentaire!



NOTA:
Lobby est un mot anglais qui signifie en français « groupe de pression » ou « groupe d’intérêts communs ». Au pluriel, il s'écrit lobbys ou lobbies.On trouve habituellement la distinction entre les « professionnal lobbies » (acteurs économiques (groupes industriels ou financiers, entreprises multinationales ou organisées en filières, organisations professionnelles, syndicats, fédérations...) et les « citizens lobbies » ou « non profits groups » (les organisations non gouvernementales et les associations quand celles-ci s'organisent pour démarcher régulièrement les élus). Ce classement, issu de la recherche anglo-saxonne, s'est imposé face à une recherche européenne très peu fournie en matière de groupes d'intérêt. Il fait l'objet d'un débat en Europe quand il s'agit d'associations qui défendent des causes qu'elles présentent comme relevant de l'intérêt général. Elle est contestée, par exemple, par le réseau d'associations ETAL (Encadrement et transparence des activités de lobbying), par la Fondation Sciences Citoyennes, de même que par des élus et par des commentateurs spécialisés.

Chaque lobby dispose d'outils d'influence (clubs de réflexion et d'influence dits aussi « think tanks », lobbyistes et cabinet de lobbying ou de conseils, avocats, associations et fondations, etc.).

Des gouvernements ou des collectivités locales peuvent s'organiser également en lobbies ou recourir à des cabinets de lobbying pour faire valoir leurs point de vue et intérêts auprès d'autres autorités politiques, élus et institutions (exemple : des Conseils régionaux auprès du Parlement européen, des pays auprès de l'ONU ou du Fonds Monétaire International). Pour certains auteurs, au contraire du plaidoyer, le lobbying (représentant d'intérêts cherche à peser sur les décisions politiques sans chercher à gouverner directement.



*Autres films sur les scandales du Lobbyisme:

Filmographie:



lundi 3 janvier 2011

Livre,Le FSB : «La Nouvelle Aristocratie»

Livre - Les services secrets russes hors de contrôle
Un membre de Yabloko, un parti d'opposition en Russie, manifeste contre les changements législatifs visant le FSB.
©AFP

Les services secrets russes hors de contrôle


Longtemps redoutés en Russie comme à l'étranger, les services secrets russes ont beaucoup changé depuis l'époque soviétique: ils sont bien pires.

Telle est la thèse défendue par deux jeunes journalistes russes, Andreï Soldatov et Irina Borogan, qui viennent de publier un livre sur le FSB, les Services fédéraux de sécurité issus du KGB soviétique.

«Le KGB était une organisation très puissante mais il était strictement contrôlé par le Parti communiste», rappelle Andreï Soldatov dans une interview accordée à Reuters à Londres, où les deux auteurs sont venus faire la promotion de leur ouvrage.

«Avec le FSB, il n'y a plus de contrôle du parti et il n'y a pas de contrôle parlementaire (...) nous avons désormais des services secrets qui échappent à tout contrôle», a-t-il ajouté.

Cette absence de responsabilité et les méthodes de plus en plus brutales qu'ils utilisent font que les services russes ressemblent davantage aux moukhabarat, les polices spéciales du monde arabe, qu'aux anciennes agences soviétiques, ajoute Irina Borogan.

L'ouvrage s'intitule «La Nouvelle Aristocratie». Ce titre est tiré d'une expression employée par Nikolaï Patrouchev, ancien patron du FSB, dans un discours prononcé à la fin de l'année 1999 dans lequel il se réjouissait de la puissance retrouvée du FSB dans le sillage de Vladimir Poutine, ancien espion alors sur le point d'accéder à la présidence du pays.

Train de vie somptueux

Pour les auteurs, l'actuelle classe dirigeante du FSB ressemble à bien des égards à l'aristocratie russe de l'époque tsariste.

Les gradés du FSB mènent un train de vie somptueux financé par des revenus tirés de leur position privilégiée, ce qui constraste vivement avec l'austérité des responsables des services secrets soviétiques, dont les avantages disparaissaient dès qu'ils quittaient leurs fonctions.

«Les membres des nouveaux services de sécurité russes sont bien plus que de simples serviteurs de l'État», écrivent les deux journalistes. «Ce sont des propriétaires fonciers et des acteurs influents.»

Dans leur ouvrage, qui n'a pas été publié en Russie ni même évoqué dans les médias russes, ils rappellent comment une quarantaine d'hectares de terrain situés dans l'un des secteurs les plus chers de Moscou ont été légalement remis contre une bouchée de pain en 2003-2004 à des agents de haut rang du FSB pour services rendus.

Certaines parcelles ont ensuite été revendues pour plusieurs dizaines de millions de dollars.

Les agents du FSB et leurs homologues du SVR, le renseignement extérieur, sont de plus en plus utilisés pour défendre les intérêts économiques des oligarques russes, affirme Andreï Soldatov. Car en dépit de la richesse et de la puissance des services secrets, les auteurs pensent que le vrai pouvoir en Russie est entre les mains de ces hommes d'affaires.

Les agents des services secrets ne sont «absolument pas des dirigeants», juge Irina Borogan. «Ils n'ont pas de vision propre du système politique et économique en Russie», dit-elle.

Malgré ses promesses de modernisation de la Russie, le président Dmitri Medvedev ne va probablement rien changer au fonctionnement des services secrets, avancent les auteurs.

«Nous pensons que ce système créé par Poutine lui convient assez car il est assez stable et que lui-même ne voit guère l'intérêt (de le réformer)», conclut Alexeï Soldatov.


REF.:

jeudi 9 décembre 2010

Deux entreprises de Tony Accurso accusées de fraude fiscale


Construction - Deux entreprises de Tony Accurso accusées de fraude fiscale
Tony Accurso
© Archives

Deux grandes entreprises de construction du Québec appartenant à l’homme d’affaires millionnaire de Laval, Tony Accurso, ont été accusées de fraude fiscale lundi après une enquête par l’Agence du revenu du Canada qui a duré un an.

Les entreprises sœurs Simard-Beaudry Construction Inc. et Construction Louisbourg Ltée, ont été chacune accusée d’avoir délibérément évité de payer une somme totale de 4,1 millions $ en taxes, indiquent les dossiers déposés en cour.

L'enquête fédérale de fraude fiscale a conclu que Louisbourg a évité de payer 3,3 millions $ en impôt sur le revenu en déduisant des dépenses douteuses pour un montant de 15,3 millions $ pour les années d’imposition 2003 à 2008.

L’entreprise Simard-Beaudry a été accusée d’éviter de payer la somme de 783,269 $ en impôt sur le revenu en déduisant 3,6 millions $ en dépenses douteuses pour les années d’imposition 2005 à 2008.

Ni M. Accurso, ni aucun autre dirigeant d’entreprise n’ont été inculpés hier et la porte-parole de l’Agence du revenu du Canada, Kareen Dionne, n'a pu expliquer pourquoi. Dans d'autres cas similaires, les dirigeants d'entreprise responsables d’autoriser l’usage de fausses factures ont personnellement fait face à des accusations.

L’Agence QMI laissé plusieurs messages au bureau d’affaires des deux entreprises à Laval, mais il n’y a eu aucun retour d’appel.

Les entreprises doivent comparaître en cour à Laval mardi matin, a indiqué Mme Dionne.

Si elles sont reconnues coupables, les entreprises s'exposent à des amendes de pas moins de 50% et de pas plus de 200% du montant d’impôt qu'elles ont tenté d’éviter de payer.

Cela signifie des amendes allant de 1,65 million $ à 6,6 millions $ pour Louisbourg, tandis que les amendes pour l’entreprise Simard-Beaudry pourraient se situer entre 39,000 $ et $ 1,56 million $ au maximum.

