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mardi 3 mai 2011

Splinter Cell 3D Sam Fisher a besoin de vacances

Splinter Cell 3D - Sam Fisher a besoin de vacances
En dépit des entrailles relativement puissantes de la 3DS, ce remake apparaît néanmoins comme une dilution de l'original. 
© Courtoisie

Les as créatifs d’Ubisoft Montréal ont retenu une leçon ou deux de leur super agent secret Sam Fisher. La preuve se trouve dans Splinter Cell 3D, un jeu des plus sournois.
Sournois parce qu’on y retrouve, fidèle au poste, l’expérience du secret, des fusillades et des cous brisés propre à un jeu mettant en vedette le vétéran Fisher et ses activités au sein de la NSA.
Mais également sournois parce qu’on a vaguement l’impression de se faire promettre plus que ce qu’on nous livre. En boutique pour la nouvelle console de jeu portable 3DS de Nintendo, Splinter Cell 3D ne constitue pas un nouveau chapitre dans les filières de l’agent Fisher. Il s’agit en quelque sorte d’un remake de Splinter Cell: Chaos Theory (2005), considéré par certains comme le meilleur des Splinter Cell.
Ce fait n’est pas révélé d’emblée et de façon explicite. Ainsi, les mordus de Splinter Cell qui ne sont pas au courant risquent d’être surpris par l’immédiate sensation de familiarité.
MÊME SCÉNARIO
Le scénario est demeuré inchangé, mais quelques coins ont été arrondis sur le plan du design de niveaux, du visuel et de la mécanique de jeu pour faire en sorte que tout tourne rondement sur la plateforme portable.
Quant aux modes multijoueurs innovants, ils ont tous été supprimés. Comme c’est le cas de tout jeu Splinter Cell, le scénario de Splinter Cell 3D est un enchevêtrement complexe à souhait (labyrinthique, disons-le) de trahisons géopolitiques, dont l’enjeu principal est une séquence d’algorithmes informatiques au centre d'une menace thermonucléaire.
Une fois de plus, Sam Fisher doit infiltrer des enceintes fortifiées, interroger des personnes ciblées et sauver le monde en le débarrassant de ses pires méchants.
L’approche furtive est un aspect classique des jeux Splinter Cell et cette facette est assez bien rendue sur la 3DS, lorsqu’on s’habitue à contrôler le point de vue de la caméra à l’aide des quatre boutons frontaux plutôt qu’au moyen d’un second joystick.
Les fonctions tactiles de l’écran servent à la sélection de l’arsenal de Fisher ou à des actions contextuelles comme saisir des ennemis ou ouvrir des portes.
Le tout fonctionne raisonnablement bien dans l’ensemble et les effets 3D ont un relief spectaculaire, mais malgré tous les efforts d’Ubisoft, on sent justement que c’est forcé.
Les déplacements, la visée, l’utilisation des gadgets et ce qu’implique généralement le quotidien d’un dur de la trempe de Sam Fisher est toujours un peu plus difficile à accomplir que de raison : armez-vous au préalable d’une bonne dose de patience.
Pour ceux qui ont manqué Chaos Theory, Splinter Cell 3D aura des airs de nouveauté, même si le décor de 2007 apparaît un tantinet démodé. Le jeu reprend les scènes cinématiques de l’original, de même que les voix des personnages. Le Canadien Michael Ironside fournit donc de nouveau la voix graveleuse de Fisher.
Nous aurions préféré voir Ubisoft mettre son talent considérable au service de nouveaux projets conçus à la base pour la 3DS, comme l’excellent Ghost Recon: Shadow Wars. Laissons un peu de répit à Sam Fisher. Notre homme en a drôlement besoin.
VERDICT
Splinter Cell: Chaos Theory était un jeu génial à sa sortie il y a six ans de cela, mais en dépit des entrailles relativement puissantes de la 3DS, ce remake apparaît néanmoins comme une dilution de l'original.

REF.:

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