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dimanche 1 mai 2011

Le non respect des Délateurs

Contrats de délation - Les délateurs poursuivent le Procureur général
 
Contrats de délation

Les délateurs poursuivent le Procureur général


MONTRÉAL – L’Association des témoins spéciaux du Québec (ASTQ) vient d’entreprendre une poursuite de 9 millions $ au civil contre le Procureur général du Québec pour le non-respect des contrats de délation.
«On te promet tout, on va tout faire pour que tu viennes témoigner, puis un coup que t’as témoigné, toutes les histoires d’argent puis de changements d’identité ne comptent plus», a raconté jeudi l’un des cofondateurs de l’association à Claude Poirier, au Vrai négociateur, à LCN.
L’homme qui désire conserver l’anonymat a entre autres dénoncé des abus de pouvoir commis par des personnes responsables du programme des délateurs.
«Certains policiers et membres du gouvernement outrepassent les lois et font ce qu’ils veulent avec les témoins spéciaux», a-t-il affirmé.
«C’est épouvantable, ça n’a pas de bon sens ce qu’ils peuvent te faire. On m’a mis des nouvelles conditions, on m’a menacé tous les jours de me ramener en prison, a révélé l’homme. Il n’y a rien qu’ils ne font pas pour te mettre des bâtons dans les roues.»
Communication déficiente
La communication entre les différents paliers de gouvernement et les agences impliqués dans les contrats de délation serait par ailleurs déficiente.
«Il y a cinq ou six personnes qui signent sur un contrat de délation, puis il n’y a personne qui sait ce que fait l’autre dans sa boîte. Le service de délation, je serais surpris d’apprendre qu’ils savent où se trouvent leurs témoins», a dit l’ancien délateur.
«Chaque palier de gouvernement impliqué dans les signatures de contrats ignore ce que l’autre a fait ou n’a pas fait, puis ils se lancent la balle de l’un à l’autre», a-t-il déploré.
L’homme espère que la poursuite permettra de faire la lumière sur les présumés lacunes et abus dans l’encadrement des témoins repentis.
«Ça n’a pas de bon sens, ces gens-là ont appris à manipuler le système puis à faire ce qu’ils veulent pour obtenir ce qu’ils veulent. C’est ça qu’on veut démontrer dans nos audiences», a ajouté celui qui a cofondé l’ASTQ en 2002.

REF.:

vendredi 18 février 2011

UPAC, pour Unité permanente anticorruption


189 incorruptibles contre les enveloppes brunes

Police - 189 incorruptibles contre les enveloppes brunes
L’UPAC, l’Unité permanente anticorruption, s’intéressera particulièrement aux irrégularités du monde de la construction. Elle devrait être lancée dans les prochains jours.
© Agence QMI

C'est avec une superstructure permanente de 189 employés et un budget de 31,5 M$ que Québec s'attaquera aux pots-de-vin, aux enveloppes brunes et au favoritisme, notamment dans le milieu de la construction, annoncera le ministre Robert Dutil, au cours des prochains jours.

À consultez :

  • Le rôle des partenaires

  • Le rôle des partenaires (suite)

  • L'organisme permanent, qui prendra la relève de l'escouade Marteau et de l'équipe de Jacques Duchesneau, sera nommé UPAC, pour Unité permanente anticorruption, a appris le Journal de sources bien informées.

    L'escouade comptera des membres de la Sûreté du Québec, du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), de Revenu Québec, de la Commission de la construction du Québec, du ministère des Affaires municipales et des régions, du ministère des Transports ainsi que de la Régie du bâtiment.

    L'UPAC sera dirigée par un commissaire à la lutte contre la corruption dont l'identité est gardée secrète pour le moment.

    L'UPAC comptera 101 personnes déjà en poste dans divers ministères et organismes, en plus de 88 nouveaux effectifs, pour un total de 189 personnes.

    Particulièrement, 31 procureurs en provenance du bureau du DPCP intégreront l'UPAC et seront exclusivement dédiés à ces dossiers.

    Basé sur le modèle new-yorkais

    Les personnes chargées des enquêtes se verront toutes octroyer le statut d'agents de la paix.

    On pourra compter sur un budget de 31,5 M$ la première année, dont 15,9 M$ d'argent neuf.

    La structure sera basée sur le modèle new-yorkais du Department of Investigation, comme l'avait évoqué le premier ministre Charest, en novembre dernier.

    L'organisme aura un «mandat large» dans la lutte contre la corruption et la collusion et s'intéressera à l'octroi et l'administration des contrats publics, notamment dans l'industrie de la construction.

    On opérera par le biais d'enquêtes criminelles et pénales, d'enquêtes fiscales et de vérifications administratives.

    La principale différence avec l'escouade Marteau est son aspect permanent:

    «Il faut arracher les mauvaises herbes à tous les jours si on veut que les bonnes poussent», avait illustré le ministre Dutil en entrevue au Soleil, en novembre.

    L'obligation de discrétion levée

    Le commissaire à la lutte contre la corruption devra rendre un rapport annuel et faire des recommandations au ministre de la Sécurité publique. De plus, on lui demandera de faire régulièrement des communications publiques.

    Pour le bon fonctionnement de l'escouade permanente, on lèverait l'obligation de discrétion et de confidentialité des fonctionnaires, leur permettant ainsi de dénoncer des actes répréhensibles dont ils auraient connaissance.

    De plus, on prévoirait des protections contre les représailles dont pourraient être victimes les dénonciateurs.

    Par ailleurs, on envisage d'éliminer les obstacles existants aux transferts de renseignements relativement aux cas de corruption et de fraude contre l'État.

    Aussi, il est question de hausser les pénalités pour les auteurs de fraudes fiscales d'envergure et de serrer la vis à ceux qui ne sont pas en règle avec le fisc.



    **

    Corruption - 30 millions $ pour l'unité anticorruption
    Robert Dutil, le ministre de la Sécurité publique.
    © Agence QMI / Archives

    MONTRÉAL – Dotée de près de 200 membres et d'un budget de 31,5 millions $, l'Unité permanente anticorruption (UPAC), inspirée de celle de New York, a été lancée en grande pompe vendredi par Québec.

    EN VIDÉO:
    Les procureurs menacent

    «Chaque matin, 189 personnes auront pour mandat de prévenir et de lutter contre le trafic d'influence, la corruption et la collusion par l'intermédiaire de mesures d'information, de vérification et de contrôle», a expliqué en point de presse le ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil.

    «De plus, sur une base régulière, le commissaire à la lutte contre la corruption aura l'obligation de divulguer les modus operandi employés par les personnes et les entreprises malhonnêtes. Ainsi, nous aurons les stratagèmes à la télévision et les criminels en prison.»