Les accusations de fraude fiscale déposées lundi font suite à des perquisitions dans les bureaux des entreprises Louisbourg et Simard-Beaudry réalisées en 2009, qui étaient soupçonnées d’utiliser des factures bidon pour gonfler leurs dépenses d'affaires et réduire ainsi leurs factures d'impôt fédéral.

Les enquêteurs de l'Agence du revenu du Canada alléguaient dans les mandats de perquisition qu’ils voulaient regarder de plus près des factures fictives utilisées par les deux entreprises pour un montant de 4 millions $, mais les allégations de lundi montrent que la valeur des fausses factures dans cette fraude fiscale s’élevait plutôt à 18,9 millions $.

Il s’agissait d’un dossier délicat pour l’Agence du revenu du Canada, qui a suspendu ou congédié quatre de ses employés qui ont été associés à cette conspiration.

L'affaire a été délicate pour l'Agence, qui a suspendu ou congédié quatre de ses employés qui ont été liés à la conspiration, dont deux qui auraient aidé à cacher 1,7 million $ dans des comptes à l’étranger qui sont des paradis fiscaux.

Un autre homme d’affaires est accusé dans cette affaire. Il s’agit de Francesco Bruno, qui est accusé d’avoir aidé Simard-Beaudry. L’entreprise de M. Bruno loue des espaces à bureaux dans un édifice appartenant au mafieu emprisonné Vito Rizzuto.

L’agence fédérale est aux trousses d’entreprises comme Simard-Beaudry et Louisbourg pour maintenir la confiance du public dans le système fiscal.

L'Agence du revenu du Canada a mis en place un groupe de travail au Québec pour aider à détecter et à poursuivre les fraudeurs de l'impôt dans l'industrie de la construction, a indiqué sa porte-parole, Kareen Dionne.


Et comme par hasard,il vend son bâteau(super yacht ,de 120 pieds),???!!! avant de se le faire saisir ;-) ,il est en vente pour environ 7,9 Millions $ .Quand on parle de tous ces gens importants qui ont séjourné sur le yacht de l’entrepreneur Tony Accurso (Arseneault de la FTQ, Zampino, ex-numéro 2 de la Ville de Montréal), peut-être qu’il y a des termes qui sont banalisés.



lundi 6 décembre 2010

Une autre vidéo incriminante pour la police

Ottawa - Une autre vidéo incriminante pour la police


OTTAWA – Une vidéo enregistrée dans une cellule d’un poste de police d’Ottawa et dévoilée aux médias mercredi montre un itinérant en train de se faire maltraiter par la policière impliquée dans l’affaire Stacy Bonds.

Tout comme Mme Bonds, Terry Arthur Delay, 42 ans, a été arrêté pour intoxication sur la voie publique et a par la suite été accusé d’agression sur un policier. Dans les deux cas, les accusations ont été suspendues, après que deux juges aient regardé les vidéos prises dans les cellules du poste de la rue Elgin.

Terry Arthur Delay a été arrêté le 16 juillet 2009 et la vidéo montre qu’il a été traîné dans une cellule par les pieds. Une fois à l’intérieur, on voit la policière Mélanie Morris lui donner des coups de pieds d'une façon dont «on ne frapperait pas un chien», a conclu la juge Dianne Nicholas. Cette dernière a également trouvé troublant qu’un autre policier, aperçu également sur la vidéo, affirme avec assurance que Terry Arthur Delay était belligérant alors qu’il n’y a aucune évidence de comportement agressif de sa part.

De son coté, Stacey Bonds a été arrêtée le 6 septembre 2008 et emprisonnée au même poste de police. Sur la vidéo, on peut voir la constable Morris et un autre policier lui donner des coups de genou et la déshabiller violemment. La prisonnière a été laissée à moitié nue, vêtue de pantalons souillés pendant trois heures dans une cellule.

REF.:

mardi 15 juin 2010

Garda : 1 vs SPVM : 0

Inquiétudes sur la «police à deux vitesses» - Sortie de Garda contre le SPVM
Stephan Crétier
© TVA Nouvelles

MONTRÉAL - Stephan Crétier, PDG de l'entreprise de sécurité Garda (GW), a fait une sortie en règle contre la police de Montréal qui n'aurait pas sa place dans les services de sécurité privés.

«Si vous voulez vous amuser, allez sur le site Web de ce cher SPVM Inc et passez à travers les services offerts. On offre des escortes pour des cortèges funéraires. On fait du transport de valeurs. Ils vont faire quoi, acheter les camions de BCIA?», a dit Stephan Crétier.
Le PDG de Garda en a donc long à dire sur la stratégie d’autofinancement de la police. «Ça ne fait pas très sérieux. J’aimerais passer quelques conseils à notre jovialiste de maire de Montréal en lui disant qu’il serait peut-être important que le mandat du prochain directeur de police soit de desservir la population et de s’assurer que nous soyons en sécurité à Montréal, non pas de créer la Corporation de sécurité SPVM», a-t-il dit.
Stéphan Crétier s’en donne à cœur joie pour brandir les journaux de vendredi matin. Citant un texte de l’Agence QMI repris dans le Journal de Montréal, il rappelle que la commercialisation des services policiers, c’est 527 mandats pour 1,6 M$ en 2007. En 2009, il y a eu 803 mandats valant 4,2 M$.
Montrant la Une du journal La Presse, il souligne que la police est toutefois trop débordée pour réagir devant les agressions sexuelles.
C’est sans oublier d’autres crimes, a dit M. Crétier. «Quand une réponse d’alarme est gérée par deux policiers payés 70 000 $ par année plus les avantages, quand ce sont des services privés qui font ça dans les grandes villes du Canada et des États-Unis […] c’est ridicule.»
«Laissez votre auto au centre-ville, poursuit-il. Je suis président d’une compagnie de sécurité et je ne sais pas combien de fois on a défoncé les vitres de ma voiture. Mais passez devant la ligne blanche sur Crémazie à l’angle de Papineau et vous verrez dix policiers. Il faut se plaindre de ces choses-là.»
Des PPP comme solution
Garda suggère d’aller en sens inverse. L’entreprise aimerait que l’on confie la surveillance d’événements et de parcs à des sociétés privées, même si ce n’est pas la sienne.
Il dit se porter à la défense des petits acteurs de son industrie, qui compte 35 000 agents dont la compétence est reconnue au Québec. «Nous ne sommes pas touchés en raison de notre taille. Mais pensez aux entreprises familiales qui doivent concurrencer le SPVM», a dit le patron de Garda.
Le public serait-il aussi bien servi par des entreprises demandant moins d’argent que des policiers? Stéphan Crétier en est convaincu.

mardi 3 novembre 2009

La policière Stéphanie Pilotte témoigne à l'enquête Villanueva




Stéphanie Pilotte
Jean-Loup Lapointe
Ce que ça devrait avoir l'aire ,après le procès,dans 10 ans!!!




Bernard Barbeau
La Presse Canadienne
Montréal
La policière Stéphanie Pilotte, impliquée dans l'incident qui a mené à la mort de Fredy Villanueva, bénéficiait de beaucoup de soutien moral, vendredi après-midi, au palais de justice de Montréal, alors qu'elle amorçait son témoignage.
Plusieurs de ses collègues étaient présents, incluant l'agent Jean-Loup Lapointe, celui-là même qui a abattu le jeune Latino. La présence du policier dans la salle a grandement troublé la famille Villanueva.
Pour la première fois, donc, un acteur direct de la tragédie prenait la parole. Le coroner André Perreault a toutefois dû ajourner son enquête, en fin de journée, alors que Mme Pilotte arrivait au point où tout allait se jouer.
Et elle ne poursuivra son témoignage que le 9 décembre. Les audiences reprendront le 8 décembre, mais la jeune femme ne pourra être présente à cette date.
Le procureur du coroner, François Daviault, a surtout mis la table, vendredi.
Stéphanie Pilotte lui a indiqué qu'elle avait reçu son diplôme de l'Ecole nationale de police en décembre 2006 pour entrer en fonction au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) en février 2007. Elle a immédiatement été affectée à un poste de Montréal-Nord, que les policiers surnomment «Le Bronx» parce qu'il s'agit d'un quartier «chaud».
Elle n'avait ainsi qu'une année et demie d'expérience au moment du drame.
De petite taille, Mme Pilotte a elle-même souligné que ses collègues l'ont parfois taquinée.
«Ils riaient de moi quand ils me voyaient au volant d'une Crown Victoria», a-t-elle lancé en référence aux voitures les plus imposantes que les policiers utilisent, faisant sourire une partie de la salle.
Elle a par ailleurs indiqué qu'elle n'a jamais fait feu lors d'une intervention. Elle n'a même eu à dégainer son arme et à la pointer vers quelqu'un qu'une seule fois.
Comme elle faisait du temps supplémentaire, le soir du 9 août 2008, elle ne travaillait pas avec son équipière habituelle. C'était la première fois qu'elle était jumelée à Jean-Loup Lapointe.
Stéphanie Pilotte a raconté que c'est par coïncidence qu'ils sont tombés, lors d'une patrouille, sur un groupe d'individus dont quatre ou cinq formant un cercle étaient penchés vers le sol.
«Ils jouent aux dés», lui aurait dit M. Lapointe. Ils contrevenaient ainsi à un règlement municipal sur les paris et les jeux de hasard, règlement que la jeune femme connaissait mais pour lequel elle n'était jamais intervenue.
Alors qu'elle venait d'accepter de répondre à un appel pour une tout autre affaire (une histoire de bruit), elle a constaté que l'agent Lapointe venait de sortir de leur voiture. Elle l'a suivi et les deux se sont dirigés vers un jeune homme qui avait quitté le groupe. Ils apprendraient plus tard qu'il s'agissait de Dany Villanueva, le frère de Fredy.
La suite en décembre.
Comme Mme Pilotte l'avait relaté un peu plus tôt, le hasard a aussi voulu que les deux agents rencontrent quelques minutes avant la tragédie Jeffrey Sagor Metellus, au sujet de qui Jean-Loup Lapointe avait fait une recherche avec l'ordinateur de leur voiture environ deux heures plus tôt. M. Metellus allait sous peu recevoir dans le dos un projectile du même Jean-Loup Lapointe.
«Ç'a été très bref, a-t-elle dit au sujet de cette rencontre. Au maximum une minute.» Les deux jeunes hommes, qui se connaissaient, se sont simplement salués, selon elle.
Beaucoup de tension dans la salle
Non seulement l'agent Lapointe a offert une présence très remarquée, lors de ce témoignage très attendu, il était accompagné de ce qui semblait être au moins cinq gardes du corps. Et plusieurs autres policiers étaient aussi sur place.
«Je ne pense pas que nos clients assis dans la salle vont faire des choses méchantes», a assuré après l'ajournement l'avocat de M. Metellus et principal porte-parole du camp Villanueva, Alain Arsenault.
«Je trouve qu'il y a beaucoup de gens avec des oreillettes et des trucs semblables, a-t-il ajouté. Je trouve ça lourd comme atmosphère.»
La mère des frères Villanueva, Lilian Madrid Antunes, et l'agent Lapointe ont échangé de nombreux regards tout au long de l'après-midi, des regards qui semblaient souvent très durs, aucun des deux n'acceptant de baisser les yeux.
«C'était la première fois pour la mère qu'elle était confrontée à l'individu qui a fait feu sur son fils, qui a causé sa mort, a confié en fin de journée l'avocat des Villanueva, Peter Georges-Louis. C'était très difficile pour les parents.»
«Il a tout à fait le droit d'y être, a-t-il reconnu. Mais mettez-vous à la place d'un père ou d'une mère qui ont perdu un de leurs enfants.»
Une scène souillée
Vendredi matin, c'est l'état des lieux dans les heures suivant l'intervention qui avait retenu l'attention.
Le drame s'est déroulé dans un endroit public où il y avait beaucoup de va-et-vient. La scène a donc été «contaminée et souillée», comme l'a dit le coroner Perreault.
Ainsi, deux des quatre douilles trouvées par terre avaient été partiellement aplaties.
Des pièces de monnaie jonchaient aussi le sol, tout comme des lunettes fumées endommagées, ce qui survient souvent lorsqu'il y a eu bousculade, a affirmé l'enquêteur en scène d'incident de la Sûreté du Québec (SQ) Sylvain Landry.


