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mercredi 30 décembre 2020

Quels sont les meilleurs logiciels à installer en priorité sur son PC ?

 

 

 

Quels sont les meilleurs logiciels à installer en priorité sur son PC ?

par Yannick Guerrini, Bruno Mathieu

 

Lorsque l’on achète un ordinateur, il ne dispose en règle générale que de son système d’exploitation. C’est en ce sens que nous avons sélectionné les 30 logiciels à installer dès le premier démarrage d’un nouveau PC sous Windows.


Peut-être avez-vous reçu un PC pour les fêtes, félicitations. Mais lorsque l’on achète (ou que l’on se fait offrir) un ordinateur, il ne dispose en règle générale que de son système d’exploitation, très probablement Windows 10. Il faut donc lui adjoindre de multiples programmes afin qu’il soit opérationnel pour un usage classique quotidien. Vous pouvez ainsi télécharger des applications depuis le Windows Store, mais aussi des logiciels plus classiques. C’est en ce sens que nous avons sélectionné les 30 logiciels à installer dès le premier démarrage d’un nouveau PC sous Windows.

Windows 10, le top des trucs et astuces

Kaspersky Cloud Security Free


Avant toute intervention sur votre tout nouvel ordinateur, il est impératif d’installer un système de sécurité pour se prémunir des programmes malveillants. Si Windows 10 intègre déjà une suite de sécurité, il est aussi possible d’installer une solution tierce pour bénéficier de fonctionnalités avancées et d’un niveau de protection accru. Et parmi les antivirus gratuits, c’est probablement Kaspersky qui offre l’une des meilleures alternatives. Kaspersky Cloud Security Free vous offrira en effet un excellent niveau de sécurité en temps réel, sans se montrer hyper intrusif comme le font d’autres antivirus gratuits.

Kaspersky Free : comment bien configurer l’antivirus gratuit

Chrome


Le navigateur de Google a damé le pion à Firefox, Safari et Edge. Il s’octroie désormais la première place dans le classement des navigateurs les plus utilisés. Chrome est beaucoup plus rapide à l’affichage des pages. À cela, il faut également ajouter sa simplicité d’utilisation qui en fait le navigateur idéal même pour des néophytes. Aucun plug-in additionnel n’est nécessaire pour une exploitation complète des contenus Web, même s’il propose nombre d’extensions et d’applications.

Comparatif : quel est le meilleur navigateur ?

EditPad


Pour créer ou consulter des documents, il y a bien évidemment les traitements de texte. Mais quand il s’agit d’ouvrir un petit fichier textuel en un clin d’oeil, rien de tel que de faire appel à EditPad. Cet éditeur de texte pourra vous aider à convertir n’importe quel type de fichier (et pas seulement ceux créés sous Windows), et fera même office d’éditeur HTML en cas de besoin. Un logiciel créé il y a maintenant plus de vingt ans, mais qui continue à être régulièrement mis à jour et dont la puissance et l’ergonomie n’ont jamais décrue. Le meilleur de sa catégorie, à n’en pas douter.

Tweak-SSD


Si vous possédez un nouveau PC doté d’un SSD, plutôt que d’un disque dur classique, ce petit utilitaire est fait pour vous. Comme son nom l’indique, Tweak-SSD se propose d’optimiser les performances de votre disque et ce, quelle que soit la version de votre système d’exploitation (Windows 7, 8.1 ou 10). Il permet de réduire les temps de lecture et d’écriture sur le SSD et dispose d’un « guide », lequel vous offre les meilleurs réglages possibles en fonction de votre configuration. Pratique et léger, ce logiciel risque vite de faire partie de votre trousse à indispensables.

Kodi


Pour relire vos fichiers multimédias, vous pouvez faire appel à un programme hyper basique comme VLC (voir plus loin), ou utiliser un logiciel de type média center comme Kodi (ex-XBMC). Cet outil est un véritable couteau suisse dédié à la gestion et à la lecture de photos, de vidéos et de musiques. Il est capable de lancer la TV, de créer une petite bibliothèque à partir de votre contenu, en allant chercher sur le web toutes les infos nécessaires à la création de vignettes et d’un résumé pour tous les films que vous avez stockés sur votre PC. Et il dispose par ailleurs d’une ribambelle de plug-ins, qui lui permettent de devenir une plate-forme de lancement d’applications. Bref, Kodi pourrait presque remplacer le système d’exploitation tant ses possibilités sont nombreuses.

GParted


Un disque dur peut être partitionné. Pour cela, GParted est l’outil idéal. Contrairement au très réputé Partition Magic, il est gratuit et surtout effectue un travail remarquable. Grâce à lui, il est possible de modifier des partitions ou même d’en créer d’autres sans bouleverser les données stockées sur le disque dur. L’intérêt d’avoir plusieurs partitions est tout d’abord de pouvoir cloisonner ses documents et logiciels dans une optique d’organisation. Ensuite, on ne dira jamais assez que les informations importantes ne doivent pas être stockées sur le disque système (en général, la partition C). Si jamais Windows vient à planter dangereusement, récupérer les données qui sont contenues dans sa partition devient plus compliqué. Si elles sont sur une seconde partition, alors il ne reste plus qu’à réinstaller Windows sans se soucier des fichiers situés sur la partition système.

Retrouvez le comparatif des meilleurs SSD chez Tom’s Hardware

OpenShot Video Editor


Si vous voulez éditer une vidéo sans débourser le moindre centime, il existe aujourd’hui quelques logiciels totalement gratuits et surtout très performants. OpenShot en fait partie : le programme dispose d’une ribambelle de fonctionnalités, qui permettent de réellement tout faire en matière de montage vidéo. Grâce à lui, vous pouvez couper et fusionner différentes séquences, mais aussi leur ajouter toute une série d’effets. Le programme sait gérer un nombre infini de pistes audio et vidéo, permet de créer des titres de qualité presque professionnelle et peut même remapper une vidéo. Un indispensable, assurément.

Discord


Si vous aimez discuter en ligne avec le monde entier, il existe de nombreux logiciels de messagerie instantanée comme Skype, Facebook Messenger, etc. Mais pour les joueurs un logiciel semble faire l’unanimité : Discord. Celui-ci s’avère très pratique si vous souhaitez créer des chat rooms, discuter avec des YouTubeurs ou des joueurs rencontrés sur Twitch. Discord a acquis une solide réputation remplaçant Teamspeak dans le coeur des joueurs. Le logiciel est gratuit et permet de dialoguer avec ses contacts, tout en préservant un certain anonymat. Il fonctionne bien évidemment sur Windows, mais également Mac, Android et iOS.

Ninite


Ninite est un gestionnaire de packages permettant aux utilisateurs d’installer automatiquement des applications sélectionnées parmi un large éventail de logiciels populaires, dont une grande partie de ceux du présent dossier (Chrome, LibreOffice, VLC, 7-Zip…). Cerise sur le gateau, Ninite ne sert pas qu’à installer de manière automatique ces programmes, il est également capable de les maintenir à jour. Bref, il s’agit là d’un gestionnaire de package indispensable, façilitant grandement la gestion des logiciels installés sur un ordinateur.

Macrium Reflect


Macrium Reflect vous propose d’effectuer une sauvegarde « à l’identique » d’une partition ou d’un disque dur complet. L’intérêt d’une telle opération, c’est de pouvoir restaurer de manière quasi instantanée votre disque dur en cas de plantage. Ou bien de dupliquer votre configuration d’un PC à un autre, sans avoir à réinstaller quoi que ce soit. Doté d’une interface limpide et profitant d’une rapidité d’exécution exemplaire, Macrium Reflect est un outil qui doit figurer dans n’importe quelle logithèque digne de ce nom.

Google Music Manager


Music Manager est un petit logiciel développé par Google qui va vous permettre de mettre en ligne sur Google Play Music l’intégralité de la musique stockée sur votre disque dur. Le service de streaming musical de Google permet certes de s’abonner afin d’avoir accès à l’intégralité du catalogue, mais s’avère surtout pratique pour pouvoir accéder depuis n’importe quel appareil à toute sa bibliothèque musicale, le tout gratuitement. Music Manager vous permet donc de sélectionner les playlist à importer, mais également de télécharger sa bibliothèque sur un autre ordinateur et même de mettre en ligne ses podcast. Music Manager fonctionne en tâche de fond et peut ajouter automatiquement à sa bibliothèque Play Music tous les titres ajoutés sur iTunes. Un excellent moyen d’avoir accès en permanence à toute sa musique, sans limite de stockage.

Steam


La plateforme de jeu de Valve n’est pas seulement un portail pour acheter des jeux vidéo pas cher ou dénicher des jolies perles indépendantes, c’est également l’une des plateformes de jeu en ligne les plus abouties. Steam est un logiciel permettant d’acheter des jeux dématérialisés, souvent à moindres frais, et de jouer en ligne avec ses amis avec un chat écrit et vocal intégré. Par ailleurs, Valve est loin d’être le seul éditeur à publier des jeux sur son portail puisque LucasArts, Activision, 2K Games ou Ubisoft et même Electronic Arts, s’y sont mis. Certains jeux d’Electronic Arts ou Ubisoft son néanmoins encore réservés à leurs propres plateformes propriétaires : Origin et Uplay.

Steam : comment télécharger plus rapidement vos jeux ?

LibreOffice


Lors du rachat de Sun Microsystems par Oracle en 2010, de nombreux contributeurs de la suite bureautique libre OpenOffice ont quitté le navire pour bâtir un concurrent libre, LibreOffice. LibreOffice propose les mêmes outils qu’OpenOffice, à savoir un logiciel de traitement de texte, un tableur, un logiciel de présentations, un éditeur vectoriel, un programme de gestion de base de données et un logiciel de mathématiques. On a ainsi une bonne équivalence des logiciels de Microsoft sans débourser le moindre centime et le tout dans une version libre.

Audacity


Besoin d’éditer un fichier audio ou tout simplement de le convertir dans un autre format ? C’est sans conteste Audacity qu’il vous faut. Bénéficiant d’une excellente (et méritée) réputation, ce programme vous permet de couper ou de fusionner différents enregistrements audio, tout y en ajoutant des filtres (wah-wah, phaser, réduction de bruit, écho, etc.). Les plus musiciens apprécieront enfin la possibilité de changer la tonalité d’une piste, sans en modifier la durée. Totalement incontournable en matière d’édition audio.

Foxit Reader


Foxit Reader est une alternative à Acrobat Reader. Plus léger, il charge plus rapidement les PDF que son homologue. Il dispose des mêmes fonctionnalités de zoom, mode texte, outil de recherche ou encore la possibilité d’ajouter des notes à ses documents PDF. Si Windows 10 intègre dorénavant son propre outil de lecture de PDF, Foxit s’avère bien plus complet avec davantage d’outils que la version de Microsoft.

7-zip


Utilitaire de compression, 7-zip dispose d’un des taux de compression les plus élevés. Avec lui, les documents ne prennent plus de place et peuvent être envoyés en toute simplicité ou stockés. Plusieurs formats de compression sont disponibles : 7z, Zip, Gzip, Bzip2 et Tar. Côté décompression, 7-zip gère encore plus d’extensions (RAR, CAB, ARJ, LZH, CHM, Z, CPIO, RPM et DEB). Ajoutons que 7-zip se fond dans Windows à travers les menus contextuels, de quoi simplifier son utilisation.

UltraCopier


UltraCopier est un petit logiciel utilitaire pratique pour remplacer le système de copier/coller par défaut de Windows. Vous pourrez ainsi créer des listes de copies pour optimiser les déplacements de vos fichiers, mettre le déplacement en pause, reprendre un déplacement qui a planté, limiter la vitesse de déplacement ou mieux optimiser la gestion de transferts simultanés. Il est par ailleurs possible de désactiver UltraCopier. C’est alors le système de copie de Windows qui reprendra le dessus.

VLC


VLC est le logiciel multimédia par excellence. Massivement adopté, il est régulièrement tenu à jour. Très léger, il a été conçu pour fonctionner de manière autonome. Dès lors, au lecteur de média de Windows installé par défaut, il est inutile d’installer des codecs. Il lit de lui-même musique, vidéo et autres flux. Dans ses versions récentes, le lecteur est même capable de prendre en charge des vidéos 3D. Ajoutons que les abonnés Free peuvent l’utiliser afin de recevoir les chaînes TV sur leur ordinateur grâce au multiposte.

VLC 4.0 : nouvelle interface et lecture sans temps mort au menu

Spotify


Lancé en 2008, ce logiciel d’écoute de musique en streaming est l’un des plus populaires. Son principe de base est similaire à Deezer mais Spotify se traduit bien par un logiciel à installer afin de pouvoir écouter sa musique. Si l’accès gratuit intègre beaucoup de publicité, les formules Premium et Unlimited à 5 et 10 euros permettent d’accéder sans limite à tout le catalogue riche de 30 millions de titres depuis son ordinateur. Outre la recherche et l’écoute de titres, Spotify est également un logiciel de découverte musicale avec une page d’accueil affichant des suggestions d’artistes ou d’albums à écouter en fonction des gouts de vos amis Facebook ou des titres les plus populaires.

Apple Music, Spotify, Deezer… Quel est le meilleur service de musique en ligne ?

Paint.net


Windows propose Paint pour exécuter quelques gribouillis. Pour celui qui veut développer son coup de souris ou même redimensionner des images, Paint.net est l’outil à avoir. Regorgeant de fonctionnalités telles que les calques, l’historique des évènements et un panel d’options pour le traitement d’images, il est une très bonne alternative à Paint Shop Pro ou PhotoShop pour peu que l’on n’ait pas besoin d’outils trop poussés.

BurnAware


Graver CD, DVD et Blu-ray le plus simplement possible, voilà ce qu’offre BurnAware. Son interface très claire le met à la portée de n’importe quel utilisateur. Il supporte les types de formats les plus populaires et est également capable de s’occuper des fichiers image.

Skype


Éminent logiciel de téléphonie Internet (VoIP), Skype est aussi un fabuleux outil de conférence vidéo. Grâce à lui, vous pouvez appeler vos proches gratuitement via Internet, mais aussi utiliser sa fonction de messagerie instantanée qui a désormais remplacé celle de Windows Live Messenger. C’est également un logiciel indispensable pour faire du télétravail.

Skype : comment enregistrer vos appels ?

WhatsApp Desktop

Crédit : WhatsApp

WhatsApp est une application multiplateformes de messagerie instantanée chiffrée, disponible sur smartphones mais également PC et Mac. Le fonctionnement sur ordinateur nécessite d’installer également l’application sur son mobile, mais il est ensuite possible de synchroniser toutes ses discussions et d’utiliser directement l’application de bureau.

Handbrake


Handbrake est un logiciel Open Source de conversion vidéo. A la fois simple et complet, Handbrake propose différentes options comme le chapitrage des vidéos converties ou l’intégration de sous-titres à la vidéo finale. De nombreux codecs audio ou vidéo sont intégrés au logiciel, comme le H.265, le H.264, le MPEG-4, le VP9, Theora, le MP3, le (HE-)AAC, le Vorbis ou le Flac.


Filezilla


Filezilla est un client FTP issu d’un projet estudiantin. Il a rapidement trouvé son public et fait désormais partie des clients FTP les plus utilisés. Établissant des liens entre le PC et les serveurs distants, Filezilla gère les téléchargements en proposant des filtres, mais aussi leur mise en pause et leur reprise. Ajoutons que les fichiers de grande taille, supérieurs à 4 Go, ne constituent pas une limite pour lui.

FileZilla : maitriser rapidement le transfert de fichiers par FTP

Dropbox


À l’heure où le Cloud gagne peu à peu les constructeurs et éditeurs, Dropbox trouve bien sa place ici. Grâce à lui, vous allez pouvoir stocker vos documents, photos, vidéos et autres fichiers dans les nuages. Ils seront ensuite disponibles depuis n’importe quelle connexion Internet depuis l’explorateur de fichiers comme sur le Web. De plus, Dropbox est aussi à l’origine d’applications mobiles pour iOS, Android et BlackBerry OS, de quoi permettre un accès à ses données en tout temps.

Stockage en ligne gratuit : quel service choisir ?


Thunderbird



Si la plupart du temps, la création d’un compte sur un webmail peut suffire pour envoyer ou recevoir des mails, il peut s’avérer utile d’utiliser un client mail tel que Thunderbird. Le client mail de la fondation Mozilla gère ainsi le POP3 et l’IMAP et permet de se synchroniser avec n’importe quel serveur mail, ce qui n’est pas toujours possible avec un service de webmail. En outre, il est possible de s’en servir comme client de messagerie instantanée compatible Google Talk, et même comme client Twitter ou IRC.

Trillian


Trillian est un logiciel de messagerie instantanée compatible avec de nombreux protocoles. Le logiciel permet en effet de vous connecter avec plusieurs comptes de messagerie en même temps et de tous les utiliser depuis la même interface. Parmi les services compatibles, on peut citer Facebook Messenger, Google Talk et Yahoo Messenger, et il peut même servir de client IRC. En version gratuite, le logiciel est financé par la publicité. Il est disponible sur PC, mais également sur smartphones ou tablettes. Le logiciel permet également d’envoyer plusieurs types de smileys, ou d’ancrer la liste des contacts sur le bord de l’écran. Le champ de recherche vous permet enfin de trouver des contacts parmi la longue liste générée d’après vos différents comptes.

Signal : Cellebrite prétend avoir cassé le chiffrement de l’app de conversation:

 

Signal : Cellebrite prétend avoir cassé le chiffrement de l’app de conversation:

 

Signal enrage : non, son chiffrement ne peut pas être hacké par le « médiocre » Cellebrite

 

La couverture médiatique d'un billet de blog rédigé par Cellebrite a fait sortir Signal de ses gonds. Non l'entreprise israélienne n'a pas cassé son chiffrement. En réalité, elle est seulement parvenue à collecter les données de l'application lorsque le smartphone est déverrouillé.

Tout part d’un article du très sérieux journal israélien Haaretz, publié le 14 décembre « Une entreprise israélienne de piratage de téléphone prétend qu’elle peut maintenant pénétrer sur l’app chiffrée Signal ». Le journal reprend certains termes d’un communiqué de l’entreprise Cellebrite, qui a ensuite été étrangement supprimé avant d’être remis en ligne avec moins de détail.

Cellebrite a construit sa réputation sur différents coups d’éclat, notamment dans le piratage des iPhone. Son avancée, présentée comme telle, paraissait à la fois révolutionnaire dans la lutte contre les criminels qu’inquiétante pour son usage répressif potentiel. L’information a donc fait le tour des journaux dans le monde, jusqu’à ce que la BBC publie un article le 23 décembre, intitulé « Signal : Cellebrite prétend avoir cassé le chiffrement de l’app de conversation ». À la manière d’un bouche-à-oreille qui aurait déformé le propos initial : « pénétrer sur l’app » est devenu « casser le chiffrement ». Deux manipulations techniques bien différentes, sur lesquelles nous reviendrons.


L’article de la radio britannique a été la goutte de trop pour la fondation Signal, qui s’est fendue d’un billet de blog acerbe, intitulé « Non, Cellebrite ne peut ‘pas casser le chiffrement de Signal‘ ». En France, le site 01Net avait déjà fait ce travail de fact-checking avec un titre similaire.

En furie, Signal écrit : «  Hier, la BBC a publié un article avec [un] titre factuellement faux. Non seulement Cellebrite n’a pas cassé le chiffrement de Signal, mais Cellebrite n’a même pas prétendu l’avoir fait. » Il en profite pour qualifier l’entreprise Cellebrite de «  médiocre » et d’«  amateur ».

Cellebrite et Signal, ennemis naturels

Pour comprendre cette joute de communication, il faut connaître les deux camps. Cellebrite, d’abord, fournit des outils aux forces de l’ordre de pas moins de 154 pays, dont son appareil phare, le Ufed, 

pour « Universal Forensic Extraction Device ». Concrètement, cet outil embarque toutes sortes de programmes pour disséquer les protections de nombreux smartphones et applications, dans le but d’accéder à des informations confidentielles. Cellebrite est devenu célèbre en 2016 en permettant au FBI de déverrouiller l’iPhone 5C d’un des terroristes de la fusillade de San Bernardino. Depuis, elle s’illustre régulièrement par la publication de nouveaux outils contre les appareils d’Apple, ce qui complique d’autant plus la situation judiciaire tendue entre les deux entreprises.

Bien sûr, l’entreprise israélienne affirme que sa technologie ne sert qu’à arrêter terroristes et autres dangereux délinquants, des principes inscrits dans ses conditions générales d’utilisation. Mais ces promesses ne seraient vérifiées que dans un monde où ses différents clients respecteraient un usage strict de la technologie, et où Cellebrite le contrôlerait. Problème : ce monde n’existe pas. Cellebrite 

 se fait donc régulièrement épingler par des ONG et des journaux pour l’utilisation de ses outils à des fins de répression dans des pays comme le Venezuela, l’Arabie Saoudite, l’Indonésie, ou plus récemment en Chine.

Le chiffrement de bout en bout, force de Signal

Signal, de son côté, s’est imposé comme un des principaux outils de conversation sécurisée grand public. À l’instar de WhatsApp ou iMessages, il propose un chiffrement de bout en bout, qui rend inefficace l’interception des conversations par les forces de l’ordre ou les cybercriminels. Et contrairement à l’app de Facebook, Signal publie tout son code en open source. Autrement dit, des personnes compétentes peuvent vérifier que l’app ne présente ni de faille ni de mécanisme de surveillance dissimulés.

Ces garanties de transparence ont fait de Signal un choix privilégié par de nombreux journalistes, activistes, et autres défenseurs des droits de l’Homme. Les manifestants de Hong Kong l’ont adoptée

 en masse au début de l’année 2020, au point que Signal a déployé une nouvelle fonctionnalité de floutage des visages pour soutenir le mouvement. Même le Parlement européen en a fait son standard de communication.

Vous l’aurez compris, Signal et Cellebrite sont des ennemis naturels. Le premier veut protéger les informations, le second veut casser ses protections.

Cellebrite peut lire les messages de Signal… si l’app est ouverte

Vient l’annonce de Cellebrite. Lorsque l’on s’y penche de près, il ne s’agit en réalité que d’une avancée mineure. L’entreprise israélienne a mis à jour son « Physical Analyzer » pour inclure la collecte automatique des messages de Signal, qu’elle ne permettait pas auparavant. Détails très importants : le Physical Analyzer ne fonctionne que sur un smartphone déverrouillé, et n’a pour mission que de collecter et organiser les données. Il n’intervient donc qu’après que l’Ufed a terminé son travail de pince à couper numérique. Autrement dit, au moment où le Physical Analyzer est lancé, ses utilisateurs pourraient déjà regarder à la main le détail des messages, sans faire appel à l’outil, qui ne fait qu’automatiser la tâche. Ils pourraient aussi utiliser un programme pour faire des captures d’écran de l’app.

L’entreprise israélienne présentait dans sa publication l’ajout de fonctionnalité comme le résultat d’une « recherche intensive » et insistait sur les «  obstacles » qu’elle avait surmontés pour parvenir au résultat. «  Cellebrite a dû réaliser que leur publication les faisait passer pour des amateurs, et l’a rapidement supprimé. Ils ont ensuite sûrement réalisé qu’une erreur 404 ne donnait pas meilleure impression, et ils l’ont donc encore remplacé avec un résumé vague », assène Signal, avant de porter 

le coup final : « Ce n’est pas de la magie, c’est juste un logiciel d’entreprise médiocre ».

À aucun moment Cellebrite n’a donc créé un outil capable de pénétrer Signal, et elle n’a certainement pas cassé le chiffrement de l’app, qui fait figure de référence mondiale. Signal conclut son billet de

 blog en rappelant qu’il propose des fonctionnalités de conversation éphémère pour contourner le scénario où Cellebrite aurait accès au smartphone déverrouillé.

Pour réellement contourner les protections offertes par Signal, il faudra donc passer par un autre chemin. C’est pourquoi les élus européens proposent à intervalle régulier l’écriture de loi pour insérer une porte dérobée (backdoor) dans le chiffrement, à destination des forces de l’ordre…

 

REF.:

vendredi 25 décembre 2020

Covid-19 : comment fonctionnent les futurs vaccins

 

 

Covid-19 : comment fonctionnent les futurs vaccins

Par

 

Décryptages 

On compte aujourd’hui 237 projets de vaccins contre le coronavirus dans le monde, développés selon des techniques très différentes. Voici comment ils agissent.

Au bout de dix mois de développement accéléré, la compétition entre laboratoires pour la vaccination contre le nouveau coronavirus a pris un tournant très médiatique ces dernières semaines avec la multiplication des annonces de résultats. Pfizer-BioNTech, Moderna, AstraZeneca ou l’institut russe Gamaleïa ont été parmi les premières équipes à dévoiler les résultats de leurs recherches.

Lire aussi Comparez l’avancée des différents vaccins contre le Covid-19

Les espoirs d’obtenir un vaccin efficace et sûr reposent en partie sur la grande variété des techniques utilisées dans les multiples projets lancés. A la fin de novembre, on comptait 237 projets de vaccins contre le Covid-19 partout dans le monde, selon le recensement du Milken Institute, un groupe de réflexion américain.


Le principe du vaccin :

Les méthodes diffèrent, mais tous les vaccins ont le même but : apprendre au système immunitaire de l’organisme à reconnaître et à fabriquer ses défenses – les anticorps – spécifiquement contre le Sars-CoV-2. Ces défenses pourront ainsi neutraliser rapidement le virus lorsqu’elles le croiseront. Les explications ci-dessous se concentrent sur ce mécanisme, même s’il existe, en parallèle des anticorps, un autre type de défense immunitaire porté par certaines cellules spécialisées, les lymphocytes T.

Le bénéfice d’un vaccin repose sur le fait que l’on immunise la personne sans l’infecter avec la maladie ciblée, qui peut être dangereuse. Il faut faire croire à l’organisme qu’il est agressé par le coronavirus alors qu’il ne l’est pas vraiment pour obtenir une réponse immunitaire contre le contenu du vaccin.

Pour le tromper, l’astuce consiste à présenter la « carte d’identité » du virus, soit la partie du virus que les défenses de l’organisme reconnaîtront comme la signature d’un intrus : son antigène. Cet antigène, chez le Sars-CoV-2, est la molécule qui tapisse sa surface et lui donne sa forme de couronne, autrement appelée sa protéine de spicule (ou Spike protein en anglais).

Il existe plusieurs méthodes pour présenter cette protéine-carte d’identité à l’organisme. Certaines sont anciennes et bien connues, d’autres sont plus novatrices. Toutes possèdent des inconvénients et des avantages en matière de coût, de sécurité ou de difficulté de mise en œuvre.


 
Les vaccins à virus
 
Les vaccins contenant les virus responsables de la maladie ciblée sont le type de vaccin le plus ancien. Ils peuvent contenir un virus vivant ou un virus tué.
Les vaccins à virus atténué
Technique employée par 4 vaccins en développement contre le Covid-19

Il s’agit ici d’injecter à la personne une version affaiblie du virus qui provoque la maladie. Ce virus atténué est bien « vivant », mais n’a plus de pouvoir pathogène. La plupart du temps, le virus peut continuer à se répliquer, mais pas suffisamment pour être une menace et rendre malade l’organisme.

Un virus vivant atténué possède l’avantage de provoquer une réponse immunitaire complète et robuste ainsi qu’une immunité durable, sans besoin d’adjuvants (des produits stimulant les défenses de l’organisme). C’est aussi une méthode peu coûteuse. Cependant, elle peut présenter des risques pour les personnes dont le système immunitaire est fragile et moins apte à lutter contre un virus, même affaibli : elle n’est donc pas recommandée pour des publics à risque. Ce type de vaccin présente également le risque d’aggraver l’infection au Sars-CoV-2 au lieu d’aider l’organisme à la combattre. Ce phénomène, connu sous le nom d’Antibody-dependant enhancement (ADE) a été à l’origine du fiasco du vaccin contre la dengue conçu par Sanofi-Pasteur, lequel avait causé la mort de plusieurs enfants entre 2016 et 2017 aux Philippines. Les vaccins à virus atténué demandent en outre à être réfrigérés et protégés de la lumière, ce qui peut compliquer leur transport et leur conservation.

Exemples : les vaccins ROR (rougeole-oreillons-rubéole) et ceux contre la varicelle
Les vaccins à virus inactivé
Technique employée par 18 vaccins en développement contre le Covid-19

Le virus injecté a été tué (par chaleur, radiations ou exposition à des agents chimiques) et a perdu sa capacité à se répliquer dans l’organisme. Mais il a gardé suffisamment de son intégrité physique pour être reconnu par le système immunitaire.

Si cette méthode est plus sûre que celle des virus atténués – surtout pour des publics fragiles – la protection immunitaire qu’elle confère est moins durable et moins complète, car le traitement physique des virus peut endommager une ou plusieurs de ses protéines antigènes. Il faut donc à la fois des adjuvants ainsi que plusieurs doses pour créer une protection efficace.

Exemples : les vaccins contre la grippe, la poliomyélite et contre l’hépatite A
Qu’est-ce qu’un adjuvant ?
Un adjuvant est, dans le cadre d’un vaccin, un produit utilisé pour son pouvoir immunogène, c’est-à-dire sa capacité à provoquer la réaction du système immunitaire inné de l’organisme. Une fois repéré, le produit adjuvant est reconnu comme un intrus. Il va alors attirer l’attention des défenses immunitaires et amplifier leur action, permettant au vaccin de conférer une meilleure protection. Les sels d’aluminium sont le produit le plus utilisé, mais il en existe d’autres, organiques ou synthétiques.
Les vaccins à vecteur viral
Ce type de vaccin contient aussi des virus, mais pas ceux qui provoquent la maladie contre laquelle l’on souhaite être immunisé. Ils utilisent d’autres virus, inoffensifs pour l’homme, et les emploient pour « livrer » la carte d’identité du coronavirus. Cette méthode, désormais bien maîtrisée, a l’avantage d’offrir un large choix de virus « véhicules ».
Les vaccins à vecteur viral répliquant
Technique employée par 20 vaccins en développement contre le Covid-19

Ils utilisent des virus capables de se répliquer dans le corps humain, mais que l’on a affaiblis pour leur ôter tout pouvoir pathogène, ou choisis parce qu’ils n’en ont pas ou peu.

Ces virus sont porteurs d’un code génétique modifié pour fabriquer les antigènes du coronavirus. Ainsi, une fois que le virus « véhicule » pénètre dans une cellule humaine, son matériel génétique (modifié pour coder la protéine de spicule) y est libéré puis « lu », afin de produire à la fois la protéine de spicule du coronavirus et des copies de lui-même qui iront infecter de nouvelles cellules.

Cette technique permet d’obtenir une forte réaction immunitaire (ce qui est positif), ainsi qu’une protection durable. Mais elle est coûteuse et complexe, et son efficacité peut être compromise si la personne a déjà été en contact avec le virus choisi pour livrer l’antigène. Ce dernier ne doit pas déclencher la réaction des anticorps contre sa version « originale », au risque de se faire éliminer avant d’avoir réussi à provoquer une réaction immunitaire contre l’antigène dont il est porteur.

Exemples : le vaccin développé contre Ebola (2016)
Les vaccins à vecteur viral non répliquant
Technique employée par 28 vaccins en développement contre le Covid-19

Le fonctionnement de ces vaccins est similaire à ceux qui utilisent des vecteurs viraux répliquants, à la différence que, une fois entré dans la cellule, le virus ne fabriquera que l’antigène choisi et non des copies de lui-même.

Cette technique, utilisée en thérapie génique depuis longtemps, est considérée comme très sûre, mais longue à développer. Contre le Covid-19, les adénovirus sont particulièrement utilisés par les chercheurs. Cette famille de virus, connue pour provoquer surtout des infections respiratoires banales, offre une bonne stabilité, une grande sûreté et une simplicité de manipulation avantageuse.

Aucun vaccin utilisant cette technique n’a jamais été commercialisé
Les vaccins à protéines
Ce type de vaccin est une technologie plus récente. Il consiste à injecter des protéines du coronavirus, lesquelles seront reconnues par l’organisme.
Les vaccins à sous-unité protéique
Technique employée par 77 vaccins en développement contre le Covid-19

Derrière ce nom un poil technique, ces vaccins sont souvent assez simples. Ils ne contiennent que des protéines du coronavirus, lesquelles seront directement injectées dans l’organisme et reconnues comme des antigènes.

Puisque aucun composant « vivant » n’est injecté, la méthode est considérée comme particulièrement sûre. Mais, du fait que ces protéines sont injectées seules, elles ne provoquent pas une réaction immunitaire très importante. Elles sont donc souvent accompagnées de produits appelés des adjuvants, lesquels vont stimuler cette réaction immunitaire. Cette méthode peut également avoir des coûts et un temps de développement importants.

Exemples : les vaccins contre l’hépatite B ou contre la coqueluche
Les vaccins à particules pseudovirales
Technique employée par 20 vaccins en développement contre le Covid-19

Ils contiennent des protéines qui s’assemblent entre elles pour former une structure et à la surface de laquelle se trouve l’antigène du coronavirus (sa protéine de spicule). Cette structure, dite « recombinante », n’est pas infectieuse, puisqu’elle est vide, mais elle imite assez bien la forme du virus.

Ce type de vaccin engendre de très bons résultats quant à la réponse immunitaire, mais il est techniquement très difficile à fabriquer et requiert de grands investissements.

Exemples : les vaccins contre le papillomavirus humain
Les vaccins à matériel génétique
C’est la technique la plus novatrice de toutes. Ces vaccins d’un genre nouveau ne contiennent aucun virus « reconnaissable » , seulement son matériel génétique, lequel migre alors dans les cellules humaines afin de leur faire synthétiser la « carte d’identité » du virus.
Les vaccins à ADN
Technique employée par 20 vaccins en développement contre le Covid-19

Comme leur nom l’indique, ces vaccins contiennent de l’ADN. Les brins d’ADN injectés portent les gènes du virus responsable de la synthèse de son antigène (sa protéine de spicule). Des aiguilles plantées dans la peau génèrent un micro-champ électrique, lequel fait migrer les brins dans les cellules humaines avoisinantes et leur permet de pénétrer leur noyau.

Une fois dans le noyau, les gènes sont « lus » par la machinerie cellulaire, qui fabrique la protéine correspondante : la spicule du coronavirus. Les protéines virales ainsi fabriquées (en de nombreux exemplaires au sein des cellules humaines) sont détectées dans le milieu intra-cellulaire, ce qui déclenche la réaction immunitaire.

Bien que nouvelle, cette technologie est considérée comme sûre. En revanche, elle provoque généralement une réaction immunitaire modérée et requiert l’utilisation de produits adjuvants, voire de plusieurs doses administrées à quelques semaines d’intervalle, pour espérer conférer une protection durable.

Aucun vaccin à ADN destiné aux humains n’a été à ce jour commercialisé
Les vaccins à ARN
Technique employée par 29 vaccins en développement contre le Covid-19

Ces vaccins fonctionnent de manière similaire aux vaccins à ADN, mais avec un autre type de matériel génétique : l’ARN messager. L’ARN est une molécule quasi identique à l’ADN. On dit de l’ARN qu’il est « messager » lorsque sa forme est celle d’une copie temporaire d’un fragment d’ADN, destinée à être lue pour fabriquer une protéine dans les « usines de la cellule » (les ribosomes, qui ne savent lire que cet ARN messager).

Une fois injecté, l’ARN messager entre dans les cellules humaines grâce à son enveloppe spéciale (faite de lipides), laquelle fusionne avec la membrane des cellules à son contact. L’ARN messager va alors directement faire synthétiser la protéine virale par les ribosomes sans avoir à passer par le noyau de la cellule, ce qui diminue fortement les risques de génotoxicité (modification de l’ADN de nos cellules).

La suite est la même que pour les vaccins à ADN : les protéines de spicule du coronavirus présentes dans les cellules sont détectées et déclenchent la réaction immunitaire souhaitée.

Les risques et avantages liés à cette technique sont similaires à ceux des vaccins à ADN, à la différence que l’ARNm est moins stable que l’ADN (c’est pourquoi il est encapsulé dans une enveloppe de lipides) et qu’il requiert des conditions de stockage nettement plus froides (il persiste néanmoins quelques incertitudes au sujet de sa conservation). De tels vaccins peuvent être en outre produits avec une rapidité inédite (comme en atteste le fait que les deux premiers vaccins dont les résultats ont été communiqués utilisent tous deux cette technique).

REF.: 

RIFE – Un algo capable de convertir une vidéo 24 FPS en 96 FPS

 

 

RIFE – Un algo capable de convertir une vidéo 24 FPS en 96 FPS

Voici un projet intéressant baptisé RIFE pour « Real-Time Intermediate Flow Estimation » qui est un algorithme d’estimation du flux intermédiaire en temps réel pour l’interpolation de frames vidéos.

En français, hein, ça veut dire que l’algo est capable de récupérer des frames en provenance d’une vidéo à 24 images par seconde et de générer les images intermédiaires entre chaque frame pour produire une vidéo avec un FPS plus élevé.

