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mercredi 1 décembre 2010

Autre histoire d'horreur d'une résidence pour personnes âgées

Saguenay - Une personne âgée retrouvée dans le coma
La Villa des Sables de Jonquière.
©Agence QMI

Une dame de 86 ans a été laissée seule pendant près de 24 heures, en fin de semaine dernière, dans son logement d'une résidence pour personnes âgées du secteur Jonquière, à Saguenay. Elle est toujours à l’hôpital dans un état critique.

EN VIDÉO:
Laissée seule pendant près de 24h

Cette dame ne s'est pas présentée comme d’habitude, samedi dernier, pour prendre le souper à la cafétéria de la Villa des Sables, mais le personnel de l’établissement n’est pas allé vérifier si tout allait bien. Le lendemain, sans nouvelle malgré de multiples appels, la famille s'est inquiétée. Elle a signalé le problème par téléphone et quelqu’un s’est alors déplacé jusqu’à la chambre de la résidente.

L’octogénaire a alors été retrouvée couchée sur le sol dans un état comateux.

La direction de l'établissement a admis qu'il s'agissait d'un événement regrettable. Elle a dit chercher des solutions pour éviter qu'une telle situation se reproduise.

L’Agence de la santé et des services sociaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean a commencé à enquêter sur la Villa des Sables de Jonquière jeudi matin. Un commissaire à la qualité des services, de même qu’une responsable de la certification des résidences pour personnes âgées visiteront les lieux dans les prochaines 48 heures.

«Ils vont vérifier si les critères de la certification ont été respectés, a dit le relationniste de l’Agence, Marc-Antoine Tremblay, et si des mesures supplémentaires pouvaient être mises en place pour s’assurer de la qualité des services.»

Ce n’est qu’une fois l’affaire révélée dans les médias, jeudi matin, que l’Agence a été informée de l’incident a affirmé M. Tremblay. Autrement dit, la Villa des Sables de Jonquière n’aurait prévenu personne suite à l’incident.


REF.:

Le manque de temps et d'argent dans le secteur de la Santé sa donne ça :

Émission «J.E.» - Négligence dans un CHSLD de Lachine
Lyne Arel-Chalifoux a raconté dans une entrevue accordée à l’émission «J.E.», comment à ses yeux, son père de 78 ans a dépéri au cours de sa dernière année au centre d’accueil.
© Agence QMI

MONTRÉAL — Le Protecteur du citoyen enquête sur le centre d’hébergement de soins de longue durée de Lachine, depuis que la fille d’un patient de ce CHSLD a déposé une plainte de négligence.

Lyne Arel-Chalifoux a raconté dans une entrevue accordée à l’émission «J.E.», comment à ses yeux, son père de 78 ans a dépéri au cours de sa dernière année au centre d’accueil.

«Les vrais problèmes ont débuté en septembre 2009, quand ils l’ont déménagé du 5e au 3e étage en raison de travaux de construction», a dit Mme Arel-Chalifoux.

En un an, la fille de Gaston Arel a formulé officiellement quatre plaintes au commissaire aux plaintes du centre d’hébergement concernant : les heures prolongées au lit, l’alimentation sous forme de purée, la dénutrition, une plaie non soignée et le traitement inadéquat de troubles intestinaux.

M. Arel, déjà très affaibli, souffrait du syndrome d’Ogilvy, une maladie douloureuse qui se caractérise par une paralysie du gros intestin et qui provoque un gonflement de l’abdomen.

«Le ventre peut gonfler puisque dans l’intestin il y a une fermentation naturelle. Donc, il y a des gaz qui s’accumulent, des matières aussi qui s’accumulent : il y a une distension du gros intestin» explique Mickeal Bouin, gastro-entérologue au Centre Hospitalier de l’Université de Montréal.

Un des traitements consistait à insérer un tube rectal pour vider son intestin. Lors d’une visite impromptue, Mme Arel-Chalifoux a retrouvé son père, seul dans sa chambre, en détresse.