REF.:


Fredy Villanueva se trouvait à une quinzaine de pouces de l'arme(*) du policier Jean-Loup Lapointe quand celui-ci a fait feu sur lui, peu après 19h00, le soir du 9 août 2008, dans un parc de Montréal-Nord.
C'est ce qu'indique un rapport d'analyse présenté mardi au palais de justice de Montréal, devant le coroner ad hoc André Perreault. Le sergent-détective Bruno Duchesne, enquêteur principal de la Sûreté du Québec (SQ) dans ce dossier, poursuivait alors son témoignage.
Les différents documents et déclarations évoqués en cour semblent indiquer que les agents Jean-Loup Lapointe et Stéphanie Pilotte avaient interpellé Dany Villanueva - le frère de Fredy -, qui contrevenait apparemment à des conditions que la Cour lui avait imposées, et qu'ils essayaient de l'immobiliser quand le policier Lapointe et lui se sont retrouvés par terre.
C'est à ce moment que Fredy Villanueva aurait tenté de prêter main-forte à son frère.
Il est vraisemblablement le seul à l'avoir fait. Il aurait eu la main gauche presque au sol et la main droite en l'air quand il a été atteint de trois projectiles. Son corps portait des marques de brûlures d'arme à feu, selon le sergent-détective Duchesne.
L'hypothèse de départ de la SQ, transmise par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), voulait qu'au moins un des jeunes en cause ait étranglé l'agent Lapointe. Or, ce dernier a subi un examen médical dans les heures suivant l'incident et on ne lui a constaté aucune blessure au cou.
Par ailleurs, on connaissait déjà le passé chargé de Dany Villanueva, mais on n'a appris que mardi que l'Agence des services frontaliers du Canada s'intéressait à son cas.
Celle-ci a contacté la SQ le 15 août 2008 afin d'obtenir la confirmation que le jeune homme dont il était question dans les médias était bien le même que celui au sujet de qui elle conservait un dossier. Originaire du Honduras, Dany Villanueva était résident permanent et non citoyen canadien.
Il est toujours devant les tribunaux pour une affaire de vol qualifié survenue en juin 2008, et avait déjà été condamné à 11 mois de détention pour une précédente affaire semblable. La Couronne songe aussi à porter des accusations contre lui pour une troisième affaire de moindre importance.
Un traitement de faveur pour les policiers?
Les avocats du camp policier ont d'autre part voulu rétablir mardi la crédibilité de l'enquête de la SQ, mise à mal lundi par Me Alain Arsenault, l'avocat de Jeffrey Sagor Metellus, l'un des deux jeunes blessés dans l'incident. Ils ont également voulu démontrer que les agents de la paix ne bénéficient d'aucun traitement de faveur devant l'appareil judiciaire.
En contre-interrogeant Bruno Duchesne, l'avocat de la Fraternité des policiers de Montréal, Michael Stober, lui a fait confirmer que tout témoin ou suspect, civil ou policier, a le droit de refuser de répondre aux questions.
M. Duchesne a aussi souligné que «dans la majorité des cas», on rencontre les suspects à la fin d'une enquête, et qu'il n'avait pas de raison, dans la présente affaire, de s'éloigner de cette habitude.
De plus, Me Stober a fait dire à Bruno Duchesne que rien ne le forçait à séparer les agents Jean-Loup Lapointe et Stéphanie Pilotte, comme son équipe l'avait fait pour les autres témoins, puisqu'il ne souhaitait pas les interroger dans les heures suivant la mort de Fredy Villanueva. Il n'aurait vraisemblablement pas pu les isoler l'un de l'autre pendant des jours, voire des semaines.
Le procureur de la Ville de Montréal et du SPVM, Pierre Yves Boisvert, a ensuite souligné qu'un rapport doit impérativement être soumis à la Couronne dans toute enquête qui vise un policier, ce que M. Duchesne a confirmé. C'est le cas même si l'enquêteur estime qu'aucune accusation ne devrait être portée.
Or, il semble que ce ne soit pas vrai dans le cas d'une enquête visant un civil. La police peut elle-même fermer le dossier.
Me Boisvert a ainsi voulu démontrer que non seulement les policiers ne jouissent pas d'un traitement de faveur, ils ont encore plus l'obligation de montrer patte blanche.
Répondant plus tard à Alexandre Popovic, de la Coalition contre la répression et les abus policiers (CRAP), Bruno Duchesne a assuré qu'il n'a «aucun préjugé favorable» envers les policiers. Il a cependant réitéré être d'avis qu'on peut, de par leur fonction, «présumer qu'ils sont honnêtes».


