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samedi 11 décembre 2010

Le Noel manqué d'un itinérant de l'an 1999

Vers 2h30 du matin le 5 septembre 1999, Jean Pierre Lizotte, un itinérant est expulsé d'un bar sur la rue St-Laurent pour avoir, selon la police, commis des actes indécents. Il est expulsé une seconde fois d'un bar adjacent par le portier pour des raisons non spécifiées. C'est alors que Maxime Leroux, attiré par le brouhaha voit ce qui ce passe et témoigne de la brutalité sauvage avec laquelle les policiers se sont défoulés sur le sans-abri:

«J'ai vu le portier frapper solidement l'homme à deux reprises. Je peux vous assurer que ce n'était ni de la légitime défense ni un acte de bravoure pour sauver la veuve et l'orphelin. L'itinérant ne menaçait personne.»

«Évidemment, les policiers sont allés voir directement le sans-abri. Pendant ce temps-là, des amis du portier le félicitaient. Alors que les agents enfilaient leurs gants de cuir, l'homme a eu le malheur de s'éloigner de cinq ou six pieds. Rattrapé, il s'est débattu, tentant de frapper les policiers. C'est à ce moment que les agents ont commencé à "varger solide" à grands coups de poing. Le portier a alors saisi les mains de l'itinérant dans son dos, le temps que les policiers frappent cinq ou six coups. L'homme s'est effondré sur le sol et les policiers ont continué à frapper. Des passants se sont approchés pour intervenir au moment où les agents s'éloignaient. L'homme gisait sans bouger dans une mare de sang.»

Selon M. Leroux, les policiers ont agi de façon «vraiment exagérée». «Même que les passants ont tenté d'arrêter les policiers qui battaient l'itinérant.»

Lizotte a été mené à l'hôpital Hôtel Dieu par les policiers puis transféré à Notre Dame pour y subir une intervention chirurgicale. Il est demeuré hospitalisé et est mort le 16 octobre. Il avait deux vertèbres fracturées, était paralysé de la nuque au orteils, et avait subi un affaissement des poumons.

Entre-temps, une enquête interne du SPCUM a été déclenchée du 9 au 28 septembre puis, le jour du décès, la Sûreté du Québec (SQ) a pris la relève de l'enquête criminelle. Ce n'est que 53 jours plus tard lorsque que ces événements ont été rendus publics.

REF.: Blogue: Le monde a l'envers,

2 commentaires:

Anonyme a dit...

La protection du temps de la mafia,la surveillance de certains restorants en échange de beigne ou pizza gratis ou a rabais,les doormans de grand Hotel de Mtl qui se font remettre de l'argent pour surveiller les véhicules des riches,c'est tu ça que le doorman du Garage Shed-café de Mtl a donné $$$ au policiers qui l'ont aidé a tabassé l'itinérant ??? Oui,puisque le doorman a retenu l'itinérant les mains dans le dos pendant que les 2 popo le frappait,pauvre M. Lizotte!

Anonyme a dit...

Peut-être pas,car c'est le portier du bar voisin qui y en n'a câlissé une,........ou peut-être Lizotte achetait sa drogue la,et que ne pouvant payer sa dose de drogue,il était en manque et sa dégénéré !