«Mon père était au lit, il gigotait, il avait un gros ventre, il était souffrant et il avait un tube rectal entre les fesses et un sac à poubelle vert. Le sac était là pour amasser les déchets, mais il n’y en avait pas parce que le traitement n’avait pas fonctionné. Mais le sac s’était ramassé entre les deux fesses», a expliqué la femme.

Elle a appelé l’infirmière qui lui a «inséré un deuxième tube alors qu’il en avait déjà un dans les fesses […] Si j’avais pu perdre connaissance […], j’étais sidérée», a ajouté Mme Arel-Chalifoux.

Au cours de la dernière année, l’homme a été transporté à l’urgence plusieurs fois pour traiter ce syndrome.

Lors d’une autre des visites de sa fille, le personnel de l’hôpital a découvert une plaie sur un des testicules du patient.

«[J’ai vu] la plaie sur son testicule et [j’ai revu] le sac à poubelle vert entre ses deux fesses et là je me suis dit : "Ça ne se peut pas qu’il ait une plaie comme ça, parce qu’ils lui ont flanqué des sacs à poubelle vert".» Comme si ce n’était pas suffisant, Mme Arel-Chalifoux a appris du médecin du CHSLD que son père souffrait aussi de dénutrition.

Pourtant, elle avait manifesté, par écrit, son opposition à ce qu’on lui donne de la purée parce qu’il refusait de s’alimenter.

À la suite du dépôt des plaintes, le centre de santé et de services sociaux de Dorval-Lachine-Lasalle a vérifié les pratiques de son personnel.

La commissaire aux plaintes, qui donne raison à madame Arel-Chalifoux, dénote sur le plan de la dénutrition que «des mesures ont été prises en 2009 pour répondre aux besoins nutritionnels» de Gaston Arel.

Cependant, il a fallu «attendre en septembre 2010 pour obtenir une évaluation de contrôle».L’enquête a permis de déterminer qu’un «manque de ressources médicales est en partie responsable d’un tel délai.»

Concernant l’insertion des tubes rectaux, l’enquête a confirmé que la «technique n’était pas maîtrisée par l’infirmière» et que l’utilisation de deux tubes et de sacs de plastique «était inadéquate». «Un suivi» a été effectué avec l’infirmière concernée.

Le rapport, qui protège l’identité de l’infirmière fautive, n’apporte aucune précision sur le suivi qui a été fait ni sur l’utilisation de sacs.

La direction du CHSLD Lachine a refusé d’accorder une entrevue à l’équipe de «J.E.» parce que le Protecteur du citoyen mène lui aussi son enquête sur ce dossier. Depuis, Gaston Arel est mort d’une pneumonie à l’hôpital Lachine à la mi-octobre.

L’émission « J.E. » présentera un reportage complet sur cette histoire vendredi à 19 h sur les ondes de TVA.

REF.:

Les budgets pour les soins à domicile ont été coupés

Santé - Les soins à domicile amputés

© TVA Nouvelles

MONTRÉAL – Conséquence directe des compressions en santé, les budgets pour les soins à domicile ont fondu, ce qui fait craindre le pire à des milliers de patients.

L'organisme montréalais Ex Aequo, qui défend les droits des personnes ayant une déficience motrice, a rendu public un sondage mené auprès de 270 usagers.

L’étude a permis de constater que 77 pour cent d’entre eux ont subi des réductions de services totales ou partielles ou ont été menacés d'en subir. Au total, il leur manque au moins 868 heures par semaine de soutien à domicile.

Dominique Viel, par exemple, a perdu 45 minutes sur les trois heures que le CLSC de son quartier lui consacrait chaque semaine. Elle vit seule dans un petit logement, mais craint maintenant de se retrouver un jour en institution en raison de la diminution des soins à domicile.

«J'ai vraiment peur de vieillir dans ces conditions-là, a-t-elle confié. Je suis sortie d'une institution psychiatrique pour m'en aller en réadaptation. Je ne veux pas être réinstitutionnalisée, jamais dans 100 ans.»

