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vendredi 28 juin 2019

Shazam reconnait maintenant la musique de vos applications Android

Shazam reconnait maintenant la musique de vos applications Android

Shazam ajoute une fonctionnalité « pop-up », capable d’identifier le son provenant de n’importe quelle application Android et ce même depuis les écouteurs.


La célèbre application de reconnaissance musicale Shazam vient de se doter d’une fonctionnalité longtemps attendue par les utilisateurs d’Android. Baptisée Pop-up Shazam, celle-ci permet de reconnaître les musiques jouées par n’importe quelle application Android, sans avoir à ouvrir Shazam.
Comme son nom l’indique, cette nouveauté fonctionne sous forme d’une notification pop-up. Elle vous indique quel est le morceau joué sur votre téléphone. Lorsque vous regardez une vidéo YouTube ou un film Netflix, Shazam est maintenant en mesure d’identifier le morceau entendu. Cela fonctionne même lorsque vous utilisez vos écouteurs. Shazam affiche une bulle bleue sur l’écran qui vous donne accès aux informations du morceau. C’est une grosse évolution pour Shazam puisque l’appli ne permettait auparavant que d’identifier les musiques entendues autour de soi. En prime, le bouton offre une option karaoké qui vous permet d’afficher les paroles des chansons.
Crédit image : TechCrunch
Pour pouvoir en profiter, il suffit de mettre à jour votre application Shazam via le Google Play Store. Activez ensuite la fonctionnalité dans les paramètres de l’application. Vous pouvez la désactiver à tout moment depuis votre barre de notifications Android. Pop-up Shazam n’est pour l’instant pas disponible sur iOS, puisque les applications Apple ne permettent pas la surimpression d’applications. Shazam ayant été récemment rachetée par Apple, il se pourrait que la marque à la pomme travaille sur un moyen de contourner le problème.



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mardi 25 juin 2019

E3 2019: La bataille des consoles next gen est lancée, Microsoft annonce Project Scarlett pour Noël 2020


E3 2019: La bataille des consoles next gen est lancée, Microsoft annonce Project Scarlett pour Noël 2020




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La console proposera des jeux en 8K, jusqu'à 120 images par seconde, et sera rétrocompatible avec la Xbox One  .

Sony ayant fait l'impasse sur l'E3, Microsoft a profité de sa conférence, dimanche, pour mettre le paquet. Après avoir présenté une soixantaines de jeux et son service de streaming xCloud, le constructeur américain a levé le voile sur la relève de la Xbox, avec Project Scarlett, annoncé pour Noël 2020. Comme Sony avec la Playstation 5, Microsoft s'est toutefois contenté des grandes lignes –et d'insister sur la puissance– sans montrer de console ni annoncer de prix.
Project Scarlett, c'est:
  • «quatre fois plus de puissance» que la Xbox One X (reste à voir si on atteint vraiment les 24 téraflops, ce qui semble très ambitieux).
  • Des jeux en 8K et jusqu'à 120 images/seconde.
  • Un cœur basé sur la puce Zen 2 d'AMD et l'architecture graphique Radeon RDNA.
  • De la mémoire GDDR6 et un disque dur SSD nouvelle génération qui devraient signer la fin des temps de chargement.

Rétrocompatible avec la Xbox One

Le plus rassurant, c'est que la prochaine console sera 100% rétrocompatible avec la Xbox One: les jeux, les sauvegardes, les extensions, les accessoires, «tout suivra le joueur», assure Microsoft.
Côté jeux, la nouvelle console s'appuiera sans surprise sur Halo Infinite à son lancement.
Sony, de son côté, a déjà confirmé qu'il travaille sur une Playstation 5 qui proposera, elle-aussi, des jeux en 8K. Le Japonais n'a pas encore annoncé de date mais une sortie fin 2020 semble une quasi-certitude. La guerre des consoles peut (re)commencer.


