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dimanche 15 décembre 2019

Banques/Caisse Desjardins: Piratage Informatique: des génies qui font peur



Banques/Caisse Desjardins: Piratage Informatique: des génies qui font peur

Sans surveillance, les experts en informatique malintentionnés peuvent faire des ravages 

 

 
Libellés

Hackers, failles, banque, vol de donné, vol d'identité,

photo jean-françois desgagnés Pascal Desgagnés a comparu jeudi au palais de justice de Québec pour faire face à de multiples accusations dont vol et fraude à l’identité.
Les maîtres de l’informatique comme Pascal Desgagnés, qui sont « dangereux » pour les organisations selon certains experts, continueront de nuire à la vie privée des citoyens et des vedettes qui protègent mal leurs informations sensibles.  
« Les victimes, comme la majorité du monde, ont de mauvais mots de passe et ils n’ont pas un deuxième facteur d’authentification », assure le créateur du Hackfest et expert reconnu en sécurité informatique, Patrick Mathieu.  
Pour le moment, la méthode précise utilisée par Desgagnés pour pirater les cellulaires des personnalités comme Véronique Cloutier reste nébuleuse.  
Cependant, tout porte à croire qu’il s’agit d’une fuite de photos similaire à celle vécue par des vedettes américaines en 2014, de type « fappening ».  
Il s’agit d’un pirate qui trouve facilement les mots de passe des iCloud des vedettes. « Ils ont ensuite accès à la sauvegarde de leurs cellulaires », explique M. Mathieu.   
Organisations à risque 
De son côté, le président du Groupe Vigiteck, une firme en informatique judiciaire, estime que les individus considérés comme des génies de l’informatique comme Desgagnés peuvent être dangereux pour toutes organisations privées et gouvernementales.  
« Ces gens ont des expertises de niche et ils sont en demande. Ils font leur travail et si le gestionnaire n’est pas alerte, il peut avoir de lourds impacts », prévient Paul Laurier, également ex-policier à la Sûreté du Québec.  
Selon l’expert, les entreprises et les ministères ne supervisent pas assez l’évolution du travail de leurs informaticiens. Il estime que l’incident avec Pascal Desgagnés n’est que « la pointe de l’iceberg ».  
« Je fais des dossiers dans le privé et 80 % du temps l’entreprise et l’informaticien règlent à l’amiable. De cette manière, il peut aller travailler ailleurs. Il n’est pas le seul. Il y en a d’autres », assure-t-il.  
Le PDG d’EVA-Technologies, une firme en cybersécurité, est également d’avis que les entreprises n’encadrent pas assez leurs experts.  
« Les informaticiens ont souvent des droits plus élevés que la moyenne au sein d’une organisation. C’est certain qu’il y a un risque plus élevé s’il n’y a pas une bonne supervision », souligne Éric Parent.  
Desjardins, victime 
Le Mouvement Desjardins est un bel exemple où l’organisation n’a peut-être pas suivi d’assez près Pascal Desgagnés.  
Selon notre Bureau d’enquête, il a ruiné un logiciel de gestion de projets et fait perdre des milliers de dollars à la coopérative.   
À partir d’un logiciel Microsoft, il devait créer un outil personnalisé selon les besoins de la coopérative financière.     
Or, il a tellement modifié l’outil de gestion pour répondre au besoin du client, qu’une fois parti, plus personne ne pouvait entretenir le logiciel chez Desjardins.   
Il avait ajouté des « bouts de code », il a « joué dans les bases de données du produit » même s’il n’en avait pas l’autorisation.   (C'est non éthique aux produits Microsoft, a la limite de reverseingenering)

En raison de son improvisation, Desjardins a dû faire table rase du projet. Précisons que cet incident n’a pas de lien avec la fuite de données.   
« Pas gérable » 
Ce n’était « pas gérable », nous a confirmé une source bien au fait du dossier. Pourtant, Desjardins y avait injecté plusieurs centaines de milliers de dollars.  
Par ailleurs, après avoir réalisé une enquête interne, Revenu Québec a assuré hier qu’aucune donnée n’a été compromise dans le cadre de son contrat avec Pascal Desgagnés.  
Le suspect agissait comme consultant au fisc depuis deux ans pour la firme R3D Conseil.   
Il travaillait comme « pigiste » pour R3D Conseil depuis 2015.  

Les trois victimes identifiées  

Seulement trois des 32 victimes alléguées de Pascal Desgagnés sont connues jusqu’ici.  
Véronique Cloutier 
Pascal Desgagnés a comparu jeudi au palais de justice de Québec pour faire face à de multiples accusations dont vol et fraude à l’identité.
Photo Stevens LeBlanc
  • Animatrice      
Jessica Harnois 
Pascal Desgagnés a comparu jeudi au palais de justice de Québec pour faire face à de multiples accusations dont vol et fraude à l’identité.
Photo Pierre-Paul Poulin
  • Sommelière      
Martine Forget 
Pascal Desgagnés a comparu jeudi au palais de justice de Québec pour faire face à de multiples accusations dont vol et fraude à l’identité.
Photo Ghyslain Lavoie
  • Mannequin et épouse du gardien des Red Wings Jonathan Bernier      

Les initiales des 29 autres   

  • A.N.  
  • J. M-T.  
  • F.B.  
  • J.M.  
  • C.M.  
  • J.R.  
  • M.C.  
  • L.M.  
  • A.G.  
  • K.K.  
  • I.V.  
  • E.F.  
  • C.P.  
  • K.R.  
  • A.B.  
  • M.B.  
  • E.F.  
  • A.L.  
  • G.O.C.  
  • M.-P.D.  
  • M.-M.B.  
  • A.A.  
  • B.C.-M.  
  • B.H.  
  • C.L.  
  • F.S.  
  • K.T.  
  • M.-O.P.  
  • N.G.-V.   

Revenu Québec met un terme à son contrat avec l’homme soupçonné d’avoir espionné les cellulaires de personnalités publiques. Il avait aussi accès au système informatique de l'Assemblée nationale.
Selon son profil LinkedIn, Pascal Desgagnés avait un mandat d’un an comme consultant avec le fisc. Il a également collaboré avec le Mouvement Desjardins et la Ville de Québec sur des projets informatiques.
Jeudi, Revenu Québec n’a pas voulu dire le rôle de l’homme de 45 ans dans son organisation. Il n’a également pas été possible d’obtenir plus d’information sur les accès qu’il avait dans les systèmes de l’agence.
«Revenu Québec a mis fin au lien contractuel qu’il entretenait avec Pascal Desgagnés, à la suite de son arrestation et de sa mise en accusation par le Service de police de l’agglomération de Longueuil, hier», a indiqué au Journal la porte-parole, Geneviève Laurier, ajoutant qu’aucun autre commentaire ne sera émis afin de ne pas nuire au processus judiciaire.
Consultation des dossiers
Selon l’expert en sécurité informatique, Éric Parent, en raison de son profil, le suspect pourrait effectivement «par curiosité» avoir pu consulter des dossiers de gens chez Revenu Québec. Actuellement, précisons qu’aucune des victimes n’aurait subi de dommages financiers.
«Tout dépendamment de ses accès, c’est quasiment une certitude qu’il a jeté un coup d’œil. Il ne s’est pas gêné pour le faire avec les cellulaires», indique le PDG d’EVA-Technologies, une firme en cybersécurité.
Pascal Desgagnés
Photo Jean-François Desgagnés
Le suspect était aussi consultant externe en informatique à l'Assemblée nationale. Son accès au système lui a été retiré hier soir.
«J’ai comme information que ses accès informatiques étaient très limités. Nous effectuons actuellement des vérifications», note la porte-parole de l'Assemblée nationale, Julie Champagne.
Cette dernière n’était pas en mesure de dire, jeudi, si l’homme a écouté ou non des conversations de députés.
Du côté de la Ville de Québec, la direction confirme que Pascal Desgagnés a collaboré avec la municipalité comme consultant notamment avec la firme Fujitsu de 2011 à 2012.
«Il était mandaté sur des systèmes de gestion de projet à titre de spécialiste Sharepoint.Il n'avait pas accès aux systèmes et données sensibles de la Ville», a souligné le porte-parole, David O’Brien.
Jeudi, Pascal Desgagnés, qui aurait commencé à sévir le 20 décembre 2013, a comparu au palais de justice de Québec. L’homme qui fait notamment face à des accusations pour vol d’identité et de fraude à l’identité a été libéré et reviendra devant le tribunal le 31 mars.
Pascal Desgagnés est le président de la firme Conseil TI Newcolorz.

REF.:

vendredi 29 novembre 2019

OnePlus : une faille expose numéro, email et adresse des utilisateurs



OnePlus : une faille expose numéro, email et adresse des utilisateurs





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Une personne extérieure non autorisée est parvenue à pénétrer dans les systèmes du constructeur mobile OnePlus, lequel s'est fait dérober une série d'informations personnelles appartenant à ses clients.

OnePlus a fait l'objet d'une intrusion informatique mettant en péril des données directement liées à ses utilisateurs. Depuis, la faille dénichée par ses équipes a été sécurisée. Voilà ce qu'il faut retenir du message publié par Ziv C., membre du pôle sécurité du fabricant chinois, sur le forum de l'entreprise, vendredi 22 novembre.


Les données bancaires épargnées

Une personne tierce non autorisée à pénétrer dans ses systèmes a en effet eu accès à une série d'informations personnelles directement liées aux clients du groupe. Heureusement pour eux, aucune data ultra sensible (donnée bancaire, mot de passe) n'a été dérobée. Seuls les noms, numéros de téléphone, emails et adresses de livraisons de certaines personnes ont été exposées.


Les personnes concernées, justement, ont été directement contactées par la firme de l'Empire du milieu via un courrier électronique. La filiale de BBK Electronics appelle cependant à la prudence : des emails de spam et de phishing sont susceptibles de cibler les victimes. La vigilance est donc de mise.

Sécurité renforcée

Face à cette violation de données, l'entreprise asiatique a rapidement pris des mesures adéquates : faire en sorte « de stopper l'intrus et renforcer la sécurité » de ses systèmes en travaillant avec des autorités compétentes. L'enquête suit actuellement son cours.

En cas de questions plus précises, n'hésitez pas à contacter le support client de la compagnie.




REF.: Neowin

dimanche 27 octobre 2019

A qui les géants de la tech envoient-ils vos données ?



A qui les géants de la tech envoient-ils vos données ?

Technologie : Bien que nous trouvions notre vie numérique de plus en plus pratique avec les notifications, le streaming musical, les messages et les courriels, n'oubliez pas que les fournisseurs de ces services qui régissent nos vies.
A qui les géants de la tech envoient-ils vos données ?
Votre téléphone émet de plus en plus d'alertes de notifications Instagram et WhatsApp. Vous écoutez de la musique sur YouTube et envoyez des e-mails depuis Gmail. Plus tard ce jour, vous utiliserez Airbnb pour réserver un voyage à Rome afin de pouvoir enfin manger dans cet incroyable restaurant que vous avez découvert sur Twitter. Vos données sont saisies et stockées sur l'ensemble de ces services.

Mais que font exactement ces entreprises avec vos données ? Et plus important encore, où les envoient-elles ? Les récentes modifications apportées à la loi ont fait des données sur les utilisateurs un sujet d'actualité. De nouvelles lois sur la protection des données comme le RGPD ont forcé les entreprises de technologie à devenir beaucoup plus transparentes sur la façon dont elles utilisent vos données et dont elles les partagent avec les gouvernements et partenaires commerciaux.

Les sociétés de technologie publient des rapports de transparence qui indiquent où elles envoient leurs données et combien de demandes d'informations sur les données des utilisateurs elles accordent dans le monde entier.

Explosion du nombre de demandes

Le blog Addictive Tips a créé des visuels qui montrent l'endroit où les demandes sont accordées - et quelle entreprise a accordé le plus de demandes de 2010 à 2017. Les demandes sont passées de 27 625 en 2010 à 382 242 en 2017. Ce chiffre a diminué en 2018 en raison de l'introduction de nouvelles lois sur la protection des données.

Au fur et à mesure que notre utilisation d'Internet s'est accrue, le nombre de demandes d'information provenant de pays du monde entier a également augmenté. Mais les États-Unis restent en tête du peloton pour les demandes de données.


Plus du tiers (35,13 %) des demandes provenaient des États-Unis en 2017 - et 37,86 % du total des demandes en 2018. Les États-Unis ont demandé 151 047 relevés de données entre 2010 et 2018. Facebook a accordé 64 351 demandes au gouvernement américain, sur un total de 75 208 demandes à l'entreprise.

Les appareils dans nos poches ne sont pas vraiment les nôtres

Google a communiqué 70 908 extraits de données à divers pays, dont 30 332 demandes au gouvernement américain. Apple arrive en tête de la liste des demandes d'accès accordées aux données avec 80,13 %, suivie de Facebook à 74,34 % et de Google à 66,27 %. A l'autre extrémité de l'échelle se trouve Airbnb, qui ne répond qu'à 33,63 % des demandes de données, tandis que LinkedIn répond à 43,40 % des demandes.

Il peut sembler surprenant que ces entreprises envoient vos données de cette manière. Surtout que ces géants de la technologie en savent déjà beaucoup sur vous. Avec notre besoin d'intimité et de contrôle d'identité, nous oublions que les appareils dans nos poches ne sont pas vraiment "les nôtres". Les données que nous entrons dans chaque appareil sont stockées par les sociétés de technologie.

