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vendredi 30 octobre 2009

Firefox 3.7 sera en 3D en 2010, et le jeux "Second Life" s'exécutera dans le navigateur

Je citais récemment de WebGL comme une des technologies du Web Libre. Quelques semaines après Webkit, une implémentation de cette spécification ouverte permettant de faire de la 3D dans un navigateur vient de faire son arrivée dans les versions de développement de Firefox, dans la branche qui devrait donner Firefox 3.7 au premier semestre 2010. Les principaux navigateurs modernes (Firefox, Chrome, Safari) devraient donc d'ici quelques mois permettre d'utiliser de la 3D nativement, sans avoir besoin d'installer un logiciel externe. Après la vidéo, c'est une nouvelle fonctionnalité qui se libère. Rapide lexique pour s'y retrouver dans ce nouveau monde.

WebGL est une implémentation d'OpenGL ES 2.0 utilisant JavaScript et Canvas. Les navigateurs peuvent ainsi afficher des contenus en 3D en profitant directement des mécanismes d'accélération matérielle des cartes vidéos. WebGL est une spécification en cours de création au sein du groupe Khronos.

Le groupe Khronos est un consortium réunissant de nombreuses entreprises dans le but de créer des standards ouverts dans le domaine du graphisme et du multimédia. Ces standards sont conçus en commun par les membres du groupe qui peuvent les implémenter sans devoir payer de licence. Le groupe compte aujourd'hui plus d'une centaine de membres, fabriquant de composants, de terminaux ou de logiciels. Il gère de nombreux standards comme OpenGL, OpenCL, et le récent WebGL.

OpenGL est une spécification définissant une API pour dessiner en 2D et 3D. C'est probablement la spécification la plus utilisée dans ce domaine. Elle est concurrencée par DirectX, technologie propriétaire développée par Microsoft. Le projet MESA fournit une implémentation libre d'OpenGL, qui peut fonctionner même si aucune accélération matérielle n'est disponible.

OpenGL ES est une déclinaison simplifiée d'OpenGL pour les systèmes embarqués (ES = embedded systems) comme les téléphones portables.

WebGL a été lancé en Mars 2009 par le groupe Khronos à l'initiative de Mozilla, afin de définir un standard pour utiliser de la 3D dans un navigateur. Cette initiative est probablement destinée à contrer le risque de voir chaque éditeur développer sa propre norme (par exemple Google propose O3D, Adobe a développé de nombreuses fonctions facilitant l'usage de la 3D dans Flash 10, etc). Un deuxième communiqué en Août précisait la direction prise : exposer les fonctions de l'API OpenGL ES 2.0 à JavaScript et utiliser la balise Canvas pour l'affichage. Une première version de la spécification devrait être disponible début 2010. Les membres du groupe de travail ont commencé à implémenter les brouillons afin d'aider à la finalisation. WebGL fonctionnera sur toutes les plate-forme disposant de pilotes supportant OpenGL et OpenGL ES. L'utilisation native de l'accélération matérielle des cartes graphiques combinée aux rapides progrès des performances des moteurs JavaScript devrait permettre d'obtenir dans les navigateurs un affichage proche des applications clientes classiques.

Canvas est une balise standardisée dans HTML 5. C'est une zone rectangulaire dans laquelle on peut dessiner au moyen de fonctions JavaScript. La balise a été initialement créée par Apple, mais est aujourd'hui disponible dans la plupart des navigateurs, soit nativement, soit en utilisant des bibliothèques qui l'émulent pour les navigateurs archaïques comme ceux de Microsoft[1]. J'avoue regretter que Canvas soit en train de prendre le pas sur SVG pour dessiner à l'intérieur du navigateur. Certes SVG est une norme particulièrement complexe, mais elle me paraissait plus prometteuse que Canvas (SVG est un dialecte XML, donc on peut facilement le parcourir, lui appliquer des modifications, etc. Pour ce qui est de Canvas, il est difficile de savoir ce qui est dessiné à l'intérieur).

