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dimanche 30 octobre 2011

un livre intitulé: De colère et d’espoir.

MONTRÉAL - Françoise David, présidente de Québec solidaire, a quitté la vie publique durant six mois en laissant les clés du parti à Amir Khadir. Au terme de cette pause politique, elle a lancé jeudi un livre intitulé De colère et d’espoir.
Dans ce journal de bord politique qui paraît aux Éditions Écosociété, elle décrit une société de plus en plus inégalitaire et fait part de son plan d’action. Entrevue avec une grande «indignée».
-Vous publiez ce carnet à un moment particulier où beaucoup de gens partagent votre indignation.
-J’ai commencé à écrire au mois d’avril alors que le printemps arabe faisait les manchettes. Ça m’a impressionné de voir des gens qui sont prêts à se battre jusqu’à la mort pour la liberté, la dignité et la justice. Puis il y a eu les manifestations monstres en Grèce et en Espagne et Occupy Wall Street, qui a fait boule de neige jusqu’à Montréal au square Victoria. Il y a un feu qui couve.
-Comment expliquez-vous que ce soit François Legault qui bénéficie en grande partie de ce désir de changement?
-Il bénéficie depuis un an d’une popularité certaine. Les Québécois sont inquiets. La crise économique n’est pas terminée et le Québec peut en subir les contrecoups à tout moment. Est-ce que plusieurs Québécois demandent à être rassurés? Est-ce que M. Legault rassure? C’est possible.
-Serait-ce parce que la droite incarne le changement et que la gauche a la réputation de défendre des acquis?
-La droite offre des solutions simples à des problèmes complexes. Le système de santé connaît des ratés? Il faut le privatiser. Mais est-ce vraiment le moyen de résoudre le problème? Bien sûr que non. On vient d’apprendre que le transfert des ingénieurs du ministère des Transports vers le privé est une des causes de la corruption dans le domaine de la construction. Mais on nous sert encore et encore cette vieille recette avec toujours plus de privé. Reprenons l’exemple de la santé. Tout ce qu’ajoute le privé, c’est un meilleur accès à certains pendant que d’autres attendent.
II n’y a pas de recette magique, mais une série de solutions. Les gens tombent malades parce qu’ils sont pauvres et que leur environnement est pourri. Si on agit là, ça va coûter moins cher. Il faut aussi déléguer aux infirmières beaucoup d’actes médicaux que seuls les médecins peuvent faire en ce moment.

REF.:

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