Elles connaissent votre nom, votre sexe et votre date de naissance. Elles connaissent votre localisation, votre lieu de travail, l'historique de votre navigateur, vos choix politiques, vos centres d'intérêt et tout ce que vous avez demandé à Siri, Alexa ou Google Assistant ces derniers temps. Voire ces derniers mois. Pas étonnant que d'autres s'intéressent autant à ce que vous faites en ligne. 

REF.: Article "Where do the tech giants send your data?" traduit et adapté par ZDNet.fr

dimanche 15 septembre 2019

Fuite de donnés à Revenu Québec: les employés sous le choc

Fuite de donnés à Revenu Québec: les employés sous le choc




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Le bris de confidentialité massif touchant les données personnelles de 23 000 employés actuels et passés de Revenu Québec a suscité surprise et indignation parmi les travailleurs de l’agence.
Il s’agit d’une fuite sans précédent pour l’organisme responsable du système fiscal québécois, celui-ci ne comptant que 12 000 employés à l’heure actuelle.
La presque totalité d’entre eux serait victime de la brèche, tout comme des milliers d’anciens collègues ayant travaillé pour l’agence dans le passé et des consultants de divers prestataires de services.
Toutefois, à l’heure actuelle, «rien n’indique dans l’enquête interne que ces données auraient été utilisées à des fins malveillantes, ni qu’elles auraient été vendues à des tiers», a voulu rassurer Revenu Québec.
Un membre du personnel a transféré en dehors de son lieu de travail les renseignements de ces milliers de personnes, soit leurs nom, prénom et numéro d’assurance sociale pour la plupart, a révélé Revenu Québec, mercredi.
Ces informations proviennent de bases de données administratives, principalement du département des ressources humaines.
Pour un nombre «très restreint» d’employés, la date de naissance et le salaire auraient aussi été transférés hors de l’organisation, mais en aucun cas les dossiers fiscaux des Québécois n’ont été compromis.
Colère et déception
«Cette nouvelle-là, ce matin, ça ne fait pas notre affaire à personne, parce qu’on est quand même sur la sellette, a réagi un avocat de Revenu Québec au siège social de l’agence, mercredi. On gère beaucoup, beaucoup de renseignements personnels, donc on se doit d’être extrêmement vigilants.»
L’homme, qui a tu son nom, s’est dit «choqué» à l’idée que l’une de ses collègues aurait été imprudente en manipulant des renseignements hautement confidentiels, salissant ainsi l’image de l’organisation, alors que la «grande, grande majorité [de ses employés] sont honnêtes».
Au pied de l’immeuble de l’agence du revenu, rue de Marly à Québec, d’autres travailleurs avouaient être exaspérés, ayant également été victimes tout récemment de la fuite de données chez Desjardins ou encore de celle de Capital One. Pour certains, les deux!
«On n’aime jamais ça quand nos renseignements sont divulgués, mais avec la technologie, aujourd’hui, c’est très facile», a dit avec une certaine résignation Isabelle Bois, une analyste informatique.
Bénéfice du doute
Quant à la fuite qui secoue son organisation, Mme Bois voulait attendre d’en savoir plus avant de jeter la pierre à l’employée qui en serait à l’origine.
«Ce n’est pas toujours de la malveillance. Parfois, c’est une mauvaise connaissance [des règles sur la] protection des renseignements», a-t-elle avancé.

Une brèche qui soulève des questions

Les syndicats qui représentent les employés de Revenu Québec craignent une autre fuite ailleurs dans la fonction publique si rien n’est fait pour resserrer la sécurité des données confidentielles des Québécois.
Pour le président général du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), Christian Daigle, la brèche qui affecte Revenu Québec «soulève beaucoup de questions».
«Ça me fait me poser beaucoup plus de questions sur l’ensemble de l’aspect numérique au gouvernement du Québec, parce que le gouvernement est le plus gros employeur, et des fuites comme ça pourraient se produire dans chacun des ministères et organismes», pense celui qui représente 40 000 travailleurs au Québec, dont la moitié des employés de Revenu Québec.
Commission d’enquête
Au Syndicat des professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), on réclame carrément une commission d’enquête.
La vice-présidente et responsable des communications du SPGQ, Lydia Martel, dénonce en particulier la volonté du gouvernement caquiste de placer 80 % des données des Québécois dans un système infonuagique appartenant à des entreprises privées, comme IBM, Amazon et Microsoft.
«Devant la montée en importance des vols de données et d’identités, on trouve que la réponse et les actions du gouvernement sont inquiétantes», a déclaré Mme Martel.
Les citoyens protégés
Revenu Québec a insisté pour dire que les données personnelles des citoyens québécois n’ont en aucun cas été compromises.
«Déjà, au cours des dernières semaines et des derniers mois, à la lumière notamment de ce qu’il s’est passé dans le milieu bancaire, on avait rehaussé certaines mesures, on a changé certaines de nos méthodes d’authentification et on a mis en place un comité de travail pour voir comment on peut améliorer nos protocoles», a mentionné Geneviève Laurier, porte-parole de Revenu Québec.

La brèche

  • 23 000 personnes touchées
  • Aucune preuve d’usage malveillant des données «à l’heure actuelle», selon une enquête interne
  • Revenu Québec dit avoir été informé de la situation le 25 juillet 2019
  • L’agence «veillera à mettre en place les mesures d’accompagnement requises auprès des personnes concernées»

Des réactions

«Revenu Québec a posé le bon geste en transférant le dossier à la SQ dès que le bris de confidentialité a été constaté grâce à son enquête interne. Nous suivons l’évolution du dossier de près.» – Éric Girard, ministre des Finances
«On est en train de regarder les propositions qu’on pourrait faire [...] comme créer une nouvelle autorité [...] un peu comme une UPAC du vol d’identité ou de la cybersécurité.» – Martin Ouellet, porte-parole du Parti québécois en matière de stratégie numérique
«L’heure n’est plus aux beaux discours rassurants : le gouvernement doit agir, et ça presse.» – Alexandre Leduc, député de Québec solidaire

REF.:

vendredi 30 août 2019

Une amende record pour Facebook, utilisant la reconnaissance faciale sans accord



Une amende record pour Facebook, utilisant la reconnaissance faciale sans accord

L’utilisation de la reconnaissance faciale de manière illégale par Facebook devrait entraîner le réseau social à une nouvelle fois payer cher. Une amende record pourrait voir le jour.