REF.:




Selon Google, un Huawei OS menacerait la sécurité nationale

Selon Google, un Huawei OS menacerait la sécurité nationale




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Washington aimerait purement et simplement interdire à Huawei d’utiliser Android et de commercialiser ses produits sur le sol américain. La sécurité nationale est l’argument invoqué par le gouvernement étasunien pour imposer un tel embargo. À l’inverse, les dirigeants de Google estiment qu’un OS propre au géant chinois serait encore plus dangereux.
En effet, Android étant initialement un logiciel open source, Huawei pourrait très facilement créer son OS, exempt des logiciels et services de Google, puis le diffuser auprès de sa (très nombreuse) clientèle chinoise et partout ailleurs. Selon le géant de Mountain View, un tel OS hybride serait potentiellement encore plus facile à pirater, par le gouvernement chinois en particulier. Si Google peut toujours fournir des mises à jour d’Android à Huawei, officiellement jusqu’au 19 aout prochain.
De guerre lasse, Huawei pourrait se décider à prendre les choses en main, afin de ne plus dépendre de personne. La compagnie a affirmé qu’elle serait en mesure de déployer un nouvel OS très rapidement. Une chose est sûre, que le Huawei OS soit une menace à la sécurité des États-Unis ou pas, la fin des relations commerciales entre Google et Huawei représenterait un énorme manque à gagner pour les deux compagnies.




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Faites vite cette mise à jour de Windows : c’est la NSA qui vous le demande !

Faites vite cette mise à jour de Windows : c’est la NSA qui vous le demande !

 



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Découverte récemment, la vulnérabilité BlueKeep est particulièrement dangereuse. Elle offre de nombreuses opportunités aux pirates et facilite la propagation des exploits sur le web.  Face à cette menace, Microsoff a conçu un patch de sécurité pour les anciennes versions de son système d’exploitation. De son côté, la NSA est sortie de sa réserve habituelle. Elle recommande aux utilisateurs de mettre à jour leur machine.

BlueKeep menace plusieurs millions d’ordinateurs

La vulnérabilité ne touche pas Windows 8, 8.1 et 10. En revanche, plusieurs millions de personnes utilisent encore une ancienne version du système d’exploitation. Selon Netmarketshare, Windows 7 serait installé sur 38,52% des ordinateurs à travers le monde. Quant à Windows XP, il compte encore 3,35% d’utilisateurs. Officiellement, Microsoft ne supporte plus cet OS. Néanmoins, l’entreprise de Redmond a fait une entorse à ses principes en mettant en ligne un patch de sécurité spécifique pour ces moutures :
D’après la NSA, BlueKeep favorise « l’utilisation de code logiciel ». Les pirates peuvent réaliser une attaque par déni de services distribués (DDoS). En plus de la mise en jour, l’agence recommande quelques mesures : bloquer le port TCP 3389, lancer le Network Level Authentication et désactiver le contrôle à distance, sauf s’il est indispensable.



dimanche 23 juin 2019

Google Stadia : date de lancement, prix de l’abonnement et jeux

Google Stadia : date de lancement, prix de l’abonnement et jeux




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Stadia est une plateforme streaming de jeux vidéo à la demande dans le cloud. Présenté par Google en marge du Game Developer Conférence 2019, le service permet de jouer à des jeux vidéo AAA sur toutes sortes d’appareils, comme un ordinateur ou un Chromecast. Pour cela, le jeu est exécuté sur des serveurs distants – le flux vidéo est ainsi la seule chose qui est retransmise en streaming sur le terminal choisi par l’utilisateur, en plus des données issues de la manette. Le service sera lancé en novembre 2019 dans 14 pays dont la France. Voici tout ce qu’il faut savoir sur Stadia. 
Vous aviez entendu parler de Project Stream, ce test permettant à une poignée de joueurs de lancer Assassin’s Creed en streaming directement dans leur navigateur internet Google Chrome ? Le géant de Mountain View vient de dévoiler son prolongement grand public – Stadia. Un nom qui évoque les stades, ces édifices qui rassemblent les foules autour de jeux depuis l’antiquité. Et surtout un service qui, s’il tient ses promesses, risque de complètement rebattre les cartes de l’industrie du jeu vidéo – rien que ça !

Qu’est ce que Stadia ?

Stadia est une plateforme de jeux vidéo à la demande en streaming dans le cloud (oui, on sait, ça fait beaucoup de mots côte à côte). Elle sert principalement deux types d’utilisateurs. D’un côté les éditeurs et les créateurs de contenus qui peuvent mettre leurs jeux sur Stadia. Ces derniers ont pour cela des outils mis à disposition par Google, et peuvent miser sur le service pour simplifier radicalement leurs canaux de diffusion et de promotion (un lien suffit à lancer un jeu, Stadia est donc de facto intégré à tous les réseaux sociaux, en plus d’être parfaitement intégré aux autres services de Google comme YouTube).
En plus de cela, avec Stadia, les éditeurs profitent d’instances dotées d’une puissance de calcul inédite. Et peuvent par exemple optimiser leurs jeux pour des architectures multi-GPU pour des rendus graphiques ahurissants. De l’autre, il y a les joueurs : ces derniers peuvent accéder à un jeu Stadia via un simple lien, quelle que soit la machine sur laquelle ils le consultent, du moment où celle-ci dispose de Google Chrome. Ce terminal destinataire n’a pas besoin d’être puissant : il suffit qu’il puisse se connecter à internet et jouisse d’un débit suffisant.
On peut ainsi jouer pratiquement dans les mêmes conditions à un jeu AAA sur smartphone, tablette, ordinateur, et même sur la télévision si celle-ci est équipée d’un Chromecast. L’autre gros avantage pour l’utilisateur, c’est qu’il peut consommer un jeu en quelques secondes, sans temps d’installation, de mise à jour, ou de lancement. Tout du moins sur le papier.

Date de sortie et prix

Stadia sera disponible en France dès le mois de novembre. Deux formules seront disponibles : la première, Stadia Base, est gratuite. La seconde, Stadia Pro, est commercialisée au prix de 9,99 € par mois.
Stadia Base permet d’accéder au service, mais il faut payer dès que vous souhaitez jouer. Le prix des jeux varie en fonction, entre autres, de leur date de sortie. La qualité du stream est bridée à 1080p. L’offre gratuite ne sera pas disponible au mois de novembre, mais quelques mois plis tard, dans le courant de l’année 2020.
Stadia Pro permet, pour 9,99 € par mois de profiter d’un accès jusqu’à 4K HDR 60 FPS et avec un son 5.1 surround. Si l’offre inclut l’accès gratuit à certains jeux du catalogue, tous ne sont pas inclus et dans certains cas il faut quand même payer. Ce sera la seule option disponible lors du lancement du service en France en novembre.
A côté de ces offres, Google propose de pré-réserver un pack Google Stadia Edition Fondateur. Celui-ci est proposé à 129 € et inclut une manette Stadia Controller (édition limitée Night Blue), un Chromecast Ultra et 3 mois d’abonnement.

Liste des jeux disponibles au lancement de Stadia

Google Stadia c’est 27 jeux lors du lancement. Pour l’heure Google ne précise pas lesquels seront gratuits ou ceux qui seront payants pour les abonnés Pro. Cliquez ici pour accéder à la liste complète de jeux dans le catalogue de Stadia.

Les appareils compatibles

Il est pratiquement certain que vous possédez déjà un ou plusieurs appareils compatibles avec Stadia. En effet, selon Google, il suffit que votre ordinateur, smartphone ou tablette puisse lancer le navigateur Chrome. A terme la firme a annoncé son intention de proposer le support d’autres navigateurs. Pour les téléviseurs il faut obligatoirement passer par un Chromecast.
Par ailleurs, Google propose d’acheter une manette, le Stadia Controller, qui se connecte en WiFi. La manette Google Stadia est disponible seule, mais ne permet pas d’accéder à la plateforme dès le début. Pour cela, il faut acheter l’Édition Fondateur qui comprend le pad, un Chromecast Ultra et trois mois d’abonnement à Stadia Pro.
Au lancement, le service ne sera pas disponible sur tous les smartphones, mais via une application uniquement disponible sur les Pixel 3/XL et 3a/XL. Il sera en revanche possible de jouer a priori sur macOS, Windows, ou Linux. On ne sait pas si les restrictions visant les appareils mobiles s’appliquent ou non aux tablettes.

Débit minimum : testez votre connexion !

Envie de savoir si et dans quelles conditions vous pourrez utiliser Stadia ? Google sait que la vitesse et la qualité de votre connexion comptent énormément dans l’expérience utilisateur du service. C’est pourquoi la firme a mis en ligne un test de connexion :
Pour vous donner une idée, une connexion autour de 10 MB/s permet d’accéder au service en 1080p. Pour du 4K HDR 60 FPS il faut autour de 35 MB/s minimum.

Comment fonctionne le service ?

Pour fonctionner, Stadia s’appuie sur l’expertise en matière de cloud computing à fort trafic de Google. Inutile de s’appesantir sur le fait que Google est déjà leader dans de très nombreux domaines fondés sur cette compétence, en particulier son moteur de recherche et Youtube. Google Cloud Platform est également la troisième plus grosse infrastructure du genre, derrière Amazon Web Services et Microsoft Azure.
Et si on parle de ces plateformes de cloud, c’est que justement elles mettent déjà à disposition des internautes des instances dans des datacenter – ce qui est pour faire très simple est aussi ce en quoi consiste Stadia, même si l’utilisateur ne pourra, dans ce dernier cas, pas faire autre chose que de jouer aux jeux disponibles dans les conditions définies par Google. Ainsi lorsqu’un utilisateur clique sur le bouton Jouer, Stadia lance une instance dans des datacenter Google, avec un certain nombre de cœurs CPU, quantité de RAM, de stockage et processeur(s) graphique(s).
Le jeu est donc exécuté dans cette instance distante, et le flux vidéo est retransmis en streaming dans l’onglet de Google Chrome ouvert sur le jeu, sur la machine du joueur. Les commandes issues de la manette sont les seules choses – avec éventuellement le flux audio d’un micro – à être renvoyées du terminal du joueur vers l’instance ouverte sur les serveurs de Google.

Qu’est-ce qu’une instance ?

On a déjà employé plusieurs fois le terme d’instance dans les paragraphes précédents. Puisque l’on parle de service dans le cloud, et de la fiche technique disponible pour tel ou tel jeu, vous risquez de revoir ce terme à de nombreuses reprises. Alors qu’est-ce qu’une instance ? Normalement, ce mot est surtout utilisé par des développeurs lorsqu’ils codent avec un langage informatique orienté objet. L’idée, c’est qu’à chaque fois que vous lancez un jeu, un espace dédié est créé sur des serveurs distants avec des caractéristiques précises, et éventuellement des données personnalisées comme par exemple vos sauvegardes de jeux.
C’est ce que l’on appelle l’instantiation, autrement dit la création d’une instance (pour simplifier, vous pouvez considérer qu’il s’agit d’une sorte de machine virtuelle dans un datacenter) à partir d’un modèle prédéfini. Ainsi, par instantiation, il est possible de réserver à la demande une quantité e ressources dans un datacenter  – nombre de processeurs, quantité de RAM, GPU, etc… – nécessaire à l’exécution d’une tâche (dans le cas de Stadia, un jeu).

Stadia : fiche technique monstrueuse

La fiche technique de chaque instance pourra être adaptée aux besoins de chaque jeux. Néanmoins, Google a donné cette configuration type lors de la présentation du service :
  • GPU AMD 10.7 Teraflops avec 56 unités de calcul et mémoire HBM2
  • CPU adapté x86 @2,7 GHz avec hyperthreading, AVX 2 et 9,5 Mo de cache L2+L3
  • 16 Go de RAM avec des vitesses de transfert de 484 GB/s
Selon Google, il sera possible de jouer en 4K HDR à 60 images par secondes. Mais Stadia se prépare déjà à streamer des jeux en 8K à plus de 120 images par secondes. Quoi qu’il en soit, avec 10,7 Teraflops de calcul disponibles, rien que cette instance de Stadia a plus de muscle qu’une Xbox One X (6 TFLOPS) et une PS4 Pro (4,2 TFLOPS) mises ensemble.

Comment jouer

Pour l’instant, vous l’aurez compris, le service n’est pas encore disponible. Néanmoins, Google nous a fait la démonstration du service lors de la présentation. Jouer à Stadia se résume à être inscrit au service et à cliquer sur un lien. Le jeu se lance en moins de 5 secondes, sans temps de chargement comme c’est le cas actuellement sur PC et consoles. Le service est optimisé pour le multi joueur et le jeu coop avec une incrustation du flux en provenance d’autres joueurs, façon picture-in-picture, et la possibilité de communiquer en vidéo et à la voix.

Alternatives à Stadia

Croyez-le ou non, Stadia n’est pas totalement révolutionnaire. Shadow par exemple rappelle qu’il est sur le même filon depuis 2 ans. Le service, déjà disponible en France, permet de profiter d’une machine ultra-puissante sur des serveurs distants et d’en profiter en streaming. Avec des limites de bande passante inférieures à celles proposées par Google pour se frayer une place jusque dans les foyers avec une connexion internet dans la moyenne.
C’est hélas, pour le moment, la seule solution plus ou moins équivalente. Bien que certains objecteront qu’il est possible avec un peu de bidouillage de créer ce genre de chose dans une instance Google Cloud Platform, Amazon Web Services ou Microsoft Azure. Relevons aussi au passage Microsoft xCloud, annoncé il y a un an, et dont les premiers tests publics vont commencer cette année.

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