Les utilisateurs de compilations nocturnes de Webkit pourront trouver quelques exemples d'utilisation de WebGL ici. Vous pouvez essayer de les faire fonctionner dans Firefox en remplaçant dans le code canvas.getContext("webkit-3d") par canvas.getContext("moz-webgl"). Pour connaître les fonctions disponibles, le mieux pour l'instant est de consulter la documentation ultime, le code source. La spécification étant encore à l'état de brouillon, des divergences entre les différentes implémentations existent qui devraient être corriger dans les prochains mois. Pour suivre l'avancée du chantier dans Firefox, je vous conseille les blogs de Vladimir Vukićević, qui expérimente depuis plusieurs années l'utilisation de 3D avec Canvas, et de Mark Steele qui travaille sur WebGL.

Les domaines d'application sont très nombreux : les jeux en ligne et les univers virtuels, bien sûr (on pourra bientôt avoir des "Second Life" qui s'exécuteront directement dans le navigateur, sans nécessiter l'installation de logiciels spécifiques), mais aussi sans doute les applications de réalité augmentée (car WebGL va apporter la 3D dans les terminaux mobiles).

Au final, voilà une belle avancée a qui un arrière goût de sur-place. Sur-place parce que je faisais déjà tourner des cubes en 3D sur mon premier micro-ordinateur il y a plus de 25 ans, et en 1996 BeOS projetait déjà des films sur des théière en 3D. WebGL n'est donc qu'une n+1ième implémentation de technologies depuis longtemps éprouvées. La réelle avancée est que cela se passe à présent à l'intérieur du navigateur, qui gagne de plus en plus ses galons de système d'exploitation à part entière. Et le tout en JavaScript, donc facilement bidouillable.



REF.:

Après le FLQ,le FLD...............front de libération des données


"Rendez-nous nos données !". Tel pourrait être le crédo du Front de Libération des Données, un projet dirigé par une équipe d'ingénieurs de Google. Derrière un titre pour le moins révolutionnaire, l'objectif de l'entreprise américaine est de faciliter le rapatriement et l'envoi de données avec un service Google. Ainsi, pour prendre l'exemple de Gmail, le "Data Liberation Front" devrait permettre à un utilisateur de transférer la totalité de son compte vers un autre compte Gmail ou vers une solution concurrente. Et tout cela gratuitement.

"Nous sommes une petite équipe d'ingénieurs chez Google qui souhaite rendre plus facile le transfert des données personnelles de nos utilisateurs dans et en-dehors des services de Google, en développant des fonctions d'import et d'export simples". À terme, tous les services Google devraient être concernés par le Front de Libération des Données, afin que "les utilisateurs aient toujours le choix".

"Les utilisateurs sont les propriétaires des données qu'ils stockent dans n'importe quel service Google. Le but de notre équipe est de donner aux utilisateurs un plus grand contrôle en rendant plus simple le déplacement de données". Toutefois, il convient de noter que la manipulation des données vers un autre service ou en local n'efface pas pour autant les informations présentes sur un serveur Google. La suppression se fait en dehors de ce projet.

L'entreprise américaine devrait fournir dans les jours qui suivent, et de façon régulière, des guides et des modes d'emploi pour importer et exporter facilement des données. Pour l'heure, une vingtaine de produits Google disposent déjà d'informations sur le sujet. Citons AdWords, Analytics,Gmail, Maps, Picasa ou encore YouTube.



Le Cloud computing suscite de nombreuses craintes, aussi bien des particuliers que des entreprises. Les dangers du modèle, quant à la maîtrise de nos données hébergées dans le nuage, commencent à rencontrer un certain écho. Google a besoin de rassurer sur ce point, pour convaincre les utilisateurs de leur confier leurs données. Et comme souvent, don't be evil oblige, il répond en se plaçant sur le plan de l'ouverture, via un Front de Libération des données.

La firme a constitué une équipe autour de Brian Fitzpatrick chargée d'améliorer les fonctionnalités d'import-exports de ses différents produits, et vient d'ouvrir un site, The Data Liberation Front[1] pour centraliser les informations sur le sujet. Le but est de permettre aux utilisateurs de récupérer leurs données pour pouvoir s'ils le désirent changer de fournisseur. Cela n'a rien de suicidaire. Si hier, le modèle était à l'assujettissement des utilisateurs entre autre via des formats propriétaires et fermés - certains ont bâti un empire là dessus - le futur est à l'ouverture et à ceux qui l'auront compris. Et savoir qu'on peut partir est souvent suffisant pour convaincre de rester.

Le site est donc en ligne et propose de courtes documentations sur les méthodes d'export, mais aussi d'import, d'une vingtaine de services maison (Blogger, Calendar, Gmail, YouTube...) Il y a encore quelques couacs, par exemple la page concernant YouTube indique qu'on peut télécharger ses propres vidéos en MP4 depuis l'interface d'administration, mais la documentation du service en lien précise que cette fonctionnalité est limitée à 2 vidéos par heure.

Ce premier pas, quelles qu'en soient les motivations, est louable, car non seulement il va dans le sens d'une plus grande ouverture, mais il va obliger les autres acteurs à s'aligner. Et en offrant des cas concrets, il soulève de nouvelles question, permet de pousser plus loin la réflexion sur la gestion de nos données.

La question la plus évidente est celle du format de sauvegarde, comme le reconnaît Brian Fitzpatrick dans un entretien sur le site du Guardian. Certaines données peuvent facilement être exportées dans des formats standards, ODF par exemple pour Google Doc, ICS pour Calendar, etc. Mais pour d'autres il n'existe pas encore de format. Comment enregistrer localement une "Wave", comment la réutiliser ?

De son côté, Ragavan Srinivasan, un ingénieur des Laboratoires Mozilla qui travaille sur le projet Weave soulève plusieurs points intéressants :

  • pouvoir exporter ses données pour changer de prestataire est très bien. Mais est-il possible d'effacer nos données des serveurs de Google, et surtour comment avoir la certitude qu'elles l'ont bien été ?
  • quid des méta-données, des informations dont on a enrichi nos données. Par exemple, si on peut récupérer toutes les vidéos mises en ligne sur YouTube, il ne semble pas encore possible de sauvegarder également les mots clés qu'on leur a associés;
  • quid des données implicites ? c'est à dire des données que nous créons dans toutes nos intéractions avec Google ? Nos historiques de recherche par exemple. Sera-t-il possible de les exporter ?

Et cela m'amène à me poser d'autres question, en particuliers sur la propriété de certaines données. Si celles que nous créons explicitement nous appartiennent, qui est propriétaire des fameuses données implicites du Web² ? A qui appartiennent toutes les informations collectées par Google sur moi ? En suis-je l'auteur ? ou est-ce Google qui les crée en formalisant mes mouvements sous forme de données ? Qu'en est-il encore des données créées collectivement, un wiki, une discussion, etc. Sur Blogger, on peut exporter ses propres billets avec leurs commentaires, mais en tant que commentateur est-ce que je peux sauvegarder l'ensemble de mes commentaires ? Est-ce que cela a un sens de les enregistrer sans leur contexte ? Brad arrivera-t-il à reconquérir Cindy ou lui préférera-t-elle Paf la girafe ?




REF.:

jeudi 29 octobre 2009

La Nintendo DSi XL (LL) ,en Europe et au Japon.

Elle est nettement plus extra-large (en rose),que l'ancienne DSi (blanc),de Nintendo.
Après les rumeurs, Nintendo a donc confirmé le lancement d’une nouvelle version de sa console portable. C’est donc la Nintendo DSi XL (DSi LL au Japon) qui prendra la relève. Pourquoi XL ? Non pas parce que c’est une coquine, mais plutôt parce que ses dimensions sont revues à la hausse et qu’elle aura droit à des écrans plus importants de 4.2 pouces. Malgré ses nouvelles dimensions, la DSi XL est moins épaisse qu’une DS Lite et son autonomie reste très proche de l’ancienne DSi avec 4/5h ou 13/17h respectivement avec luminosité au maximum ou au minimum.

La Nintendo DSi LL sortira au Japon le 21 novembre prochain alors qu’il faudra attendre le premier trimestre 2010 pour voir atterrir la DSi XL en Europe. Au Japon, elle sera vendue à 20.000 yens, soit un peu moins de 150€.


REF.:

Pour vous Mesdames,Les Chippendales :O)

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mercredi 28 octobre 2009

Regarder la Terre avec son iPhone




La NASA (agence spatiale américaine) a a publié sur Apple Store une application gratuite pour le iPhone,iPod touch,et qui permet de voir des images satellitesen orbite autour de la Terre.
On peut suivre la station internationale dans son itinéraire autour du globe,accéder au compte a rebours de la NASA,des videos,et bien d'autres informations mises en ligne par l'agence.



La Cote du Grand Téo : un 10/10
(je suis le seul a tenir une compilation des évaluations du iPhone !!!)
Lisez-moi !