Ainsi, cela permet de rendre plus « vivant » des vieux films qui du coup, maintenant que nous avons un peu l’œil entraîné, nous paraissent saccadés.

Super intéressant comme projet. RIFE utilise un réseau neuronal appelé IFNet qui fait le job automatiquement et fusionne tout ça ensemble. Vous pouvez d’ailleurs tester vous-même en récupérant le code du Github ou en allant sur Google Collab pour tester vous-même sur vos propres vidéos.

Les films de papi au camping naturiste tournés en 1978 vont enfin avoir une nouvelle vie !

REF.: 

lundi 21 décembre 2020

Baby Yoda en réalité augmentée ? Voici comment le faire apparaître chez vous !

 

 

Baby Yoda en réalité augmentée ? Voici comment le faire apparaître chez vous !

Google a ajouté Grogu (ou Baby Yoda) à ses résultats de recherche en réalité augmentée sur Google Search. Cette fonctionnalité vous permet de faire apparaître facilement le petit enfant devant vous grâce à votre smartphone.

Cette fonctionnalité a été ajoutée quelques jours seulement avant le dernier épisode de la saison 2 de The Mandalorian, qui sera diffusé sur Disney+ ce vendredi.


Baby Yoda est sans aucun doute un des personnages les plus emblématiques de la série de Disney. La deuxième saison a été l’occasion de révéler le véritable nom de Baby Yoda, et c’est une bonne chose selon le réalisateur et scénariste de l’épisode concerné. Baby Yoda est si apprécié des fans qu’il a récemment accompagné les astronautes de SpaceX dans l’espace.

Baby Yoda s’invite dans votre salon en réalité augmentée

Pour faire apparaître le personnage de The Mandalorian chez vous, il suffit d’ouvrir Google sur votre téléphone Android ou iOS, puis de taper au choix « Baby Yoda« , « Grogu » ou « The Child« . Vous devrez ensuite descendre dans la recherche jusqu’à apercevoir un bouton « Voir en 3D« .

Une nouvelle page s’ouvrira, avec la possibilité de voir le personnage en réalité augmentée. Vous pourrez donc, à l’aide des caméras de votre smartphone, faire apparaître Baby Yoda à vos côtés. L’Enfant peut également faire quelques bruits, donc n’hésitez pas à augmenter le volume sonore.

Google permet déjà de faire apparaître en réalité certains animaux, ainsi que certaines recherches relatives à l’anatomie. Il est également possible de faire apparaître des objets tels qu’Apollo 11, ou encore admirer les fresques de la grotte Chauvet.

La qualité de la détection du sol dépendra de votre smartphone. Le résultat peut être plus ou moins réussi suivant si votre téléphone dispose de capteurs qui améliorent la détection de l’environnement, tels que le nouveau capteur LiDAR de l’iPhone 12 Pro d’Apple.

La saison 2 de The Mandalorian est sur le point de se conclure. Disney a déjà révélé la date de sortie de la saison 3, et il faudra malheureusement attendre encore un an pour retrouver Din Djarin et Bébé Yoda.

Source. : 9to5Google

Covid-19 : le mystère des origines du coronavirus s’épaissit avec un plan du marché de Wuhan en fuite

 

 

Covid-19 : le mystère des origines du coronavirus s’épaissit avec un plan du marché de Wuhan en fuite

D’où vient réellement la Covid-19 ? Le marché de Wuhan est-il la source ou la victime du coronavirus ? Tant de questions que les chercheurs continuent de se poser. Une nouvelle fuite du plan du marché de Wuhan en Chine n’aide pas à résoudre le mystère.

L’épicentre de la pandémie de Covid-19 est localisé en Chine, et plus précisément dans le marché de Wuhan de la province du Hubei. Au début, les experts locaux ne s’attendaient pas à ce que le coronavirus puisse être transmis d’homme à homme. Ils pensaient qu’il s’agissait uniquement d’une transmission de l’animal vers l’homme. En l’occurrence, c’est le pangolin qui serait l’hôte intermédiaire de la transmission du coronavirus à l’homme. Il aurait lui-même contracté le virus de la chauve-souris, chez qui le SARS-CoV-2 circule depuis des décennies.


Néanmoins, il est rapidement devenu évident que la transmission s’effectuait d’homme à homme. La pandémie de Covid-19 a alors ravagé le monde, causant plus de 1,6 million de décès au cours des derniers mois. Une nouvelle fuite révélant le plan du marché de Wuhan donne un aperçu de la propagation à l’intérieur du bâtiment. Ce marché joue un rôle d’une grande importance pour retracer les origines de la Covid-19. Seulement voilà, ce n’est toujours pas clair si le marché de Wuhan est la source du coronavirus, ou seulement la victime.

Plusieurs versions de ce plan ont été effectuées par les chercheurs chinois

Le South China Morning Post a reçu et partagé un plan du sol du marché de Wuhan. Il a été créé par les chercheurs du centre chinois de contrôle et de prévention des maladies. Leur objectif était de comprendre la propagation du coronavirus. Comme vous pouvez le voir, un code couleur est utilisé pour illustrer les cas positifs, les cas suspects, les clusters positifs et les stands où l’environnement a été testé positif.

Reproduction du plan du marché de Wuhan
Reproduction du plan du marché de Wuhan – Crédit : South China Morning Post

Un porte-parole de la Commission nationale de la santé (NHC) n’a pas voulu commenter sur ce plan. Cependant, il a précisé que plusieurs versions du plan ont été utilisées en janvier. La NHC a effectivement déclaré que « les experts de la lutte contre la maladie élaborent souvent un plan schématique et continuent de l’ajuster et de le mettre à jour si nécessaire ».

Le coronavirus aurait-il été importé par une cargaison de poissons congelés ?

Comme la précisé le South China Morning Post, « les stands qui contenaient le plus d’échantillons environnementaux positifs étaient concentrés dans deux sections, l’une vendant des animaux sauvages et de la volaille et l’autre vendant des poissons et des fruits de mer ». Cela rend impossible de vérifier la déclaration d’un responsable du CDC chinois selon laquelle les cas étaient concentrés dans la section des poissons. D’ailleurs, il pense que le coronavirus aurait pu être importé dans le marché de Wuhan. Il aurait pu s’agir d’une cargaison contaminée de poissons ou fruits de mer congelés.

Quoi qu’il en soit, ce plan à lui seul ne peut pas résoudre le mystère des origines de la Covid-19. Par contre, il indique un point très important. La Chine a mené une enquête très détaillée sur l’épidémie de Wuhan. Aurait-elle obtenu des réponses supplémentaires qui n’ont pas encore été partagées avec le monde entier ? De telles données seraient cruciales pour éviter que cela se reproduise dans le futur. En attendant, presque tous les vaccins devraient être efficaces et utilisables d’ici février 2021, selon Bill Gates. Ce dernier estime d’ailleurs que les 4 à 6 prochains mois de la pandémie seront les pires que l’on ait connus jusqu’à présent. Enfin, l’OMS a prévu d’enquêter sur le marché de Wuhan, mais nous ne savons pas encore quand cela commencera.

Source. : BGR

Est-il encore utile de posséder un site web en 2021 ?

 

 

Est-il encore utile de posséder un site web en 2021 ?

Il paraît que le site web est mort et aurait été remplacé par les médias sociaux, les plateformes 

de publication de contenus, les interfaces vocales ou encore les applications. Qu’en est-il 

vraiment ?

 Est-ce vraiment encore utile d’avoir un site web, à l’aube de 2021 ?

Introduction

Régulièrement, apparaissent sur la toile des articles proclamant la mort du site web.

Les principaux arguments avancés sont principalement les suivants :

  • Depuis le milieu des années 2000, les usages ont fortement évolué, avec l’avènement
  • des smartphones et des médias sociaux.
  • Il n’a jamais été aussi facile de publier du contenu grâce la multiplication des 
  • plateformes spécialisées.
  • Diverses plateformes de diffusion de contenu, chacune avec ses codes et contraintes
  •  techniques, existent. Il devient donc de plus en plus compliqué, en tant que créateur de 
  • contenu, de l’optimiser pour ces différentes plateformes.

Ces constats sont indiscutables. Après tout, si ma cible est sur les réseaux sociaux, pourquoi 

m’embêter avec un site web ? Déjà en 2016, la société MinuteBuzz faisait le pari de fermer son 

site web et de ne proposer ses contenus que sur les réseaux sociaux.

Si d’un côté, certains annoncent la mort du site web, d’autres défendent plus que jamais sa nécessité. 

Je me suis donc posé la question suivante : Que ce soit à titre personnel ou professionnel, est-il encore utile d’avoir son propre site web en 2021 ?

Spoiler pour les impatient·es : oui

Au travers de 5 raisons – très personnelles – je vais vous expliquer dans cet article/plaidoyer 

pourquoi je pense qu’on a plus que jamais besoin de son « chez-soi virtuel ».

Les intermédiaires, ça va et ça vient.

Cette formule n’est pas de moi, mais de Stéphane Deschamps qui, en 2018, se faisait déjà la 

remarque qu’« Avoir un site web, c’est (encore) bien ».

Selon les promoteurs de la mort des sites web, il existe un grand nombre de plateformes qui 

permettent la publication de contenu, la vente de produits et l’animation de communauté,

 rendant obsolète le recours au site web personnel.

Ainsi, plus besoin de dépenser de l’argent pour la création d’un site web, il suffit de se créer un

 compte sur Tumblr, Medium, LinkedIn, YouTube ou encore Soundcloud et d’y publier son 

contenu, qui sera alors visible en très peu de temps par des centaines, voire des milliers 

d’internautes. La promesse est belle et le raisonnement se tient.

Mais que se passera-t-il pour votre contenu, le jour où ces plateformes fermeront1 ?

L’histoire est truffée de services très populaires qui ont cessé leur activité du jour au lendemain,

 souvent pour des raisons économiques – généralement après un rachat par Yahoo ou AOL ,

 pour des raisons judiciaires ou tout simplement parce qu’un concurrent plus séduisant ou moins

 cher est apparu.

Sans aller jusqu’à la fermeture, il y aura forcément un moment où vos intérêts et ceux de ces

 services ne seront plus alignés. Il suffit de lire les témoignages de personnes qui ont quitté 

Medium pour revenir au blog. Celui de Signal v. Noise (en anglais) étant peut-être le plus emblématique.

Dans le meilleur des cas, vous aurez la possibilité de récupérer votre contenu dans un format exploitable et pourrez le transférer avec plus ou moins de facilité sur une autre plateforme. Mais,

le 

cas le plus probable est que le seul moyen pour vous de le récupérer est de vous y prendre

 suffisamment tôt pour faire des copier/coller…

Vous faites ce que vous voulez de votre contenu, quand vous

 le voulez

Avant de continuer, laissez-moi vous parler d’Andrés Iniesta.

Andrés est un père de famille madrilène, amateur de vélo et de nourriture. Comme des millions

 de personnes, il possède un compte Instagram sur lequel il publie des photos de son quotidien.

Un jour de juillet 2015, alors qu’il est en vacances, Andrés constate qu’il ne peut plus se connecter

 à son compte et que ce dernier a été fermé, pour infraction aux conditions d’utilisation de la plateforme.

Quelques jours plus tard, des amis lui signalent qu’ils voient apparaître dans leur flux d’actualité 

des photos d’Andrés Iniesta, la star du football espagnol, alors même qu’ils n’aiment pas le 

football.

Andrés commence alors à comprendre que son compte a en quelque sorte été « volé » par le

 sportif, avec l’accord d’Instagram qui a cru que c’était un imposteur.

Sa seule « erreur » : avoir le même nom qu’une célébrité.

Heureusement, l’histoire se termine bien pour lui et il a pu récupérer son compte. Ironie du sort,

 Andrés raconte sa mésaventure sur Medium (en anglais). Jusqu’à ce que son homonyme se mette

 à écrire sur cette même plateforme ?

S’il avait publié ses photos sur son site, celles-ci auraient peut-être eu moins de portée, mais il est

 fort probable que cette mésaventure ne lui soit jamais arrivée.

N’oubliez pas que quand vous utilisez ces plateformes vous n’en êtes pas propriétaire. Comme l’écrit

 le site Biteable à propos d’Instagram Checkout2 :

Vous ne posséderez pas votre plateforme e-commerce.

Vous participez à la version e-commerce d’Instagram et c’est Instagram qui est en charge de ce qui s’y passe.

Votre contenu est moins à la merci d’algorithmes qui changent arbitrairement

Un peu plus tôt, je vous parlais de MinuteBuzz qui avait fait le pari de tout miser sur les réseaux sociaux. Fin 2016, la société se fait également racheter par TF1 qui, en novembre 2019, décide d’évincer les deux fondateurs3.

La raison invoquée ? Une baisse des résultats, provoquée en grande partie par les modifications

 de l’algorithme de Facebook qui ont donné moins de visibilité aux contenus de MinuteBuzz.

Quand vous misez uniquement sur ce type de plateforme pour publier vos contenus, vous êtes à

 la merci de changements brutaux d’algorithmes qui peuvent radicalement nuire à votre 

visibilité.

Vous allez me dire qu’avec un site web, vous êtes à la merci des algorithmes des moteurs de 

recherches. Certes, mais – à mon sens – il est beaucoup plus facile de les dompter que ceux des 

médias sociaux, car ils sont mieux documentés et s’attaquent principalement aux contenus de 

 mauvaise qualité.

En outre, s’il est insensé de tout miser sur un service tiers pour publier ses contenus, il l’est tout 

autant de ne miser que sur les moteurs de recherche pour les promouvoir. De manière générale,

c’est rarement une bonne idée de mettre tous ses œufs dans le même panier.

Il n’y a pas tant de compétition que ça

D’après le site Internet live stats, sur les bientôt 2 milliards de noms de domaines recensés, seuls 

200 millions sont réellement actifs. Sur ces 200 millions, on compte une immense partie qui sont 

des petits sites amateurs, ou confidentiels.

Selon moi, l’argument de la trop forte concurrence – souvent avancé pour justifier l’abandon du

 site web personnel (dans le sens de qui nous appartient) – n’est pas justifié et doit être relativisé.

Globalement, il y a très peu de sites de qualité, a fortiori si vous êtes dans un marché de niche. Il

peut donc être assez facile de sortir du lot (à condition d’y mettre un minimum de moyens humains, techniques et financiers).

Même dans un domaine concurrentiel, il y a toujours moyen de tirer son épingle du jeu. Il suffit de 

voir le nombre d’agences ou de freelances qui vendent des prestations de création de sites web et 

qui ont un site tout droit sorti des années 90…

Selon moi, il est beaucoup plus facile d’être bien positionné dans les moteurs de recherche que

 sur LinkedIn ou Medium, pour ne citer qu’eux. Sur ces plateformes, pour être visible, il faut 

publier beaucoup de contenu, et surtout rentrer dans des cases pour faire plaisir à l’algorithme. Ce 

qui tend à uniformiser les publications.

Avec un site web, c’est moins vrai. Bien sûr, il y a des bonnes pratiques à respecter (coucou Opquast 

ou Dareboost), mais ce ne sont pas des obligations.

Parce que le web a besoin de diversité

Imaginez un monde où, pour consulter un contenu ou faire vos achats, votre choix se limiterait à 

quatre ou cinq services. Même si dans ce monde, ces services sont plus sociaux et respectueux de la 

vie privée (soyons utopistes !), ça serait triste, non ?

Lorsque Tim Berners-Lee a créé le Web, il a imaginé que chaque internaute qui le souhaite puisse 

avoir son petit espace personnel, qu’il soit public ou privé. Sa maison virtuelle en quelque sorte (d’

où l’invention du terme home page (en anglais)).

À mes yeux, le principal intérêt du web est sa diversité. C’est un espace de liberté et de créativité 

sans précédent, qui se matérialise par le site web.

Qu’il s’agisse d’une yourte, d’un pavillon dans un lotissement, d’une maison d’architecte, d’un appartement en colocation ou d’un bunker, peu importe. L’essentiel est que votre maison virtuelle 

soit

 à votre image et que vous vous y sentiez bien.

Et si vous avez envie de changer la peinture, de bouger les meubles, voire de casser quelques 

murs, personne ne peut vous en empêcher !

Quelle place pour le site web en 2021 ?

Vous l’aurez compris, je suis fortement attaché à la maîtrise, voire à la propriété, de ses outils de publication de contenu. Il s’agit toutefois d’un avis très personnel, que vous ne partagez peut-être

 pas.

Les services de publication de contenu sont bien sûr des outils formidables pour les auteurs et

 autrices débutantes. Tout comme Instagram Checkout peut être une alternative intéressante 

pour débuter dans le e-commerce. Il en faut pour tout le monde, et c’est une bonne chose que ces services existent. Toutefois ils ne sont généralement qu’une étape avant d’en revenir au bon vieux 

site web.

De ce fait, quelle place peut occuper le site en web en 2021 ? La réponse à cette question est très

 simple et très complexe : cela dépend de votre stratégie. Comme en 2020 en fait…

En revanche, quelle que soit votre stratégie, elle doit prendre en compte le fait que vos contenus

ne 

vont probablement pas être lus, regardés ou écoutés sur votre site web. Il faut donc qu’ils soient accessibles sur d’autres supports, même si à la base ils sont publiés sur votre site web.

C’est en cela que je trouve le principe POSSE (Publish (on your) Own Site, Syndicate Elsewhere) intéressant. Il consiste, comme son nom le laisse supposer, à publier un contenu d’abord sur son

 site web, puis de le syndiquer ailleurs.

Il vient en opposition au principe PESOS ( Publish Elsewhere, Syndicate (to your) Own Site) qui consiste en l’inverse : un contenu est d’abord publié sur un service tiers (Facebook, Twitter…) puis 

est syndiqué sur votre site – grâce à l’affichage d’un flux par exemple.

L’image suivante représente de manière visuelle ces deux principes :

Le principe POSSE a d’ailleurs fait l’objet d’une conférence à Paris Web en 2019, que je vous

 laisse découvrir pour en savoir plus.

Conclusion

N’en déplaise à ses détracteurs, le site web n’est pas mort, loin de là ! Au contraire, à mes yeux, 

son rôle est plus que jamais central pour qui recherche un minimum d’autonomie numérique.

Dans cet article, j’ai listé cinq avantages du site web sur d’autre supports de diffusion de contenu.

 Il en existe probablement des centaines d’autres.

Quelle est pour vous la principale raison d’avoir (ou de ne pas avoir) son propre site web ?

Installer et utiliser un Chromecast sur un téléviseur

 

Installer et utiliser un Chromecast sur un téléviseur

 

Et si vous profitiez du grand écran de votre téléviseur et de son système audio pour diffuser des vidéos, des photos et des musiques à partir de votre smartphone ou de votre ordinateur ? C'est possible, avec le Chromecast de Google, un petit accessoire bon marché et très simple à utiliser.

Avec sa forme de petit galet rond, le Google Chromecast n'a l'air de rien. Et pourtant, cet accessoire malin vendu quelques dizaines d'euros rend de grands services. Il vous permet d'afficher en haute définition (HD) sur le grand écran de votre téléviseur tous les contenus provenant d'un smartphone (Android ou iOS), d'une tablette ou même d'un ordinateur. C'est quand même plus confortable – et plus convivial – que les quelques centimètres carrés proposés sur la dalle d'un mobile pour apprécier en famille ou entre amis la dernière vidéo YouTube qui fait le buzz ou un épisode de votre série favorite sur Netflix.

Mais les atouts du Chromecast ne s'arrêtent pas là. Il peut également vous permettre d'afficher les photos contenues dans votre mobile ou profiter des enceintes de la télé (ou du système audio auquel elle est reliée) pour diffuser vos playlists Deezer ou Spotify. Il peut même afficher à l'écran de la télé l'interface de votre mobile (en utilisant le mode miroir) ou celui de l'ordi pour faire la démo d'une appli par exemple. Enfin, les possesseurs d'un casque de réalité virtuelle comme l'Oculus Quest par exemple, peuvent aussi montrer à l'écran ce qu'ils voient dans leur casque et faire participer toute l'assistance à leurs exploits. Vous l'aurez compris, le Chromecast est une passerelle multimédia bien pratique pour tous ceux qui ne disposent pas d'un téléviseur connecté.


Pour fonctionner, le Chromecast n'a besoin que de trois éléments : une prise HDMI sur la télé, une source d'alimentation électrique (si le téléviseur possède une prise USB, elle fera parfaitement l'affaire) et un réseau Wi-Fi auquel se connecter. Ne reste plus qu'à lui envoyer du contenu à partir de l'ordinateur ou l'appareil mobile de votre choix. L'opération a même un nom en franglais : caster (cast signifiant diffuser, en anglais). Simple et efficace, le Chromecast s'installe et s'utilise aisément. Voici comment procéder.

Comment installer un Chromecast sur un téléviseur ?

L'installation d'un Chromecast nécessite peu de manipulations. Pour peu que vous disposiez du mot de passe de votre réseau Wi-Fi et d'un smartphone, l'opération ne prend que quelques minutes. Il faut juste télécharger une appli gratuite pour le configurer avec un appareil mobile (téléphone ou tablette sous Android ou iOS).

Brancher le Chromecast au téléviseur

  • Reliez le câble HDMI du Chromecast sur une prise HDMI libre du téléviseur.

  • Si votre TV dispose d'une prise USB, branchez-y le câble USB du Chromecast. Sinon, utilisez un chargeur de smartphone doté d'une prise USB. Il fera parfaitement l'affaire.

  • Allumez votre téléviseur et choisissez la source HDMI sur laquelle est connecté le Chromecast à l'aide de la touche Source ou Input de la télécommande.

  • Le Chromecast démarre et présente à l'écran l'objectif de la prochaine étape : la configuration à travers l'appli Home de Google.

Configurer le Chromecast avec l'appli Home

  • Téléchargez l'appli Home de Google. Disponible sur le Google Play Store pour Android et l'App Store d'Apple pour iOS, c'est grâce à elle que vous allez pouvoir mettre en place le Chromecast.

Télécharger Google Home sur le Google PlayStore

Télécharger Google Home sur l'App Store d'Apple

  • Lancez l'application, puis appuyez sur le bouton Commencer en bas à droite.

  • Pour fonctionner, le Chromecast doit être relié à un compte Google. Si plusieurs comptes sont présents sur votre mobile, sélectionnez dans la liste celui que vous souhaitez utiliser.

  • Le Chromecast doit maintenant faire partie d'une "maison". Comme il peut afficher l'heure et la météo du moment, il lui faut connaître votre localisation. Dans la page Créer une maison, appuyez sur le bouton Commencer.

  • Donnez un pseudonyme à votre maison. Il sera nécessaire si, par la suite, vous vous connectez à d'autres Chromecast en dehors de chez vous. Indiquez ensuite l'adresse physique où le Chromecast est utilisé.

  • Pressez le bouton Suivant puis encore une fois Suivant et donnez l'autorisation à l'application d'accéder à votre localisation.

  • Votre smartphone recherche alors les appareils Chromecast connectés aux alentours.

  • Une fois votre appareil détecté, un identifiant formé de lettres et de chiffres s'affiche à l'écran du téléviseur.

  • Un identifiant s'affiche également sur l'écran de votre mobile. S'il est identique, cela confirme qu'il s'agit bien du bon Chromecast et non pas de celui d'un voisin. Appuyez sur Oui.

  • À la page suivante, pressez le bouton J'accepte, puis choisissez dans la liste qui s'affiche, la pièce de la maison où sera utilisé le Chromecast. Une précaution utile si vous prévoyez d'installer un second Chromecast ailleurs, chez-vous. Appuyez ensuite sur Suivant.

  • Il faut maintenant relier l'appareil au réseau Wi-Fi de la maison. Sélectionnez dans la liste votre réseau Wi-Fi. Il doit s'agir du même réseau auquel est connecté votre smartphone : attention donc si vous utilisez un répéteur Wi-Fi, par exemple. Indiquez le mot de passe de ce réseau et validez.

  • Google vous informe alors des d'informations qui seront collectées lors de l'utilisation du Chromecast. Appuyez sur Suivant. Il vous est aussi proposé un essai gratuit de YouTube sans publicités pendant deux semaines. Choisissez d'accepter ou non l'essai en appuyant sur Utiliser ou Non, merci.

  • Vous pouvez maintenant connecter des services de streaming vidéo (comme Netflix ou Amazon Prime Video) pour les afficher sur votre télé en passant par le Chromecast. Il est possible d'effectuer cette opération ultérieurement en appuyant sur Pas maintenant.

  • Votre Chromecast est maintenant prêt à recevoir du contenu. Pour vérifier que tout fonctionne, pressez le bouton Continuer puis Continuer.

  • Appuyez par exemple sur la vignette de YouTube affichée à l'écran du mobile. Aussitôt après, la séquence s'affiche sur l'écran du téléviseur. Vous pouvez basculer votre smartphone en veille. Il n'est pas nécessaire de le laisser avec l'écran allumé.

  • Revenez à l'interface principale de l'application Home sur votre smartphone. Appuyez sur le bouton représentant la pièce de la maison où est installé le Chromecast (Salon dans notre exemple).

  • S'affiche à l'écran les différents fonds d'écran utilisables pour le mode Veille de l'appareil (ce qui s'affiche sur l'écran de la TV lorsque aucun contenu n'est diffusé). Appuyez sur le bouton Personnaliser le mode Veille en bas à droite.

  • Vous pouvez faire en sorte que le Chromecast affiche l'un de vos albums photo issu de Google Photos, des tableaux ou photos d'art (en optant pour Galerie d'art) ou encore des photos provenant de votre compte Facebook ou Flickr. Dans ce dernier cas, appuyez sur l'option Expérimental, choisissez le service souhaité et suivez la procédure pour connecter le compte au Chromecast.

  • Vous pouvez aussi afficher les prévisions météo, l'heure et les informations de l'appareil (le réseau Wi-Fi auquel il est connecté).
  • Lorsque tout est prêt, revenez à la page d'accueil principale de Google Home en appuyant deux fois sur la flèche en haut à gauche de l'écran.
  • À noter : tous les autres appareils de la maison connectés au même réseau Wi-Fi peuvent dorénavant eux aussi envoyer du contenu sur l'appareil. Ils n'ont pas obligatoirement besoin d'installer l'appli Google Home. Chacun peut, depuis les applis de Google (Google Photo, YouTube, YouTube Misic, etc.) diffuser des photos, films ou morceaux de musique sur le Chromecast comme bon lui semble.

Comment caster des vidéos depuis un smartphone ?

Votre Chromecast est maintenant prêt à recevoir du contenu. Il peut afficher sur l'écran de la télé des vidéos en streaming (à partir de YouTube, Netflix, Amazon Prime Video ou Molotov.tv par exemple) ou des fichiers vidéo dont vous disposez sur votre smartphone. Pour connaître les applis capables de diffuser du contenu, rendez-vous sur la page Web mise en place par Google.

Diffuser une vidéo depuis YouTube

  • Lancez l'appli YouTube sur votre smartphone Android ou iOS.
  • Trouvez la vidéo que vous souhaitez voir sur grand écran, puis appuyez brièvement sur sa fenêtre afin de faire apparaître les options.

  • Appuyez en haut à droite sur l'icône en forme de rectangle ornée du symbole Wi-Fi. C'est l'icône utilisée par Google dans toutes les applications compatibles (sur Android, iOS, macOS et Windows) qui indique la possibilité de caster l'écran.

  • Dans le volet qui s'affiche, appuyez sur le lien portant le nom de votre Chromecast (Salon dans notre exemple).

  • Immédiatement, la lecture démarre à la fois sur le mobile et à l'écran du téléviseur.
  • Votre smartphone sert maintenant de télécommande. Vous pouvez utiliser n'importe quelle autre appli pendant la lecture de la vidéo puisque le streaming est entièrement géré par le Chromecast qui récupère lui-même le flux YouTube grâce à sa connexion Wi-Fi. Faites dérouler le volet des notifications du smartphone pour afficher les commandes de lecture.

  • Pour mettre un terme à la diffusion, appuyez de nouveau sur l'icône Chromecast puis sur Déconnecter.

Diffuser une vidéo enregistrée dans le smartphone

  • Pour lire les vidéos stockées dans votre appareil, qu'il s'agisse d'un iPhone ou d'un smartphone Android, nous vous conseillons d'utiliser l'appli gratuite VLC. Elle possède en effet une fonction spécialement conçue pour utiliser le Chromecast de Google.

Télécharger VLC sur le PlayStore de Google

Télécharger VLC sur l'App Store d'Apple

  • Lancez l'appli VLC, puis parcourez le contenu de l'espace de stockage du smartphone afin de trouver le fichier vidéo que vous souhaitez lire sur grand écran.
  • Lancez la lecture puis appuyez sur Pause. Touchez brièvement l'écran, puis appuyez sur l'icône Chromecast.

  • Appuyez sur le nom de votre Chromecast. La lecture démarre sur l'écran du téléviseur.
  • Pour mettre un terme à la diffusion, appuyez de nouveau sur l'icône Chromecast puis sur Déconnecter.

Comment caster des photos depuis un smartphone ?

Pour vous offrir une petite séance "diaporama" sur la télé, le mieux consiste à passer par l'appli Google Photos disponible sur iOS et Android. C'est grâce à elle que vous définissez les clichés ou albums à faire défiler à l'écran.

  • Si elle n'est pas déjà présente sur votre smartphone, rapatriez l'appli Google Photos.

Télécharger Google Photos sur le PlayStore de Google

Télécharger Google Photos sur l'App Store d'Apple

  • Une fois installée et paramétrée avec votre compte Google, elle affiche la galerie d'images. Ouvrez l'un des clichés puis appuyez en haut à droite sur l'icône Chromecast.

  • Appuyez sur le nom du Chromecast. L'image s'affiche immédiatement à l'écran du téléviseur.

  • Utilisez votre smartphone comme télécommande pour faire défiler les clichés comme vous le faites habituellement, d'un glissement de doigt vers la droite ou la gauche de l'écran.
  • Notez que le sens dans lequel vous tenez votre smartphone à la main importe peu. Les images affichées à l'écran du téléviseur sont automatiquement présentées de façon optimale, qu'elles soient en mode portrait ou paysage.
  • Pour mettre un terme à la diffusion, appuyez de nouveau sur l'icône Chromecast puis sur Déconnecter.

Comment afficher l'écran d'un smartphone sur la télé ?

Vous souhaitez faire une démonstration de manipulation d'une appli de votre smartphone devant des proches ? Il vous suffit juste d'afficher l'interface de votre mobile à l'écran de la télé grâce au Chromecast. Ici, les manipulations divergent selon que vous utilisez un smartphone Android ou un iPhone.

Caster l'écran d'un mobile Android

  • Ouvrez l'appli Google Home et affichez l'interface générale.
  • Appuyez sur le nom du Chromecast (Salon dans notre exemple).

  • Pressez maintenant le bouton Caster mon écran situé en bas à gauche de la page.

  • Appuyez de nouveau sur Caster l'écran dans la boîte de dialogue qui s'affiche, puis sur Démarrer maintenant dans la fenêtre d'avertissement.

  • Tout ce qui s'affiche dorénavant à l'écran de votre mobile se présente sur le téléviseur. C'est le mode miroir. Vous pouvez maintenant basculer vers l'application de votre choix (comme un jeu par exemple) et effectuer les manipulations désirées. Attention, les notifications qui peuvent surgir sur votre smartphone s'afficheront aussi, et en même temps, sur la télé, de même que les mots de passe que vous saisissez. Par ailleurs, l'orientation de votre mobile (portrait ou paysage) s'applique aussi à l'image présentée à l'écran.

  • Pour mettre un terme à la diffusion, déployez le volet des notifications d'Android et appuyez sur Déconnecter.

Caster l'écran d'un iPhone

  • Apple n'a pas fait le choix du Chromecast pour répliquer l'écran de ses mobiles vers celui d'un téléviseur. La firme à la pomme mise sur sa technologie maison baptisée AirPlay. Aussi, la fonction Caster mon écran présente dans la version Android de l'appli Google Home est-elle absente de la version iOS. Qu'importe. Pour cet usage, on peut utiliser une autre appli gratuite comme Chromcast Streamer.

Télécharger Chromcast Streamer sur l'App Store d'Apple

  • Installez l'application et autorisez-la à accéder au Bluetooth et à vous envoyer des notifications.

  • Votre Chromecast est instantanément détecté. Sélectionnez-le puis appuyez sur Connect.

  • L'interface principale de Chromecast Streamer s'affiche. Appuyez sur le bouton Screen Mirror.

  • Dans la page qui s'affiche, pressez le bouton Tap to start mirroring.

  • Validez ensuite votre choix d'une pression sur Lancer la diffusion. L'écran de votre iPhone s'affiche maintenant sur le téléviseur.

  • Tout ce qui s'affiche dorénavant à l'écran de votre mobile se présente sur le téléviseur. C'est le mode miroir. Vous pouvez maintenant basculer vers l'application de votre choix (comme un jeu, par exemple) et effectuer les manipulations désirées. Attention, le temps de latence est assez important (une seconde). Par ailleurs, les notifications qui peuvent surgir sur votre smartphone s'afficheront aussi sur la télé, de même que les mots de passe que vous saisissez. Enfin, l'orientation de votre mobile (portrait ou paysage) s'applique aussi à l'image présentée à l'écran.
  • Pour mettre un terme à la diffusion, Revenez à l'appli Chromecast Streamer puis pressez le bouton Tap again to stop mirroring.  

Comment caster des vidéos depuis un ordinateur ?

Les PC et les Mac peuvent eux aussi profiter du Chromecast installé sur votre téléviseur. Pour cela, l'ordinateur doit d'abord être relié au même réseau Wi-Fi que l'appareil. Ensuite, c'est à travers le navigateur Google Chrome que vous pourrez caster des vidéos en provenance de Netflix, YouTube ou Amazon Prime Video. Pour les fichiers stockés sur votre disque dur, le plus simple est de confier la manœuvre à l'application gratuite VLC.

Diffuser des vidéos en streaming

  • Ouvrez le navigateur Google Chrome et connectez-vous au service de streaming souhaité.
  • Cliquez sur les trois points verticaux en haut à droite de la fenêtre. Dans le menu qui se déploie, sélectionnez l'option Caster.

  • Une petite fenêtre s'affiche. Choisissez dans la liste le nom de votre Chromecast (Salon dans notre exemple).

  • Le contenu de la page Web de votre navigateur s'affiche à l'écran du téléviseur. Vous pouvez maintenant lancer la lecture d'un clic de souris sur le bouton Play.
  • Si l'image n'occupe pas tout l'écran de la télé, il est possible qu'une boîte de dialogue surgisse dans le navigateur. Cliquez sur Optimiser afin que l'image s'adapte aux bonnes dimensions.

  • Pour mettre un terme à la lecture, cliquez sur le bouton Chromecast en haut à droite de la fenêtre de Chrome puis sur Arrêter la diffusion sous le nom de votre Chromecast.

Diffuser des vidéos stockées sur l'ordinateur

  • L'appli gratuite VLC représente la façon la plus simple de diffuser des vidéos que vous avez téléchargées sur l'écran du téléviseur grâce au Chromecast. Installez-la puis lancez-la.

Télécharger VLC pour Windows

Télécharger VLC pour macOS

  • Glissez votre fichier vidéo dans la fenêtre principale de VLC puis cliquez sur le bouton Pause pour en stopper la lecture qui a démarré automatiquement.

  • Déroulez le menu Lecture, sélectionnez Rendu et cliquez sur le nom de votre Chromecast (Salon dans notre exemple).

  • Il est possible que VLC doive opérer une conversion sur la machine pour lire la vidéo. Cliquez sur OK. La lecture démarre immédiatement sur l'écran du téléviseur.

  • Pour mettre un terme à la diffusion déroulez le menu Lecture > Rendu et choisissez Pas de rendu.

Comment diffuser l'écran d'un ordinateur sur le téléviseur ?

  • Lancez Google Chrome, puis cliquez sur les trois points verticaux en haut à droite de la fenêtre. Dans le menu qui se déploie, cliquez sur Caster.

  • Cliquez sur le menu déroulant Source en bas à gauche de la petite fenêtre et choisissez Caster le Bureau.

  • Cliquez maintenant sur le nom de votre Chromecast (Salon dans notre exemple).
  • Dans la fenêtre qui s'affiche, activez la vignette représentant votre bureau et validez d'un clic sur Partager.

  • À noter : sur macOS, il vous sera peut-être nécessaire d'autoriser Google Chrome à enregistrer ce qui se passe à l'écran (afin de d'envoyer le flux vers le Chromecast). Pour cela, accédez aux Préférences Système depuis le menu Pomme. Cliquez sur Sécurité et confidentialité. Dans l'onglet Confidentialité, cliquez sur Enregistrement de l'écran dans le volet gauche puis cochez la case Google Chrome. Refermez la fenêtre des Préférences Système puis relancez Chrome.

  • Le Bureau de votre ordinateur s'affiche à l'écran de la TV.
  • Pour mettre un terme à la lecture, cliquez sur le bouton Chromecast en haut à droite de la fenêtre de Chrome puis sur Arrêter la diffusion sous le nom de votre Chromecast.

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