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mardi 8 novembre 2011

Emploi & PME : Le gouvernement doit dépenser moins, et mieux

L’omelette ou la poule?

david.descoteaux - 7 novembre 2011 Vous espérez payer moins de taxes et d’impôts un jour? Sortez dans la rue, enlevez votre T-shirt, et faites la danse de la croissance économique. Nous en aurons besoin.
Comme le gouvernement semble incapable de réduire ses dépenses, il mise grandement sur les impôts et taxes des travailleurs et des entreprises pour équilibrer ses budgets futurs. Plus les entreprises vont faire de bonnes affaires et payer de bons salaires, plus l’argent va rentrer.
Dans ce cas, ce serait peut-être sage de la part du gouvernement d’écouter ce que ces entreprises ont à dire, non? La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), qui représente plus de 24 000 PME au Québec, a justement quelques idées pour relancer l’économie.
Baisser la TVQ
Dans le cadre des consultations pré-budgétaires qui débutent aujourd’hui à Québec, la FCEI a mené un sondage auprès de ses membres. Pour redresser les finances publiques, les PME québécoises veulent, entre autres, réduire les salaires et avantages sociaux des fonctionnaires. Elles refusent de voir leurs impôts engraisser l’État. Et trouvent de plus en plus illogique de financer des régimes de retraite dorés aux employés de l’État, puisqu’elles-mêmes sont souvent incapables d’en offrir à leurs travailleurs.
Pour stimuler l’économie : il faudrait alléger la paperasse et les réglementations imposées aux PME — la FCEI recommande de diminuer ces coûts de 20 %. Aussi : geler les taxes sur la masse salariale (RRQ, RQAP, FSS, etc.). Les PME veulent notamment qu’on révise la générosité du programme d’assurance parentale (RQAP).
Les PME souhaitent aussi qu’on diminue la taxe de vente (TVQ). Pour remettre plus d’argent dans les poches des gens, et stimuler la consommation.
Fait intéressant : la FCEI veut ramener le taux d’imposition des PME à la moyenne canadienne (de 8 % à 4 %), en échange d’une baisse des subventions. On les comprend : 80 % des membres de la FCEI n’ont demandé aucune subvention au cours des cinq dernières années, me confiait récemment Martine Hébert, présidente de la FCEI. Pour les PME, le processus coûte trop cher en temps et en argent, pour le peu qu’elles reçoivent. Le système profite surtout aux grandes entreprises.
On étouffe
Voyez-vous un fil conducteur ici? Beaucoup des mesures proposées par les PME dépendent d’une chose : que l’État contrôle ses dépenses, même qu’il les réduise. Parmi les taxes sur la masse salariale, par exemple, le coût du RQAP a grimpé de 20 % pour l’employeur depuis 2008. Parce que les dépenses de ce programme sont hors de contrôle.
Pour un même employé, les taxes sur la masse salariale coûtaient 31 % plus cher à un entrepreneur québécois qu’à un entrepreneur ontarien, calculait en 2009 l’économiste Norma Kozhaya, du Conseil du patronat.
On en revient toujours à cela : s’il veut aider le secteur privé à générer de la croissance économique (pour l’aider à équilibrer son budget), le gouvernement doit dépenser moins, et mieux. Car plus l’État va dépenser et s’endetter, plus il devra étouffer les consommateurs et les entreprises avec de nouvelles taxes. Ceux-là mêmes qui lui procurent ses revenus. On peut continuer à se bourrer la face d’omelettes, mais on va finir par tuer la poule.

REF.:  David Descôteaux,

dimanche 30 octobre 2011

un livre intitulé: De colère et d’espoir.

MONTRÉAL - Françoise David, présidente de Québec solidaire, a quitté la vie publique durant six mois en laissant les clés du parti à Amir Khadir. Au terme de cette pause politique, elle a lancé jeudi un livre intitulé De colère et d’espoir.
Dans ce journal de bord politique qui paraît aux Éditions Écosociété, elle décrit une société de plus en plus inégalitaire et fait part de son plan d’action. Entrevue avec une grande «indignée».
-Vous publiez ce carnet à un moment particulier où beaucoup de gens partagent votre indignation.
-J’ai commencé à écrire au mois d’avril alors que le printemps arabe faisait les manchettes. Ça m’a impressionné de voir des gens qui sont prêts à se battre jusqu’à la mort pour la liberté, la dignité et la justice. Puis il y a eu les manifestations monstres en Grèce et en Espagne et Occupy Wall Street, qui a fait boule de neige jusqu’à Montréal au square Victoria. Il y a un feu qui couve.
-Comment expliquez-vous que ce soit François Legault qui bénéficie en grande partie de ce désir de changement?
-Il bénéficie depuis un an d’une popularité certaine. Les Québécois sont inquiets. La crise économique n’est pas terminée et le Québec peut en subir les contrecoups à tout moment. Est-ce que plusieurs Québécois demandent à être rassurés? Est-ce que M. Legault rassure? C’est possible.
-Serait-ce parce que la droite incarne le changement et que la gauche a la réputation de défendre des acquis?
-La droite offre des solutions simples à des problèmes complexes. Le système de santé connaît des ratés? Il faut le privatiser. Mais est-ce vraiment le moyen de résoudre le problème? Bien sûr que non. On vient d’apprendre que le transfert des ingénieurs du ministère des Transports vers le privé est une des causes de la corruption dans le domaine de la construction. Mais on nous sert encore et encore cette vieille recette avec toujours plus de privé. Reprenons l’exemple de la santé. Tout ce qu’ajoute le privé, c’est un meilleur accès à certains pendant que d’autres attendent.
II n’y a pas de recette magique, mais une série de solutions. Les gens tombent malades parce qu’ils sont pauvres et que leur environnement est pourri. Si on agit là, ça va coûter moins cher. Il faut aussi déléguer aux infirmières beaucoup d’actes médicaux que seuls les médecins peuvent faire en ce moment.

REF.:

mardi 25 octobre 2011

La Cyberattaque sur le Nasdaq en Oct 2010


Cyberattaque sur le Nasdaq - Des conseils d'administration visés
 
© REUTERS / Shannon Stapleton


Les pirates informatiques qui ont pénétré dans le système informatique de Nasdaq OMX Group l'année dernière ont installé des logiciels malveillants leur permettant d'espionner les conseils d'administration de sociétés cotées, selon deux sources proche de l'enquête.
De nouvelles informations prouvent en effet que cette cyberattaque est plus grave que ne le suggéraient les premiers éléments, alors qu'en février Nasdaq avait déclaré qu'aucune preuve ne permettait d'indiquer que les pirates avaient eu accès aux informations des clients.
On ne sait pas quel type d'informations pourraient avoir été volées par les pirates. L'enquête, menée par le FBI et l'Agence nationale de sécurité, poursuit son cours.
«Dieu seul sait ce qu'ils ont fait. L'impact à long terme d'une telle attaque est toujours indéterminée», commente Tom Kellermann, expert reconnu en sécurité informatique.
Nasdaq a été victime d'une attaque visant à faciliter l'accès aux données d'une autre société, comme ce fut le cas lorsque des clés de sécurité numérique ont été dérobées à la division RSA Security du groupe EMC en mars, permettant aux «hackers» de pénétrer par la suite les réseaux de Lockheed Martin.
Nasdaq avait initialement annoncé que sa plate-forme d'échanges n'était pas affectée. Mais les pirates ont attaqué le programme «Directors Desk» hébergé sur internet et utilisé par les conseils d'administration des entreprises pour partager entre autres des documents et communiquer avec les dirigeants.
Selon Tom Kellermann, les pirates ont ainsi pu avoir accès à des documents confidentiels.
La durée de l'attaque, découverte en octobre 2010, n'a pas encore été déterminée.


REF.:

jeudi 13 octobre 2011

«le premier pas» pour guérir une démocratie en crise


Économie - Al Gore soutient les anti-Wall Street
Al Gore
© YURI CORTEZ / AFP

Al Gore soutient les anti-Wall Street


WASHINGTON - L'ancien vice-président américain Al Gore, aujourd'hui champion de la lutte contre le réchauffement climatique, a apporté jeudi son soutien aux manifestants anti-Wall Street, estimant que leur mouvement était «le premier pas» pour guérir une démocratie en crise.
«De l'économie à la crise du climat, nos dirigeants apportent des solutions qui ne résolvent pas nos problèmes. Au contraire, ils proposent des politiques qui réussissent peu», écrit-il sur son blogue.
«Avec une démocratie en crise, un vrai mouvement venu de la base, en montrant les défauts de notre système, marque le premier pas dans la bonne direction. Vous pouvez me compter parmi ceux qui soutiennent le mouvement Occupons Wall Street», écrit-il.
Le blogue contient un lien qui permet de faire des dons au mouvement.
Al Gore a été vice-président des États-Unis de 1993 à 2001 sous Bill Clinton.
Candidat malheureux à la Maison-Blanche en 2000 contre le républicain George W. Bush, il a obtenu en 2007 le prix Nobel de la Paix pour son action en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique. La même année, il a obtenu un Oscar pour son documentaire sur l'environnement, Une vérité qui dérange.

vendredi 7 octobre 2011

Nos jeunes ont rien dans leurs boîtes a lunch et les parents rien dans les poches


Jean-Luc Mongrain - Fidèle à la cause du Club des petits-déjeuners
Jean-Luc Mongrain
© Jocelyn Malette / Journal de Montréal / Agence QMI

MONTRÉAL - L’animateur de LCN Jean-Luc Mongrain prête son nom à la campagne de financement du Club des petits-déjeuners du Québec, pour une treizième année consécutive.
«Il faut que ce soit sold out», lance-t-il en parlant des fameuses tasses.
Les tasses du Club des petits-déjeuners du Québec sont de retour dans tous les magasins Couche-Tard de la province. Par le biais de la vente de ces tasses, l’organisme espère amasser les fonds nécessaires pour ouvrir huit nouveaux clubs dans les écoles.
Jean-Luc Mongrain épouse la cause depuis treize ans; il ne cesse de rappeler, année après année, l’importance de bien nourrir nos enfants.
«On ne peut pas lâcher, dit-il, puisque c’est une cause qui en vaut la peine. Il y a des enfants au Québec qui ont des carences alimentaires. En découlent une incapacité à se concentrer et des difficultés d’apprentissage. Nos enfants, c’est notre bien le plus précieux, une richesse qu’il faut protéger, comme les épinettes dans nos forêts boréales.»
Jean-Luc Mongrain se souvient de l’époque où l’État offrait aux enfants des petits berlingots de lait gratuitement.
«Mais cette époque-là est révolue, dit-il. Il faut prendre la relève. Comme société nous avons le devoir d’assurer le bien-être de nos enfants et de faire en sorte que le soleil brille pour tout le monde.»
Les 145 000 tasses de cette 13e campagne de financement, parrainée également par TVA, LCN et Quebecor, se vendent 3,25$ l’unité et resteront en vente jusqu’à épuisement des stocks. L’an dernier, cette collecte de fonds a permis de recueillir 181 250$.

vendredi 17 juin 2011

Industrie de la construction Une loi assez mordante contre la criminalité?


Industrie de la construction - Une loi assez mordante contre la criminalité?
Mme Thériault est catégorique : il faut plus de résultats. 
©Agence QMI/ 24H Montréal/ Archives/ Luc Cinq-Mars

MONTRÉAL - Si la nouvelle loi pour lutter contre la criminalité dans l'industrie de la construction ne donne pas les résultats escomptés, elle sera amendée, a confirmé mercredi la ministre du Travail, Lise Thériault.
Jusqu'à présent, les antécédents de 60 % des 43 000 entreprises en construction québécoises ont été vérifiés par la Sûreté du Québec, à la demande de la Régie du bâtiment.
En six mois, les régisseurs ont révoqué 18 permis d'entrepreneurs au Québec, suspendu 16 licences et émis des licences restreintes pour 52 autres. Quarante et un dossiers sont toujours sous enquête à la Régie du bâtiment du Québec.
Jusqu'à maintenant, les sanctions pour trafic de stupéfiants ont été plus nombreuses que celles pour fraude fiscale. «Plus la fraude est complexe, plus ça peut prendre de temps à amasser la preuve, à l'analyser et à procéder au dossier», a expliqué la ministre du Travail.
Mais Mme Thériault est catégorique : il faut plus de résultats. «On a tout intérêt à assainir les pratiques dans l'industrie de la construction et je n'hésiterai pas à faire des changements législatifs si nécessaire.»
Sanctions clémentes
En juillet 2010, Doncar Construction a été sanctionnée par la Régie à la suite d'une infraction fiscale. Doncar a reconnu avoir inscrit de fausses dépenses pour près d'un demi-million de dollars en 2002.
Ses avocats ont souligné devant la Régie qu'ils pensaient «que l'intention du gouvernement était d'exclure de l'industrie de la construction les entreprises reconnues coupables de travail au noir associé à l'évasion fiscale».
Pour fausse déclaration fiscale, le permis de l'entreprise a été suspendu du 20 septembre au 4 octobre 2010, un total de 15 jours.
«Vous comprendrez que les sanctions, ce sont les régisseurs qui les imposent après avoir eu connaissance de la preuve. Moi, je ne m'immisce pas dans les enquêtes. Je ne m'immisce pas non plus dans les sanctions», a expliqué la ministre.

jeudi 9 juin 2011

La solution a l'endettement du Canada: La commission nationale des valeurs mobilières


Ottawa - Le crime organisé profite des multiples commissions des valeurs mobilières
 
© Shutterstock


OTTAWA – Les nombreuses commissions des valeurs mobilières au pays offrent plusieurs possibilités pour le crime organisé de s’infiltrer sur les marchés financiers, selon un nouveau rapport.
Le projet de rapport gouvernemental sur l’influence du crime organisé dans le secteur financier canadien, indique que les commissions mobilières provinciales font en sorte qu’il est difficile de cerner l’ampleur de la criminalité financière dans l’ensemble du pays.
« Celui qui veut comprendre la portée et la gravité des infractions en valeurs mobilières au Canada semble se heurter aux bases de données des commissions et des organismes d'autoréglementation qui se chevauchent », selon l’un des trois rapports commandés par Sécurité publique Canada, destinées à faire la lumière sur la façon dont le crime organisé opère au Canada.
Le rapport final, qui devrait être déposé vers la fin de l'automne, mettra l'accent sur la Bourse de Toronto et sur le marché des produits dérivés de Montréal.
Cela ne constitue pas une surprise pour J. Richard Finlay, qui dirige le Centre for Corporate and Public Governance aux États-Unis.
Il avertit qu'en raison de notre « faible système balkanisé de réglementation des valeurs mobilières et de l'absence de tout intérêt du fédéral sur la question, le Canada devient une cible de choix pour les joueurs mal intentionnés. »
M. Finlay recommande que le Canada se dote d’une commission nationale des valeurs mobilières; une idée que le gouvernement conservateur tente en vain de faire accepter par toutes les provinces.
La Cour suprême du Canada doit se prononcer au cours des prochains mois sur la constitutionnalité d’une commission nationale des valeurs mobilières. L’Alberta, le Manitoba et le Québec s'opposent à ce projet.


