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dimanche 1 mai 2011

Le non respect des Délateurs

Contrats de délation - Les délateurs poursuivent le Procureur général
 
Contrats de délation

Les délateurs poursuivent le Procureur général


MONTRÉAL – L’Association des témoins spéciaux du Québec (ASTQ) vient d’entreprendre une poursuite de 9 millions $ au civil contre le Procureur général du Québec pour le non-respect des contrats de délation.
«On te promet tout, on va tout faire pour que tu viennes témoigner, puis un coup que t’as témoigné, toutes les histoires d’argent puis de changements d’identité ne comptent plus», a raconté jeudi l’un des cofondateurs de l’association à Claude Poirier, au Vrai négociateur, à LCN.
L’homme qui désire conserver l’anonymat a entre autres dénoncé des abus de pouvoir commis par des personnes responsables du programme des délateurs.
«Certains policiers et membres du gouvernement outrepassent les lois et font ce qu’ils veulent avec les témoins spéciaux», a-t-il affirmé.
«C’est épouvantable, ça n’a pas de bon sens ce qu’ils peuvent te faire. On m’a mis des nouvelles conditions, on m’a menacé tous les jours de me ramener en prison, a révélé l’homme. Il n’y a rien qu’ils ne font pas pour te mettre des bâtons dans les roues.»
Communication déficiente
La communication entre les différents paliers de gouvernement et les agences impliqués dans les contrats de délation serait par ailleurs déficiente.
«Il y a cinq ou six personnes qui signent sur un contrat de délation, puis il n’y a personne qui sait ce que fait l’autre dans sa boîte. Le service de délation, je serais surpris d’apprendre qu’ils savent où se trouvent leurs témoins», a dit l’ancien délateur.
«Chaque palier de gouvernement impliqué dans les signatures de contrats ignore ce que l’autre a fait ou n’a pas fait, puis ils se lancent la balle de l’un à l’autre», a-t-il déploré.
L’homme espère que la poursuite permettra de faire la lumière sur les présumés lacunes et abus dans l’encadrement des témoins repentis.
«Ça n’a pas de bon sens, ces gens-là ont appris à manipuler le système puis à faire ce qu’ils veulent pour obtenir ce qu’ils veulent. C’est ça qu’on veut démontrer dans nos audiences», a ajouté celui qui a cofondé l’ASTQ en 2002.

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