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Il y a moins d’un mois, la collecte de données personnelles chez les géants du numérique a connu sa plus forte amende. Réclamée à Facebook, cette dernière s’élevait à 5 milliards d’euros à régler à la FTC (Federal Trade Commission), pour violation du droit de la vie privée sur les réseaux sociaux. Une pénalité demandée suite au scandale de Cambridge Analytica.
Mais les ennuies ne semble pas s’en arrêter là, pour le groupe de Mark Zuckerberg. D’un côté, le géant du numérique doit déjà faire face à une nouvelle affaire impliquant Instagram et l’un de ses principaux partenaires publicitaires, suite à des récupérations de données confidentielles des utilisateurs de la plateforme. De l’autre, la cour d’appel de San Francisco a confirmé une nouvelle amende pour l’utilisation illégale de la reconnaissance faciale par la plateforme. L’information a été révélée par l’agence Reuters.

Facebook utilisait un système d’intelligence artificielle sans notre accord

Lors de la séance, l’ensemble des juges ont rejeté l’appel de Facebook. Le réseau social se défend d’un recours collectif provenant de l’état de l’Illinois, où de multiples utilisateurs de la plateforme n’ont pas apprécié l’arrivée de la fonctionnalité « suggestion d’identification ».
Vous aussi, vous avez déjà certainement pu voir cette fonctionnalité en publiant une photo de groupe sur Facebook. Une fois mis en ligne et avant sa publication, le réseau social vous propose d’identifier les personnes présentes sur la photo. Sauf que pour faciliter la tâche, des propositions de comptes s’affichaient automatiquement. Les noms étaient de façon surprenante, les bons.
C’est de là que ces utilisateurs ont pu découvrir l’utilisation non accordée d’un logiciel de reconnaissance faciale par Facebook. Selon l’agence Reuters relayée par The Next Web, « la technologie analyse les détails des visages des personnes sur les photos – la distance entre leurs yeux, leur nez et d’autres caractéristiques – afin de créer un modèle de visage pouvant être utilisé pour les identifier sur d’autres photos ».

Une amende record, pour régler les dommages-intérêts

Sauf que cette fonctionnalité enfreignait clairement la loi. Dans l’Etat de l’Illinois, cette dernière s’appelle le Biometric Information Privacy Act (BIPA), obligeant les sociétés à élaborer une « politique écrite » publique avant la collecte de ces données personnelles, afin d’en informer les utilisateurs et leur demander une permission claire, passant par l’acceptation de la politique de confidentialité.
La 9ème cour d’appel de San Francisco, possédant la compétence sur le siège social de Facebook à Menlo Park, a unanimement rejeté l’appel de Facebook contre le recours collectif. « Nous concluons que le développement d’un modèle de visage utilisant une technologie de reconnaissance faciale sans consentement envahit les affaires privées et les intérêts concrets d’un individu », a déclaré le tribunal dans sa décision.

A combien s’élèvera l’amende de Facebook ?

Pour l’Union américaine pour les libertés civiles, il s’agit là d’une « grande victoire pour le droit à la vie privée, et elle met en avant les dangers posés par l’utilisation accrue des technologies de reconnaissance faciale ». Il faut dire que l’amende devrait être très élevée pour Facebook, alors que Reuters note que le procès « pourrait inclure 7 millions d’utilisateurs de Facebook ».
 En se basant sur les textes du BIPA, les dommages-intérêts pourraient s’élever à plusieurs milliards de dollars d’amende, tant chaque utilisateur concerné par la collecte biométrique illégale de Facebook pourrait avoir droit à 1 000 $ de dommages-intérêts pour chaque violation négligente, et jusqu’à 5.000 $ pour chaque infraction de violation intentionnelle.


REF.:


Facebook a lui aussi fait appel à des sous-traitants pour écouter les enregistrements sur Messenger




Facebook a lui aussi fait appel à des sous-traitants pour écouter les enregistrements sur Messenger

Technologie : Le réseau a reconnu cette pratique et indiqué qu’il y avait mis fin il y a une semaine.

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 Après Amazon, Google et Microsoft, Facebook est à son tour rattrapé par la patrouille concernant le recours à des analystes humains pour écouter des extraits audio d’utilisateurs. S’appuyant sur les témoignages de certains sous-traitants chargés de ce travail, Bloomberg révèle que ces derniers ont été amenés à écouter des contenus audio d’utilisateurs de Facebook Messenger sans connaître la provenance ni la manière dont ils avaient été obtenus. 
Facebook a reconnu l’existence de cette pratique en soulignant qu’elle ne concernait que les utilisateurs de Messenger qui avaient autorisé l’application à accéder au microphone de leur mobile pour la transcription de leurs conversations vocales. Mais Bloomberg indique que certains sous-traitants en charge de ce travail d’analyse s’inquiétaient du manque d’éthique de leur mission dans la mesure où les utilisateurs n’avaient pas connaissance de cette intervention de tiers. 

Une vérification humaine pour améliorer les outils d'intelligence artificielle

Les extraits audio, préalablement rendus anonymes, servaient à vérifier si l’intelligence artificielle de Facebook interprétait correctement les messages. « Tout comme Apple ou Google, nous avons gelé la pratique de faire écouter les enregistrements sonores par des humains la semaine dernière », a indiqué l’entreprise.  
Tour à tour, Amazon, Apple Google et Microsoft ont reconnu ces dernières semaines avoir fait appel à des analystes humains pour écouter des extraits audio de leurs assistants vocaux en vue de faire progresser la technologie. Apple et Google ont annoncé avoir mis fin à cette pratique tandis qu’Amazon a promis d’offrir aux utilisateurs d’Alexa la possibilité de refuser un tel examen. 
Microsoft pour sa part a reconnu faire de même pour l’assistant vocal Cortana ainsi que Skype Translator tout en spécifiant qu’il était tout à fait explicite quant au fait qu’il utilise les données des requêtes vocales pour améliorer ses services et fait en sorte de rendre ces contenus anonymes. (Eureka Presse)




 

vendredi 16 août 2019

FaceApp : comment supprimer votre compte et vos photos ?



FaceApp : comment supprimer votre compte et vos photos ?

Vous craignez la récupération de vos données personnelles via FaceApp ? Voici comment vous débarrasser de l’application définitivement.


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FaceApp vous prévient lorsque vous lancez l’application pour la première fois : les images que vous souhaitez vieillir ou rajeunir passent par les serveurs de la société. Ladite société étant basée en Russie malgré l’adresse indiquée au Etats Unis sur les magasins d’applications. Si après coup, vous n’êtes plus en phase avec votre choix, voici comment procéder pour faire supprimer vos photos.
La société ne propose aucune option directe depuis FaceApp, ni depuis son site web. Pour désactiver votre compte et les photos associées, il faudra donc leur écrire depuis l’application. Une fois ouverte, sélectionnez les Options en haut à gauche puis Assistance.
ecrire service client faceapp desinscrire
Dans Assistance, sélectionnez Plainte puis expliquez votre demande.
plainte faceapp securite photos
Pour voir votre requête aboutir plus rapidement, nous vous suggérons de leur écrire directement en anglais. Ci-dessous un message-type pour leur demander de supprimer votre compte et les données associées.
Hello, for privacy purposes, I would like to have my account deleted as well as all data collected from my phone. Regards. 
Validez ensuite l’envoi du message, la société ne fournit aucune information sur le délai de traitement, il ne vous reste plus qu’à attendre.

