La question ,sans réponse: Cloudflare: il restait à déterminer si le fournisseur de CDN était "en concert actif ou en participation" avec le site pirate MP3Skull ?.....Droit d'auteur,......blanchiment d'argent,...... Project Honey Pot.....anti-spammers....anti-bot........projet anti-pédophile de la CIA(T411),......pourquoi le siteThe Pirate Bay existe encore,......les serveurs de cloudflare c'est pas gratuit,alors on rentabilise comment ? ;-)
Cloudflare ne parvient pas à éliminer la menace de blocage(RIAA) du site pirate 'Moot' : Un
tribunal fédéral de Floride a rejeté la demande de Cloudflare d'annuler
une récente ordonnance qui a ouvert la porte à des efforts de blocage
de sites à grande échelle. La commande, obtenue par la RIAA, s'applique au défunt site MP3Skull mais pourrait avoir des conséquences plus larges.Représentant plusieurs maisons de disques majeures, la RIAA a déposé
une plainte contre le site pirate MP3Skull il y a trois ans.Avec des millions de visiteurs par mois, le site de téléchargement MP3
a été l'une des principales sources de musique piratée pendant
longtemps.En
2016, les maisons de disques ont gagné leur procès contre le portail de
téléchargement MP3, mais le site a d'abord ignoré la décision du
tribunal et a continué à fonctionner. Cela a incité la RIAA à poursuivre les services de tiers, y compris
Cloudflare, exigeant qu'ils bloquent les noms de domaine associés.Cloudflare s'est opposé et a fait valoir que le DMCA a protégé l'entreprise contre les larges exigences de blocage. Cependant, la cour a statué que le DMCA ne s'applique pas dans ce cas, ouvrant la porte à un filtrage anti-piratage généralisé.Le
tribunal a souligné que, avant d'émettre une injonction contre
Cloudflare, il restait à déterminer si le fournisseur de CDN ou un réseau de
diffusion de contenu (CDN),était "en
concert actif ou en participation" avec le site pirate. Cependant, cela doit encore arriver. Depuis que MP3Skull a cessé ses opérations, la RIAA a montré peu d'intérêt à poursuivre l'affaire.Bien
qu'il n'y ait plus de menace immédiate de blocage de site, il est plus
facile pour les titulaires de droits de demander des demandes de blocage
similaires à l'avenir. Cloudflare, par conséquent, a demandé au tribunal de jeter l'ordre,
arguant du fait que MP3Skull n'est plus disponible, le problème est
discutable.Cette semaine, la juge Marcia Cooke a rejeté cette demande.RefuséC'est, bien sûr, de la musique aux oreilles de la RIAA et de ses membres.La RIAA veut garder la porte ouverte pour des demandes de blocage similaires à l'avenir. Cette responsabilité potentielle pour les sites de pirates est la
principale raison pour laquelle le fournisseur de CDN a demandé au
tribunal d'annuler l'ordre, a indiqué la RIAA.Alors que l'ordonnance reste en place, le juge Cooke suggère que les
deux parties travaillent sur une sorte de compromis ou de clarification
et a donné deux semaines pour rédiger cela dans une nouvelle
proposition.«Les
parties peuvent rédiger et soumettre une ordonnance conjointe visant
les questions soulevées à l'audience au plus tard le 10 avril 2018»,
écrit le juge Cooke.
Nota: Dans le dossier du site néo-nazi Daily Stormer: Cloudflare avait pour politique de ne retirer aucun compte
sans une ordonnance du tribunal, et lorsque cela a été dépassé, les
sourcils ont été levés. En particulier, les détenteurs de droits d'auteur se demandaient
pourquoi l'entreprise pouvait mettre fin à ce compte, mais pas ceux des
sites piratés les plus notoires.
Ou le dossierNYAA.si: D'une
manière générale, la société ne déconnecte un client qu'en réponse à
une décision de justice, comme elle l'a fait avec Sci-Hub plus tôt cette
année. C'est pourquoi cela a été une surprise lorsque le site NYAA.si a été déconnecté cette semaine.Certains ont fait allusion à une décision de la cour secrète alors que
la répression récente du Japon sur le piratage de mangas et d'anime est
également venue à l'esprit, le tout sans un grain de preuve bien sûr.Quelle que soit la raison, NYAA.si doit maintenant continuer sans Cloudflare, alors que le mystère demeure.
Conclusion: A force de faire disparaître les sites de piratage, allons nous pas ,de plus en plus vers le DarkNet ?$?
Nvidia, le fabricant leader du marché des cartes graphiques,
vient de dévoiler ses nouveautés 2018. Au programme, GPU ultra-puissants
pour réaliser des calculs complexes.
Les produits que Nvidia a l'honneur de présenter cette année s'adressent
majoritairement aux professionnels. A la pointe de la technologie, ils
étonnent par leur puissance.
Le successeur du GP100 s'appelle GV100, et il est encore plus puissant
En acteur historique du marché des cartes graphiques, Nvidia a de quoi
nous surprendre ! Jensen Huang, son fondateur et PDG, vient de présenter
à la presse ses nouveautés. Il s'agit tout d'abord du Quadro GV100. Ce
GPU super puissant a été conçu en premier lieu pour les professionnels.
Malgré son étonnante productivité, les gamers vont donc devoir accepter
de passer leur tour. La raison d'être du GV100 : devenir le « cerveau »
des ordinateurs professionnels, dont la tâche première est de réaliser
des calculs complexes.
En effet, par leur architecture, les cartes graphiques sont parfaitement
adaptées à la gestion des séries volumineuses de tâches de même nature.
A l'intérieur du GV100, on trouve l'architecture Volta (une invention «
maison ») et une mémoire vive de 32 Go. Son prix n'a pas encore été
dévoilé, mais quand on sait que son prédécesseur, le GP100, coûtait
7.000 euros à sa sortie, on peut s'attendre à ce que son prix soit dans
la même fourchette.
[[PIC_1603004w500]]
Nvidia ne souhaite pas concevoir de GPU pour le marché des cryptomonnaies
En plus des GPU, et c'est encore plus intéressant, Nvidia a présenté ses
super-ordinateurs. Son dernier « bébé », le DGX-2, est constitué de 16
cartes graphiques Tesla V100 GPU, dotée de 32 Go de RAM chacune. Le
poids de cette machine : 230 kilos. Conçu pour réaliser des calculs, il
s'adresse lui aussi aux professionnels, d'où son prix de 400.000 euros.
Quant aux marché des « mineurs » de cryptomonnaies, Nvidia se garde bien
de s'y avancer. Comme l'a expliqué Jensen Huang à nos confrères de ZDNet
après son discours, le marché premier de Nvidia est, selon lui, les
gamers, suivi de celui des entreprises nécessitant des GPU pour des
calculs volumineux (data centers, intelligence artificielle...).
Peu adaptées à l'architecture de l'écosystème Ethereum, il ne souhaite
pas voir ses cartes graphiques utilisées par les « mineurs ».
Lorsque vous tentez de supprimer ou renommer un fichier, un message indique que le fichier est verrouillé.
