Powered By Blogger

Rechercher sur ce blogue

lundi 6 décembre 2010

services de soutien à domicile déficients à Montréal ,on retourne 10 ans en arrière !

Santé - Des services de soutien à domicile déficients à Montréal?


MONTRÉAL - Une enquête sur les services de soutien à domicile fait état de «nombreuses lacunes» dans le programme dirigé par l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal.

Ex aequo, un organisme montréalais qui représente des personnes ayant une déficience motrice, a mené une enquête sur la fréquence et la qualité des services de soutien à domicile.

Selon les données présentées mardi, parmi les 270 répondants au sondage, 29 n’avaient pas réussi à obtenir de services au cours de la dernière année et les 241 autres usagers ont reçu en moyenne 14 heures de soutien par semaine.

«C’est insuffisant. L’offre de service permet à peine à ces gens de demeurer à domicile. On ne parle donc même pas de la possibilité de vivre en société, de travailler ou d’aller à l’école. C’est assez difficile pour une personne ayant une difficulté motrice de s’intégrer au marché du travail. Imaginez quand en plus elle reçoit un bain par semaine, lorsqu’elle est chanceuse», a dénoncé un porte-parole d’Ex aequo, Marc-André Burelle-Favron.

Selon le rapport de gestion de l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal, 8 825 personnes ayant une déficience physique ont reçu des services de soutien à domicile au cours de l’année 2008-2009.

Ex aequo réclame l’accroissement du nombre d’heures de soutien à domicile pour tous ces prestataires ainsi qu’une amélioration de la qualité des services. Présente lors d’un point de presse, mardi, Wasswassyla Hadjabu, une Montréalaise de 43 ans se déplaçant en fauteuil roulant, a rapporté s’être fait couper de moitié son soutien d’aide ménagère après avoir changé de quartier.

«La raison? Le manque de budget, encore et toujours. J’ai maintenant droit à seulement un bloc de trois heures par deux semaines. Ce n’est pas assez, car je ne peux rien faire moi-même. C’est sale chez moi, j’ai honte. Je ne peux y inviter personne», a soutenu la femme qui demeure seule avec son fils de 15 ans.

Contactée à ce sujet, la porte-parole de l’Agence a refusé de commenter les résultats de l’enquête menée par l’organisme, précisant toutefois qu’une rencontre était prévue à ce sujet le 10 décembre prochain.


Exprimez-vous ,a Ex aequo : Marc-André Burelle-Favron

3680 Jeanne-Mance

Mtl,Qc,

H2X-2K5

514-288-3852


REF.:

Aucun commentaire: