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mardi 25 mars 2025

Spotify et ses fonctions cachées:


Spotify et ses fonctions cachées:

 

Balayer vers le haut pour voir l’artiste qui joue ensuite, vous avez trois choix générés par l’intelligence artificielle, si vous n’êtes pas un premium qui présente trois possibilités différentes chansons du même artiste, écouter différentes chansons de ce même titre que vous écoutez et différentes chansons du même style que vous Écoutez, ce qui vous permet de devancer, l’intelligence artificielle et de choisir vous-même à l’aide des choix recommandés, de l’intelligence artificielle, vos choix musicaux plus rapidement qu’une suggestion de l’intelligence artificielle, c'est une façon rapide de devancer, les choix musicaux de Spotify Ensuite, si vous balayez horizontalement, vous naviguez à la chanson suivante et vous pouvez revenir à la même chanson primordiale que vous écoutiez au début sans rien perdre, et il est toujours possible d’ajouter les différentes chansons dans vos listes d’écoute de différents dossiers que vous avez déjà créés !

 Il est toujours possible d’être créatif et d’imprimer votre écran de visionnement de chanson pour les garder en mémoire dans votre téléphone pour y revenir plus tard sinon certain téléphone peuvent enregistrer votre écran d’écoute pour faire un Fichier vidéo de ce que vous avez écouté Peu importe les droits d’auteur ceci est une fonction cachée de certains cellulaires !(dans ce montage vidéo explicatif, qu’il n’y a aucune musique avec droit auteur, car Facebook l’aurait enlevé, c’est juste pour mettre une musique d’accompagnement et vous expliquer ce que sont les fonctions cachées de Spotify).


Ensuite, il y a un autre phénomène qui peut se produire avec Spotify c’est qu’il met dans sa liste musicale des chansons créé par l’intelligence artificielle pour vérifier ceci, c'est que si vous faites une recherche sur cette chanson dans un autre base de données comme Apple iTunes, ou d’autres plates-formes, et que vous ne la retrouvez pas, c’est qu’elle a été créée et adaptée par l’intelligence artificielle et permis par Spotify. Malheureusement ça existe, ce n'est pas répandu, mais il y en a quelques-unes, tout comme dans YouTube (on peut toujours regarder le descriptif et se rendre compte que ça a été créer par IA et permit par YouTube). Alors bienvenue à l’intelligence artificielle, désirable ou indésirable, à vous de choisir.


Note: En haut le titre écouté (Beauty within...)et en bas les 3 suggestions: d'autres chansons de cet artiste, chansons similaires a l'artiste, chansons similaires a cette chanson.


REF.: T30

mercredi 19 mars 2025

CL1 - Le premier ordinateur au monde fonctionnant avec de véritables neurones humains

 

CL1 - Le premier ordinateur au monde fonctionnant avec de véritables neurones humains

par Korben ✨ -

Les amis, oubliez les CPU, GPU et autres TPU car voici maintenant le NBU pour Neural Biological Unit. La société australienne Cortical Labs vient en effet de commercialiser le premier ordinateur au monde fonctionnant avec de véritables cellules cérébrales humaines cultivées en laboratoire. Vraiment un truc tout droit sorti de Rick et Morty, mais sans le bocal en verre rempli de machin gluant vert fluo.

Vendu 35 000$, cet ordinateur baptisé le CL1 impressionne autant qu’il terrifie puisqu’il fonctionne en plaçant des neurones cultivés (issus de cellules sanguines ou cutanées transformées en cellules souches) sur un réseau de 59 électrodes, puis ces cellules sont maintenues en vie dans une unité de “support vital” comprenant pompes, filtration, réservoirs d’alimentation et mélange gazeux. L’ensemble est ainsi géré par un “Système d’Exploitation d’Intelligence Biologique” (biOS - jeu de moooot !)… et son usage premier c’est bien évidemment l’IA.

Et ce n’est pas leur premier coup d’essai puisqu’en 2022, ces petits génies avaient déjà fait parler d’eux en enseignant à un réseau de 800 000 neurones humains et murins à jouer à Pong. Mais maintenant, ils passent à la vitesse supérieure avec un produit commercial qui peut fonctionner jusqu’à 6 mois sans interruption.

Car par rapport à une IA traditionnelle, ce système est présenté comme plus économe en énergie (850-1000W pour un rack entier), apprenant plus rapidement et offrant une forme d’intelligence plus “naturelle” et adaptable. Le secret c’est que contrairement à nos IA actuelles qui simulent des réseaux neuronaux, le CL1 utilise directement le fruit de 4 milliards d’années d’évolution : Hé oui, ces vrais neurones s’auto-organisent naturellement et c’est dingue !


Côté applications concrètes, ça ouvre des perspectives fascinantes : découverte de médicaments personnalisés, tests cliniques ultra-précis, modélisation de maladies neurologiques comme l’Alzheimer ou l’épilepsie. Le CEO Hon Weng Chong explique même qu’ils pourraient “potentiellement cultiver des neurones de patients atteints de démence ou d’épilepsie et tester des composés et des médicaments qui seraient alors personnalisés et adaptés à ce patient”. C’est aussi une alternative éthique potentielle aux tests sur animaux, et bien plus efficace puisqu’on travaille directement avec des cellules humaines.

C’est également un super outil pour faire de la recherche sur l’intelligence et l’apprentissage. Cortical Labs travaille d’ailleurs sur un concept qu’ils appellent le “Cerveau Minimum Viable” à savoir le nombre minimal et la configuration optimale de neurones nécessaires pour créer une intelligence fonctionnelle. Leur CSO Brett Kagan explique d’ailleurs : “Nous considérons presque cela comme une forme de vie différente de l’animal ou de l’humain.” Je ne sais pas vous, mais ça me rappelle vaguement le début de Skynet… breeeef.

Et ce n’est pas la seule approche biologique de l’IA qui fait des vagues puisque l’année dernière, une équipe de l’Université de Reading a publié un article décrivant comment ils avaient appris à un hydrogel polymère électroactif ionique, un morceau de gelée quoi, à jouer également à Pong.

Le plus flippant c’est que les chercheurs étaient convaincus qu’ils pourraient améliorer ses capacités… en lui faisant ressentir de la douleur. Ouch…

Maintenant éthiquement, même si c’est encore trop tôt techniquement, on peut déjà se poser la question de la conscience des réseaux neuronaux. Un tel ordinateur pourrait à terme, comme je l’expliquais dans cet article, développer une conscience bien réelle. Mais pourrons nous alors nous en rendre compte ? Et à quel moment devra-t-on lui accorder des droits syndicaux pour exploitation de neurones en milieu confiné ? Faut que je demande à la CGT.

Alors ordinateur ou forme de vie différente ?

Je ne sais pas, mais Cortical Labs propose déjà sa technologie sous la forme d’un service de “Wetware-as-a-Service” (WaaS) permettant à chacun d’accéder à cette ordinateur biologique via le cloud. J’ai presque envie d’en louer un pour voir si je peux lui apprendre à écrire mes articles pendant que je me la coule douce.

En tout cas, ça promet ! On va bientôt pouvoir confier nos tâches importantes à un morceau de cerveau cultivé en laboratoire qui a un moment, développera une conscience et demandera un salaire. J’ai hâte (ou pas) !

Source https://korben.info/bioordinateur-cl1-cortical-labs-neurones-humains.html

Rayhunter - L'outil open-source qui détecte si la police espionne votre téléphone

  

Rayhunter - L'outil open-source qui détecte si la police espionne votre téléphone

par Korben ✨ -

Vous ne le savez peut-être pas, mais les IMSI catchers représentent l’une des technologies de surveillance les plus discrètes et invasives utilisées aujourd’hui. La bonne nouvelle c’est que ces fausses antennes-relais qui interceptent vos communications cellulaires sont maintenant détectables grâce à un nouvel outil open-source lancé par l’EFF et baptisé Rayhunter.


Il s’agit donc d’un outil open-source permettant de détecter les simulateurs de sites cellulaires (CSS) comme les Stingrays ou IMSI catchers. Ces dispositifs de surveillance trompent les téléphones à proximité qui s’y connectent en les prenant pour des antennes relais légitimes.

Cela permet notamment aux forces de l’ordre de localiser précisément des téléphones et d’enregistrer des identifiants uniques (IMSI, IMEI) sans passer par les opérateurs. Certains CSS peuvent même intercepter des communications (appels, SMS, trafic internet) et il arrive parfois que malheureusement, ce soit des escrocs et autres cybercriminels qui mettent en place ce piège.

Rayhunter fonctionne pour le moment sur un hotspot mobile Orbic trouvable aux Etats-Unis pour moins de 20$ et analyse le trafic de contrôle entre ce hotspot et les antennes cellulaires. Il détecte ainsi les événements suspects comme les rétrogradations forcées vers les réseaux 2G (vulnérables à l’interception) et alerte l’utilisateur grâce à un système de code couleur simple. Les utilisateurs peuvent également accéder aux journaux détaillés via une interface web pour avoir plus de détails.

Techniquement, l’outil est assez malin. Il surveille plusieurs comportements suspects que les IMSI catchers provoquent souvent :

  • Les changements de réseau forcés (de 4G à 2G par exemple)
  • Les requêtes inhabituelles d’identifiants IMSI
  • Les changements soudains de configuration de réseau
  • Les modèles de signalisation anormaux entre le téléphone et le “prétendu” réseau

Je trouve que c’est vraiment un outil indispensable pour protéger sa vie numérique et échapper à une surveillance arbitraire. Mais est-ce que c’est compliqué à mettre en place ?

Et bien pas vraiment… Il suffit de télécharger le paquet logiciel, de brancher l’appareil et d’exécuter un script d’installation sur Mac ou Linux et voilà…

Plus précisément, voici les étapes :

  1. Se procurer un hotspot Orbic (la partie la plus compliquée pour nous en France)
  2. Télécharger Rayhunter depuis le GitHub du projet
  3. Connecter le hotspot en USB à votre ordinateur
  4. Lancer le script d’installation (détails sur le GitHub)
  5. Se connecter à l’interface web pour voir les résultats

L’installation est plus simple que de configurer une Freebox, et contrairement à cette dernière, vous n’aurez pas besoin d’appeler le support technique toutes les 5 minutes.

Notez qu’en France, l’utilisation des IMSI catchers est strictement encadrée par la loi Renseignement de 2015 et son extension de 2017. Théoriquement, seuls les services de renseignement autorisés peuvent les utiliser, et uniquement après autorisation du Premier ministre suite à un avis de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR).

Mais soyons honnêtes, qui vérifie vraiment ce qui se passe sur le terrain ? On a déjà eu des rapports d’IMSI catchers détectés lors de manifestations, et même si c’est censé être ultra-encadré, la transparence n’est pas exactement le point fort de ces services. Sans parler des potentiels acteurs malveillants qui pourraient utiliser cette technologie à des fins criminelles.

BrEFF, l’EFF espère que Rayhunter permettra de déterminer si ces technologies sont utilisées pour surveiller des activités protégées par le Premier Amendement américain telles que des manifestations, des rassemblements religieux…etc et recueillir des données sur les exploits actuellement utilisés pour réaliser cet espionnage de masse.

Maintenant, si vous êtes du genre parano (avec raison), cet outil mérite clairement sa place dans votre arsenal de protection numérique. Comme ça, à la prochaine manif, si votre téléphone commence à agir bizarrement, à chauffer, à perdre sa batterie plus vite… avec Rayhunter, vous pourrez savoir immédiatement si c’est juste votre vieux smartphone qui rend l’âme ou si quelqu’un est en train de siphonner vos données à votre insu.

J’espère que l’EFF étendra la compatibilité à d’autres appareils plus faciles à obtenir en Europe.