«Ils coupent beaucoup dans le ménage, ils coupent beaucoup dans les repas, a renchéri Dominique Marsan. On accordait, auparavant, trois heures par semaine pour la préparation des repas. Maintenant, il y a quelques personnes qui arrivent encore à avoir une heure par semaine ou une heure et demie par semaine.»

Claire Dionne, une victime du scandale du sang contaminé, subit elle aussi les contrecoups des réductions budgétaires. «J'avais des heures de massage des jambes à cause de ma douleur, puis on me les coupe pour la moitié de l'année. Ça me permettait de dormir au cours d'une bonne partie de la nuit.»

Aide réclamée

Ex Aequo demande l'intervention immédiate du ministre de la Santé et de l'Agence de la santé de Montréal pour éviter que ces personnes démunies soient de plus en plus isolées de la société.

«Présentement, la dynamique du réseau de la santé et des services sociaux, c'est de faire plus avec moins», a dénoncé Marc-André Burelle-Favron, d’Ex Aequo.


REF.:

Galaxy Tab,le premier aspirant sérieux à la couronne du iPad

Tablette informatique - Captivante polyvalence pour le Galaxy Tab
Les dimensions réduites facilitent l’utilisation du Tab à une main.
© Samsung

Si l’on se fie uniquement aux ventes du iPad, Steve Jobs, PDG d’Apple, doit posséder une piscine de dimensions olympiques, remplie de coupures de 1 000$. Tandis que M. MacPicsou nage de bonheur avec l’insouciance d’un Scrooge dans son bain géant de billets vert pomme, ses rivaux s’enfargent nerveusement à essayer de produire une réponse valable à la tablette «magique et révolutionnaire» de verre et de silicium.

Samsung a produit le premier aspirant sérieux à la couronne du iPad sous forme du Galaxy Tab (de 540 $ à 675 $, en fonction de l’opérateur et du contrat), en quelque sorte une version XXL de l’excellente gamme de téléphones intelligents Galaxy du fabricant sud-coréen. Animé par Android, la technologie mobile polyvalente et astucieuse de Google, l’appareil fait figure de David s’opposant au Goliath/iPad. ::encart::

Doté d’un écran tactile de 7 pouces, le Tab est significativement plus petit que le iPad avec son écran de 10 pouces. Voilà toutefois une des forces du Tab: ses dimensions réduites en facilitent l’utilisation à une main et l’appareil est donc assez petit pour qu’on puisse le glisser sans hésitation dans un sac à dos, une serviette ou un sac à main.

AVANTAGES

D’autre part, puisqu’il s’agit d’une version plus grande d’un téléphone Android, (moins la capacité de téléphoner), le Tab bénéficie de tous les avantages de ses «petits cousins»: personnalisation, flexibilité, multifonctionnalité harmonieuse, Wi-Fi, transfert de données mobiles à haut débit et autres bonnes choses propres à l’univers en expansion de la technologie mobile de Google.

Aussi, la présence de la fonction performante de transfert de la voix au texte de Google et du renversant système Swype d’entrée automatisée de texte à un doigt, faire passer les mots de son cerveau à un courriel, à un document ou à un twit sur le Tab est un véritable jeu d’enfant.

Si le Tab était le seul appareil de son genre, on le qualifierait sans aucun doute de merveille et les consommateurs seraient en pâmoison devant la diminutive tablette. À l’essai, nous avons effectivement eu un élan de ferveur pour le produit de Samsung lors des premières heures de son utilisation. Mais le Tab n’existe pas dans un vide absolu et à titre de réplique directe au succès du iPad, l’appareil doit faire face en bonne et due forme à la proposition complète du Béhémoth d’Apple. Et c’est là que tiédit l’enthousiasme initial.

Le Tab peut accomplir une foule de choses que ne peut faire le iPad, comme prendre des photos et enregistrer des vidéos (incluant la vidéoconférence en face à face au moyen d’applications externes) ou permettre à l’utilisateur d’ajouter à la mémoire interne du Tab au moyen de cartes de mémoire.