REF.:

jeudi 15 août 2019

Les cyberattaques contres les infrastructures d’état auraient triplé


Les cyberattaques contres les infrastructures d’état auraient triplé



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Vous l’avez sans doute constaté : les actualités concernant les cyberattaques sont toujours plus nombreuses. Qu’il s’agisse d’écoles américaines victimes de ransomwares ou d’installations électriques infiltrées par des groupes de pirates financés par des états hostiles, tout le monde est concerné. L’IRIS (Incident Response and Intelligence Services), une entité d’IBM, a publié un rapport qui confirme ce sentiment.

Les compagnies internationales sont de plus en plus visées…

Selon l’IRIS, les cyberattaques destructives sont effectivement toujours plus nombreuses. Leur nombre aurait augmenté de pas moins de 200 % au cours du premier semestre 2019 (par rapport au premier semestre 2018). Ce chiffre est tiré de l’analyse des cyberattaques reportées à la compagnie. La plupart d’entre elles « se produisent en Europe, aux États-Unis et au Moyen-Orient dans l’industrie manufacturière […] et les secteurs du pétrole, du gaz et de l’éducation ».
À en croire IBM, cette tendance ne risque pas de s’amenuiser. Alors que les attaques constatées sur les neuf dernières années étaient financées par des États-nations qui souhaitent nuire à leurs adversaires, le profile des cybercriminels actuels est moins bien défini, les motivations de ces derniers étant financières plus que politiques. Ils s’intéressent aussi bien à des entreprises qu’à des institutions dont l’intérêt géostratégique n’est pas évident au premier abord.

Mais tout le monde est une victime potentielle

Tout le monde est désormais potentiellement une cible potentielle de ces attaques. La X-Force IRIS donne des chiffres pour appuyer son constat. Les multinationales sont bien évidemment les premières victimes des cyberattaques. En moyenne, chacune des entreprises visées aurait perdu l’équivalent de 239 millions $ (214 millions €). Selon les experts d’IBM, remettre les systèmes attaqués prendrait en moyenne 512 heures de travail. De plus, une seule cyberattaque mettrait hors-service 12 000 machines par compagnie. Autant d’appareils qu’il faudra certainement renouveler.
En tout état de cause, il est plus que jamais important de mettre une politique de sécurité en place. Authentification multifactorielle, backup sur disque dur externe (et pas uniquement dans le Cloud), et pourquoi pas utilisation d’une clé USB de sécurité, tout est bon pour sécuriser votre environnement informatique. En tout cas, il ne fait aucun doute que ce rapport permettra à IBM de remporter encore plus de contrats de sécurité.

mercredi 14 août 2019

Les données de 100 % des adultes au Canada sont compromises, selon des experts



Les données de 100 % des adultes au Canada sont compromises, selon des experts

Radio-Canada
Libellés
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Le piratage de Capital One révélé cette semaine n’a rien d’exceptionnel, selon des experts. Au contraire, vos informations personnelles ont probablement déjà été volées, que vous en soyez conscient ou non.
« Considérez que vos données sont dans la nature, parce que selon toute vraisemblance, elles y sont », affirme Brian Krebs, un auteur et journaliste spécialisé en cybersécurité, en entrevue à CBC News.
M. Krebs souligne d’ailleurs que même si les récents vols de données à Capital One et Desjardins frappent l’imaginaire, ils sont loin d’être les plus importants de l’histoire.
Les piratages de Target en 2013 (110 millions de comptes compromis), d’Equifax en 2017 (145 millions de comptes), de LinkedIn en 2012 (165 millions de comptes), de Marriott en 2018 (323 millions de comptes) et de Yahoo! en 2013 (3 milliards de comptes) ont tous touché un nombre supérieur d’individus.

100 % de la population canadienne touchée

Prises individuellement, ces attaques ne sont généralement pas suffisantes pour voler l’identité de quelqu’un et elles ne causent souvent pas d’ennuis majeurs aux personnes touchées, mais une fois additionnées, les risques augmentent.
« Chaque piratage ajoute des informations à la pile de renseignements déjà accessibles aux personnes désirant s’en servir à des fins malveillantes », explique M. Krebs.
Ce spécialiste réputé dans la communauté de la cybersécurité l’affirme sans détour : 100 % de la population s’est fait dérober des données personnelles d’une façon ou d’une autre.
Cette estimation est tout à fait réaliste, selon Daniel Tobok, PDG de la firme de cybersécurité Cytelligence.
Le piratage de Capital One, révélé cette semaine, a touché environ une personne sur six au Canada. En y additionnant les attaques des dernières années, les statistiques tendent à démontrer que pratiquement tous les gens au pays se sont fait voler leurs informations personnelles, qu’ils en soient conscients ou non.
« À ce moment-ci, les données de presque tout Canadien de plus de 18 ans ont été compromises », a affirmé M. Tobok à CBC News.

Que faire pour tenter d’éviter le pire?

Pour cette raison, Daniel Tobok recommande aux gens d’être vigilants et de se méfier des messages texte, des courriels et des appels téléphoniques semblant provenir d’entreprises légitimes, dont Capital One. La banque américaine a indiqué qu’elle ne contactera pas les personnes touchées par le vol de données par téléphone ou par courriel.
Cet expert invite également la population à surveiller ses comptes bancaires et ses relevés de carte de crédit afin de détecter rapidement d’éventuelles transactions suspectes.
Si l’activité sur vos comptes vous semble illégitime, il est recommandé de le signaler immédiatement à votre institution bancaire, aux services policiers et au Centre antifraude du Canada (Nouvelle fenêtre).
Avec les informations de CBC News
 
 
 

mardi 13 août 2019

FaceApp : pourquoi il faut se méfier de l’application et de son filtre à selfie pour se voir vieux


FaceApp : pourquoi il faut se méfier de l’application et de son filtre à selfie pour se voir vieux

L’application, gratuite et développée en Russie, est devenue très populaire ces derniers jours grâce à sa retouche automatique de photos, permettant de se voir avec 60 ans de plus.
 
Par Publié le 17 juillet 2019 à 19h46 - Mis à jour le 18 juillet 2019 à 10h23

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De nombreuses célébrités, mais aussi des anonymes, se prêtent au jeu de montrer à quoi elles pourraient ressembler en ayant soixante ans de plus. Après le filtre qui permettait de transformer un garçon en fille, ou inversement, proposé par Snapchat et popularisé au printemps, voici venu le filtre pour se vieillir, FaceApp, dont les exemples se répandent ces derniers jours comme une traînée de poudre sur Instagram, Facebook et Twitter.
Exemple d’utilisation du filtre « vieux » de l’application FaceApp, sur une ancienne photo de Brad Pitt. Le Monde

1 – De quoi s’agit-il exactement ?