En effet, il se peut qu’une application ouvre un fichier en exclusif.
Le fichier est alors verrouillé et aucune autre opération comme la
suppression, renommer ou le déplacement ne peut être effectuée dessus. Il faut alors fermer l’application pour pouvoir regagner la main sur le fichier. Enfin, parfois, il peut arriver que le fichier soit verrouillé par le système de fichiers rendant les opérations impossible dessus.
Cet article vous aide à déverrouiller un fichier pour pouvoir le renommer ou le renommer.
Comme cela a été expliqué dans le paragraphe précédent, une application peut verrouiller un fichier. En général, lorsque vous tentez de renommer ou supprimer le fichier, vous obtenez le message :
Cette action ne peut-être réalisée car le fichier est ouvert dans XXXXX
Ferme le fichier et réessayez.
Windows vous indique donc l’application source qui verrouille le fichier, l’icône de cette application peut-être même indiquée.
Supprimer un fichier verrouillé par un autre utilisateur sur Windows 10
mode sans échec
Le mode sans échec est un mode minimal de Windows où la plupart des applications ne fonctionnent pas.
De ce fait, si une application pose problème et verrouille un fichier,
celle ne devrait pas être en cours de fonctionnement en mode sans échec. Cela devrait vous permettre de supprimer ou renommer le fichier. Pour démarrer en mode sans échec, suivez les explications des pages suivantes :
Identifier l’application qui verrouille le fichier
Dans
le cas où vous n’avez aucune idée de l’application qui verrouille le
fichier, il faut utiliser des utilitaires qui permettent de déterminer
cela. Il existe plusieurs outils sur Windows et qui sont notamment présentés sur la page suivante : Comment lister les fichiers ouverts ou verrouillés sur Windows
A
noter que le moniteur de ressources systèmes, disponible depuis Windows
Vista permet d’identifier les fichiers ouverts par une application. Cela se fait depuis l’onglet Processeur et Descripteur associés. Un champs de recherche permet de saisir le nom du fichier, ainsi en résultat, vous avez l’application qui ouvre ce dernier. Par exemple, ci-dessous, on a bien la confirmation qu’il s’agit de Winword.exe
Fichiers verrouillé par des malwares
Si
le programme n’est pas présent dans la liste des programmes installés :
Allez dans le dossier de ce dernier (souvent un sous-dossier de Program
Files), vérifiez si un fichier uninstall.exe ou uninst.exe est présent. Dans le cas des antivirus, vérifiez si un programme de suppression n’est pas fournit par l’éditeur, reportez-vous à la page : Suppression d’antivirus
Ici nous allons plutôt nous intéresser au Trojan Bedep qui se charge dans l’explorateur de fichier explorer.exe Ceci a tendance à verrouiller le fichier du virus, ce qui fait que vous ne pouvez pas le supprimer. Lorsque l’on tente de supprimer ce dernier, on obtient le message « Cette action ne peut pas être réalisée car le fichier est ouvert dans Explorateur Windows »
Trois méthodes de suppression de fichiers verouillés
J’ai
fait une vidéo qui récapitule trois méthodes différentes (oui il existe
d’autres programmes qui permettent de supprimer des fichiers comme unlocker).
Première méthode avec FRST, qui consiste à effectuer un « fix » sur le fichier en question. Les explications en détails dans le paragraphe suivant.
Deuxième méthode avec GMER depuis l’onglet Files et le bouton Delete à droite.
Troisième et dernière méthode avec Process Explorer, le but étant de tuer le processus explorer.exe afin que la DLL insuprimable ne soit plus active.
A propos de Process Explorer, il existe une ancienne page Process Explorer : Exemple d’utilisation avancée qui explique comment supprimer une DLL de l’infection Vundo/Virtumonde (plus active de nos jours). Celle-ci se chargeait dans le processus système winlogon.exe à partir d’une clef notify.
Le principe est un peu le même que dans la vidéo, à savoir, repérer le
DLL, tenter de fermer le handle/thread afin de la rendre inactive et
supprimer celle-ci du disque.
Cas des DLL dans explorer.exe
Comprenez bien ici qu’il s’agit d’une DLL qui se charge dans explorateur.exe ce qui est relativement courant. Les méthodes ne fonctionnent pas avec des malwares de type rootkit, notamment avec les drivers Windows (fichiers .sys), comme par exemple bsdriver et cherimoya. Quoique la méthode GMER peut fonctionner mais dans tous les cas Malwarebytes Anti-Malware se charge de ces derniers. Parfois, c’est plus complexe, notamment par exemple avec l’infection MYOSPROTECT / WEBPROTECT / PCWATCH (plus active maintenant).
Celle-ci
se composait d’une DLL par exemple MyOSProtect.dll qui se chargeait
dans la couche Winsock pour manipuler les chargements de pages et
injecter des publicités.
Ce
fichier DLL ne pouvait pas être supprimé car un driver/pilote la
protégeait en hookant les fonctions de suppression de Windows (méthode
de rootkit), c’est à dire que la fonction de suppression de Windows
était détournée pour passer par le rootkit et intercepter les tentatives
de suppression de la DLL. En d’autre terme, le pilote protégeait la DLL de la suppression manuellement.
Supprimer un fichier en ligne de commandes
Une autre méthode qui peut parfois fonctionner et de tenter de supprimer le fichier récalcitrant en invite de commandes. Pour cela, reportez-vous à notre tutoriel : Supprimer un fichier ou dossier en ligne de commandes
Supprimer un fichier verrouillé avec FRST
FRST est un utilitaire qui permet d’analyser l’ordinateur et de générer un rapport avec les fichiers ouverts, au démarrage, etc. En outre, FRST permet à travers un script de supprimer certains éléments de l’ordinateur. FRST peut donc être utile pour supprimer des fichiers impossible à supprimer.
Avant de commencer, il est conseillé d’afficher les extensions de fichiers, pour cela, suivez la page suivante : Windows 10 : comment afficher les extensions de fichiers
Placez le programme FRST sur votre bureau, ensuite ouvrez le. Appuyez sur les touches CTRL+Y, cela va ouvrir le bloc-note. Le but est d’inscrire dans le bloc-note le chemin des fichiers à supprimer.
Par
exemple, si l’on souhaite supprimer ce fichier-recalcitrant.txt, on
récupère le chemin dans la barre d’adresse (C:\Users\Marjorie\Downloads)
et le nom complet du fichier.
Que
l’on inscrit ensuite dans le bloc-note, dans notre cas, on obtient
C:\Users\Marjorie\Downloads + fichier-recalcitrant.txt, soit
donc C:\Users\Marjorie\Downloads\fichier-recalcitrant.txt
Enregistrez le fichier bloc-note, depuis le menu Fichier puis Enregistrer. Retournez sur le programme FRST puis cliquez sur le bouton Corriger afin de lancer la correction. Redémarrez l’ordinateur.
Liens autour des fichiers verrouillés
Les liens du site autour des fichiers ouverts, verrouillés qui peuvent être difficiles à supprimer.