LES BLESSURES DES 2 POLICIERS:
Par les 3 photos ci-dessus,ni Jean-Loup ou Stéphanie,n'ont été gravement agressés ou blessés,ce ne sont que des blessures superficielles,aux bras et aux jambes.Fait interressant,selon les rapports personnels des 2 policiers; Jean-Loup ,qui aurait reçu un solide coup de poing a la machoire n'a pu rien montré de grave lors de son examen médicale;donc cela prouve que dans les faits les rapports des policiers n'étaient vraiment pas juste et honnête.Et que la seule arme trouvé sur les latinos présent n'était qu'un vulguère canif de gamin et des Dés.

(*) L'armurier du SPVM, Alexandre Limoges, entendu aujourd'hui est donc venu expliquer les mécanismes de sécurité des étuis d'armes à feu que possèdent les policiers.
Selon lui, le type d'étui que portait le policier Lapointe le 9 août 2008 possédait trois dispositifs de sécurité fonctionnels, c'est pourquoi, bien qu'il était possible pour un civil de sortir l'arme de son étui, le tout lui semblait peu probable. Il a donc estimé que le policier n'avait pas à craindre d'être désarmé.
Questionné sur les habiletés nécessaires pour réussir cette manœuvre, l'avocat de la famille Villanueva, Me Peter Georges-Louis, a également souligné que pour quelqu'un qui serait «strictement néophyte dans les armes à feu ou les étuis», ce serait «très difficile».

Deux ans plus tard

L'enquête publique sur la mort de Fredy Villanueva avait été suspendue en 2010, le temps que la Cour supérieure entende les requêtes de la Ville de Montréal et de la Fraternité des policiers et des policières de Montréal qui s'opposaient à l'examen de ces mécanismes de sécurité, faisant valoir qu'il s'agissait d'informations privilégiées qui ne devaient pas être divulguées.
«Souvenons-nous en 2008, après le décès, il y a eu beaucoup de brasse-camarade. La Ville a eu peur de ça, a commenté aujourd'hui l'avocat d'un des jeunes blessés, Me Alain Arsenault. C'est l'analyse que je fais de la position de la Ville et de la Fraternité: ils n'en veulent pas du rapport.»
Même si les demandes déposées à la Cour supérieure ont été rejetées en avril 2011, une partie du témoignage de l'armurier M. Limoges a tout de même été frappée d'une ordonnance de non-publication.

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