    Québec consacrera donc plus de 30 millions $ par année à cette unité qui relèvera directement du commissaire à la lutte contre la corruption.

    L'identité de celui-ci n'est pas encore connue. Il sera nommé par un décret du Conseil des ministres pour une durée de cinq ans et relèvera directement du ministre de la Sécurité publique.

    Selon Robert Dutil, le fait que le commissaire doit se rapporter à son ministère ne constituera pas une entrave à son indépendance.

    «Il y a beaucoup de gens qui relèvent d’un ministère ou d’un gouvernement et qui sont indépendants. À New York, le commissaire est nommé par le maire, mais est parfaitement indépendant. C’est le même système ici. Le [directeur des poursuites criminelles et pénales] est nommé par le gouvernement et est indépendant du gouvernement», a fait valoir M. Dutil, visiblement agacé par les nombreuses questions des journalistes à ce sujet.

    En place d’ici un an

    Outre un commissaire à la lutte à la corruption, l’UPAC comprendra également un bureau de la lutte contre la corruption regroupant une vingtaine de procureurs.

    L’unité comptera également des enquêteurs de la Commission de la construction du Québec et de la Régie du Bâtiment, ainsi qu’une équipe de vérification de la gestion contractuelle des municipalités, attachée au ministère des Affaires municipales. La Sûreté du Québec, l'escouade Marteau et Revenu Québec seront aussi représentés de cette structure.

    Par ailleurs, le mandat de l’unité anticollusion sera élargi à tous les ministères du gouvernement, et ne concernera plus seulement celui des Transports.

    Québec envisage aussi de donner le statut d’agent de la paix à certains membres de l’UPAC, par exemple des inspecteurs de Revenu Québec, afin de leur donner «davantage de pouvoirs» lors de leurs enquêtes.

    Selon les estimations du gouvernement, le déploiement de l’UPAC sera complété d’ici an. Pendant ce temps, les différentes unités d’enquête, comme l’Opération Marteau, poursuivront leurs investigations.

    Le ministre Dutil a également fait part vendredi de son intention d’adopter des mesures supplémentaires au cours des prochains mois, dont le Régime d’intégrité, qui lèvera l’obligation de discrétion des fonctionnaires pour qu’ils puissent signaler tout acte répréhensible dont ils seront témoin.

    La réponse de Québec

    L’UPAC devient la réponse du gouvernement aux demandes répétées de l’opposition qui réclame à hauts cris la mise en place d’une commission d’enquête publique sur les allégations de corruption et de collision touchant le domaine de la construction, a expliqué le ministre Dutil.

    «On rejoint l’opposition qui dit que la population a le droit d’être informée. On arrive à une solution où les stratagèmes [d’entreprises malhonnêtes] seront [expliqués] à la télé, sans que ça nous empêche de mettre des criminels en prison, ce qui était le grand défaut de la formule proposée par l’opposition», a-t-il dit, en référence au fait que les témoignages entendus lors d’une enquête publique ne peuvent être utilisés en justice.

    Le commissaire, qui sera nommé prochainement, devra par ailleurs fournir un rapport chaque année sur les actions de l’UPAC.


    REF.: canoe ,

    samedi 12 février 2011

    Sans-abri: nouvelle patrouille, appelée EMRII

    Montréal

    La police tend la main aux

    sans-abri




    Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM)change de ton dans ses relations avec les sans-abri en créant une nouvelle escouade qui troque la répression et les contraventions contre le dialogue.

    Cette nouvelle patrouille, appelée EMRII, entend venir en aide aux sans-abri qui, malgré la neige et le froid, passent de nombreuses nuits à l'extérieur.

    « On n'est pas là pour donner des billets d'infraction, on n'est pas là pour les arrêter, les expulser. On est vraiment là pour leur bien-être et pour s'assurer qu'ils ont toutes les ressources disponibles », a expliqué Stéphanie Gendron, du Service de police de la Ville de Montréal.

    Les scènes d'interaction entre policiers et sans-abri observées par TVA Nouvelles, lundi, contrastent avec l'image parfois répressive de la police.

    La patrouille EMRII a justement été créée pour briser cette perception, tout en favorisant la réinsertion des itinérants.

    Les sans-abri génèrent de nombreux appels au 911 qui se soldent bien souvent en billets d'infraction. L'escouade EMRII suit étroitement 150 cas lourds afin d'éviter de les judiciariser davantage.

    « Il y a des gens qu'on suit depuis un an et demi, depuis le début du projet, donc il y a des liens qui se créent, il y a un lien de confiance qui est là, puis oui, on s'attache », a ajouté Mme Gendron.

    De son côté, un sans-abri a confié que le changement de cap de la police change certes la perception qu'il a des autorités. « Ils me voient comme un être humain, pas comme un déchet. »


    REF.:

    samedi 11 décembre 2010

    Le Noel manqué d'un itinérant de l'an 1999

    Vers 2h30 du matin le 5 septembre 1999, Jean Pierre Lizotte, un itinérant est expulsé d'un bar sur la rue St-Laurent pour avoir, selon la police, commis des actes indécents. Il est expulsé une seconde fois d'un bar adjacent par le portier pour des raisons non spécifiées. C'est alors que Maxime Leroux, attiré par le brouhaha voit ce qui ce passe et témoigne de la brutalité sauvage avec laquelle les policiers se sont défoulés sur le sans-abri:

    «J'ai vu le portier frapper solidement l'homme à deux reprises. Je peux vous assurer que ce n'était ni de la légitime défense ni un acte de bravoure pour sauver la veuve et l'orphelin. L'itinérant ne menaçait personne.»

    «Évidemment, les policiers sont allés voir directement le sans-abri. Pendant ce temps-là, des amis du portier le félicitaient. Alors que les agents enfilaient leurs gants de cuir, l'homme a eu le malheur de s'éloigner de cinq ou six pieds. Rattrapé, il s'est débattu, tentant de frapper les policiers. C'est à ce moment que les agents ont commencé à "varger solide" à grands coups de poing. Le portier a alors saisi les mains de l'itinérant dans son dos, le temps que les policiers frappent cinq ou six coups. L'homme s'est effondré sur le sol et les policiers ont continué à frapper. Des passants se sont approchés pour intervenir au moment où les agents s'éloignaient. L'homme gisait sans bouger dans une mare de sang.»

    Selon M. Leroux, les policiers ont agi de façon «vraiment exagérée». «Même que les passants ont tenté d'arrêter les policiers qui battaient l'itinérant.»

    Lizotte a été mené à l'hôpital Hôtel Dieu par les policiers puis transféré à Notre Dame pour y subir une intervention chirurgicale. Il est demeuré hospitalisé et est mort le 16 octobre. Il avait deux vertèbres fracturées, était paralysé de la nuque au orteils, et avait subi un affaissement des poumons.