mercredi 8 juin 2011

harmoniser les deux taxes de vente au Québec


l’harmonisation des deux taxes, quand elle aura lieu, devrait surtout profiter aux PME, qui se doivent en ce moment remplir deux rapports de taxe, l’un pour la TPS et l’autre pour la TVQ. « Ça risque d’éviter de la paperasse pour les petits entrepreneurs qui doivent faire eux-mêmes leur comptabilité », a-t-elle indiqué.
Pour le simple contribuable, toutefois, il ne devrait pas y avoir de grande différence, hormis qu’il verra le sigle « TVH » (pour Taxe de vente harmonisée), plutôt que « TPS » et « TVQ » sur ses coupons de caisse.

lundi 11 avril 2011

Noix de grenoble: Une mort après une infection à la bactérie E. coli

Noix de grenoble - Une mort après une infection à la bactérie E. coli
 

Les autorités de santé publique rapportent le décès d’un Québécois infecté par la bactérie E. coli, une autre personne souffre de complications rénales graves. Ces cas sont selon toute vraisemblance liés à la consommation de noix de Grenoble écalées naturelles. Au Québec, sept des personnes atteintes ont été hospitalisées. L’une d’elles souffrait déjà de problèmes de santé et a succombé à cette infection sévère, a fait savoir mercredi une porte-parole du ministère de la Santé, Nathalie Lévesque.
Une deuxième personne a développé un syndrome hémolytique et urémique pouvant causer des dommages permanents aux reins.
L’Agence de santé publique du Canada enquête actuellement sur la présence de la bactérie E. coli 0157:H7 au Québec, en Ontario et au Nouveau-Brunswick. On signale jusqu’ici 13 cas d’infection au pays, dont neuf plus sérieux qui ont nécessité des soins hospitaliers.
Noix retirées
L’Agence canadienne d’inspection des aliments a d’ailleurs procédé, lundi, au rappel des noix de Grenoble crues écalées potentiellement contaminées. Celles-ci sont vendues en vrac ou emballées sous les marques Amira, Tia et Sélection Mérite.
Les noix suspectes ont été mises sur le marché entre le 1er janvier et le 4 avril 2011.
Afin de réduire les risques de contamination, les consommateurs doivent faire cuire les noix de Grenoble sur une plaque de cuisson, à 350 degrés (175 degrés Celsius) pendant dix minutes, en les retournant une fois après cinq minutes.
Symptômes
L’infection à l’E. coli provoque d’intenses douleurs abdominales et une diarrhée sanglante. La plupart des gens récupèrent dans les sept à dix jours suivants. Certaines personnes plus à risque (femmes enceintes, jeunes enfants, personnes âgées ou affaiblies) peuvent cependant souffrir de graves complications.
Les autorités de santé publique recommandent donc de consulter immédiatement un professionnel de la santé, s’il l’on soupçonne la présence d’E. coli.
La bactérie se transmet par ailleurs facilement d’une personne à une autre, d’où l’importance d’une bonne hygiène et de la manipulation sécuritaire des aliments.
L’an dernier, on a rapporté 76 cas d’infection à l’E. coli, au Québec, ce qui était le plus bas taux des cinq dernières années.


REF.:

lundi 4 avril 2011

Une augmentation de 22 % par rapport à 2010,des demandes d'aide alimentaire

Aide Alimentaire - Un don généreux pour un organisme bienveillant
Le directeur général de Moisson Montréal, Denis Michaud, en compagnie du gérant du gérant de territoire pour Heinz, Rémi Roy.  
© Joël Lemay/ Agence QMI
Aide Alimentaire

Un don généreux pour un organisme bienveillant


MONTRÉAL – Avec plus de 53 000 enfants qui profitent chaque mois de ses services d’aide alimentaire, Moisson Montréal se réjouit d’avoir reçu, jeudi, 11 480 unités de nourriture pour bébé. Un don plutôt rare selon l’organisme. «C’est certain que c’est primordial. Surtout que du côté des bébés, ce ne sont pas des dons qu’on reçoit habituellement. On pense souvent au côté adulte, mais moins au côté jeunes enfants», s’est réjoui Dany Michaud, directeur général de Moisson Montréal.
Purée, biscuits, viande et bouchées aux fruits, les 550 caisses de denrées ont été offertes par la compagnie Heinz.
De plus en plus de gens dans le besoin
Cette aide tombe à point pour l’organisme. Depuis l’an dernier, le nombre d’enfants qui bénéficient chaque mois d’un service ou d’une aide alimentaire a augmenté de 35 %.
Parmi eux, on compte près de 5000 enfants âgés de zéro à cinq ans.
«On a toujours besoin d’aide. Moisson Montréal est souvent associée à Noël, mais difficilement au reste de l’année. Pourtant, les enfants mangent toute l’année», a rappelé M. Michaud.
Si ce dernier ne peut expliquer avec précision pourquoi le nombre de personnes qui se retrouvent dans le besoin a augmenté, il a sa propre hypothèse.
«Ce que je sais, c’est que l’assurance-emploi a diminué, mais l’assistance sociale a augmenté. Peut-être qu’il y a un lien. Soixante-six pour cent de nos gens proviennent de familles monoparentales», a-t-il souligné.
Parmi les familles soutenues par Moisson Montréal, 13% ont un revenu d’emploi.
Au total, chaque mois, plus de 140 697 personnes ont recours à Moisson Montréal. Un chiffre qui a également connu une augmentation de 22 % par rapport à 2010.

REF.:

jeudi 10 mars 2011

Pénurie de pétrole, vous dites?

Les Canadiens et les Québécois sont colonisés. Aucun pays occidental n’a si peu de contrôle sur ses ressources naturelles, que vos politiciens asservis ont bradées à des étrangers pour une poignée de petit change.

Prenons l’envolée (oui, oui, une autre) du prix de l’essence, justifiée par des motifs fumeux comme d’habitude. Invasion de l’Irak, problèmes au Nigeria, menaces américaines sur l’Iran et enlèvement d’Hugo Chavez, etc. Toutes les raisons venant des pétrolières et des spéculateurs sont bonnes pour vous extorquer, et vous avalez ça.

Les titres ahurissants de ces articles m’ont fait bondir : «Le Québec n’a pas à craindre de pénurie» (La Presse, 23 février 2011) et «Les craintes d’une pénurie s’apaisent» (Le Devoir, 26 février 2011). Faut arrêter d’agir en innocents. Puis-je vous rappeler que le Canada est le septième producteur de pétrole (troisième de gaz naturel) au monde, le principal exportateur de pétrole aux États-Unis et est assis sur la deuxième réserve prouvée de pétrole de la planète. Il y a beaucoup de pétrole en Alberta, à Terre-Neuve et bientôt au Québec, lequel aurait pu satisfaire les besoins de la province au prix que nous aurions nous-mêmes décidé si vos élus n’avaient pas cédé cette ressource naturelle à des connaissances, qui l’ont vite refilée à des étrangers, devenant ainsi millionnaires sans effort, sans investissement et sans risque.

C’est quoi alors, la «joke» de la crainte d’une pénurie de pétrole au Québec, alors que l’on fait partie d’un pays gros producteur de pétrole et de gaz naturel. On exporte notre pétrole et notre gaz naturel aux States pendant qu’on en importe pour le Québec et l’Ontario. Peu importe ce qui arrive dans le monde (toujours des prétextes pour vous arnaquer), on est un pays auto-suffisant, et même exportateur. Notre pétrole et notre gaz naturel ne nous appartiennent plus collectivement, étant détenus par des étrangers, surtout américains, ce qui, jumelé au traité de libre-échange (Canada - États-Unis) fait que l’on a plus aucune emprise sur nos ressources. Où sont ceux qui se font les champions défenseurs de la liberté? Liberté pour qui? Elle est où votre merveilleuse démocratie quand des étrangers viennent ici exploiter vos ressources naturelles, vous les vendent à gros prix et partent avec le butin?

Il y a environ 10 ans, à la suite de la privatisation de l’électricité aux States, il y a eu des pannes gigantes­ques en Californie qui ont fait exploser les tarifs. Le Québec a été à l’abri parce que nous contrôlons collectivement notre énergie électrique. Peu importe ce qui se produit ailleurs, ça ne nous affecte pas, car nous sommes propriétaires de notre électricité.

– Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas nécessairement celles de Métro.

mardi 1 mars 2011

Au Canada les fraudes par cartes de débit se chiffrent à 95 millions de dollars

Vol d’identité

Un véritable fléau au Canada


Vol d’identité - Un véritable fléau au Canada


MONTRÉAL – L’usurpation d’identité, l’hameçonnage sur internet, le vol de cartes de crédit et autres fraudes en tout genre sont devenus un véritable fléau qui coûte des milliards de dollars aux Canadiens chaque année. À l’occasion du Mois de la prévention de la fraude, plusieurs acteurs du monde économique et les forces de l’ordre s’unissent pour lutter contre les criminels.

«D’après nos plus récentes études, 97% des Québécois sont conscients des risques liés au vol d’identité et 80% d’entre eux sont inquiets du rôle considérable d’internet. Malgré tout, ils doivent s’informer davantage puisque le pays vit un problème sérieux», a affirmé Sylvain Patry, expert en vol d'identité et premier vice-président de ProtegeMonIdentite.ca.

Il s’agirait d’un phénomène global de grande ampleur en constante augmentation. C’est d’ailleurs le crime en plus forte croissance au pays. Une personne sur six serait touchée.

«Trop souvent, les Canadiens participent à leur insu aux manœuvres frauduleuses qui les dépouillent de sommes importantes […] Le vol d’identité est probablement le pire de tous ces problèmes, car il est pernicieux. Souvent, les gens ne s’en doutent pas et les dommages peuvent être multiples», a dit M. Patry.

La fraude englobe une panoplie d'activités criminelles: la fraude hypothécaire, les arnaques par courriel, les fausses offres d'emploi ou encore les médicaments sur ordonnance illicites.

Cette année, plus de 500 millions de dollars de pertes proviennent de la fraude au crédit dans la Belle Province, selon Sylvain Patry.

En 2006, près de 6000 dossiers de fraude par cartes ou guichets ont été signalés, selon des données de la Sûreté du Québec. Les statistiques du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) font état de plus de 40 millions de dollars retirés frauduleusement des guichets automatiques chaque année, dans la grande région métropolitaine.

Dans l’ensemble du Canada, il y aurait plus de 55 millions de cartes de crédit en circulation et les pertes suite à une fraude par cartes de débit se chiffrent à 95 millions de dollars selon les Travaux publics et Services gouvernementaux du Canada.

Pour lutter contre cette gangrène économique, le Bureau de la concurrence Canada s'associe à la Banque du Canada, à la Gendarmerie royale du Canada, à la Sûreté du Québec et au SPVM pour mener une campagne visant à sensibiliser la population aux risques des fraudes et aux moyens de les éviter.

Cette année les Bibliothèques publiques du Québec et le Réseau Biblio du Québec, qui regroupent plus de 900 bibliothèques municipales, participeront à cette campagne de prévention.

Plusieurs conférences sur le sujet seront également proposées durant tout le mois de mars.

Pour obtenir plus d’information, on peut consulter le site www.protegemonidentite.ca



mardi 22 février 2011

Krach: C'est quoi le trading haute fréquence ?

S'il y a un secteur du trading automatique qui fait énormément parler de lui en ce moment, c'est bien celui du trading haute fréquence. Bien que ce type de trading électronique existe depuis de nombreuses années et emploie de nombreux ingénieurs que ça soit dans le domaine de la finance et des mathématiques pures ou de l'informatique au sens large, l'actualité récente l'a mis sous le feu des projecteurs (et nous en avons déjà parlé sur Trading Automatique ici).

L'affaire Goldman/Aleynikov ou comment un informaticien/mathématicien de génie russe développe un programme de trading haute fréquence qui fait gagner des gros sous à Goldman et garde ensuite le code dans ses poches alors qu'il change d'employeur pour y obtenir un salaire beaucoup plus important que son précédent (déjà important...) salaire. L'intéressé a été arrêté par le FBI à l'aéroport. Bref, une histoire de vol de propriété intellectuelle presque banale si ce n'est qu'elle a mis sous le feu des projecteur le fait que les banques pouvaient encore faire de l'argent en ces temps de crise, ce qui gêne évidemment l'opinion publique. Argent étant synonyme de spéculation et qui en était l'initiateur: le trading haute fréquence.

L'opinion publique et celle du milieu des affaires étant concentré sur le sujet, les hommes politiques n'ont pu y rester insensibles et ont alors réveillé la SEC qui est l'organisme fédéral américain de réglementation et de contrôle des marchés financiers. C'est en quelque sorte le « gendarme de la Bourse » américain, aux fonctions généralement similaires à celles de l'AMF français. Celle ci, tirée de son sommeil diront les médisants, est alors tombée des nues en apprenant qu'il existait des ordres flash ("flash order") et a décidé de sévir en les bannissant. Finalement les marchés comme le Nasdaq ont suivi cette recommandation par eux même. C'est quoi les ordres flashs? Ce sont des types d'ordre qui sont placés sur un ECN pendant un bref instant avant d'être propagés à tous les autres ECN. L'information qui est non-publique est le placement initial de l'ordre flash sur le premier ECN. Tous les membres de cet ECN sont conscients que cet ordre sera propagé sur les autres ECN, ce qui leur procure un avantage potentiel exploité par des programmes de trading haute fréquence.

On peut grosso modo imaginer (et résumer ou simplifier) le trading haute fréquence comme du market making à vitesse accélérée (on parle de millisecondes ici). Ses défenseurssoulignent d'une part qu'il apporte un surpplus de liquidités que les marchés apprécient et rémunèrent, et d'autre part qu'il rend le marché un peu plus efficient en éliminant de plus en plus les possibilités d'arbitrage. Au contraire, ses délateurs estiment qu'il fausse l'équité entre les opérateurs. Les traders classiques feraient face à une concurrence déloyale. Ceux ayant une meilleur connexion et un meilleur accès au marché étant privilégié (à savoir les automates de trading hautes fréquences). D'après ces personnes, l'avantage serait donné à la spéculation plutôt qu'à l'investissement.

L'objectif de cet article n'est pas de débattre pour ou contre le trading haute fréquence. D'autres le font très bien pour nous et je préfère vous donner le maximum de cartes en main pour juger par vous même.

Voici une vidéo de Marketplace sur Vimeo.

Voici une autre vidéo tirée de Bloomberg sur le trading haute fréquence :

mercredi 16 février 2011

Obama veut réduire sont budget de 10,9% a 3% du PIB des USA

États-Unis / Budget

Obama propose de réduire les dépenses pour s'attaquer au déficit



États-Unis / Budget - Obama propose de réduire les dépenses pour s'attaquer au déficit
Barack Obama
© AFP / Archives / Scott Olson

WASHINGTON - La Maison Blanche a annoncé lundi que le président américain Barack Obama allait proposer pour l'exercice 2012 un budget en légère baisse, à 3729 milliards de dollars, pour réduire le déficit avec le soutien d'une hausse attendue des recettes fiscales.

Ces dépenses pour l'exercice qui courra d'octobre 2011 à septembre 2012 sont de 2% inférieures à celles de l'exercice actuel, qui doivent être de 3819 milliards de dollars selon les dernières prévisions, ont indiqué des responsables de l'administration.

Le déficit serait ramené à 1101 milliards de dollars, soit 7,0% du produit intérieur brut, contre un record de 1645 milliards (10,9% du PIB) prévu désormais sur l'exercice 2011, ont précisé ces responsables ayant requis l'anonymat.

Avec le retour de la croissance, l'exécutif table en effet sur une augmentation de 21% des recettes fiscales en 2012, à 2627 milliards de dollars.

Le budget de M. Obama prévoit notamment d'abandonner les réductions d'impôts pour les ménages les plus fortunés, décidées par son prédécesseur George W. Bush et reconduites récemment en geste de conciliation avec l'opposition républicaine victorieuse aux élections législatives.

Il prévoit aussi d'éliminer 12 exemptions d'impôts qui profitaient aux producteurs de pétrole, de gaz et de charbon, comptant lever ainsi 46 milliards de dollars sur dix ans.

L'administration veut également couper dans les dépenses, à hauteur de 1100 milliards d'économies en 10 ans, avait indiqué dimanche le directeur du Budget de la Maison Blanche, Jacob Lew.

«Le défi auquel nous faisons face, c'est de vivre selon nos moyens tout en investissant pour l'avenir», avait-il souligné sur CNN.

Pour cela, l'administration prévoit de réduire de 78 milliards de dollars les dépenses du Pentagone au cours des cinq prochaines années, de tailler dans l'aide aux frais de chauffage des plus démunis et de geler les salaires des fonctionnaires en 2012.

D'autres coupes seront effectuées dans les aides au logement et le financement des prêts étudiants.

En revanche, les aides aux chômeurs seront maintenues alors que l'emploi reste le point faible de l'économie américaine, avec un taux de chômage à 9%.

Le budget prévoit également des investissements de 18 milliards de dollars dans l'accès à l'internet et de 8 milliards dans le développement de trains à grande vitesse.

Le déficit budgétaire de l'État fédéral campe au sommet depuis plus de deux ans. Après avoir atteint un record à plus de 1400 milliards de dollars pour l'exercice 2009 (10% du PIB), il est retombé un peu au-dessous de 1300 milliards (8,9% du PIB) en 2010.

Le budget présenté lundi montre que l'administration a décidé de le réduire très progressivement: ce n'est qu'en 2021 qu'elle le prévoit à 774 milliards, soit 3,1% du PIB.

A 1645 milliards, le chiffre du déficit pour l'exercice 2011 évoqué dans le budget de M. Obama est nettement supérieur aux dernières estimations du Bureau du budget du Congrès (CBO), qui l'évaluait le mois dernier encore à 1480 milliards (9,8% du PIB).

La loi de programmation du budget en cours, qui s'achèvera fin septembre, n'a toujours pas été votée, faute d'accord au Congrès.

REF.:


mardi 21 décembre 2010

Prof de CEGEP en vacance ou en voyage,cette année ?

C'est plus de 48 établissements, 155,000 étudiants en formation régulière, 22,000 en formation continue, 23,500 employés dont 10,000 professeurs, 1,4 G$ en subventions, 3 CEGEP déficitaires, 119,870$ salaire annuel maximal d'un directeur des études plus boni maximal de 5%, et 142,187$ salaire annuel maximal d'un directeur général de CEGEP plus boni maximal de 6%, et 305$ Millions nécessaires pour combler le déficit de services dans les collèges ,selon la Fédération des CEGEP.Le quart de cette somme a été épongé avec l'augmentation récente des transferts fédéraux.


Alors qu'ils se plaignent d'un manque de financement ,plusieurs patrons de cégeps voyaient aux quatre coins du monde aux frais des contribuables.
«Voyage d'études» en Espagne, «perfec­tionnement» en Thaflande«Forfait de for­mation» en France, «symposium» au Viet-Nam, «missions» en Chine, en Belgique, au Maroc et en Algérie. Tout les synonymes y sont !

Des centaines de factures et comptes de dépenses obtenus auprès d'une trentaine d'institutions ont permis au Journal de Mtl de retracer une cinquantaine de voyages effectués par des dirigeants de cegeps ,en 2008.Certains de ces séjours n'ont pas été payés directement par les collèges,mais plutôt par des organismes financés par les fonds publics tel Cegep international.
WOW en pleine crise économique ,ces fonctionnaires devraient faire preuve d'une plus grande retenue,estiment l'ADQ, et la ligue des contribuables.
Plusieurs ont voyagés plus souvent que la ministre de l'éducation !
Les finances des CEGEP sont pas rose.En Sept 2008,la fédération des cegeps évaluait a 305$Millions leurs déficite. Les transferts fédéraux annoncés depuis ne permettent pas d'éponger que le quart de ce gouffre!

Voyage d'études en Espagne
Cela n'a pas empêché le directeur géné­ral du Collège de Bois-de-Boulogne, Mau­rice Piché, de profiter d'un « voyage d'études» de deux semaines à Alicante et Malaga, en Espagne, en plein été.
Ces villes sont reconnues pour avoir un des climats les plus agréables d'Europe.
«il s'agissait d'un séminaire sur le sys­tème d'éducation espagnol et sur l'ensei­gnement supérieur», a expliqué la porte-parole du Cégep, Anne-Marie Godbout.
Une douzaine d'autres dirigeants de cé­geps y ont participé, a confirmé l'Associa­tion des cadres des collèges du Québec, qui s'occupait des réservations.
Selon le Cégep de Bois-de-Boulogne, le coût de chaque forfait atteignait 5800$. M.Piché a repris l'avion quelques semaines plus tard, pour assister cette fois à une conférence internationale à Paris.
« Ça s"inscrit dans les orientations stratégiques de notre collège», dit Mme Godbout»En tout, les voyages de ce patron ont coûté 11,000$ aux contribuables.

Recrutement au Maroc
Le directeur général du Cégep de La Pocatière, Claude Harvey, n'est pas en reste. Il s'est rendu deux fois au Maroc l'an dernier ,notamment pour recruter de nouveaux élèves.
Or,aucune nouvelle inscription n'a été enregistrée a la suite de ces voyages,a reconnu la directrice des études,Marie-Claude Deschênes.
Plusieurs directeurs de cégeps se sont également envolés vers l'étranger pour « établir des partenariats. »
Le Collège de Rosemont a ainsi dépensé près de 6 500 $ pour envoyer Patricia Hani-gan au Viet-Nam.
Une «mission» semblable a été effectuée par la directrice du Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu. En novembre, Chantal De­nis s'est rendue en France pour «consoli­der des liens» avec des «partenaires».


QUELQUES VOYAGES RETRACES PAR LE JOURNAL
En scrutant les comptes de dépenses et factures des dirigeants des cégeps, le Journal a retracé de nombreux voyages à l'étranger effectués l'an dernier et payés par les contribuables. Voici quelques-uns de ces voyages, pour lesquels les institu­tions nous ont fourni des explications, Les coûts réels peuvent être plus élevés qu'indiqué: ceux que nous publions sont basés sur les pièces justificatives obtenues auprès des collèges et sur les réponses qu'ils nous ont données.

Cégep de Chicoutimi:
Ginette Sirois
OU ? Italie, en mai 2008
Combien 3000$
Pourquoi ? « Elle s'est jointe à un groupe de 25 étudiants qui avaient payé leur voyage avec différentes activités de fi­nancement. On commen­ce à développer la mobili­té étudiante internationa­le et le but était de fixer un protocole d'échange avec l'italie,explique Éric Émond.

PATRICIA HANIGANjD.G.
Collège de Rosemont
Ou ? symposium au Vietnam,juin 2008.
Combien ? $6,523.21
pourquoi ? Chercher des projets avec des partenaires étrangers,dit Anne Couillard.

GILBERT HÉROUX,D.G.
Collège Vanîer
Où ? Chine, en avril 2008
Combien ?
2566,89 $
Pourquoi ?Le cegep envisage d'implanter un programme de formation en Chine,
affirme Marguerite Corriveau.


Maurice Piché
Collège de Bois-de-Boulogne
Où? Voyages d'études a Malaga et Alicante, Espagne en juin et juillet 2008.
Combien ? $7,962.77
Pourquoi ? « C'est un voyagé pour assister à un séminaire sur le système d'éducation en Espagne et l'enseignement supérieur;dit Anne-Marie Godbout.
OU ? Paris, France, en septembre 2008.
Combien ? 2 898 $
Pourquoi ? « C'était une
Conférence internationale,de l'OCDE sur la gouvernance et la qualité de l'enseignement .Ça s'inscrit dans les orientations stratégiques de notre collège;dit Anne-Marie Godbout.


CLAUDE HARVEY,D.G.
Cégep de La Pocatière
Ou ? « Missions » au Maroc. Deux voyages,en janvier et novembre 2008.
Combien ? 8,538.49 $, dont une partie a servi a défrayer le voyage de 2 autres employés du collège.
Pourquoi? Pour recruter de nouveaux élèves et signer des partenariats ,explique la directrice des études ,Marie-Claude Deschênes.

CHRISTIAN MUCKLE ET RÉJEAN RENÉ, D.G. ET DIRECTEUR DES ÉTUDES:
cégep de Trois-Rivières
Où ? Mission en Algérie,avril 2008.
Combien ? $6,914
Pourquoi ? Pour rencontrer le conseil du patronat algérien . Ces gens-la sollicitaient l'aide du cegep pour ouvrir une école canado-algérienne, explique Isabelle Bourque.


MONIQUE LAURIN,D.G.
Collège Lionel-Groulx
Où ? « Perfectionne a Paris,France.
Combien? 4 095$
Pourquoi? Pour assister à un congrès de l'OCDE. « Les cadres supérieurs ont droite un montant de perfectionnement ,explique Rosaire Martin. D'habitude ce n'est pas comme ça qu'ils l'utili­sent. La plupart du temps,le perfectionnement se fait a Montreal.

SERGE TESSIER, D.G.
Cégep de Saint-Jérôme
OU? Vietnam,en Avril 2008.
Combien ? $1,255 ,mais la totalité du voyage aurait été assumée par Cegep international
,un organisme qui vit de subventions et auquel l'institution avait versé une cotisation de $2,500 en cours d'année.
Pourquoi ? Le but du voyage était de faire valoir l'expertise de cegep a l'étranger,dit Jacques Moisan.


Nicole Rouillier,D.G.
Cegep Marie-Victorin
Ou ? Missions a Dakar,Senégal et a Ouagadougou,au Burkina Faso.
Combien ? $4,245.40
Pourquoi ? Le collège a des projets de développement international. L'objectif de la rencontre,c'était de rencontrer nos partenaires.Les gens aiment beaucoup rencontrer les dirigeants des écoles,explique Nicole Rouillier.


Monette Tremblay,dir. des études,
Collège Lionel-Groulx,
Ou ? Voyage de formation a Paris,France,en mai 2008.
Combien ? $2,950
Pourquoi ? C'était un forfait de formation ,organisé par l'Association des cadres de collèges du Québec,indique Rosaire Martin.


RÉJEAN RENÉ,Dir. des études,
Cégep de Trois-Rîvières
Où ? « Voyage de_recrutement en France et visite au Cameroun,en janvier 2008.
Combien ? $5,168, le billet d'avion a $ 2399 , a été remboursé par le Service régional
d'admission du Montréal mé­tropolitain (SRAM).
Pourquoi ? Pour visiter le salon de la formation professionnelle et technique de Paris.Il a fait coincider cela avec un voyage au Cameroun .il est aller discuter avec des gens de l'université de Douala ,qui ont besoin de nos services pour un centre hospitalier,indique Isabelle Bourque.

Chantale Denis,D.G.
Cégep de Saint-Jean-sur-Richelîeu
Où? «Mission» en France, en novembre 2008.
Combien? Plus de $ 5,000 Une partie des dépenses a servi a défrayer le voyage d'un autre employé d'une Collègue.
Pourquoi ? Pour consolider nos liens avec des partenaires français.C'était la signature d'un nouveau protocole d'entente,dit Nathalie Beaudouin.


DENYSE BLANCHET, D.G.
Cégep Montmorency
Où? Montpellier, .France, en mai 2008
Combien ? $3231, 59 $
Pourquoi? « Pour assister à un congrès qui portait sur la qualité de l'enseignement supérieur et pour établir des contacts préliminaires avec des gens de l'institut universitaire technique de Montpellier,dit François Cauchy.


Roger Sylvestre,D.G.
Cégep de Saint-Hyacinthe
Où ? « Perfectionnement » en Thaïlande, en mai 2008.
Combien ? $ 2,575.93$.
Pourquoi? « C'était la confé­rence annuelle de Vatel international,un programmede gestiondu tourisme et de l'hôtellerie .Le Cegep fournit cette formation fournit cette formatiotionla depuis 3 ans,dit Véronique Blain.


Serge Brasset,D.G.
Collège Édouard-Montpetit
Ou ? Mission en France et Belgique,en Mai 2008.
Combien ? $ 4,800
pourquoi ? Pour conclure plusieurs ententes avec différentes institutions situées a Bruxelles et a Toulouse,notamment.


C'est la que votre argent est dilapidé,mes chère amis !

REF.: Journal de Mtl,Sébastien Ménard,

dimanche 19 décembre 2010

Comptes bancaires canadiens cachés au Liechtenstein

Paradis fiscaux - Revenu Canada n'attrape pas les gros poissons
L’ancien ministre du Revenu national, Jean-Pierre Blackburn.
© Agence QMI / André Forget

OTTAWA – Un sénateur libéral s’inquiète de l'impuissance de l'Agence du revenu du Canada devant ceux qui cachent des avoirs à l’étranger.

Le sénateur de l’Île-du-Prince-Édouard, Percy Downe, veut savoir combien d’argent a été récupéré dans les comptes bancaires canadiens cachés au Liechtenstein, après que l’Allemagne eut tiré la sonnette d’alarme en 2006. L'Agence du revenu admet que jusqu'à présent, personne n'a été condamné à une amende.

«Ils savent qu'il y a plus de 100 millions $ dans ces comptes, ils savent qu'il y a plus de 106 Canadiens concernés, et pas une seule personne n’a été condamnée quatre ans plus tard», a déploré le sénateur.

L’ancien ministre du Revenu national, Jean-Pierre Blackburn, avait dit l’an dernier qu’il croyait pouvoir récupérer 20 millions $, mais après avoir terminé 30 enquêtes, l’Agence du revenu du Canada n’a réussi à mettre la main que sur 5,8 millions $ en impôts arriérés et en pénalités.

L'Agence du revenu a commencé à analyser les cas du Liechtenstein le 29 mai 2007.

La directrice générale de la validation, de l’exécution et des recherches à l’Agence, Lucie Bergevin, a avisé lundi les députés qu’il pouvait s’écouler plus d’un an lors d’une enquête sur un seul compte à l’étranger.

«Notre premier défi est d'essayer de nous assurer qu’on a les bons individus parce que nous avons souvent très peu d'informations à leur sujet, pas même leur numéro d'assurance sociale ou leur adresse. C’est notre premier défi», a-t-elle indiqué devant un comité parlementaire.

Mme Bergevin a également confirmé lundi que l'Agence n'a pas encore commencé à enquêter sur les 1785 comptes de la Banque HSBC Canada, qui figurent sur une liste que le gouvernement a récemment obtenue des autorités françaises.

«L’Agence semble très efficace concernant les Canadiens qui respectent les règles du jeu au Canada, mais ceux qui trichent en ayant des comptes bancaires non déclarés à l'extérieur du pays obtiennent un congé fiscal de ce gouvernement. Pourquoi? Qui est protégé?» a pesté mardi le sénateur libéral.


ref.:

jeudi 16 décembre 2010

Mise en place d'une taxe permanente sur les banques,il était temps !

Royaume-Uni - Mise en place d'une taxe permanente sur les banques

© AFP Photo / Bertrand Langlois

Le gouvernement britannique a publié jeudi les modalités d'application d'une loi instituant une taxe permanente sur les banques destinée à rapporter 2,5 milliards de livres (environ 4 milliards $ CAD) par an à l'État.

Selon la version finale du texte diffusée par le ministère des Finances après plusieurs mois de consultations, la taxe s'élevera à 0,05% du bilan des banques en 2011 et à 0,075% ensuite.

Son principe avait été arrêté en juin après l'arrivée au pouvoir de la coalition conservatrice/libérale démocrate, puis confirmé par le ministre des Finances George Osborne lors de la présentation en octobre de coupes budgétaires d'une ampleur sans précédent.

Mais les modalités de son calcul restait à déterminer, les banques ayant tenté jusqu'au dernier moment d'en alléger le montant.

La taxe entrera en application le 1er janvier prochain et s'appliquera à toutes les banques britanniques et à toutes les filiales de banques étrangères dont le bilan est supérieur à 20 milliards de livres (23 milliards d'euros).

Elle vise, selon le gouvernement, «à favoriser des profils d'investissement moins risqués» et à s'assurer que «les banques versent une contribution équitable en fonction des risques qu'elles font courir au système financier britannique».

L'État avait été obligé de débourser des dizaines de milliards d'euros lors de la crise financière de fin 2008 pour empêcher le naufrage de grandes banques britanniques, comme la Royal Bank of Scotland.

Ces aides expliquent en partie l'ampleur du déficit public (10,1% en 2010) qui a contraint le gouvernement à annoncer un plan d'austérité d'une ampleur sans précédent.

Le nouvel impôt se substitue à la taxe temporaire sur les bonus bancaires qui avait été imposée par l'ancien gouvernement travailliste. Cette taxe concernait les primes versées au titre des résultats 2009, et avait rapporté deux milliards de livres à l'État.

REF.:

jeudi 9 décembre 2010

Les escros de Madoff : Les banques HSBC, JPMorgan Chase, UBS,UBP... !

Affaire Madoff - Accord avec un philanthrope américain, 625 M US$ restitués
Bernard Madoff
© AFP / STEPHEN CHERNIN

NEW YORK - Les États-Unis sont parvenus à un accord avec la famille du philanthrope américain Carl Shapiro, qui va restituer 625 millions de dollars de bénéfices provenant d'investissements dans le fonds de Bernard Madoff, afin de dédommager les victimes de l'escroc.

«Carl Shapiro et plusieurs personnes et entités lui étant liées ont accepté de renoncer à 625 millions de dollars aux Etats-Unis, dont la totalité sera mise à la disposition des victimes du fonds de Bernard Madoff», écrit mardi dans un communiqué le bureau du procureur fédéral de Manhattan, à New York.
«La distribution des fonds aux victimes sera gérée par Irving Picard», le liquidateur du fonds Madoff, ajoute le communiqué, qui précise que l'accord a été approuvé par un juge fédéral mardi.
«La famille Shapiro est heureuse d'avoir conclu cet accord avec le département américain de la Justice et avec le liquidateur», a de son côté commenté un conseiller juridique de la famille Shapiro dans un communiqué.
«Cet accord (...) est un bon exemple des progrès que nous faisons pour rassembler le plus de fonds possible au bénéfice des clients du fonds de Bernard Madoff» ayant perdu leur investissement lors de la plus grosse escroquerie boursière de l'histoire, a pour sa part commenté Irving Picard dans un communiqué séparé.
Carl Shapiro, âgé de 97 ans et domicilié à Boston, a été l'un des premiers clients de Bernard Madoff et a investi dans le fonds de l'ex-gestionnaire de fortune dès 1961, est-il précisé.
«La famille Shapiro ne conteste pas que son compte ait été le bénéficiaire de sommes provenant du fonds de Bernard Madoff qui étaient le résultat ou faisaient partie d'activités illégales perpétrées par Bernard Madoff et d'autres», détaille un compte-rendu judiciaire mis en ligne mardi.
Le liquidateur de l'affaire Madoff a jusqu'à la fin de la semaine pour porter plainte contre des complices présumés et réclamer des fonds au bénéfice des victimes.
Ces derniers jours, il a donc accéléré ses démarches et a réclamé au moins 9 milliards de dollars à la banque britannique HSBC et diverses entités associées, 6,4 milliards de dollars à la banque américaine JPMorgan Chase, et 2 milliards de dollars à la banque suisse UBS, les accusant de complicité avec l'escroc.
M. Picard a également annoncé un accord avec la banque suisse Union Bancaire Privée (UBP) qui va restituer un montant pouvant aller jusqu'à 500 millions de dollars.
Bernard Madoff, 72 ans, a été condamné en 2009 à 150 ans de prison pour cette escroquerie, estimée entre 23 et plus de 65 milliards de dollars, selon que l'on compte avec ou sans les intérêts.

Mise a part les Banques,Madoff (Juif d'origine) avec ses magouilles avait un rendement de 1%/mois de plus que les autres,et en tout temps ? wow ce qui est impossible a long terme !!!
Sa chaîne de Ponzi en ayant trop d'ampleur pour continuer,il savait que tout allait éclater un jour,et il a continué.
Il faisait accroire a ses clients ,de faire parti d'un club exclusif d'investisseur.
IL a harnaqué la communauté juive(ironique)de Palm Beach ou tous les riches sont installés.
Ensuite ,il a harnaqué les pauvres de Californie ,qui investissaient dans des fonds nourissiers ,qui alimentait les placements de Madoff.Il a fait perdre toute les économie de l'organisation caritative "Elie Wiesel" ,soit plus de 15$ Millions.
Presque tout les investisseurs de Wall Street le savaient et n'investissaient pas dans les fonds de Madoff.
Au 17 ième étage du chic Lipstick building de Madoff,il y avait plein de vieux computer et d imprimantes qui produisaient des reçus de transaction pour ses clients.IL n' a jamais changé ses imprimantes ou pc par une firme informatique craignant que l'on découvre son jeux.
Il gérait des placements que pour 11 à 25 clients selon la SEC12, pour un montant de 17 milliards USD13. Ces clients étaient des banques, des fonds et de grosses fortunes personnelles13 auxquelles il en était arrivé à offrir un taux de profit de 17 % par an14
Intrigué par les taux de profit proposés par Madoff, Harry Markopolos, un de ses concurrents, avait alerté dès 1999 par écrit la SEC, et concluait en 2005 : « Le plus grand hedge fund du monde est une escroquerie ».
Le fonds ayant accumulé d’énormes pertes, Madoff aurait alors monté un système de cavalerie ou vente pyramidale11 où il payait les intérêts des premiers investisseurs avec le capital apporté par les derniers entrés. Suite à la chute des marchés financiers fin 2008, certains clients ont souhaité retirer leurs fonds, faisant alors s’écrouler le système13. « Début décembre 2008, il devait faire face à des retraits de 7 milliards de dollars, alors qu'il disposait de moins de 1 milliard en banque »10. La SEC craignait que l’ensemble des actifs financiers du fonds ne soient en réalité fictifs12 et que la fraude n’avoisine les 50 milliards USD, ce qui en ferait la plus grande fraude réalisée par un seul homme.

Il était seulement 40% du temps a son bureau et le reste du temps en vacance dépensant son argent en France,a Palm Beach.....
Le 20 février 2009, le liquidateur de la société de Madoff a annoncé avoir retrouvé 650 millions USD27.
D'après le New York Times, 15,5 milliards de dollars auraient été remboursés par les banques à leurs 720 000 investisseurs hors des États-Unis, correspondant à l'ensemble des fonds investis hors intérêts28

Les complices et les bénéficiaires

Irving Picard, l'administrateur judiciaire chargé de liquider la société de Bernard Madoff estime à environ 2000 le nombre de personnes ou entreprises qui ont gagné de l'argent grâce à Madoff et a accusé environ 1000 d'avoir profité indûment de ce système, parmi eux la famille Levy qui a négocié un arrangement de 220 millions de dollars29,30,31 et la banque UBP avec qui l'arrangement porte sur environ 500 millions de dollars.
Irving Picard a déclaré que « Madoff n'a pas agi seul pour commettre la plus grande fraude financière de l'histoire », il a annoncé qu'il réclamait 6,4 milliards de dollars à la banque américaineJPMorgan Chase, principale banque du fonds de Bernard Madoff, deux milliards de dollars à la banque suisse UBS32 et neuf milliards de dollars à la banque britannique HSBC33. Il a également porté plainte contre Citigroup concernée à hauteur de 425 millions de dollars, BNP Paribas pour environ 400 millions de dollars, Legacy Capital, Capital Research, ABN AMRO, BBVA, Nomura et Merrill Lynch34,35.

Le dossier Kohn

Irving Picard soupçonne la banquière autrichienne Sonja Kohn d'être la complice principale de Madoff, « En Sonja Kohn, Madoff a trouvé une âme soeur criminelle, dont l'avidité et l'inventivité malhonnête égalaient la sienne », a t-il déclaré36.
Elle est accusée d'avoir "pendant plus de vingt ans, orchestré une vaste machination illégale". "M. Madoff payait Mme Kohn" qui rabattait l'argent de ses clients vers le fonds de M. Madoff, qui la payait secrètement en retour"37.
Dans la plainte centrée sur Sonja Kohn, Picard lui réclame 9,1 milliards de dollars de dommages et intérêts ainsi que 10.5 milliards à la banque qu'elle a fondée, à la banque italienne Unicredit, à sa filiale Bank Austria et à 53 autres personnes et entités.
« Compte tenu de l'étendue du montage Ponzi de Madoff, de la nature trompeuse des accusés et de la structure délibérément byzantine de Medici Enterprise, nous pensons que seront révélées encore plus d'informations relatives à l'ampleur réelle de cette entreprise criminelle », ajoute-t-il.
* on apprenait le 10 Dec 2010; que ,

Picard réclame 19,6 milliards de dollars de dommages et intérêts à Sonja Kohn ainsi qu'à la banque italienne Unicredit, à sa filiale Bank Austria et à 53 autres personnes physiques et morales.
Le Wall Street Journal avait révélé en février que les fils et le frère de Bernard Madoff sont visés dans des affaires de fraude fiscale bien qu'aucune inculpation n'ait été prononcée.
ET,le 11 Dec. ,le décès de Mark Madoff, âgé de 46 ans, intervient le jour du deuxième anniversaire de l'arrestation de son père, impliqué pendant une vingtaine d'années dans une escroquerie de grande ampleur dont le préjudice mondial a été évalué jusqu'à 65 milliards de dollars.

Le 17 Decembre 2010,un investisseur, Jeffry Picower, a succombé en octobre 2009 à une crise cardiaque en Floride alors que le liquidateur du fonds Madoff, Irving Picard lui réclamait 7,2 milliards de dollars.

Ses héritiers sont tombés d'accord pour verser la somme, la plus forte somme jamais bloquée (pour être ainsi restituée) dans l'histoire des États-Unis, a indiqué le procureur fédéral de New York Preet Bharara lors d'une conférence de de presse.
«L'intégralité des 7,2 milliards de dollars sera reversée aux victimes. Nous espérons donner l'argent l'année prochaine», a-t-il ajouté.
REF.: canoe, http://www.ft.com/cms/s/0/2428b572-016c-11e0-9b29-00144feab49a,dwp_uuid=b7a8d610-caaf-11dd-87d7-000077b07658.html#axzz17X3bkIuT

Madoff a eu des complicités jusque dans les banques dont la HSBC. Redifussion sur les ondes de RDI ("une heure sur terre ")dimanchè 12 décembre à 20 heures.

C'est de valeur que Radio-Canada a mit un voile sur son émission "une heure sur terre",et faire accroire au peuple,que Madoff est le gros méchand !


On apprenait ,le 19-11-2013 que , les États-Unis ont annoncé mardi un accord à l'amiable record de 13 milliards de dollars, qui était très attendu, avec la banque JPMorgan Chase pour mettre fin aux poursuites liées aux prêts hypothécaires à risque.
Cet accord «met fin aux plaintes fédérales et d'États américains sur le regroupement, la vente et la titrisation de produits adossés à des prêts hypothécaires (RMBS) par JPMorgan Chase (et ses filiales) Bear Stearns et Washington Mutual» avant la crise financière, a déclaré le ministre de la Justice de l'État de New York, Eric Schneiderman, dans un communiqué.