Ce filtre à selfie qui vieillit le visage est proposé par l’application FaceApp, disponible sur AppStore et PlayStore. L’application était, note Le Huff Post, en tête des classements des applications les plus téléchargées sur iPhone et Android, mercredi 17 juillet.
FaceApp n’est pourtant pas une application nouvelle. Développée en Russie par une petite équipe basée à Saint-Pétersbourg, elle est sortie en janvier 2017. Elle proposait déjà un filtre pour se vieillir, en plus d’autres filtres qui ont également connu un certain succès, comme celui qui permet d’ajouter un sourire à un visage… L’application a déjà suscité des jeux viraux, comme de rendre leur sourire à de vieilles peintures. Le très récent regain d’intérêt pour FaceApp semble partir d’un « FaceApp Challenge » alimenté par des célébrités qui, se prenant au jeu, ont posté des photos où elles se sont vieillies.
FaceApp s’est aussi fait connaître pour avoir, l’année de son lancement, suscité un scandale : avec son filtre pour rendre les gens plus « hot », l’application blanchissant parfois la peau des personnes noires sur leurs selfies. Accusés de racisme, les responsables de l’application ont fini par retirer le filtre en question.

2 – Comment l’application fonctionne-t-elle ?

FaceApp est d’une simplicité confondante, avec une interface basique permettant de retoucher des selfies grâce à des filtres préétablis, puis de les enregistrer ou de les partager dans d’autres applications. Si FaceApp est disponible gratuitement, il faut ensuite payer pour l’utiliser sans publicité et disposer de l’intégralité des filtres proposés (environ 20 euros par an, ou 4 euros pour un mois). Mais les filtres de base, comme celui qui permet de vieillir son visage, sont gratuits.
Pour fonctionner, FaceApp applique des modifications automatiques à la photo d’un visage. Ces images peuvent être prises avec la fonction selfie de l’application, être retrouvée dans la galerie photo du smartphone de l’utilisateur (s’il lui en a donné l’accès) ou en faisant une recherche sur Internet, grâce à un moteur de recherche intégré, qui propose également de retrouver des visages de célébrités.
Contrairement à ce qui a été dit, FaceApp en ligne ne télécharge pas automatiquement toutes vos photos sur ses serveurs sans que vous le sachiez. Il ne dispose pas d’accès à l’intégralité des photos d’un smartphone sans le consentement explicite de l’utilisateur, selon les sites spécialisés TechCrunch et The Next Web qui en ont disséqué le fonctionnement.
En revanche, une fois la photo à modifier sélectionnée, FaceApp la charge sur ses serveurs à distance. C’est ensuite dans son environnement cloud que FaceApp apporte les modifications voulues au visage – ce qui explique pourquoi l’application ne fonctionne pas si vous n’avez pas de réseau 3G ou Wi-Fi.
Ces retouches ont lieu grâce à des logiciels d’« apprentissage automatique », qui fonctionnent grâce à des technologies, qualifiées un peu pompeusement d’« intelligence artificielle ». Résumons plus prosaïquement : à partir des nombreuses images comparées et modifiées par les logiciels de FaceApp dans le passé, ceux-ci ont appris à reproduire des modifications similaires sur les photos que vous lui envoyez, et à les adapter au mieux. Plus il y aura de photos retouchées avec FaceApp, meilleurs seront donc, en théorie, les résultats.

3 – Que deviennent ensuite mes photos ?

C’est l’un des principaux points d’inquiétudes, car certaines personnes ont, à raison, lu les conditions d’utilisation de FaceApp face à ce soudain retour de « hypes ». Datant de 2017, elles sont consultables sur deux pages séparées, qui ne sont malheureusement pas accessibles depuis l’application, d’après notre constat, sous Android (« politique de confidentialité » de FaceApp et « conditions d’utilisation »).
Elles sont assez claires : en chargeant une photo et en appliquant un filtre à travers FaceApp pour le partager ensuite à vos amis ou sur vos réseaux sociaux, vous cédez à l’entreprise gérant l’application (Wireless Lab OOO, sise à Saint-Pétersbourg) la possibilité de modifier, réutiliser ou exploiter par la suite la photo retouchée en question.
Interrogée sur le sujet par le site spécialisé TechCrunch, FaceApp a, cependant, expliqué que « la plupart des images stockées sur nos serveurs sont supprimées dans les quarante-huit heures suivant leur envoi ». L’entreprise a également fait savoir que ce stockage de photos, d’une durée de quarante-huit heures pour « la plupart » d’entre elles, ou pour une période indéterminée pour certaines autres, avait lieu grâce à des serveurs à distance situés en dehors de la Russie, utilisant les infrastructures cloud d’Amazon (AWS) et de Google.
Reste que, dans l’absolu, les images conservées par FaceApp peuvent servir à Wireless Lab OOO pour entraîner ses logiciels de retouches automatiques, ou constituer des bases de données avec des visages de ses utilisateurs. Ou encore, de faire la promotion de FaceApp à partir de vos photos retouchées, si jamais ses employés la choisissent.

4 – Quels sont les risques d’utiliser FaceApp ?

Dans ses conditions d’utilisation, FaceApp indique disposer également de la possibilité d’utiliser à sa convenance d’autres informations liées à votre utilisation de l’application, comme votre nom d’utilisateur si vous en définissez un. Enfin, si FaceApp se fait racheter, plus tard, par une autre entreprise, cette dernière aura les droits d’utiliser de la même manière toutes les photos et informations des utilisateurs.
En cas de contestation ou de réclamation, sachez que le siège de FaceApp est situé actuellement à Saint-Pétersbourg, et que son responsable en est son fondateur et dirigeant, Yaroslav Goncharov. Ce qui pourrait compliquer un poil votre demande d’accéder à vos informations personnelles, ou de les supprimer.
Dans ses précisions données au site TechCrunch, FaceApp a bien reconnu une procédure pour demander à ses équipes de supprimer toutes les données personnelles vous concernant, mais elle est quelque peu baroque : il faut aller dans le formulaire « signaler un bogue » et écrire « privacy » (vie privée) dans le début de votre demande. En espérant qu’elle puisse être traitée par la suite, car les équipes de FaceApp sont actuellement « surchargées », selon la même source.
Enfin, il apparaît que FaceApp n’est actuellement pas en conformité avec le règlement européen des données personnelles (RGPD), précise Le Figaro, alors que les conditions d’utilisation de l’application n’ont pas été mises à jour après son entrée en vigueur en 2018. Elles ne prévoient donc pas que les données de ses utilisateurs européens soient protégées en fonction des lois européennes, même si FaceApp décide de transférer leurs photos en dehors de l’Europe.
Si vous êtes bien conscients de tout ce qui est écrit plus haut, et que ça ne vous pose pas de problème d’envoyer des photos de vous à une entreprise russe qui pourra faire ensuite ce qu’elle veut de vos images, vous êtes mûrs pour installer l’application. Les journalistes de Pixels choisissent cependant de ne pas le faire. Et, aux Etats-Unis, le parti démocrate a officiellement conseillé à ses candidats à la primaire, en vue de l’élection présidentielle de 2020, de ne pas utiliser FaceApp, en raison de l’origine russe de l’application.
En tout cas, nous vous déconseillons formellement de charger dans FaceApp des photos de vos proches, ou d’inconnus, afin de savoir à quoi ils ressembleraient avec soixante ans de plus, un sourire, des cheveux, ou une barbe. Vous ne voudriez pas que FaceApp fasse ce qu’elle veut de leur photo sans leur consentement explicite…


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lundi 12 août 2019

Vol de données informatiques « très sensibles » des Forces canadiennes à Valcartier


Vol de données informatiques « très sensibles » des Forces canadiennes à Valcartier
 
 
Par: Yannick Bergeron

vol de donné, vol d'identité
 
 
 
Un ex-employé du Centre de recherches des Forces armées canadiennes à Valcartier est soupçonné d'avoir volé et détruit des données informatiques avant son départ à la retraite.
La police militaire a institué une enquête afin d'éclaircir la disparition de quelque 30 000 fichiers contenant de l'information très sensible, peut-on lire dans un document judiciaire obtenu par Radio-Canada.
Cette demande de mandat de perquisition présentée par un enquêteur militaire indique que les objets qui doivent être saisis se trouvent dans une voûte, un lieu hautement sécuritaire, du Centre de recherches de la division de la Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC), près de la base miliaire.
L'enquête a débuté en novembre dernier, lorsque trois employés de la RDDC ont porté plainte contre Denis Leclerc, un technicien en balistique parti à la retraite à 58 ans, en avril 2018.
Ce dernier ne fait face à aucune accusation, et les allégations contenues dans les documents judiciaires n'ont pas été prouvées devant les tribunaux.

Insubordination et retraite

Dans le document, il est allégué que Denis Leclerc aurait commis un geste d'insubordination envers ses supérieurs avant de remettre sa démission, qui devait entrer en vigueur deux mois plus tard.
Dans l'intervalle, ses supérieurs auraient demandé à un technicien informatique de faire une copie des données de l'ordinateur du technicien en balistique.
Après son départ à la retraite, l'analyse de son ordinateur aurait démontré des évidences de destruction non accidentelle des données du ministère de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes, indique l'enquêteur.
L'analyse informatique aurait permis de constater que plusieurs données auraient été transférées sur des périphériques externes, dans les jours qui ont précédé le départ à la retraite de Denis Leclerc.
Dans une déclaration écrite, le chef de la protection et effets d'armes de la RDDC avance que M. Leclerc aurait voulu forcer la direction à le réembaucher pour récupérer les données manquantes.
L'employé civil menait des recherches depuis plusieurs années pour le ministère de la Défense.
Le document judiciaire précise que certains fichiers auraient été copiés et supprimés, comme des photos de résultats balistiques, des vidéos de tests et essais balistiques, des modes opératoires et des documents d'achat de munitions.

Sécurité nationale « en péril »

Mener une perquisition dans les installations de la Défense nationale se révèle une opération délicate.
Le 8 janvier 2019, la police militaire a eu accès à la voûte, sous la supervision de responsables du Centre de recherches vu que ce qu'elle contient est classé secret et peut mettre en péril la sécurité nationale, précise l'enquêteur.
Un disque dur, une clé USB et deux DVD de couleur or auraient été saisis et envoyés pour analyse.
Nous n'avons pas réussi à joindre Denis Leclerc pour obtenir sa version des faits.
Comme le dossier fait toujours l'objet d'une enquête, les Forces canadiennes ont refusé de le commenter. L'équipe des relations publiques a simplement indiqué dans un courriel qu'il n'y a aucune raison de soupçonner un impact à la sécurité nationale, à la suite du vol de données présumé.
Une clôture de barbelés est installée devant le bâtiment du Centre de recherches à Valcartier, le long de la route de la Bravoure.

Travail récompensé

Le travail de Denis Leclerc et de ses collègues est souligné dans les rapports annuels de la division de la Recherche et développement pour la défense Canada, en 2006 et 2007.
On y apprend qu'il a travaillé à la mise au point des technologies nécessaires à la réalisation d'un missile antichar évoluant dans un régime hypersonique.
Son équipe scientifique a aussi reçu un prix pour avoir mené à bon terme des essais scientifiques cruciaux qui ont aidé les Forces canadiennes à protéger les passagers de véhicules contre les effets de souffle et les dommages dus à la fragmentation.
Ce travail a été doublement récompensé par un autre prix pour rendement exceptionnel.
Le rapport annuel de 2007 souligne que ce programme sans précédent d'essais et d'expérimentation en protection de véhicules a aidé non seulement les troupes des Forces canadiennes déployées en Afghanistan, mais aussi la communauté scientifique de la défense nationale et internationale.




jeudi 11 octobre 2018

Facebook veut votre numéro de téléphone, mais pas pour les bonnes raisons




Facebook veut votre numéro de téléphone, mais pas pour les bonnes raisons 

Sécurité : Facebook pousse ses utilisateurs à donner leur numéro de téléphone pour activer plusieurs fonctionnalités de sécurité. Ce que Facebook ne précise pas, c’est que ces numéros sont également utilisés pour la publicité ciblée, comme le montre une étude de l’université de Northeastern.

On peut recommander à tout le monde d’activer la double authentification sur ses comptes en ligne, mais les pratiques de Facebook pourraient refroidir certains utilisateurs. Le réseau social pousse en effet ses utilisateurs à communiquer leur numéro de téléphone à grand renfort de notifications interpellant les utilisateurs. Il faut dire que les fonctionnalités proposées ne sont pas anodines : le numéro de téléphone sur Facebook permet notamment de recevoir des notifications lorsqu’une nouvelle adresse IP se connecte au compte, ou encore d’activer l’authentification à double facteur qui envoie un mot de passe à usage unique via SMS en plus du classique mot de passe.

Alors que les piratages et les failles de sécurité se multiplient (et Facebook n’échappe pas à la règle) on pourrait donc être tenté de donner son numéro de téléphone à Facebook pour pouvoir profiter de ces outils de sécurité. Ça serait oublier un peu vite le modèle économique de Facebook, qui repose avant tout sur la publicité ciblée. Pour un acteur comme Facebook, un numéro de téléphone est un identifiant précieux, et pas uniquement pour la sécurité : celui-ci permet en effet d’être utilisé pour cibler très précisément des campagnes de publicité.

