Nvidia, le fabricant leader du marché des cartes graphiques, vient de dévoiler ses nouveautés 2018. Au programme, GPU ultra-puissants pour réaliser des calculs complexes.
Les produits que Nvidia a l'honneur de présenter cette année s'adressent majoritairement aux professionnels. A la pointe de la technologie, ils étonnent par leur puissance.
Le successeur du GP100 s'appelle GV100, et il est encore plus puissant
En acteur historique du marché des cartes graphiques, Nvidia a de quoi nous surprendre ! Jensen Huang, son fondateur et PDG, vient de présenter à la presse ses nouveautés. Il s'agit tout d'abord du Quadro GV100. Ce GPU super puissant a été conçu en premier lieu pour les professionnels. Malgré son étonnante productivité, les gamers vont donc devoir accepter de passer leur tour. La raison d'être du GV100 : devenir le « cerveau » des ordinateurs professionnels, dont la tâche première est de réaliser des calculs complexes.
En effet, par leur architecture, les cartes graphiques sont parfaitement adaptées à la gestion des séries volumineuses de tâches de même nature. A l'intérieur du GV100, on trouve l'architecture Volta (une invention « maison ») et une mémoire vive de 32 Go. Son prix n'a pas encore été dévoilé, mais quand on sait que son prédécesseur, le GP100, coûtait 7.000 euros à sa sortie, on peut s'attendre à ce que son prix soit dans la même fourchette.
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Nvidia ne souhaite pas concevoir de GPU pour le marché des cryptomonnaies
En plus des GPU, et c'est encore plus intéressant, Nvidia a présenté ses super-ordinateurs. Son dernier « bébé », le DGX-2, est constitué de 16 cartes graphiques Tesla V100 GPU, dotée de 32 Go de RAM chacune. Le poids de cette machine : 230 kilos. Conçu pour réaliser des calculs, il s'adresse lui aussi aux professionnels, d'où son prix de 400.000 euros.
Quant aux marché des « mineurs » de cryptomonnaies, Nvidia se garde bien de s'y avancer. Comme l'a expliqué Jensen Huang à nos confrères de ZDNet après son discours, le marché premier de Nvidia est, selon lui, les gamers, suivi de celui des entreprises nécessitant des GPU pour des calculs volumineux (data centers, intelligence artificielle...). Peu adaptées à l'architecture de l'écosystème Ethereum, il ne souhaite pas voir ses cartes graphiques utilisées par les « mineurs ».
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