Source https://korben.info/rayhunter-detecteur-espionnage-mobile-eff-opensource.html

Balado diffusion : L’entreprenaria expansif et productif: Avec ÉMANESSENCE™ _ L'Expansion Alignée

  


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vendredi 7 mars 2025

 Une réflexion de Boucar Diouf au sujet de Trump dans La Presse aujourd’hui :

 Une réflexion de Boucar Diouf au sujet de Trump dans La Presse aujourd’hui :

Ne bougez plus devant ce prédateur repu!

La stratégie canadienne du buffle face au président Trump n’a pas fonctionné. 

Généralement, devant la menace d’un groupe de lions, les buffles serrent les rangs et font face aux félins. Parfois, ils avancent même vers les prédateurs pour les intimider à leur tour.

Seulement, les lions savent qu’il suffit d’un harcèlement convaincant pour que la défense qui semblait solide se disperse et que le sauve-qui-peut commence. Au Canada, c’est ce que Donald Trump a fait dès qu’il a annoncé son projet de taxation. De sa Floride ensoleillée, il a ensuite regardé ses proies courir dans toutes les directions.

Complètement secoué, Justin Trudeau a fait rapidement le voyage vers Mar-a-Lago et est revenu avec de fausses bonnes nouvelles. Sentant son grand pouvoir de prédateur suprême faire mouche, M. Trump a décidé de frapper le Canada plus fort, forçant M. Trudeau à convier les provinces à une rencontre pour afficher une ligne de défense commune.

Un semblant d’unité et de solidarité nationale qui a rapidement volé en éclats devant les assauts répétés de Donald Trump qui, il faut le rappeler, trouve dans son art d’intimider, de rabaisser et d’épouvanter un élixir de longévité.

Très vite, les intérêts économiques irréconciliables entre les provinces ont créé des brèches dans la défense canadienne. Aussi, pendant que M. Chrétien chantait l’unité de la confédération, l’Alberta a affiché clairement sa dissidence et est allée plaider une exception pour ses hydrocarbures auprès du prédateur repu.

Depuis, la valse des politiciens fédéraux et provinciaux est si intense autour de Donald Trump que l’espoir commençait à envahir nos cœurs d’un océan à l’autre.

Malheureusement, le jeudi 30 janvier, le président américain nous a annoncé avec désinvolture que sa taxe de 25 % allait nous tomber dessus. Ce solide coup de poing a malmené le dollar canadien, secoué les marchés financiers et plongé nos milieux politiques, économiques et médiatiques dans une nouvelle débandade.

Pourtant, à mon avis, surréagir à chaque manifestation sonore du prédateur repu et tapi dans les broussailles de son terrain de golf est la chose à ne pas faire.

Donald Trump est un vieux lion repu qui adore parfois bien plus l’excitation de la chasse que le gibier. Un lion qui chasse pour tuer ne rugit pas, disait mon grand-père.

Les nombreux rugissements de M. Trump qui déchirent la savane politique servent surtout à rappeler qu’il est le roi incontestable de la brousse. Donc, il faut réapprendre à le juger par ce qu’il fait plutôt qu’à trembler chaque fois qu’il ouvre la bouche.

Il faut aussi se rappeler en tout temps que c’est et le niveau de panique et la volonté manifeste de le défier qui décuplent l’instinct de chasse de ce type de prédateur. Quand la souris fige, l’intérêt du chat pour la traque baisse. Cependant, la moindre agitation excite de nouveau le petit félin.

Alors, pour la suite de cette séquence d’intimidation qui cible le Canada, je propose à nos politiciens de rester un peu plus impassibles, de faire croire au prédateur repu qu’il est l’étoile qui brille seule au sommet de l’arbre généalogique du vivant.

Même si on doit organiser une riposte, si puissante soit-elle, il faut le faire dans le silence et rester flegmatique devant ses rugissements. Bref, il faut faire le mort pour ne pas doper ses instincts de prédation. En biologie, la thanatose, cet art de faire le mort pour échapper à son prédateur, est un comportement de survie qui a fait ses preuves.

Pour la suite de notre relation avec Donald Trump, je propose d’adopter la stratégie de l’opossum de Virginie comme modèle de coexistence avec le MAGA-prédateur. Ce petit mammifère nocturne est le seul marsupial vivant en Amérique du Nord. Il est aussi atypique et bizarre que le président américain puisse l’être dans sa façon de faire de la politique.

Opossum de Virginie

Parce qu’il a un pénis bifide qui ressemble à une fourchette à deux piques (je parle évidemment ici de l’opossum), dans un ouvrage qui date de 1952, le zoologue américain Carl Hartman rapporte cette fausse croyance qui voulait que les opossums copulent par leur museau. Après l’accouplement, les bébés se formaient dans leurs narines et quittaient le nez grâce à un éternuement qui les faisait atterrir dans la poche marsupiale.

Cet animal a poussé l’art de simuler la mort à son niveau le plus théâtral, un comportement que les politiciens et les médias canadiens gagneraient à imiter pour survivre au deuxième mandat de Donald Trump.

En plus de rester immobile, la bouche grande ouverte et le corps en position recroquevillée, l’opossum ralentit ses fonctions vitales et dépose de l’écume sur ses lèvres. L’animal pousse même la supercherie évolutive jusqu’à uriner et sortir de son derrière une substance visqueuse à l’odeur de cadavre.

Évidemment, on n’est pas obligé d’aller jusque-là pour décourager M. Trump de nous harceler.

Cependant, cette mise en scène multisensorielle de la mort nous placerait potentiellement hors du radar d’intérêt du prédateur repu des Amériques. Puisque les morts ne peuvent pas louanger quelqu’un, lécher ses bottes ou se faire épouvanter, son intérêt pour nous déclinerait rapidement.

Parallèlement à cette stratégie d’effacement, les libéraux de Justin Trudeau gagneraient aussi à arrêter de provoquer le prédateur repu. Un lion a beau être édenté, disait mon grand-père, sa tanière ne sera jamais un lieu de repos pour une gazelle.

Les libéraux ont commis l’indélicatesse de diffuser des publicités comparant Pierre Poilievre à Donald Trump alors que ce dernier revenait tranquillement vers le pouvoir. Maintenant que le vieux lion est bien installé dans sa tanière pour quatre ans, je croyais qu’ils allaient cesser ces tentatives de diabolisation du chef conservateur par association avec Donald Trump.

Ce n’est visiblement pas le cas, car celui qui est pressenti pour remplacer Justin Trudeau, Mark Carney, continue de comparer M. Poilievre au MAGA-prédateur, avec lequel il devrait cohabiter pendant quatre ans s’il remportait les prochaines élections. Cette ostensible diabolisation de M. Trump est une très mauvaise posture politique, car le très narcissique président Trump ne pardonne pas facilement les blessures de l’ego qu’on lui inflige.

Je suis conscient que ma proposition est une stratégie de loser et d’aplaventrisme, mais elle est aussi une stratégie de survie lorsqu’on n’a qu’une simple machette pour se défendre contre une brute mégalomane armée d’un fusil d’assaut.

La langue a toujours intérêt à ne pas se quereller avec les dents, disait ma grand-mère. Le Canada est un castor qui a toujours marché à l’ombre de l’éléphant américain.

Malheureusement, cette stratégie a ses parts de risque. Quand l’éléphant trébuche, c’est le castor qui écope. Et quand le pachyderme a la chiasse, le castor n’est pas plus épargné.

Alors, lorsque nous sortirons de ce gros merdier dans lequel Donald Trump nous enfonce collectivement, il faudra trouver une façon de s’éloigner économiquement de l’ombre de l’animal emblématique du Parti républicain.

En attendant ce nécessaire virage, on peut faire quelque chose. Achetons les produits québécois et canadiens. Entre deux marchandises, faisons l’effort d’encourager les producteurs d’ici. 

Même si c’est pour quelques dollars, ça vaut la peine.


Par:  réflexion de Boucar Diouf