La société de transfert d’argent Western Union va verser 586
millions de dollars aux États-Unis pour une série de manquements liés à
une vaste escroquerie impliquant certains de ses employés, a annoncé le
département de la Justice (DoJ) jeudi.
«Western Union a une responsabilité vis-à-vis des consommateurs
américains pour les protéger des fraudes. Au lieu de cela, le groupe a
préféré regarder ailleurs», a déclaré Edith Ramirez, la présidente de
l’agence de protection des consommateurs (FTC) qui était associée à
l’enquête avec le DoJ. Entre 2004 et 2012, des escrocs ont réussi à convaincre des
personnes aux États-Unis de leur transférer des fonds par l’intermédaire
de Western Union en se faisant passer pour des parents «dans le besoin»
ou en faisant miroiter «des récompenses ou des opportunités d’emplois»,
détaille le communiqué.
Plusieurs employés du groupe se sont rendus «complices» des
malfaiteurs en s’assurant que ces centaines de milliers de transactions
soient menées à bien et en percevant une partie du produit de la fraude.
Selon le DoJ, Western Union a été informé de ces agissements dès
la fin 2004 par des victimes mais s’est abstenu de prendre des «mesures
correctives» à l’égard de ses agents impliqués dans l’escroquerie.
«Comme le montre ce cas, transférer de l’argent peut être le moyen le
plus rapide de l’envoyer directement dans les poches de délinquants», a
déclaré un des responsables du DoJ, David Bitkower, accusant le groupe
d’avoir «privilégié les bénéfices au détriment de ses propres clients».
Plus généralement, le groupe d’Englewood, dans le Colorado
(ouest), ne disposait pas des règles de contrôle interne requises pour
traquer le blanchiment d’argent, assure le DoJ.
Outre sa pénalité qui servira à indemniser les victimes, Western
Union s’est notamment engagé à améliorer ses procédures et à davantage
signaler des «activités suspectes», afin de clore les poursuites
engagées par les autorités américaines.
Dans un communiqué distinct, le groupe a assuré être «déterminé à
améliorer ses programmes de contrôle pour empêcher des activités
illicites» et «protéger les consommateurs qui transfèrent de l’argent à
des amis, des parents ou à des entreprises».
Depuis décembre 2011, le
Français OVH propose son propre service cloud, HubiC. Ce service permet
de stocker, synchroniser, sauvegarder et partager tous types de
documents sur le cloud. Le principal avantage d’HubiC est le coût très
bas du service. Toutefois, faut-il vraiment opter pour le made in France
dans le domaine du cloud ?
Le service de stockage cloud
HubiC, proposé par le Français OVH, et basé sur la technologie Intel
Cloud Technology, permet de stocker toutes sortes de fichiers sur
internet au sein d’un espace personnel sécurisé. Grâce à ce système,
les utilisateurs peuvent accéder à leurs fichiers depuis n’importe quel
appareil, et libérer de l’espace de stockage sur leurs différents
appareils électroniques sans avoir à recourir à un disque dur externe.
Le service de stockage en ligne
HubiC se décline en application de bureau pour Windows, Mac et Linux, en
application mobile pour iOS, Android et Windows Mobile, et en
application web accessible depuis un navigateur internet. Ce caractère multi-plateforme permet de synchroniser les documents sur tous les supports et équipements de l’utilisateur.
Les utilisateurs de HubiC peuvent déposer leurs fichiers manuellement, ou laisser l’application HubiC s’en charger automatiquement.
Après s’être inscrit, l’usager dispose d’un dossier hubiC dont le
contenu est synchronisé sur tous ses ordinateurs, tablettes et
smartphones. Il est également possible d’accéder à ce contenu depuis
l’application web. Ainsi, lorsqu’un fichier est mis à jour sur l’un des
appareils, il est directement mis à jour sur tous les équipements.
Le transfert entre les différents équipements et les serveurs OVH.com est sécurisé par le protocole SSL. Grâce à l’infrastructure OVH, la vitesse des transferts est optimisée et maximisée par la connexion internet.
Vous disposez d’un dossier « hubiC » dont le contenu est synchronisé sur l’ensemble de vos ordinateurs. Tout ce que vous glissez
dans ce dossier est automatiquement déposé sur hubiC, et devient
disponible sur vos tablettes et smartphones, ainsi que sur l’application
web. Si vous modifiez un fichier sur votre ordinateur, il sera mis à jour sur vos autres équipements.
Tous les types de fichiers peuvent être
sauvegardés sur le cloud HubiC : photos, vidéos, musique, documents…
aucune restriction n’est imposée en termes de taille. Quelques clics
suffisent pour étendre l’espace d’archivage. Il est possible de créer des dossiers, de supprimer facilement les fichiers, de les déplacer ou de les publier sur internet. La gestion des documents est facilitée à l’extrême.
Une fois entreposés sur le cloud, les
fichiers sont dupliqués trois fois, au sein de trois data centers HubiC
OVH situés dans divers pays d’Europe pour garantir leur conservation.
Notons que l’un de ces centres de données est situé en France, dans la
ville de Gravelines. La redondance permet de remédier à d’éventuelles défaillances matérielles comme des pannes ou des corruptions de données.
Seul l’utilisateur peut accéder aux données à l’aide de son identifiant
et de son mot de passe. Une option de sauvegarde permet également de
sauvegarder des dossiers sur l’ordinateur, la tablette ou le smartphone
sans devoir les synchroniser.
Afin d’assurer le support du service cloud, des techniciens sont disponibles 24 heures sur 24 tous les jours de l’année pour assurer la maintenance des serveurs HubiC.
Ainsi, les données sont accessibles à tout moment sans interruption. Il
est également possible de consulter le forum des utilisateurs, animé
par une communauté très impliquée et solidaire.
Les documents peuvent également être partagés très facilement. Il
suffit de créer un lien de partage et de l’envoyer à ses proches pour
leur permettre d’accéder aux fichiers depuis un navigateur web. Il est ainsi possible de collaborer sur un projet commun en toute simplicité.
Au total, la plateforme de stockage en ligne14 cumule plus de 800 000 utilisateurs. Le tarif
de ce service s’élève à 50 euros TTC par an ou 5 euros par mois pour
1To d’espace de stockage cloud, et 10 euros par an ou 1 euro par mois
pour 100Go. Il est possible de bénéficier de 25 Go gratuitement
en créant un compte. Un système de parrainage permet par ailleurs
d’obtenir davantage d’espace en recommandant le service à d’autres
personnes. Il est possible d’obtenir un maximum de 2,5To d’espace de
stockage cloud en parrainant 5 personnes. Les personnes parrainées
reçoivent quant à elles 30Go d’espace de stockage. Les invitations
peuvent être lancées en toute simplicité par email, Twitter ou Facebook.
Tutoriel : comment stocker ses documents sur HubiC Cloud ?
S’inscrire à HubiC
Pour commencer à utiliser le service de stockage cloud HubiC, vous devez tout d’abord créer un compte sur le site officiel.
Cliquez sur Créer un compte, et complétez le formulaire d’inscription.
Vous allez recevoir un mail de confirmation. Cliquez sur le lien contenu
dans ce mail pour valider votre compte et accéder à HubiC.
Installer HubiC
Installez à présent l’application HubiC sur votre ordinateur. Pour ce faire, rendez-vous à nouveau sur le site officiel et téléchargez l’application.
Procédez à l’installation, puis lancez l’application depuis votre
bureau. Entrez l’adresse mail et le mot de passe indiqués lors de la
création de votre compte puis connectez-vous.
Le logiciel va créer un dossier « Mon HubiC » dans votre répertoire Documents. Le contenu de ce dossier sera systématiquement synchronisé avec l’application web HubiC toutes les dix minutes. Si vous désirez modifier l’emplacement de ce répertoire, cliquez sur Installation avancée.
Stocker et synchroniser des fichiers locaux
Vous bénéficiez désormais de 25Go pour stocker tous types de fichiers. Les documents créés ou copiés dans le dossier Mon HubiC sont automatiquement synchronisés avec l’application web HubiC. Il est également possible d’y accéder par le biais d’une tablette ou d’un smartphone.
En double-cliquant sur l’icône
Mon HubiC sur le bureau de votre ordinateur, vous pouvez créer autant de
dossiers que vous le souhaitez. Par défaut, trois dossiers sont créés : documents, images, et vidéos. Vous pouvez commencer à transférer vos fichiers.
Partager un fichier ou un dossier
Pour partager des fichiers, effectuez un clic droit sur un document ou un dossier à partager, cliquez sur HubiC puis sur Publier.
Attendez quelques secondes, puis effectuez de nouveau un clic droit, et
cliquez cette fois sur HubiC puis Copier le lien de publication. Collez
à présent ce lien dans un mail pour l’envoyer au destinataire avec qui
vous souhaitez partager le document ou le dossier.
Stocker et synchroniser des fichiers depuis l’application web
Il est également possible de transférer
vos fichiers directement depuis l’application web. Rendez-vous sur le
site internet d’HubiC, cliquez sur Mon HubiC, et indiquez votre
identifiant et votre mot de passe. Vous pourrez accéder à tous vos
dossiers et fichiers directement depuis internet. Vous pouvez ajouter des fichiers en les faisant glisser vers le répertoire de votre choix.
En haut à droite, différents boutons vous permettent d’ajouter ou de
supprimer un fichier, de créer un dossier, de le modifier ou de trier
l’ordre d’affichage.
Modifier les paramètres HubiC
Lorsque vous lancez Hubic, une icône située en bas à droite de l’écran en forme de nuage bleu vous permet de modifier les paramètres.
Depuis ce menu d’options, vous pouvez connaitre l’espace de stockage
disponible, lancer une synchronisation manuelle, mettre en pause la
synchronisation, ou d’accéder aux options permettant notamment de
choisir les dossiers à synchroniser sur l’ordinateur local ou de
modifier le temps d’intervalle de synchronisation.
API et applications compatibles
Pour les développeurs, une API
permet de connecter une application aux services HubiC en toute
simplicité, ou même de créer une application basée sur les
fonctionnalités HubiC. Cette API peut notamment servir pour la
gestion et l’obtention d’informations. Il est également possible de
développer un lecteur multimédia pour le contenu stocké sur HubiC ou de
publier des fichiers automatiquement sur le web.
HubiC est également compatible avec plusieurs applications tierces. Le module
Thunderbird, créé par Vincent Giersch permet de déposer des pièces
jointes sur HubiC, et de les envoyer en intégrant un lien de publication
à l’e-mail. Ce procédé permet d’envoyer des documents lourds en toute simplicité.
L’application Swift Explorer,
développée par Loic Merckel, permet à l’utilisateur de visualiser le
contenu de son espace de stockage en ligne et d’y déposer des fichiers /
dossiers facilement. Les fichiers ainsi déposés n’ont pas
besoin d’être synchronisés. Ce système permet d’archiver des documents
sans avoir besoin de conserver de copies sur un ordinateur.
L’application est disponible sur Windows, Mac et Linux.
Développée par Synology, l’application Synology Disk Station Manager 5.1 permet de gérer le NAS de la marque.
Désormais, il est possible de synchroniser un dossier du serveur de
stockage avec HubiC par le biais du module Cloud Sync. Ce processus
renforce la sécurité des données.
Le service Expandrive permet quant à lui de monter un espace de stockage en ligne comme un disque réseau. Le contenu du cloud HubiC peut donc être géré directement depuis l’explorateur de fichiers.
Qui est OVH, le créateur de HubiC ?
OVH Group est une entreprise française
fondée en 1999, spécialisée dans l’hébergement de données. Cette firme
propose de nombreux services liés aux infrastructures internet. Outre
son service de stockage et de synchronisation cloud HubiC, OVH est très
connu en tant qu’hébergeur de sites web. En quelques années, l’entreprise
s’est hissée en première place du classement des hébergeurs français et
européens, et en deuxième place des hébergeurs mondiaux. La firme est aujourd’hui présente dans 16 pays sur trois continents, et compte plus de 900 collaborateurs de prestige.
Le groupe se distingue par le contrôle total de la chaîne qu’elle exerce sur ses différents produits. OVH conçoit, assemble ses serveurs, assure la maintenance de ses Data Centers et se charge directement du service clientèle.
L’entreprise s’illustre également par l’attention toute particulière
qu’elle porte à l’écologie. Elle a développé un système de
refroidissement des serveurs reposant sur les propriétés caloriporteuses
de l’eau pour réduire la consommation électrique de ses data centers.
L’eau réfrigérée circule au sein
d’échangeurs thermiques situés à proximité des composants dégageant le
plus de chaleur pour évacuer près de 70% de chaleur. Les 30% restants sont dissipés par la ventilation naturelle des bâtiments directement conçus à cet effet.
OVH a également choisi de
supprimer la climatisation électrique de ses Data Centers, afin de
réduire la consommation énergétique d’environ 50%. L’argent économisé permet à OVH de propose des solutions d’hébergement comme HubiC à des tarifs défiant toute concurrence.
De nombreux utilisateurs déçus par HubiC
Attention toutefois, il convient de
vérifier les retours sur la plateforme.Pour cela, il suffit de taper sur
son moteur de recherche : HubiC avis. Selon certains utilisateurs, la solution cloud proposée par HubiC est loin d’être parfaite.
Tout d’abord, d’après Geekzone.fr, une fonction de recherche au sein de
l’application web fait cruellement défaut. Par ailleurs, les espaces
dans les noms des fichiers ou des dossiers sont automatiquement
remplacés par des tirets underscore, ce qui peut poser problème pour
retrouver des documents.
Pire encore, la vitesse de
transfert et en réalité limitée à 1 Mo/s en upload voire moins, et entre
3Ko/s et 20Ko/s en download au lieu de 1,5Mo/s annoncé par le
fournisseur. Il arrive également souvent que les transferts s’interrompent sans raison apparente.
Par conséquent, il arrive que
les dossiers de backup récupérés au format zip ne s’ouvrent pas car ils
sont incomplets, ou qu’il manque des fichiers au sein de ces dossiers.
Il en va de même pour les fichiers synchronisés. Ce sont le type de
remarque que l’on découvre après avoir chercher Hubic avis sur le Web.
Mais ce n’est pas fini.
De même, le blog
Paradoxetemporel.fr a d’abord publié une première critique très
enthousiaste de ce service, avant de revenir complètement sur son avis.
Selon l’auteur du blog, le débit est très variable durant les
synchronisations, ce qui peut s’avérer très crispant. L’auteur dénonce
un manque de mises à jour régulières de la part d’OVH.
OVH reconnaît d’ailleurs ouvertement avoir fait des erreurs lors du développement de son infrastructure. Cependant, les demandes de remboursement, formulées en grand nombre sur le forum officiel, demeurent pour la plupart sans réponse. Sur le forum et les réseaux sociaux, de nombreux usagers en colère fustigent le fournisseur de service.
OVH : coup d’arrêt pour Hubic et le cloud grand-public
Business : OVH annonce dans
un message que son service de stockage dans le cloud Hubic cessera
dorénavant d’enregistrer de nouveaux utilisateurs et ne proposera plus
de nouvelles fonctionnalités. Le service reste actif, mais OVH se dit
ouvert à une reprise du projet par un tiers.
Il faut parfois savoir mettre un terme aux projets qui ne
fonctionnent pas aussi bien qu’escompté. Hubic est une offre OVH de
stockage dans le cloud lancé à la fin de l’année 2011 et très orientée vers le grand public. Le service a fonctionné tant bien que mal et ses nombreux dysfonctionnements récents lui ont valu quelques critiques.
Réaliste, OVH se décide donc à amorcer la mise à mort du service en
annonçant dans un communiqué que la création de nouveaux comptes et les
nouveaux développements du service seront dorénavant gelés.
Dans son message,
OVH explique que « le cahier des charges nécessaire au développement
d’une offre grand public s’est progressivement allongé et a divergé de
plus en plus des développements et fonctionnalités nécessaires et
attendus pour nos offres professionnelles », rappelant au passage que la
concurrence en la matière s’est étoffée.
Pas facile d'exister dans le cloud grand-public
Hubic
se place en effet en concurrence avec des acteurs tels que Dropbox ou
Box, qui proposent eux aussi des outils de stockage dans le cloud. Outre
les éditeurs spécialisés, de nombreux constructeurs offrent des outils
de stockage de manière native, à l’instar d’Apple, qui propose iCloud à
ses clients. Pas facile d’exister dans ce contexte.
OVH souhaite donc se recentrer sur son cœur de métier : « les
développeurs, les entreprises IT et les professionnels de tous les
secteurs d’activité. » Citant la croissance très rapide du groupe, en
Europe et aux États Unis, OVH souhaite donc recentrer ses ressources sur
des projets plus importants à ses yeux et cesser de lutter sur un
marché grand public, face à des acteurs déjà bien implantés et
identifiés.
Le communiqué précise néanmoins qu’Hubic continuera de
fonctionner pour les utilisateurs actuels de la solution. En effet, OVH
utilise encore cet outil en interne et ne se voit donc pas débrancher
complètement la prise. Le signal est néanmoins sans ambiguïté. En
l’absence de nouveaux développements, le service sera probablement
arrêté tôt ou tard. Aucune date n’est avancée pour l’instant.
Le ministère de la Culture réclame une liste noire des sites de téléchargement
Pour combattre le téléchargement illégal,
les ayants droit peuvent aller devant un tribunal, mais les procédures
sont longues et les sites concernés ont le temps de se préparer;
sinon, il y a la HADOPI, qui surveille les réseaux peer-to-peer, mais
selon la ministre de la Culture, ce dispositif est inefficace. Elle a
donc demandé une liste noire des sites pirates à abattre.
La HADOPI est devenue inefficace
Depuis
2009, la HADOPI surveille le téléchargement illégal sur les trackers
torrent. Afin d’identifier les pirates qui téléchargent des fichiers
soumis aux droits d’auteurs, l’organisme télécharge lui-même un fichier, et enregistre les adresses IP qui prennent elles aussi ce fichier.
S’ensuit une procédure d’identification où la HADOPI fait appel aux
fournisseurs d’accès internet afin de mettre un nom sur les adresses IP
enregistrées, pour ensuite envoyer un courrier d’avertissement ou pour
sanctionner légalement en cas de récidive.
Toutefois, si ce dispositif était efficace il y a quelques années, aujourd’hui la donne a changé : 80% de la consommation illégale de séries ou de films se font directement sur les sites de streaming, comme nous avons pu le remarquer ces derniers mois dans nos classements des sites warez les plus visités. En conséquence, la ministre de la Culture Françoise Nyssen souhaite revoir les actions de la HADOPI, dans le cadre d’une loi qui sera mise en place d’ici la fin de l’année.
Une liste noire des sites de téléchargement et de streaming
En conséquence, la ministre de la Culture a demandé une liste des sites pirates qui sont dans le viseur des ayants droit,
afin de faciliter les actions de déréférencement dans les moteurs de
recherches et de blocage par les fournisseurs d’accès internet français
(SFR, Free, Orange, Bouygues). L’élaboration de cette liste pourrait
être confiée à la HADOPI, qui aura également carte blanche pour actualiser cette liste quand bon lui semblera.
Aujourd’hui, pour bloquer un site en France, il faut que l’ayant droit
prouve à un juge que tel site lui cause un important préjudice. Des
procédures qui peuvent prendre longtemps, et qui laissent une marge de
manoeuvre au site concerné, qui à juste a modifier son nom de domaine
(T411 le faisait souvent,comme T411,YGG.com,YGG.is). Avec cette nouvelle liste, tous les sites
qui sont dans le viseur pourraient être bloquées sans autre forme de
procès, et ainsi créer un vent de panique dans l’univers du warez.
Du temps de Steve Jobs, l’Apple TV
était considéré comme un « hobby », mot fameux qui a longtemps collé à
la peau du boîtier, et qui autorisait le constructeur à expérimenter
différents modèles. D’abord simple extension reliant un téléviseur à la
bibliothèque iTunes du Mac, l’appareil a basculé dans le monde
merveilleux du streaming, puis corps et âme dans celui des apps.
L’Apple TV de 4e génération, lancée fin 2015, apportait enfin une
boutique d’applications sur le modèle de l’iPhone ainsi qu’une
télécommande pensée pour les usages tactiles. Un duo séduisant sur le
papier, mais qui n’était pas dénué de défauts pour autant. L'Apple TV 4K
dévoilée à l’occasion du special event de rentrée a le mérite d’en corriger quelques-uns. Mais la médaille a de nouveaux revers…
Ce qu’il fait à l’intérieur se voit à l’extérieur
L’Apple TV 4K ressemble comme deux gouttes d’eau à son prédécesseur,
qui avait sérieusement gagné en hauteur par rapport aux modèles de
deuxième et troisième génération. Depuis le temps on s’y est fait, et le
format est suffisamment compact pour ne pas prendre de place à côté de
la télé.
Il faut y regarder à deux fois pour repérer les différences entre les
deux générations. En dessous tout d’abord, on note la présence d’évents
qui étaient notoirement absents sur les boîtiers précédents. On sait
depuis le démontage d’iFixit
que l’Apple TV 4K contient un gros ventilateur, qui fait partie d’un
système de refroidissement indispensable lors du traitement des gros
fichiers 4K.
L’arrière de l’appareil présente un port en moins : il s’agit de l’USB-C qui n’avait qu’une fonction diagnostic, utile
pour déterminer un éventuel problème technique, mais aussi pour
restaurer le boîtier avec iTunes ou encore réaliser des captures écran
et des enregistrements vidéo. Une partie de ces fonctions est désormais
prise en charge par Xcode et une connexion Wi-Fi.
Autre changement
invisible mais bien pratique, l’Apple TV 4K intègre un port Ethernet
Gigabit, du mieux donc par rapport à l’Ethernet 10/100 des précédents
modèles. C’est un apport bienvenu pour transporter les lourds fichiers
4K. Le Bluetooth 5.0
est aussi de la partie, avec sa portée quadruplée par rapport au
Bluetooth 4.2, et pratiquement deux fois plus véloce. Surtout, ses
capacités mesh permettent de créer des réseaux maillés. Ce sera sans
aucun doute utile pour tout ce qui est domotique, l’Apple TV jouant
aussi le rôle de concentrateur HomeKit.
La norme HDMI supportée par l’Apple TV évolue elle aussi : elle passe de la 1.4 à la 2.0a, qui offre
une bande passante suffisante pour transporter de la 4K à 50 ou 60
images/seconde (24 i/s pour la norme 1.4). Le HDMI 2.0a prend en plus en
charge les couleurs 10 et 12 bits (jusqu’à 68,7 milliards de couleurs),
contre 8 bits pour la 1.4 (16,7 milliards de couleurs). Ce support
d’une gamme de couleurs étendue est indispensable pour l’affichage HDR.
La norme HDMI 2.0 est également à la manœuvre pour le Dolby Atmos, un
système audio « 3D » qui permet aux récepteurs compatibles de
« positionner » le son à différents endroits de la pièce, l’objectif
étant évidemment d’offrir une meilleure immersion. L’Apple TV 4K ne
prend pas encore en charge le Dolby Atmos, mais le constructeur l'ajoutera
dans une future mise à jour de tvOS. En attendant, le boîtier peut
diffuser en Dolby Digital 5.1 et surround Dolby Digital Plus 7.1.
L’Apple TV 4K est une bête de course : avec une puce A10X Fusion et 3
Go de RAM, le boîtier se positionne quasiment au niveau d’un iPad Pro
2017 (qui embarque 1 Go de RAM supplémentaire). Évidemment, les usages
entre les deux appareils n’ont pas grand-chose à voir, mais le
système-sur-puce de l’Apple TV permet d’envisager le futur à deux ou
trois ans avec une certaine confiance : l’Apple TV 4K sera suffisamment
puissant pour faire fonctionner les applications les plus gourmandes
pendant encore un moment.
Plein les yeux
Il est temps de rentrer dans le vif du sujet : la vidéo ! Après tout,
le rôle de l’Apple TV, qu’il soit 4K ou pas, est de lire des films et
des séries TV de la manière la plus agréable qui soit (= au fin fond de
son canapé). La nouvelle génération du boîtier est tout entière tournée
vers la 4K HDR. À tel point qu’on n’a pas tellement le choix.
De la 4K, sinon rien
Branchée à un téléviseur 4K, l’Apple TV 4K diffuse en 4K. Y compris quand un fichier vidéo n’est pas en 4K ! Le boîtier upscale
automatiquement n’importe quel contenu, avec un algorithme plutôt
concluant, et parfois meilleur que celui intégré des téléviseurs.
Les vidéos en 1080p auront un rendu généralement réussi une fois
moulinées par l’Apple TV, même si le contenu en 1080p SDR (plage
dynamique standard) à 24 i/s « rehaussé » en 4K HDR (large plage
dynamique) à 60 i/s donne des résultats parfois étranges dans les scènes
rapides : présence de halos autour de zones en mouvement, noirs mal
rendus…
Avec des téléviseurs SDR, il arrive parfois que tvOS bascule les vidéos en HDR, avec des résultats qui sont par conséquent un peu bizarres. C'est visiblement le résultat d’un bug qui devrait être corrigé sous peu.
Cette conversion automatique vers le réglage le plus élevé possible
est unique à l’Apple TV 4K, du moins à notre connaissance. Pour pouvoir
lire une vidéo à la définition et fréquence du fichier original, il faut
se rendre dans les réglages vidéo du boîtier pour déclarer ces
informations (qu’on n’a pas nécessairement sous la main).
Apple a fait ici un choix radical, et un pari sur l’avenir. Le choix,
c’est celui d’une expérience utilisateur fluide, sans apparition
impromptue d’écrans noirs synonymes de changements de définition à
chaque lancement de vidéo. Et le pari, c’est celui de la disponibilité
d’un maximum de contenus en 4K HDR 50 Hz ou 60 Hz : la lecture des films
proposés sur l’iTunes Store qui répondent à ces critères est vraiment
confortable. Mais ce n’est pas encore le cas de tous les contenus, loin
s’en faut. Le travail sur l’upscale réalisé par Apple reste
toutefois suffisamment convaincant pour que l'on ait le moins souvent
envie de jouer avec les réglages de l’Apple TV.
Deux HDR pour le prix d’un
Le support de la 4K, c’est très bien : une vidéo 2160p (Ultra HD)
s’affichera avec quatre fois plus de pixels qu’en 1080p (Full HD), soit
3 840 x 2 160 contre 1 920 x 1 080. Mais la définition ne fait pas tout,
ce d’autant que les fichiers qui transitent en streaming peuvent
souffrir d'une compression inhérente aux services en ligne.
Apple met surtout en avant la prise en charge du HDR (High Dynamic Range,
haute gamme dynamique), une technologie qui améliore la qualité des
vidéos grâce à un espace colorimétrique très étendu. Les images sont
plus lumineuses, plus détaillées et plus saturées, les noirs sont plus
profonds et les blancs plus brillants. Le tout en respectant la fidélité
des couleurs. Les téléviseurs qui ne sont pas HDR sont SDR (gamme
dynamique standard).
Pendant un moment, l’industrie a cru revivre les homériques et
stériles batailles de standards dont elle a le secret (VHS v Betamax,
Blu-ray v HD-DVD, …). En bout de course, le marché est suffisamment
grand (et mûr ?) pour faire coexister deux normes, le HDR10 et le Dolby
Vision. Bonne nouvelle : ce n’est pas un problème pour l’Apple TV 4K,
qui les supporte toutes les deux sans distinction !
Le HDR10 demande une profondeur de couleur de 10 bits, le Dolby
Vision de 12 bits. Le premier est gratuit, le second est payant (pour
les constructeurs). Généralement, les téléviseurs d'entrée de gamme
prennent en charge le HDR10, et les modèles plus onéreux proposent les
deux technologies. Dans les deux cas, ce n'est pas un problème pour
l'Apple TV 4K.
Elle figure dans le top 10 des produits Apple les plus détestés de
tous les temps, aux côtés de la souris ronde de l’iMac ou du sac donné
dans les Apple Store pour transporter un nouvel achat. On parle bien sûr
de la télécommande Siri ! On comprend ce qu’a voulu faire Apple en 2015
: concevoir une télécommande qui puisse faire office aussi de
contrôleur pour les jeux et les applications, le tout dans un design qui
respecte les canons esthétiques les plus élevés d’Apple.
Le mieux est parfois l’ennemi du bien. Les deux surfaces lisses de la
télécommande Siri et la quasi-symétrie de l’emplacement des boutons
rendent bien compliqué tout usage « en aveugle », comme c’est souvent le
cas quand on regarde la télé le soir, dans l’obscurité. Même la
présence d’une touche Siri légèrement incurvée et le bouton double pour
le volume ne permettent pas de s’y retrouver instinctivement. Il faut
regarder la télécommande pour s’en servir…
À sa décharge, la télécommande n’est pas aidée par la navigation dans
tvOS, qui reprend l’idée de la grille d’apps piquée directement à iOS :
cela fonctionne sur un iPhone ou un iPad parce que ces boutons tombent
sous le doigt, mais moins quand il s’agit de naviguer par
l’intermédiaire d’une surface tactile. On va trop vite ou trop
lentement, il arrive parfois qu’on se perde dans l’interface…
Au fil des versions de tvOS, Apple a corrigé légèrement le tir,
notamment au travers de l’app TV, bientôt disponible en France, qui met
en avant d’abord le contenu (les programmes), avant le contenant (les
apps). La navigation dans le système reste toutefois globalement
accrochée à un paradigme adapté au smartphone, qui s’accorde mal à la
télévision. Certes, aucun constructeur n’a su faire mieux, c’est la
chance d’Apple…
Tout cela pour dire qu’on peut vouer la télécommande Siri aux
gémonies, toujours est-il qu’elle a sa place au sein de l’écosystème de
l’Apple TV, pour le meilleur et pour le pire. C’est sans doute la raison
pour laquelle le constructeur n’a fait que modifier à la marge le
design du périphérique. Le bouton Menu est maintenant entouré d’un
cercle de plastique blanc qui permet de mieux repérer le haut du bas de
la télécommande et la position de ses différentes touches.
Ce n’est toujours pas l’idéal, on aurait préféré qu’Apple repense
complètement cet accessoire, ou plus simplement que la texture de la
zone en bas de la télécommande soit franchement différente. Mais ce ne
sera pas encore pour cette fois. La nouvelle télécommande est un tout
petit plus simple à utiliser, mais on part de tellement loin que ce
n’est qu'un pas de lilliputien vers une ergonomie sans faille.
Utiliser à la place l’application Apple TV Remote
est plus satisfaisant, mais cela signifie qu’il faut avoir un iPhone
sous la main. Modifier « l’expérience » de l’Apple TV ne passe pas
seulement par une meilleure télécommande, il fallait aussi revoir
certains fondamentaux du système, et tvOS 11 n’apporte rien de vraiment
neuf dans ce secteur.
Ce n’est pas une catastrophe : d’un point de vue graphique, tvOS est
chatoyant et les utilisateurs habitués à pitonner sur leurs iPhone
seront en terrain connu. Mais c’est un peu dommage de ne pas avoir sous
les yeux un produit vraiment « pensé » pour le téléviseur : quand on est
devant sa télé, on n’est pas devant un smartphone. Pourquoi
l’expérience devrait être la même pour l'utilisateur d'iPhone et le
téléspectateur ?
Avec ses produits Fire TV, Amazon met volontiers le contenu en avant,
et notamment celui proposé par… Amazon, bien sûr. Les abonnés Prime ont
un accès rapide au catalogue Prime Video. C’est globalement beaucoup
moins joli que tvOS, mais pour le prix demandé (le Fire TV 4K HDR coûte
70 $ tout mouillé), se plaindre ne sert pas à grand-chose.
Avec le Chromecast, Google a joué une carte encore plus rusée puisque
le contenu est sélectionné sur le smartphone, puis diffusé sur le
téléviseur directement depuis le dongle, le téléphone pouvant servir à
tout à fait autre chose pendant la lecture du programme.
4K : le contenu disponible (ou pas)
Avec le lancement fin 2015 de l’Apple TV 4e génération, tout le monde
s’attendait à voir Apple embrasser la 4K à pleine bouche. Ça n’a pas
été le cas bien sûr, le constructeur a préféré s’en tenir au 1080p, une
décision qui peut s’expliquer d’une part techniquement (le HEVC n’était
pas complètement prêt) et plus simplement, par un catalogue de contenus
4K peu fourni.
Deux ans plus tard, la situation a évolué : les vidéos 4K commencent à
fleurir, ne serait-ce que sur Netflix qui propose un forfait Premium
avec du contenu Ultra HD (HDR) à 11,99 € par mois. Ce contenu, on peut
aussi en profiter sur l’Apple TV 4K naturellement, même si le service de
streaming ne nous aide pas vraiment à savoir quels sont les films et
séries TV compatibles. Il faut consulter les étiquettes à côté des
titres. C’est le cas aussi chez Amazon Prime Video, dont on attend avec
impatience l’application tvOS (on aimerait aussi que Google Play Films
et son catalogue 4K soit disponible sur l’Apple TV, mais cela parait
improbable).
Il y a une astuce pour trouver rapidement des vidéos Ultra HD : il
suffit de faire une recherche avec le mot clé « 4K ». Netflix a un
avantage sur ses petits camarades, puisque son contenu est indexé dans
la recherche universelle de l’Apple TV. En demandant à Siri « Je veux voir des films 4K », les résultats listent les métrages 4K sur iTunes et Netflix.
Vimeo, qui propose une application tvOS, a également en stock une
poignée de vidéos 4K. Le cas de YouTube est plus complexe : le service
de Google est le plus gros fournisseur de contenus en 4K sur le marché,
mais malheureusement ces vidéos ne peuvent être lues sur l’Apple TV !
Les vidéos 4K distribuées par YouTube exploitent en effet le codec
VP9, un concurrent du H.265/HEVC promu par Apple. Et évidemment, tvOS ne
sait qu’en faire : il faudra donc se contenter des contenus 1080p de
YouTube (lire : L'Apple TV 4K fait l'impasse sur les vidéos 4K de YouTube).
Et la situation ne risque pas de s’arranger de si tôt, chacun de ces
codecs étant d’une importance stratégique pour les deux groupes
concurrents.
Beaucoup plus réjouissant par contre, l’application myCANAL a commencé à distribuer des contenus en 4K. On peut d’ores et déjà profiter des saisons 3 du Bureau des Légendes et de Kaboul Kitchen, et d’autres programmes vont s’ajouter au fil des semaines, dont les séries Versailles, The Young Pope, Jour polaire, ainsi que des documentaires.
Mais le gros morceau de l’Apple TV 4K en matière de contenu, c’est
bien sûr l’iTunes Store. Une catégorie spéciale de la boutique d’Apple
liste une sélection de 30 films récents ou plus anciens en 4K, mais le
catalogue est plus riche — il faut simplement aimer plonger dedans (pour
les séries en 4K, il faudra se contenter du catalogue de Netflix,
iTunes ne proposant encore rien pour les sériephiles en ultra haute
définition).
La bonne nouvelle, c’est que les prix de ces films 4K, que ce soit à
l’achat ou en location, sont similaires aux versions HD. On ne paie pas
plus cher donc, du moins auprès de six des plus importants studios avec
lesquels Apple s’est entendue : 20th Century Fox, Lionsgate, Paramount,
Universal, Warner Bros. et Sony Pictures. Un gros client manque au
tableau de chasse d’Eddy Cue : Disney !
Disney, ce n’est pas que La Reine des Neiges évidemment, le mastodonte tient aussi les rênes de l’univers Marvel au cinéma, ainsi que celui de Star Wars et Indiana Jones.
Cela ne veut pas dire bien sûr que l’on ne trouvera pas de films Disney
en 4K pour l’Apple TV, mais les versions Ultra HD pourraient coûter
plus cher que leurs équivalents en 1080p.
Apple a également obtenu des diffuseurs qu’ils fournissent la version
4K des films précédemment achetés en HD, sans frais supplémentaires.
Cette douceur sympathique ne s’applique bien sûr qu’aux films
disponibles en 4K, mais s’ils sont proposés par la suite dans cette
haute qualité, alors ils s’ajouteront automatiquement dans la
bibliothèque de l’utilisateur.
L’Apple TV 4K a beau se décliner dans une version de 64 Go, cet
espace ne sert pas à stocker des films en 4K. On ne pourrait pas, de
toute manière, en garder des masses, même avec la compression HEVC.
C’est pourquoi les films UHD de l’iTunes Store ne peuvent être visionnés qu’en streaming, qu'ils soit achetés ou loués (dans ce dernier cas, ils ne seront évidemment plus lisibles passées 48 heures).
🚨 Les petites connexions fixes sont prévenues : il va leur être
difficile, voire impossible, de lire correctement des vidéos en 4K sur
l’Apple TV. Apple recommande en effet une vitesse minimum de 25 Mbit/s.
Si la connexion est plus faible, le film basculera dans une version de
qualité inférieure (HD ou SD). 🚨
Évidemment, on préfèrerait plus de contenus 4K tout de suite, qu’il
s’agisse de films, de séries TV ou de documentaires. Mais le pli est
pris et ce premier pas lance la machine.
Bonus : premier coup d’œil sur l’application TV
Si on peut nourrir quelques doutes sur la pertinence de l’interface
de tvOS calquée sur celle de l’iPhone, Apple tente de corriger le tir
avec l’application TV. Plutôt que de dresser une grille d’applications,
TV liste le contenu vidéo disponible dans ces applications. Voilà qui
est bien mieux adapté à un produit dont la tâche principale — et presque
unique en dehors des jeux — reste tout de même de lire des films et des
séries TV.
L’application TV sera disponible en fin d’année en France, avec comme
partenaires myCanal, OCS et Molotov. En attendant, on peut jeter un œil
sur ce qu’elle donne au Canada, où l’app est proposée depuis une
semaine ou deux. Celle-ci propose les contenus disponibles en replay
proposés par les applications tvOS de Radio-Canada, de la CBC et City
Télé.
Le contenu d’autres apps peut s’agréger, à l’instar de Crave TV,
Treehouse et FX Now Canada, mais pour consulter ces programmes il faut
s’y abonner. Pour faire bonne mesure, Apple ajoute au lot les films et
séries TV vendus ou loués sur iTunes (et même les fabuleux programmes
vidéo d’Apple Music).
Les programmes proposés par les partenaires sont disponibles dans la
recherche universelle de Siri. Après avoir cliqué sur un résultat, c’est
l’app TV qui s’ouvrira sur la page du contenu désiré. Exemple
ci-dessous avec la série Les Simone de Radio-Canada :
En France, la recherche universelle se limite à iTunes, Netflix et
myCanal. On peut espérer le support de cette fonction bien pratique avec
les futurs partenaires de l’app TV — Molotov et OCS y gagneraient
beaucoup !
L’application TV remplace l’app Vidéos, ce qui signifie qu’on y
retrouvera ici les films et séries TV de sa bibliothèque iTunes. Le
mélange des genres est assez habile, car l’app TV donne immanquablement
envie de découvrir un autre programme… et dans certains cas, de dépenser
quelques sous auprès d’iTunes ou d’une chaîne partenaire.
Pour conclure
L’Apple TV 4K gomme quelques-uns des principaux défauts de son
prédécesseur, avec le support de la 4K donc, mais aussi du HDR désormais
étroitement lié. À tel point qu’Apple active automatiquement les
réglages de qualité les plus élevés, même si la vidéo est d’une
définition bien inférieure. Il est certes possible de modifier cela à la
main, mais le processus n’est pas spécialement intuitif.
Apple mise sur son catalogue et celui de ses partenaires pour offrir
aux téléspectateurs le contenu le plus qualitatif possible (on parle de
la forme, pas du fond). En attendant que tous les films, tous les docus
et toutes les séries TV du monde soient disponibles en 4K HDR à 60 i/s,
il va falloir faire avec l’algorithme d’upscale mis au point par le constructeur qui, fort heureusement, est performant.
On peut aussi saluer la volonté d’Apple et des studios de ne pas
assommer les clients avec du contenu 4K vendu au prix fort : le tarif 4K
est le même que pour le HD, pas de jaloux. Tout cela étant dit, cet
Apple TV souffre du même défaut de naissance qui le fait ressembler à un
iPhone sur grand écran, alors que ce n’est pas sa vocation : un Apple
TV, c’est fait pour regarder la télévision (ou éventuellement pour
jouer, mais la télécommande Siri est mal adaptée).
L’application TV apportera heureusement un début de réponse plus
cohérente et plus pertinente, en mettant d’abord en avant le contenu et
non pas le contenant. Rendez-vous est pris pour la fin d’année, en ce
qui concerne sa disponibilité en France. Et pour la télécommande Siri,
il n’y a hélas pas grand-chose à en faire, si ce n’est s’y habituer tant
bien que mal !
Le positionnement tarifaire de l’Apple TV 4K pourrait aussi être un
problème : les 199 € demandés (voire 219 € pour la version 64 Go)
peuvent être difficiles à justifier si on n’est complètement plongé
jusqu’au cou dans l’écosystème et les services d’Apple.