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samedi 9 octobre 2010

« Pour comprendre la vie, il faut comprendre la mort »


Convaincus que la peur de la mort résulte d’un manque de connaissances, les docteurs Richard Béliveau et Denis Gingras ont décidé d’affronter la bête en écrivant La mort, un livre destiné au commun des mortels avec l’objectif de démystifier la mort pour mieux apprécier la vie.

Après avoir écrit Les aliments contre le cancer, Cuisiner avec les aliments contre le cancer et La santé par le plaisir de bien manger, vendus à plus de 400 000 exemplaires au Québec, le tandem a décidé, en quelque sorte, de présenter une recette d’un tout autre type, vieille comme le monde : expliquer le processus qui entraîne la mort.

« Pour comprendre et apprécier la vie, il faut comprendre la mort, qui fait suite à une cascade d’événements précis. Une fois qu’on a fait tout ce qu’on pouvait pour prévenir la mort physiologique en mangeant mieux et en se tenant en forme, il faut néanmoins savoir que la mort est naturelle. Elle est inscrite dans nos gènes et surviendra tôt ou tard », explique Richard Béliveau, de passage à Québec récemment pour parler de son dernier livre, celui dont il dit être le plus fier parce qu’il vient de son âme.

À la portée de tous

« Toutes les citations, toutes les illustrations et les photos, je les ai choisies parce qu’elles sont proches de moi. La peur de la mort résulte d’un manque de connaissances. C’est un peu comme le racisme. Une grande part tient à l’ignorance de l’autre. Quand on côtoie des étrangers et qu’on apprend à les connaître, il y a beaucoup de préjugés qui tombent », ajoute le scientifique, que l’on peut voir toutes les semaines à l’émission Kampaï! animée par Mitsou.

Sa popularité ne fait aucun doute, à voir les gens qui viennent lui serrer la main en le reconnaissant sur leur passage.

« Des livres à caractère philosophique sur la mort et la vie après la mort, il y en a des milliers. Ça ne nous intéressait pas du tout d’en faire un autre. En tant que scientifiques et chercheurs en cancérologie, nous sommes confrontés à la mort tous les jours et, comme dans nos livres précédents, nous avons choisi une approche scientifique à la portée de tous. »

L’ouvrage compte entre autres un chapitre sur le caractère naturel de la mort, un autre sur la vieillesse et l’usure du temps, encore un autre sur les infections puis les poisons, les morts violentes par accident ou traumatismes extérieurs comme la guerre, etc. Le tout, avec de nombreuses illustrations, dont des tableaux explicatifs, mais aussi des œuvres d’art et des photographies très éloquentes.

Un privilège

« J’ai un immense respect pour la beauté et la complexité de la vie. Il y a une dame atteinte de cancer qui est venue me voir un jour en me disant qu’elle avait commencé à vivre le jour où elle a reçu son diagnostic du cancer. Ça prend souvent un événement traumatisant pour prendre conscience de la vie.

« C’est un privilège d’avoir la conscience d’être vivant, on ne savoure pas assez ce privilège-là. Pourquoi attendre? Pourquoi ne pas en profiter le plus tôt possible? » interroge Richard Béliveau. « Si le livre réussissait à amener un jeune de 20 ans à prendre conscience de l’importance et la beauté de la vie, à devenir plus empathique envers les autres, plus sensible, plus conscient de sa propre existence, comme chercheur je serai content », conclut-il.REF.:

Comment propager des sons dans le vide de l’espace

Cristaux piézoélectriques - Propager des sons dans le vide de l’espace
L’espace étant par définition complètement vide, aucun son ne peut normalement s’y propager. Des chercheurs ont utilisé les propriétés vibratoires des cristaux piézoélectriques pour contourner cet obstacle.

Des chercheurs ont trouvé un moyen de véhiculer des ondes sonores dans le vide de l’espace, ce qui n’était pour le moment possible que dans les films de science-fiction.

Rappelons que les sons, pour se propager, ont besoin d’un support matériel, comme l’air ou l’eau. L’espace étant par définition complètement vide, aucun son ne peut normalement s’y propager.

Les chercheurs ont contourné ce problème en utilisant des cristaux piézoélectriques, bien connus des physiciens et largement utilisés dans les équipements électroniques comme les imprimantes ou les radios.

Ces cristaux présentent la particularité de produire une petite charge électrique lorsqu’on les fait vibrer. Or, les champs électriques peuvent voyager dans le vide sans aucun problème.

L’idée des chercheurs est la suivante: utiliser une onde sonore pour faire vibrer le cristal et créer un champ électrique qui voyagera dans l’espace jusqu’à un autre cristal. Ce second cristal vibrera alors à la même fréquence que le premier et reproduira l’onde sonore initiale.

Mike Prunella du VTT Technical Research Centre en Finlande est l’un des scientifiques à l’origine de cette découverte. Il a expliqué à la revue New Scientistque le son pouvait ainsi se propager dans l’espace comme s’il était entouré d’air. «C’est un peu comme si les ondes sonores ne reconnaissaient pas le vide. Elles passent simplement à travers.»

Les chercheurs ont publié le résultat de leurs travaux dans la dernière édition du périodique Physical Review.REF.:

vendredi 8 octobre 2010

Le nouveau BlackBerry Torch



Stratégie - Annoncé avant son lancement à 249 euros, SFR semble avoir entendu les critiques et indique que le dernier smartphone de RIM sera vendu avec abonnement à 199 euros...




Rétropédalage chez SFR. Le 22 septembre dernier, l'opérateur annonçait fièrement la disponibilité du BlackBerry Torch pour le 5 octobre. Mais le prix communiqué avait immédiatement suscité certaines critiques puisque le dernier smartphone de RIM était annoncé à 249 euros avec abonnement.

Un prix élevé et curieux puisque le terminal est vendu aux Etats-Unis à 199 dollars. Un tarif déjà surévalué pour certains distributeurs puisque Amazon le propose désormais à 99 dollars moyennant un abonnement de deux ans...

Le Torch a beau être haut de gamme, à 249 euros, il se retrouvait en concurrence directe avec l'iPhone 4 doté de caractéristiques techniques jugées supérieures. A ce prix, la balance risquait donc de pencher en défaveur de RIM...

50 euros de moins

SFR semble avoir compris le message puisqu'il annonce un nouveau prix pour le lancement qui a lieu ce mardi. Le Torch sera finalement proposé à partir de 199 euros avec un abonnement Illimythics 5 webphone. Le prix sera le même pour les professionnels.

Rappelons que le Torch est doté d'un écran tactile capacitif de 3,2 pouces qui cache un clavier coulissant. Une bonne idée qui permet de concilier deux écoles, celle du clavier tactile et celle préférant le bon vieux clavier mécanique jugé par certains plus efficace.

La définition d'écran de 480x360 pixels est identique à celle du Bold 9700. Un peu court comparé au standard actuel de 800x400 et plus que modeste face à l'écran Retina de l'iPhone 4 (960x640).

Animé par un processeur de 624 MHz (loin des standards actuels à 1 Ghz), le Torch dispose de 512 Mo de mémoire, 4Go de stockage interne extensible via une carte microSD pouvant atteindre 32 Go (une carte de 4Go est fournie avec le smartphone).

Le Torch reçoit un appareil photo numérique de 5 mégapixels avec flash, capable d'enregistrer de la vidéo en 640x480. Là encore un peu juste face au modèles haut de gamme concurrents qui enregistrent en HD 720p. On note également que RIM n'a pas prévu de caméra frontale pour la vidéoconférence.

Le Torch est le premier modèle équipé du BlackBerry OS 6 qui apporte une importante refonte de l'interface utilisateur afin de la rendre plus conviviale et tournée vers les applications multimédia et un nouveau navigateur Web enfin digne de ce nom.REF.:

Attaques sur les sites web et "botnets" : levons un coin du voile...

Alors que les attaques sur les sites web défraient régulièrement la chronique, on sait peu de choses sur les moyens employés et les motivations de ceux qui déploient les « botnets » utilisés pour ces attaques. Un botnet, c'est un réseaux d'ordinateurs, infectés à l'insu de leur propriétaire par un logiciel malveillant - ou malware - disséminé par un « botnet master », le créateur et administrateur du botnet. Cet individu sans scrupules peut ensuite utiliser le réseau de PC « zombies » ainsi « détournés » à son propre profit, par exemple pour lancer des opérations de « phishing » et détourner de l'argent de compte bancaires. Mais, comme on va le voir, il peut aussi « louer son botnet » à des « clients » qui vont, par exemple, le mettre en œuvre pour mener des attaques en déni de service.

Dialogue avec un Botnet Master

Le 16 août, un chercheur du Cisco Security Intelligence Operations a publié un très intéressant article (en anglais) titré « Infiltrating a Botnet » . Le chercheur y indique comment il a pu entrer en contact avec un « botnet master » et discuter avec lui, en se faisant passer pour un « confrère ». Il a ainsi réussi à lui soutirer d'intéressantes informations, qui donnent une idée de la dimension du phénomène, qui peut être très lucratif :

On comprend mieux, dès lors, pourquoi les infrastructures Internet sont si souvent victimes de ces botnet...

Cartographie des attaques sur Internet

Cisco met à la disposition de la communauté une cartographie synthétique des attaques en cours et des menaces sur l'intégrité ds architectures Internet, qu'il s'agisse de spam, de virus ou de malwares

Ce tableau de bord est disponible à l'adresse www.senderbase.org.

Interoute, un opérateur de réseau pan-européen, a développé un baromètre Internet qui cartographie et identifie les adresses sources et les adresses cibles lors d'attaques malveillantes (par exemple DDOS...) ainsi que le type de menace.

Cet outil graphique est mis à la disposition de la communauté, gracieusement, à l'adresse barometer.interoute.com ainsi que sous la forme d'un widget téléchargeable ici.

[ Complément d'information - le 25 août 2009 à 14 h ]

Symantec, l'éditeur de logiciels de sécurité,fournit également un intéressant tableau de bord à l'adresse www.messagelabs.com/intelligence.

Il apparaît que le spam représente environ 90% du trafic e-mail, et que les trois botnets les plus actifs envoient 21 milliards de spams par jour soit 15 à 20% du volume total de spam qui transite sur l'Internet !

N'hésitez pas à utiliser ces outils.REF.:

Après les 3 mises en veille du processeur Power7 d'IBM, un quatrième mode nommé "Winkle" arrivera bientôt

C’est une des révélations de la conférence Hot Chips de fin août dernier :IBM travaille sur une technologie de mise en veille profonde. La gamme de processeurs POWER7 possède déjà 3 modes de mise en veille différent possédant les doux noms de « sieste », « veille » et « veille profonde » (implémentés notamment en fonction de la charge de travail du processeur et de la tolérance de l’application envers la latence nécessaire au processeur pour revenir en mode normal).

Logiquement, plus on économise d’énergie, plus le processeur met du temps à repartir : le mode « sieste » épargne quelques 15% de la consommation totale du processeur et revient en mode normal quasiment instantanément. A l’extrême, le mode « veille profonde » quant à lui réduit de 85% la consommation pour un temps de reprise d’activité d’environ 2 ms.

Dans la même lignée, le nouveau mode de veille, baptisé « winkle » (probablement suite aux pérégrinations de Rip Van Winkle qui aurait dormi d’une traite pendante 20 ans) rendrait la consommation du processeur quasi proche de 0, pour un temps de retour à l’état actif compris entre 10 et 20 ms. Tout est affaire de compromis… Et d’intégration. Comme le souligne Olivier dans son article vers un développement informatique plus vert, ce n’est pas parce que ces technologies existent qu’on les utilise, qui plus est à bon escient.

D’un point de vue développement (dans notre cas, bas niveau), si ces objectifs de consommation/d’utilisation des modes « veille » des processeurs ne sont pas intégrées très tôt dans le projet, il devient très difficile et donc coûteux de le faire à posteriori. Par exemple, la gestion de la consommation sur les processeurs IBM est pilotée par un microcontrôleur (extérieur au processeur) qui rassemble en temps réel les données nécessaires au calcul du couple tension/vitesse d’horloge optimal. Il est difficile d’imaginer une solution de gestion implémentée à posteriori qui soit réellement efficace.

Le souci de cette course à la réduction à la consommation en veille est qu’elle est parfois devenue un cheval de bataille marketing pour les fondeurs, qui peuvent « faire passer » une augmentation ou une stabilité des consommations en mode normal avec une réduction de la consommation en mode veille. Par ailleurs, les « réductions » de consommation en mode normal sont bien souvent des consommations identiques (voire supérieures), mais à puissance de calcul supérieure. C’est déjà bien me direz-vous, et je suis d’accord.

On perçoit cependant un vrai fossé technologique, également lié aux bonnes pratiques de développement (de l’assembleur au langage haut niveau) qui nous empêche encore de faire mieux avec moins. Ceci dit, une harmonisation verticale (matériel/logiciel/utilisation, telle que le propose par exemple la société meta-it) est pour moi une des clés de cette véritable décroissance de la consommation électrique.REF.: