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jeudi 9 décembre 2010

Lutter contre les allégements fiscaux des riches: Un enjeu planétaire !

États-Unis - Obama promet de lutter contre les allégements fiscaux des riches
La présidence américaine fait face à la colère d'une partie des élus démocrates au Congrès.
© AFP / Scott Olson

WASHINGTON - Le président américain Barack Obama a défendu mardi le compromis fiscal qu'il a conclu la veille avec ses adversaires républicains tout en promettant de lutter contre les allègements d'impôts des riches «lorsqu'ils expireront dans deux ans».

«Je suis tout aussi opposé aux allègements fiscaux pour les riches que je l'ai été depuis des années», a dit M. Obama au cours d'une conférence de presse à la Maison Blanche.

«A long terme, nous ne pouvons tout simplement pas nous le permettre. Et lorsqu'ils expireront dans deux ans, je me battrai pour y mettre fin», a-t-il ajouté, évoquant 2012, l'année de l'élection présidentielle.

La présidence américaine fait face à la colère d'une partie des élus démocrates au Congrès, qui estiment que le président a trop cédé aux républicains sur le dossier de la fiscalité.

M. Obama a admis qu'il lui était impossible de «faire bouger» les républicains sur la question des réductions d'impôts pour les plus riches. «C'est leur Graal», a-t-il lancé. «Ces réductions d'impôts pour les riches semblent être au coeur de leur doctrine économique».

Le président a répété son accusation selon laquelle les républicains avaient «pris en otage» la classe moyenne en bloquant les réductions d'impôts pour tout le monde à moins qu'elles ne profitent aussi aux plus favorisés.

«Je sais qu'il est tentant de refuser de négocier avec des preneurs d'otages», a déclaré M. Obama en poursuivant l'analogie. «Mais seulement si l'otage n'est pas blessé. Dans ce cas précis, l'otage était le peuple américain et je ne voulais pas qu'il soit meurtri».

L'accord conclu lundi après une semaine de négociations entre l'administration démocrate et les républicains du Congrès, sortis vainqueurs des élections législatives du 2 novembre, prévoit une prolongation des cadeaux fiscaux controversés de l'ère Bush pour tous les contribuables pendant deux ans, en échange d'un déblocage des allocations chômage qui avaient expiré fin novembre et qui seront versées jusqu'à fin 2011.

M. Obama a ainsi renié sa promesse maintes fois énoncée de ne pas laisser les contribuables les plus aisés continuer à profiter d'allégements d'impôts.

Il a justifié sa décision par son souhait d'éviter à la classe moyenne de «devenir une victime collatérale du conflit politique à Washington».

«Ma mission est de faire tout ce que je peux pour que l'économie aille de l'avant. Ma mission est de faire tout ce que je peux pour relancer les créations d'emploi. Ma mission est de me préoccuper des familles de la classe moyenne qui sont en difficulté à l'heure actuelle et des Américains qui sont privés d'emploi sans en être responsables», a justifié M. Obama.

Or, ce compromis fiscal "apporte un coup de pouce additionnel à l'économie qui est nettement plus fort que ne l'espéraient la plupart des économistes", a relevé M. Obama. "Nous devrions avoir une croissance économique et une croissance des embauches plus rapides" du fait de ce compromis, a-t-il affirmé.


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