    Entre-temps, une enquête interne du SPCUM a été déclenchée du 9 au 28 septembre puis, le jour du décès, la Sûreté du Québec (SQ) a pris la relève de l'enquête criminelle. Ce n'est que 53 jours plus tard lorsque que ces événements ont été rendus publics.

    REF.: Blogue: Le monde a l'envers,

    lundi 6 décembre 2010

    Une autre vidéo incriminante pour la police

    Ottawa - Une autre vidéo incriminante pour la police


    OTTAWA – Une vidéo enregistrée dans une cellule d’un poste de police d’Ottawa et dévoilée aux médias mercredi montre un itinérant en train de se faire maltraiter par la policière impliquée dans l’affaire Stacy Bonds.

    Tout comme Mme Bonds, Terry Arthur Delay, 42 ans, a été arrêté pour intoxication sur la voie publique et a par la suite été accusé d’agression sur un policier. Dans les deux cas, les accusations ont été suspendues, après que deux juges aient regardé les vidéos prises dans les cellules du poste de la rue Elgin.

    Terry Arthur Delay a été arrêté le 16 juillet 2009 et la vidéo montre qu’il a été traîné dans une cellule par les pieds. Une fois à l’intérieur, on voit la policière Mélanie Morris lui donner des coups de pieds d'une façon dont «on ne frapperait pas un chien», a conclu la juge Dianne Nicholas. Cette dernière a également trouvé troublant qu’un autre policier, aperçu également sur la vidéo, affirme avec assurance que Terry Arthur Delay était belligérant alors qu’il n’y a aucune évidence de comportement agressif de sa part.

    De son coté, Stacey Bonds a été arrêtée le 6 septembre 2008 et emprisonnée au même poste de police. Sur la vidéo, on peut voir la constable Morris et un autre policier lui donner des coups de genou et la déshabiller violemment. La prisonnière a été laissée à moitié nue, vêtue de pantalons souillés pendant trois heures dans une cellule.

    REF.:

    samedi 23 octobre 2010

    Business: Le crime organisé génère 120 milliards $ par an dans le monde

    VIENNE - Le crime organisé génère environ 120 milliards $ (85 milliards d'euros) par an dans le monde, le trafic de drogue étant le plus lucratif, a indiqué lundi l'Office des Nations unies de lutte contre le trafic de drogue et le crime organisé (ONUDC).

    La criminalité organisée a augmenté «jusqu'à prendre des proportions mondiales», a déclaré son directeur Youri Fedotov dans un communiqué diffusé à l'occasion de l'ouverture d'une réunion de bilan sur la convention de Palerme contre le crime organisé.

    Dans le détail, la cocaïne et l'héroïne rapportent 105 milliards de dollars par an (75 milliards d'euros), selon le rapport annuel de l'ONUDC, dont le siège est à Vienne.

    Le trafic d'êtres humains, migrants ou travailleurs du sexe, rapporte aux organisations criminelles près de 10 milliards de dollars (7 milliards d'euros).

    De nouveaux trafics se développent, comme le commerce illégal de ressources naturelles (3,5 milliards de dollars, 2,5 milliards d'euros), la contrefaçon de médicaments (1,6 milliards de dollars, 1,15 milliards d'euros) ou la cyber-criminalité (1 milliard de dollars, 700 millions d'euros).

    Selon M. Fedotov, la convention de Palerme, qui vise à faciliter la coopération entre États au niveau de la police et de la justice pour lutter contre le crime organisé, est un instrument puissant mais pas suffisamment utilisé.

    «Nous avons également besoin d'une réponse globale qui renforce la résistance au crime organisé sur ses lieux d'origine, le long des routes du trafic et aux destinations finales des biens illégaux», a encore déclaré M. Fedotov.

    Les 157 États qui ont ratifié la convention de Palerme de lutte contre le crime organisé transnational, adoptée en 2000, se réunissent jusqu'à vendredi à Vienne pour faire un bilan de l'application de cet accord.REF,:

    Cyberflânage ? ....... Neuf Policiers de Québec s'envoient des courriels porno

    QUÉBEC - Les élus de la Ville de Québec aimeraient bien freiner les dépenses qui risquent encore d’augmenter dans le dossier du cyberflânage avec la contestation du syndicat sur la suspension imposée à neuf policiers.

    L’équipe Labeaume et les deux conseillers de l’opposition sont d’accord sur un point: la facture de 1,3 million $ est déjà très salée pour les contribuables et une solution s’impose.

    Neuf policiers ont été sanctionnés pour s’être échangé des courriels durant leurs heures de travail en 2007, dont certains à teneur pornographique.

    Le président de la Fraternité des policiers et des policières de la Ville de Québec (FPPVQ), Jean Beaudoin, a mentionné que ces suspensions, qui varient de trois à 30 jours, seront contestées devant un arbitre de griefs.

    Celui-ci affirme que la Fraternité serait en mesure de démontrer que ces échanges étaient tolérés par «la majorité » des officiers et que certains participaient même «activement» à ces transferts.

    Conflit interminable

    «Il avouait ses torts en point de presse. On s’aligne pour faire un an devant un arbitre qui va coûter cher. On essaie de faire diversion. On veut faire dévier le dossier», a dit Richard Côté, en l’absence du maire au conseil municipal.

    Selon lui, si d’autres personnes sont visées, M. Beaudoin doit déposer les preuves à ce sujet. Pour lancer une enquête, il doit y avoir un délateur.

    «Répondre par la bouche des avocats, ça ne finit jamais. Tout le monde paie. Réglons ça entre quatre murs et passons à autre chose», a ajouté Yvon Bussières.

    «Combien ça va coûter d’aller en arbitrage dans l’année qui vient? Il n’y a pas beaucoup d’entreprises privées qui pourraient payer», a précisé Anne Guérette.

    «C’est hors de notre contrôle», a répondu Richard Côté.REF.:

    lundi 4 octobre 2010

    Claude Lavallée publie ses mémoires,son livre: «Révélations d'un espion de la SQ»

    Claude Lavallée - Espionner les grands criminels
    Claude Lavallée publie ses mémoires, dans lesquelles il raconte ses aventures d'espion dans la traque aux membres les plus influents du crime organisé.
    Courtoisie

    Il a connu une époque où la police était une tout autre police que celle d'aujourd'hui, alors que les claques sur la gueule, les vols et la conduite en état d'ébriété étaient banalisés. Claude Lavallée publie ses mémoires, dans lesquelles il raconte ses aventures d'espion dans la traque aux membres les plus influents du crime organisé.

    C'est après un passage dans la marine et quelques années comme technicien en téléphonie chez Bell que Claude Lavallée est devenu le matricule 2891 de la SPQ, la Sûreté provinciale du Québec, à l'âge de 29 ans.

    Dans son livre, «Révélations d'un espion de la SQ», qui paraît ces jours-ci aux Éditions de l'Homme, M. Lavallée raconte des événements qu'on croirait sortis tout droit d'un film d'espionnage.

    Recruté pour faire partie de l'escouade des enquêtes spéciales, il mettra sur pied les premières tables d'écoute électronique.

    Il raconte comment il s'est introduit en catimini dans des maisons et y a posé des micros et des caméras à des endroits les plus inusités afin d'espionner les membres de la mafia italienne ou du crime organisé... sans se faire prendre.

    Cotroni, Rivard et cie

    Il raconte à quelques reprises des cas où il s'en est fallu de peu pour qu'il ne soit découvert.

    Il a ainsi traqué les Lucien Rivard, Vic Cotroni et compagnie en plus de nombreux autres criminels de tout acabit.

    Il salue d'ailleurs les policiers qui ont fait le même genre de travail, au cours de l'opération Printemps 2001, pour coffrer la bande de Hell's Angels de Mom Boucher.

    Pour y parvenir, il lui est arrivé de commettre des délits pas très catholiques. Il a même volé de l'équipement à Bell pour avoir l'air d'un véritable technicien. Il payait aussi un technicien de Bell pour avoir quelques petits passe-droits.

    «On n'en parlait à nos patrons que quand l'opération était couronnée de succès», se souvient M. Lavallée.

    Des policiers paranoïaques

    Il affirme que les bandits respectaient les policiers de son genre :

    «Ils avaient un code d'honneur, dit-il. Si on se montrait à la hauteur de leur intelligence, ils nous respectaient.»

    Maintenant à la retraite et âgé de 78 ans, Claude Lavallée pose un regard sévère sur la police d'aujourd'hui, qui est à des années-lumière de celle qu'il a connue.

    «Aujourd'hui, on est une gang de paranoïaques, dit-il. On a peur de tout. Les policiers d'aujourd'hui ont toujours peur.»

    Il dénonce cette culture du «politically correct», dans la police et cite l'exemple du chef de police de Lévis arrêté pour ivresse au volant.

    «On fait une grosse tempête avec ça, déplore-t-il. Dans le temps, on faisait juste montrer notre badge et c'était correct.»

    Il publie ses souvenirs «avant que mon disque dur ne s'efface complètement ! dit-il. Il vient un temps où les choses cachées se doivent d'être révélées.»

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    Extraits du livre «Révélations d'un espion de la SQ»

    Un vol chez Bell

    «Il fallait parfaire notre camouflage si nous voulions vraiment être crédibles dans nos rôles de techniciens de la compagnie de téléphone. Nous avons donc commencé à collectionner les accessoires utilisés dans cette compagnie. Ils étaient fabriqués par Northern Electric et vendus exclusivement à Bell. Comme il était hors de question de remplir un bon de commande sous notre véritable identité, il ne nous restait qu'une chose à faire : subtiliser les objets en question, les uns après les autres.

    Notre première prise, nous l'avons faite par un beau lundi de mai 1966 dans une camionnette déverrouillée d'un garage de la compagnie, rue de la Montagne, à Montréal -garage que je connaissais très bien pour y avoir travaillé. Charles Sarrazin et moi y sommes entrés avec un véhicule banalisé de la SPQ pour en ressortir quelques minutes plus tard avec deux trousses d'installation de Bell dans notre coffre.»

    Le policier-serrurier

    «Quand nous devions nous introduire dans un bâtiment à l'insu des propriétaires, nous appelions à la rescousse un serrurier professionnel, avec le risque qu'il vende l'information aux bandits que l'on cherchait à arrêter. Un jour, je me suis rendu à la manufacture où l'on fabriquait les serrures Dominion Lock, boulevard Décarie, à Montréal, et j'y ai rencontré, sous ma véritable identité, le directeur de l'usine. Il avait l'air inquiet que je veuille m'adresser à lui personnellement.

    Mais quand je lui ai demandé s'il pouvait me laisser travailler pour lui, le temps d'apprendre tout sur le métier -sans rémunération -, il a été enchanté. Quand je suis parti, il m'a remis deux trousses d'outils de serruriers professionnels, qu'eux seuls ont le droit de posséder légalement. De retour au bureau, je me suis exercé tous les jours à faire mon «piquage» de serrures (lock picking), y compris de celles des classeurs où se trouvaient des dossiers confidentiels que gardait mon chef dans son bureau.»

    Un raid chez Lucien Rivard

    «Le 16 juillet 1965, en fin d'après-midi, nous étions 53 policiers de la GRC, de la SPQ et de la Sécurité sociale -armés jusqu'aux dents et munis de gaz lacrymogènes et de chiens -, à nous déployer silencieusement autour du chalet où le célébrissime bandit [Lucien Rivard] se cachait depuis quelques jours. Un avion et trois hors-bord étaient prêts à intervenir au moindre signe. Quand nous avons débarqué, Rivard ne nous attendait manifestement pas. Il était en maillot de bain dans le salon, en compagnie de deux autres hommes, prêts à aller se rafraîchir dans la piscine -il faisait en effet très chaud ce jour-là. L'effet de surprise a joué et, en moins de deux, ils se sont retrouvés menottes aux poignets.

    À leur place, j'aurais regretté de ne pas avoir eu le temps de prendre un dernier bain à l'air libre... On les a embarqués et je suis resté avec un petit groupe pour perquisitionner. Nous avons trouvé des armes, un peu de drogue et 16 000 $ (de minuscules restes du cambriolage d'un camion postal effectué plus d'un an auparavant et qui avait rapporté aux associés un million de dollars). J'ai aussi déniché une perruque noire : l'enquête révélerait plus tard que Rivard l'utilisait pour se déguiser en femme lors de ses déplacements à travers la province.»

    Un magnéto caché dans le placard

    «Le nom de Frank Dasti apparaissait de plus en plus souvent dans nos écoutes. Ce lieutenant de Vic Cotroni habitait dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce, à Montréal. J'avais réussi à installer dans le garage de son immeuble d'habitation, à l'arrière du panneau de connexion de la compagnie Bell, un poste émetteur qui nous relayait tous ses appels téléphoniques. La surveillance s'effectuait dans un véhicule banalisé parqué à quelques rues de la résidence du suspect. Quand Dasti quittait sa demeure, la voiture le suivait dans ses déplacements à travers la ville. On a assez vite établi sa routine.

    Avant de se rendre au Victoria Sporting Club, sa maison de jeu clandestine déguisée en «club social», (...) Frank Dasti faisait toujours une longue halte au Barber Shop, au coin de Sainte-Catherine et Saint-Laurent (...). Nous n'avions aucun doute que des conversations importantes se déroulaient au téléphone public du lieu, où Dasti passait beaucoup de temps.

    J'avais trouvé un placard tout au fond de cet immense immeuble, au rez-de-chaussée, en dessous d'un escalier qui servait à remiser des sacs à ordures (...).

    J'y ai caché mon magnétophone de façon que le concierge ne le voie pas. Grâce à une rallonge électrique, également dissimulée, l'appareil démarrait dès qu'on se servait du téléphone public. Nous le mettions en marche quelques minutes avant que Dasti se présente chez le barbier. Il nous fallait ensuite aller éteindre l'appareil et récupérer la bobine après son départ. Assez fastidieux. Et il fallait que nous soyons parfaitement coordonnés pour ne pas éveiller l'attention. C'est lors de ces écoutes que nous avons découvert l'existence bien cachée de sa maîtresse canadienne-française.»REF.:

    système de reconnaissance des plaques d’immatriculation adopté

    Plaques d’immatriculation - Montréal adopte le système de reconnaissance


    MONTRÉAL - La Ville de Montréal doit annoncer jeudi qu’elle ira de l’avant avec le système de reconnaissance des plaques d’immatriculation que ses policiers ont testé l’an dernier, a appris le quotidien 24 Heures.

    Le comité exécutif a approuvé mercredi le lancement d’un appel d’offres public visant l'acquisition de 30 de ces dispositifs mobiles, lesquels peuvent balayer jusqu’à 3000 plaques d’immatriculation par jour.

    Installés à des endroits stratégiques, notamment à l’entrée du pont Jacques-Cartier, ils permettront aux policiers de repérer et d’intercepter facilement les conducteurs qui n’ont pas défrayé leurs droits d’immatriculation, ou qui sont en retard dans le paiement de contraventions.

    Les automobilistes dont le permis de conduire est suspendu ou impayé pourront également être pris en défaut grâce à ces appareils.

    Quelques exemplaires ont été testés avec succès en 2009. Le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) estime que 2 % des contrevenants interceptés sont impliqués dans des accidents.REF.:

    jeudi 24 juin 2010

    Bavure policière

    Des proches de l'homme qui s'est barricadé , hier matin, à Terrebonne critiquent le travail des policiers. Selon eux, tout n'aurait pas été fait pour sauver la vie du désespéré qui s'est finalement suicidé après plusieurs heures de siège.

    En entrevue avec Le vrai négociateur, une femme souhaitant conserver l’anonymat a expliqué que la personne au centre de cette triste histoire l’avait contactée dans la nuit, disant qu’elle était prise de panique, désespérée, qu’elle avait peur et qu’elle avait besoin d’aide.

    Selon la dame, c’est parce que des policiers ont mené une opération d’envergure autour de la résidence où le drame s’est joué que le jeune homme de 25 ans a pris panique.

    La dame a indiqué à Claude Poirier que toute cette histoire aurait pu connaître un autre dénouement.

    (C'est sure quand un désespéré entend ou voit des girophares et des gars en uniformes bleus,y risque de capotter,surtout si la téléphone est coupé et que c'était votre beau-père a l'autre bout de la ligne)

    Au cours du siège, le jeune homme qui oeuvrait dans le secteur de la construction aurait demandé à recevoir la visite de son beau-père.

    «La police n’a jamais voulu qu’il s’approche de la maison», déplore-t-elle, ajoutant que la communication avait été rompue entre lui et ses parents.

    Elle ne comprend pas pourquoi on lui a refusé la visite d’un proche en qui il avait confiance.

    «Il n’était pas violent. Jamais il n’aura fait de mal à qui que ce soit.»


    REF.:

    mardi 15 juin 2010

    Garda : 1 vs SPVM : 0

    Inquiétudes sur la «police à deux vitesses» - Sortie de Garda contre le SPVM
    Stephan Crétier
    © TVA Nouvelles

    MONTRÉAL - Stephan Crétier, PDG de l'entreprise de sécurité Garda (GW), a fait une sortie en règle contre la police de Montréal qui n'aurait pas sa place dans les services de sécurité privés.

    «Si vous voulez vous amuser, allez sur le site Web de ce cher SPVM Inc et passez à travers les services offerts. On offre des escortes pour des cortèges funéraires. On fait du transport de valeurs. Ils vont faire quoi, acheter les camions de BCIA?», a dit Stephan Crétier.
    Le PDG de Garda en a donc long à dire sur la stratégie d’autofinancement de la police. «Ça ne fait pas très sérieux. J’aimerais passer quelques conseils à notre jovialiste de maire de Montréal en lui disant qu’il serait peut-être important que le mandat du prochain directeur de police soit de desservir la population et de s’assurer que nous soyons en sécurité à Montréal, non pas de créer la Corporation de sécurité SPVM», a-t-il dit.
    Stéphan Crétier s’en donne à cœur joie pour brandir les journaux de vendredi matin. Citant un texte de l’Agence QMI repris dans le Journal de Montréal, il rappelle que la commercialisation des services policiers, c’est 527 mandats pour 1,6 M$ en 2007. En 2009, il y a eu 803 mandats valant 4,2 M$.
    Montrant la Une du journal La Presse, il souligne que la police est toutefois trop débordée pour réagir devant les agressions sexuelles.
    C’est sans oublier d’autres crimes, a dit M. Crétier. «Quand une réponse d’alarme est gérée par deux policiers payés 70 000 $ par année plus les avantages, quand ce sont des services privés qui font ça dans les grandes villes du Canada et des États-Unis […] c’est ridicule.»
    «Laissez votre auto au centre-ville, poursuit-il. Je suis président d’une compagnie de sécurité et je ne sais pas combien de fois on a défoncé les vitres de ma voiture. Mais passez devant la ligne blanche sur Crémazie à l’angle de Papineau et vous verrez dix policiers. Il faut se plaindre de ces choses-là.»
    Des PPP comme solution
    Garda suggère d’aller en sens inverse. L’entreprise aimerait que l’on confie la surveillance d’événements et de parcs à des sociétés privées, même si ce n’est pas la sienne.
    Il dit se porter à la défense des petits acteurs de son industrie, qui compte 35 000 agents dont la compétence est reconnue au Québec. «Nous ne sommes pas touchés en raison de notre taille. Mais pensez aux entreprises familiales qui doivent concurrencer le SPVM», a dit le patron de Garda.
    Le public serait-il aussi bien servi par des entreprises demandant moins d’argent que des policiers? Stéphan Crétier en est convaincu.

    Tâches administratives pour un sergent du SPVM


    Le juge donne des bonbons,même quand c'est pas l'Halloween !
    Reconnu coupable de voies de fait - Un sergent du SPVM destitué


    MONTRÉAL - Près de cinq ans après avoir commis des voies de fait sur un suspect arrêté pour conduite avec facultés affaiblies, le sergent Serge Germain du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a finalement été destitué de son poste, une mesure exceptionnelle.

    Dans une décision rendue le 4 juin, le Comité de déontologie policière rappelle que le sergent Germain a dérogé au code de déontologie des policiers du Québec en frappant au visage un détenu, Michael Helps, en juin 2005 et que, conséquence de ces actes, le policier serait destitué.

    Libération houleuse

    Les faits à l’origine de ce dossier remontent au 26 juin 2005, alors que des agents du SPVM interceptent la victime dans cette affaire, Michael Helps, 25 ans, pour ivresse au volant.

    Le détenu, agressif et intoxiqué, est arrêté et emmené au poste opérationnel-sud pour y subir un test d'ivressomètre à la suite duquel il sera incarcéré.

    Selon les faits rapportés, Michael Helps serait demeuré agité durant toute la nuit, mais les policiers ont tout de même pris la décision de le relâcher.

    Dans les instants suivant la sortie de sa cellule, le détenu s'en est pris aux trois policiers qui procédaient à sa remise en liberté. C’est à ce moment que le sergent Germain est intervenu en assénant deux coups de poing au visage de la victime.

    Lors du procès, qui s’est conclu le 7 mai 2009, M. Germain a admis avoir frappé le détenu, mais il soutenait, à ce sujet, avoir agi en légitime défense. Cet argument a été rejeté par le juge qui a conclu à la culpabilité du policier.

    À cette occasion, le procureur de la couronne, Vincent Martineau avait plaidé «qu’un policier doit être traité comme tout citoyen. Donc s'il pose des gestes qui sont répréhensibles, il sera traduit en justice et sera sanctionné pour les gestes qu'il a posés».

    Sanction grave?

    Il est rare qu’un policier soit destitué de son poste. Dans les quelques cas ou les policiers sont démis de leurs fonctions, c’est en raison de faits graves.

    Dans le cas présent, le procureur de la Couronne a rappelé qu’en plus d’avoir enfreint le code de déontologie policière, le sergent Germain avait aussi enfreint l’article 266b du Code criminel qui consiste à employer la force sur une autre personne sans son consentement.

    Il peut s’agir d’un simple toucher de la main, de cracher sur la personne ou encore de la frapper: le degré de force utilisé importe peu. Les voies de fait peuvent aussi consister en la menace d’utiliser la force, ou encore en importunant une personne à l’aide d’une arme.

    «L’acte reproché au policier est considéré comme criminel», mentionne Me Mario Bilodeau, avocat au Comité de déontologie. La décision de la Ville de Montréal de destituer le policier s’explique plus aisément puisque c’est la Loi sur la police qui a été enfreinte.

    En ce qui a trait à une suite dans ce dossier, comme les deux parties dans ce dossier s’étaient montrées d’accord avec la sanction, Me Bilodeau, affirme que la décision ne sera pas appelée.

    Jusqu’au moment de la décision rendue par le Comité de déontologie policière, le sergent Germain avait été confiné à des tâches administratives.



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    mardi 3 novembre 2009

    La policière Stéphanie Pilotte témoigne à l'enquête Villanueva




    Stéphanie Pilotte
    Jean-Loup Lapointe
    Ce que ça devrait avoir l'aire ,après le procès,dans 10 ans!!!




    Bernard Barbeau
    La Presse Canadienne
    Montréal
    La policière Stéphanie Pilotte, impliquée dans l'incident qui a mené à la mort de Fredy Villanueva, bénéficiait de beaucoup de soutien moral, vendredi après-midi, au palais de justice de Montréal, alors qu'elle amorçait son témoignage.
    Plusieurs de ses collègues étaient présents, incluant l'agent Jean-Loup Lapointe, celui-là même qui a abattu le jeune Latino. La présence du policier dans la salle a grandement troublé la famille Villanueva.
    Pour la première fois, donc, un acteur direct de la tragédie prenait la parole. Le coroner André Perreault a toutefois dû ajourner son enquête, en fin de journée, alors que Mme Pilotte arrivait au point où tout allait se jouer.
    Et elle ne poursuivra son témoignage que le 9 décembre. Les audiences reprendront le 8 décembre, mais la jeune femme ne pourra être présente à cette date.
    Le procureur du coroner, François Daviault, a surtout mis la table, vendredi.
    Stéphanie Pilotte lui a indiqué qu'elle avait reçu son diplôme de l'Ecole nationale de police en décembre 2006 pour entrer en fonction au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) en février 2007. Elle a immédiatement été affectée à un poste de Montréal-Nord, que les policiers surnomment «Le Bronx» parce qu'il s'agit d'un quartier «chaud».
    Elle n'avait ainsi qu'une année et demie d'expérience au moment du drame.
    De petite taille, Mme Pilotte a elle-même souligné que ses collègues l'ont parfois taquinée.
    «Ils riaient de moi quand ils me voyaient au volant d'une Crown Victoria», a-t-elle lancé en référence aux voitures les plus imposantes que les policiers utilisent, faisant sourire une partie de la salle.
    Elle a par ailleurs indiqué qu'elle n'a jamais fait feu lors d'une intervention. Elle n'a même eu à dégainer son arme et à la pointer vers quelqu'un qu'une seule fois.
    Comme elle faisait du temps supplémentaire, le soir du 9 août 2008, elle ne travaillait pas avec son équipière habituelle. C'était la première fois qu'elle était jumelée à Jean-Loup Lapointe.
    Stéphanie Pilotte a raconté que c'est par coïncidence qu'ils sont tombés, lors d'une patrouille, sur un groupe d'individus dont quatre ou cinq formant un cercle étaient penchés vers le sol.
    «Ils jouent aux dés», lui aurait dit M. Lapointe. Ils contrevenaient ainsi à un règlement municipal sur les paris et les jeux de hasard, règlement que la jeune femme connaissait mais pour lequel elle n'était jamais intervenue.
    Alors qu'elle venait d'accepter de répondre à un appel pour une tout autre affaire (une histoire de bruit), elle a constaté que l'agent Lapointe venait de sortir de leur voiture. Elle l'a suivi et les deux se sont dirigés vers un jeune homme qui avait quitté le groupe. Ils apprendraient plus tard qu'il s'agissait de Dany Villanueva, le frère de Fredy.
    La suite en décembre.
    Comme Mme Pilotte l'avait relaté un peu plus tôt, le hasard a aussi voulu que les deux agents rencontrent quelques minutes avant la tragédie Jeffrey Sagor Metellus, au sujet de qui Jean-Loup Lapointe avait fait une recherche avec l'ordinateur de leur voiture environ deux heures plus tôt. M. Metellus allait sous peu recevoir dans le dos un projectile du même Jean-Loup Lapointe.
    «Ç'a été très bref, a-t-elle dit au sujet de cette rencontre. Au maximum une minute.» Les deux jeunes hommes, qui se connaissaient, se sont simplement salués, selon elle.
    Beaucoup de tension dans la salle
    Non seulement l'agent Lapointe a offert une présence très remarquée, lors de ce témoignage très attendu, il était accompagné de ce qui semblait être au moins cinq gardes du corps. Et plusieurs autres policiers étaient aussi sur place.
    «Je ne pense pas que nos clients assis dans la salle vont faire des choses méchantes», a assuré après l'ajournement l'avocat de M. Metellus et principal porte-parole du camp Villanueva, Alain Arsenault.
    «Je trouve qu'il y a beaucoup de gens avec des oreillettes et des trucs semblables, a-t-il ajouté. Je trouve ça lourd comme atmosphère.»
    La mère des frères Villanueva, Lilian Madrid Antunes, et l'agent Lapointe ont échangé de nombreux regards tout au long de l'après-midi, des regards qui semblaient souvent très durs, aucun des deux n'acceptant de baisser les yeux.
    «C'était la première fois pour la mère qu'elle était confrontée à l'individu qui a fait feu sur son fils, qui a causé sa mort, a confié en fin de journée l'avocat des Villanueva, Peter Georges-Louis. C'était très difficile pour les parents.»
    «Il a tout à fait le droit d'y être, a-t-il reconnu. Mais mettez-vous à la place d'un père ou d'une mère qui ont perdu un de leurs enfants.»
    Une scène souillée
    Vendredi matin, c'est l'état des lieux dans les heures suivant l'intervention qui avait retenu l'attention.
    Le drame s'est déroulé dans un endroit public où il y avait beaucoup de va-et-vient. La scène a donc été «contaminée et souillée», comme l'a dit le coroner Perreault.
    Ainsi, deux des quatre douilles trouvées par terre avaient été partiellement aplaties.
    Des pièces de monnaie jonchaient aussi le sol, tout comme des lunettes fumées endommagées, ce qui survient souvent lorsqu'il y a eu bousculade, a affirmé l'enquêteur en scène d'incident de la Sûreté du Québec (SQ) Sylvain Landry.


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    Fredy Villanueva se trouvait à une quinzaine de pouces de l'arme(*) du policier Jean-Loup Lapointe quand celui-ci a fait feu sur lui, peu après 19h00, le soir du 9 août 2008, dans un parc de Montréal-Nord.
    C'est ce qu'indique un rapport d'analyse présenté mardi au palais de justice de Montréal, devant le coroner ad hoc André Perreault. Le sergent-détective Bruno Duchesne, enquêteur principal de la Sûreté du Québec (SQ) dans ce dossier, poursuivait alors son témoignage.
    Les différents documents et déclarations évoqués en cour semblent indiquer que les agents Jean-Loup Lapointe et Stéphanie Pilotte avaient interpellé Dany Villanueva - le frère de Fredy -, qui contrevenait apparemment à des conditions que la Cour lui avait imposées, et qu'ils essayaient de l'immobiliser quand le policier Lapointe et lui se sont retrouvés par terre.
    C'est à ce moment que Fredy Villanueva aurait tenté de prêter main-forte à son frère.
    Il est vraisemblablement le seul à l'avoir fait. Il aurait eu la main gauche presque au sol et la main droite en l'air quand il a été atteint de trois projectiles. Son corps portait des marques de brûlures d'arme à feu, selon le sergent-détective Duchesne.
    L'hypothèse de départ de la SQ, transmise par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), voulait qu'au moins un des jeunes en cause ait étranglé l'agent Lapointe. Or, ce dernier a subi un examen médical dans les heures suivant l'incident et on ne lui a constaté aucune blessure au cou.
    Par ailleurs, on connaissait déjà le passé chargé de Dany Villanueva, mais on n'a appris que mardi que l'Agence des services frontaliers du Canada s'intéressait à son cas.
    Celle-ci a contacté la SQ le 15 août 2008 afin d'obtenir la confirmation que le jeune homme dont il était question dans les médias était bien le même que celui au sujet de qui elle conservait un dossier. Originaire du Honduras, Dany Villanueva était résident permanent et non citoyen canadien.
    Il est toujours devant les tribunaux pour une affaire de vol qualifié survenue en juin 2008, et avait déjà été condamné à 11 mois de détention pour une précédente affaire semblable. La Couronne songe aussi à porter des accusations contre lui pour une troisième affaire de moindre importance.
    Un traitement de faveur pour les policiers?
    Les avocats du camp policier ont d'autre part voulu rétablir mardi la crédibilité de l'enquête de la SQ, mise à mal lundi par Me Alain Arsenault, l'avocat de Jeffrey Sagor Metellus, l'un des deux jeunes blessés dans l'incident. Ils ont également voulu démontrer que les agents de la paix ne bénéficient d'aucun traitement de faveur devant l'appareil judiciaire.
    En contre-interrogeant Bruno Duchesne, l'avocat de la Fraternité des policiers de Montréal, Michael Stober, lui a fait confirmer que tout témoin ou suspect, civil ou policier, a le droit de refuser de répondre aux questions.
    M. Duchesne a aussi souligné que «dans la majorité des cas», on rencontre les suspects à la fin d'une enquête, et qu'il n'avait pas de raison, dans la présente affaire, de s'éloigner de cette habitude.
    De plus, Me Stober a fait dire à Bruno Duchesne que rien ne le forçait à séparer les agents Jean-Loup Lapointe et Stéphanie Pilotte, comme son équipe l'avait fait pour les autres témoins, puisqu'il ne souhaitait pas les interroger dans les heures suivant la mort de Fredy Villanueva. Il n'aurait vraisemblablement pas pu les isoler l'un de l'autre pendant des jours, voire des semaines.
    Le procureur de la Ville de Montréal et du SPVM, Pierre Yves Boisvert, a ensuite souligné qu'un rapport doit impérativement être soumis à la Couronne dans toute enquête qui vise un policier, ce que M. Duchesne a confirmé. C'est le cas même si l'enquêteur estime qu'aucune accusation ne devrait être portée.
    Or, il semble que ce ne soit pas vrai dans le cas d'une enquête visant un civil. La police peut elle-même fermer le dossier.
    Me Boisvert a ainsi voulu démontrer que non seulement les policiers ne jouissent pas d'un traitement de faveur, ils ont encore plus l'obligation de montrer patte blanche.
    Répondant plus tard à Alexandre Popovic, de la Coalition contre la répression et les abus policiers (CRAP), Bruno Duchesne a assuré qu'il n'a «aucun préjugé favorable» envers les policiers. Il a cependant réitéré être d'avis qu'on peut, de par leur fonction, «présumer qu'ils sont honnêtes».


    LES BLESSURES DES 2 POLICIERS:
    Par les 3 photos ci-dessus,ni Jean-Loup ou Stéphanie,n'ont été gravement agressés ou blessés,ce ne sont que des blessures superficielles,aux bras et aux jambes.Fait interressant,selon les rapports personnels des 2 policiers; Jean-Loup ,qui aurait reçu un solide coup de poing a la machoire n'a pu rien montré de grave lors de son examen médicale;donc cela prouve que dans les faits les rapports des policiers n'étaient vraiment pas juste et honnête.Et que la seule arme trouvé sur les latinos présent n'était qu'un vulguère canif de gamin et des Dés.

    (*) L'armurier du SPVM, Alexandre Limoges, entendu aujourd'hui est donc venu expliquer les mécanismes de sécurité des étuis d'armes à feu que possèdent les policiers.
    Selon lui, le type d'étui que portait le policier Lapointe le 9 août 2008 possédait trois dispositifs de sécurité fonctionnels, c'est pourquoi, bien qu'il était possible pour un civil de sortir l'arme de son étui, le tout lui semblait peu probable. Il a donc estimé que le policier n'avait pas à craindre d'être désarmé.
    Questionné sur les habiletés nécessaires pour réussir cette manœuvre, l'avocat de la famille Villanueva, Me Peter Georges-Louis, a également souligné que pour quelqu'un qui serait «strictement néophyte dans les armes à feu ou les étuis», ce serait «très difficile».

    Deux ans plus tard

    L'enquête publique sur la mort de Fredy Villanueva avait été suspendue en 2010, le temps que la Cour supérieure entende les requêtes de la Ville de Montréal et de la Fraternité des policiers et des policières de Montréal qui s'opposaient à l'examen de ces mécanismes de sécurité, faisant valoir qu'il s'agissait d'informations privilégiées qui ne devaient pas être divulguées.
    «Souvenons-nous en 2008, après le décès, il y a eu beaucoup de brasse-camarade. La Ville a eu peur de ça, a commenté aujourd'hui l'avocat d'un des jeunes blessés, Me Alain Arsenault. C'est l'analyse que je fais de la position de la Ville et de la Fraternité: ils n'en veulent pas du rapport.»
    Même si les demandes déposées à la Cour supérieure ont été rejetées en avril 2011, une partie du témoignage de l'armurier M. Limoges a tout de même été frappée d'une ordonnance de non-publication.

    REF.:

    dimanche 15 mars 2009

    Radars Photo au Québec











    Ci-dessus, les sites de Radars Photo.
    http://www.objectifsecurite.gouv.qc.ca/fr/ou/montreal.asp

    Certains Radars-Photo seront mobile,comme le 19 Mai(dâte du jour numéro 1 )sur la route 112 , a Marieville,entre Richelieu et Ste-Angèle-de-Monnoir.

    Un autre Radars Photo Mobile,était sur la rue notre-dame autour du secteur du pont Champlain,soit entre les rues De lorimier et ave gonthier, a Mtl.



    Les usagers devront se ruer sur des sites comme Trapster.com pour en être averti :o)

    Selon un enquête du Journal de Montreal,dans différents sites de Radars photo,qui seront bientôt installés,c'est au moins $13,445 de contraventions en un peu plus de 4 heures.Certains véhicules roulants au-dessus de 35 km/hr. de la vitesse permise .

    Les radars photo entreront en fonction le 19 mai prochain, à 15 endroits différents à Montréal, en Montérégie et dans Chaudière-Appalaches.
    Pendant les trois premiers mois, les fautifs recevront uniquement une lettre d'avertissement. Des appareils mobiles dans des endroits où les opérations policières classiques présentent des risques trop élevés,comme les zones école. Alors,va falloir conduire en pépère !


    Car,les Québécois ,c'est connu pour accélérer au feu rouge.
    UNE FACTURE SALÉE PAR LA POSTE
    Coût pour une contravention pour excès de vitesseDe 11 à 20 km/h: 35 à 55 $ De 21 à 30 km/h: 75 à 105 $ De 31 à 45 km/h: 135 à 195 $ De 46 à 60 km/h: 240 à 315 $ Plus de 61 km/h: 375 $ et plus Contravention pour avoir omis de s'arrêter au feu rouge: 100 $
    Source: SPVM et SAAQ


    Les sites enquêtés par le Journal de Mtl:

    Boulevard Décarie (coin de la rue Paré)
    31 véhicules ont grillé le feu rouge en une demi-heure, dont une fourgonnette d'écoliers, un taxi et un camion de Postes Canada

    Saint-Constant (Route 132 Est, à la hauteur du boul. Monchamp) 19 voitures et camions passent sur rouge ou «orange foncé» en 30 minutes.Deux véhicules appuient sur l'accélérateur alors que la lumière est rouge

    Rue Sainte-Catherine (coin Iberville)8 véhicules au feu rouge en 30 minutes Un taxi accélère au feu rouge


    Rue notre-dame,direction est,entre frontenac et alphonse-D.-Roy;vitesse moyenne 74,7 km/hr,64 autos de passées.
    Chemin McDougall,entre the Boulevard et Cedar Avenue,vitesse moyenne 64,7Km/hr. ; relevée au passage de 15 autos.
    Pincourt,autoroute 20 est,vitesse moyenne 82,6 km/hr. ; relevée au passage de 59 autos.
    Marieville, route 112, a l'entrée de la ville,vitesse moyenne 107 km/hr. ; relevée au passage de 33 autos.Un twitt a passé a 125km/hr.
    Boucherville,autoroute 20,direction ouest,a la hauteur de Boucherville,vitesse moyenne 98 km/hr. ; relevée au passage de 59 autos.
    Un autre twitt a passé a 121 km/hr.

    REF.:

    mercredi 18 février 2009

    Opération RADAR Pré-printanière, c'est commencé !


    Hier ,Mardi le 17 Fev 2009,y fesait soleil (moins 2 degré Celcius),et les Radars étaient présent dans mon secteur .Une zone école ,près d'un métro et ,la différence est que les radars de cette années étaient a 2 coins de rue de la zone école de l'an passée !

    Alors,la chasse était bonne +)



    Ailleurs,c'est la même chose!

    Operation radar sur 13 sud nord
    Avis a tous le monde aujord'hui le 17 fevrier depuis midi 5 pilice se tienne sur la 13 entre notredame et la 440 a laval ils ont lair vorace je roulais 100 un gars ma apene depasser plus vite que moi et ils l'on colé faites attention.



    Tout le monde parle de l'achat d'un antiradar, et du logiciel Trapster(non pas celui du Casino pour jouer au Blackjack +) ) du iPhone,le mieux est de rouler en pépère stie !


    Souriez vous êtes a une insolence d'une caméra +)


    REF.: forums.montrealracing.com et Trapster .