Business as usual

C’est l’une des conclusions à laquelle sont parvenus les chercheurs de l’université de Northeastern, qui se sont penchés sur l’utilisation faite par Facebook des données personnelles récoltées par le réseau social. La méthode est selon eux largement utilisée par l’ensemble des grands acteurs du web, mais l’étude porte uniquement sur Facebook.
« Nous avons enquêté sur plusieurs sources de données personnelles et nous avons découvert que les numéros de téléphones et adresses email renseignées pour des fonctionnalités de sécurité, associées au compte ou utilisées pour l’application Messenger, sont au final utilisées pour cibler la publicité auprès des annonceurs », expliquent ainsi les chercheurs dans leur étude. Pour résumer : donner son numéro de téléphone à Facebook n’a rien d’innocent et le réseau social en profitera pour mieux cibler sa publicité.
Comme le rapporte Gizmodo, un annonceur peut en effet utiliser la régie publicitaire de Facebook afin de cibler très précisément une série de numéros de téléphone qu’il a obtenus par ses propres moyens. Si tel est le cas, Facebook affichera la publicité en question à tous les comptes associés à ce numéro de téléphone, de près ou de loin.
Contacté par Gizmodo à ce sujet, Facebook confirme utiliser les numéros de téléphone pour cibler la publicité, mais rappelle l’avoir déjà révélé dans sa politique de confidentialité. Celle-ci précise en effet que Facebook se réserve le droit d’utiliser les données collectées par son service pour mieux cibler sa publicité. L'utilisateur est invité à paramétrer les données accessibles aux annonceurs dans le menu dédié. 
Bien évidemment, Facebook se garde bien d’expliquer ce principe dans ses notifications invitant l’utilisateur à donner son numéro de téléphone et préfère mettre en avant les fonctionnalités de sécurité du compte.Et ce n'est pas vraiment un service rendu au monde de la sécurité : si ces pratiques se démocratisent, on peut craindre que les utilisateurs rechignent à activer la double authentification sur leurs comptes en ligne.

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mardi 9 octobre 2018

Facebook : piratage massif et utilisation de votre téléphone

Facebook : piratage massif et utilisation de votre téléphone



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Depuis l’affaire Cambridge Analytica où les utilisateurs américains ont pu apprendre qu’une extension a pu récupérer des informations continuent dans les profils Facebook et utilisés pour cibler des groupes de populations pour la campagne électorale américaine, les problèmes chez Facebook s’enchaînent.
Suite à la cela des commissions d’enquêtes ont eu lieu pour éclaircir certains points sur l’utilisation des données.
Depuis d’autres révélations ont eu lieu, il y a quelques jours Facebook déclare avoir été la victime d’un piratage massif.
Une autre étude montre comment Facebook utilise votre téléphone pour récupérer des informations privées.

Facebook piraté massivement

Un piratage massif a touché Facebook qui a déconnecté 50 millions de comptes par le monde.
Rappelons que Facebook c’est :
Au deuxième trimestre 2018, Facebook revendique 2,23 milliards d’utilisateurs actifs chaque mois, en hausse de 11% par rapport au deuxième trimestre 2017. Le réseau social américain a passé la barre symbolique des 2 milliards au deuxième trimestre 2017. A noter que 40% des utilisateurs actifs mensuels de Facebook viennent d’Asie-Pacifique, 17% sont Européens et 11% sont Nord-Américains
source : https://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/1125265-nombre-d-utilisateurs-de-facebook-dans-le-monde/
Pour le moment, Facebook a très peu communiqué sur ce piratage.
Mais on sait que le FBI travaille avec le réseau sociale dans une enquête.
Plusieurs vulnérabilités ont été utilisées dont une qui permet de visualiser le profil Facebook.
Cela a aussi permis au pirate de récupérer un jeton pour au compte Facebook.
Quant on sait toutes les informations que peut contenir un profil et compte Facebook, c’est bien entendu assez problématique.

Les mots de passe Facebook n’ont pas été récupérés. Il n’est donc pas nécessaire de changer son mot de passe.
50 millions de comptes auraient été ainsi visités et Facebook a donc procéder à la suppression et réinitialiser de ces jetons.
Par mesure de sécurité 90 millions de comptes ont été déconnectés.
Si votre compte Facebook a été exposé, vous avez alors pu recevoir un message de session expirée et il a fallu vous reconnecter.
La fonction d’aperçu du profil Facebook a été désactivée pour une investigation de sécurité.
EDIT – d’après Facebook, les européens représenteraient moins de 10% des comptes piratés.

Vérifier l’accès à son compte Facebook

Depuis les paramètres de votre compte Facebook et Sécurité ou directement depuis ce lien.
Vous pouvez vérifier les accès à votre compte Facebook avec notamment les lieux de connexions.

il est aussi possible de sécuriser l’accès à votre compte en suivant notre tutoriel : Comment sécuriser son compte Facebook pour éviter les piratages

Comment Facebook utilise votre téléphone

Une autre révélation qui va surement passer un peu plus inaperçu.
Il s’agit de l’utilisation de votre numéro de téléphone que vous pouvez donner sur l’authentification à deux facteurs.
Lorsque vous donnez ce numéro, Facebook ne se gène pas pour vous envoyer de la publicité ciblée.
Les chercheurs au aussi réussi à démontrer que lorsqu’un utilisateur partage ses contacts avec l’application Facebook, ces amis sont aussi susceptibles d’être ciblées par la publicité.
Ainsi, si un utilisateur qui n’a jamais utilisé Facebook se retrouve dans le carnet d’adresse d’un ami qui utilise Facebook et le partage, il sera ciblée par la publicité.
On voit ici encore une fois que Facebook ne se gène pas pour pomper des informations personnelles et les revendre.
L’autre aspect qui pose problème, c’est l’utilisation d’une fonction de sécurité vraiment utile qui au final se retrouve être aussi utilisée comme source d’information personnelle et revente.
Il n’est pas recommandé de désactiver cette fonction de sécurité car elle protège vraiment bien des piratages de comptes.
Mais encore une fois, on peut regretter les pratiques de Facebook.
Source de l’étude : https://www.eff.org/deeplinks/2018/09/you-gave-facebook-your-number-security-they-used-it-ads
Retrouvez notre article complet autour des dangers des réseaux sociaux : Le danger des réseaux sociaux : Facebook, Snapchat, Twitter, etc
Notamment dans l’article, nous indiquions aussi comment l’application Facebook de votre smartphone vous traque.
Il est notamment capable de suivre vos déplacements ou encore, si deux personnes communiquent dans la même pièce pour vous la proposer en ami sur le réseau social.

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