JEUX ET VIDÉO

Autre avantage de taille de l’appareil de Samsung: son navigateur Web intégré supporte le langage Flash. Cela signifie qu’un tas de sites comportant de l’animation, des jeux en ligne et de la vidéo (outre YouTube, qui fonctionne sur la plupart des appareils mobiles) s’afficheront et fonctionneront correctement sur le Tab, mais pas sur le iPad.

En théorie, du moins. En pratique, la vidéo Web et les jeux complexes ont eu tendance à écraser le système de notre tablette à l’essai. Celle-ci fonctionnait ainsi au ralenti, voire pas du tout dans ces circonstances. Le Tab n’est, semble-t-il, qu’un autre appareil mobile à mettre à rude épreuve la patience des technophiles.

DÉFAUTS

Le Tab ne peut donc prétendre à cette fameuse expérience optimale de l’utilisateur qui est la marque de commerce d’Apple. Les applications plantent plus souvent, les fonctions de rapprochement et de défilement sont un peu moins précises, celles de lecture de musique et autres médias ne sont pas aussi conviviales… des détails, mais qui n’en finissent plus de s’additionner.

Malgré ces défauts, le Tab est un sérieux petit appareil. C’est un bon navigateur Web mobile, un lecteur électronique hors pair et oui, l’on peut y jouer à Angry Birds.

La tablette semble toutefois cibler particulièrement les adeptes d’appareils Android plutôt qu’être destinée à convertir à Samsung les fidèles d’Apple. Le bassin d’argent de M. MacPicsou ne risque pas de sitôt d’être miné par des fuites majeures.

VERDICT

Le Galaxy Tab est le premier aspirant sérieux à s’amener dans l’arène des tablettes face au champion iPad, mais pour chaque fonction exclusive au Tab, l’appareil de Samsung semble souffrir d’une lacune ou d’un défaut qui l’empêche de prétendre à la grandeur d’Apple.

GALAXY TAB DE SAMSUNG

Prix: de 539,99 $ (avec plan de services de trois ans) à 674,99 $ (sans contrat) avec Rogers; 649,95 $ (sans contrat) avec Bell. Plus de détails sur les sites Web des opérateurs.


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mardi 30 novembre 2010

Sur le Web ,faudra s'y habituer a compresser les Data ,comme OpéraMini le fait, déja !


Le trafic mondial de données via l'internet mobile a enregistré en octobre son rythme de croissance le plus élevé en sept mois, a annoncé mercredi Opera, le leader mondial des navigateurs pour l'internet mobile.

Le trafic internet transitant via son navigateur Opera Mini a progressé de 15% entre septembre et octobre, affichant une hausse de 134% par rapport à l'année précédente.

L'éditeur norvégien a accru sa prééminence au cours des derniers mois, avec une part de marché de 24,5% en octobre selon le cabinet d'études StatCounter. Les navigateurs mobiles concurrents - ceux de RIM, Apple et Nokia - affichent quant à eux une part de marché comprise entre 16 et 18%.

Le navigateur Opera Mini compte 76,3 millions d'utilisateurs ayant généré un trafic de 616 millions de mégaoctets à travers le monde le mois dernier.

Ces données transitent via des serveurs intermédiaires («proxy») qui les compriment avant de les réexpédier via le réseau mobile, permettant à Opera de collecter des statistiques sur l'utilisation de l'internet mobile.

Le marché de l'internet mobile a connu une croissance fulgurante depuis le lancement de l'iPhone d'Apple en 2007.

Si les opérateurs mobiles sont ravis de profiter de ce nouveau marché pour accroître leur chiffre d'affaires et compenser l'érosion de leurs revenus tirés des communications vocales traditionnelles, ils se heurtent à des problèmes de saturation des réseaux.

Cette congestion croissante des réseaux profite à l'éditeur norvégien, dont le navigateur permet de comprimer jusqu'à 90% des données pour économiser de la bande passante.

Les équipementiers télécoms Nokia Siemens, Ericsson et Alcatel-Lucent, voient également d'un bon œil l'essor de l'internet itinérant, qui pourrait leur attirer de nouvelles commandes.


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