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vendredi 11 mars 2011

Google et son format WebP

Il y a quelque temps maintenant, la firme Google, que l'on ne présente plus, a mis au point un nouveau format d'image pour le web, libre et open-source, WebP. C'est un format d'image qui exploite la compression avec perte et qui se définit comme étant le successeur du très connu JPEG. Récemment le géant Google a ajouté des nouveaux outils à son format. C'est l'occasion pour nous de parler de ce domaine qu'est la compression ainsi que du format de Google en lui-même.

Compression avec ou sans perte ?


La compression est une opération informatique qui consiste à réduire la place occupée par une donnée (un mot, une musique, une image, mais plus généralement un fichier). Concrètement on effectue donc une opération de codage qui modifie la représentation du fichier dans le but de le rendre plus petit que l'original. Il y a plusieurs façons de compresser, des algorithmes utilisent la compression sans perte, d'autres avec perte.

Une compression est sans perte lorsqu'il n'y a pas de perte de données par rapport à l'information d'origine. On ne supprime donc pas de données pour réduire la taille du fichier, mais on réécrit l'information de manière plus concise. Lors de la décompression, le fichier sera identique à celui de départ, qui n'était pas compressé. On utilise ce mode de compression par exemple sur les fichiers audio, où lors du décodage, le son ne sera pas modifié (pas de grésillement).

C'est par exemple le cas du format audio de compression sans perte FLAC, qui est un codec libre. Mais c'est aussi le même principe pour des formats comme les très connus ZIP (ce dernier permet aussi l'archivage des données) et RAR développé par Eugene Roshal. On retrouve aussi dans cette catégorie, la compression avec l'algorithme RLE ainsi que le codage de Huffman.

La compression avec perte opère différemment. En effet, elle supprime des informations qui sont souvent insignifiantes, que nous ne percevons pas (dans des fichiers son, des images, etc.). Dans le cas d'une image, l’œil ne perçoit pas tous les détails de cette dernière, et c'est là que les algorithmes de compression avec perte entrent en jeu. Ils modifient l'image de telle sorte qu'il n’y a presque pas (voire pas du tout) de changement avec l'originale.

Un de ces algorithmes très connus de compression avec perte est le JPEG. Pour compresser une image via cette norme, on effectue une suite de six étapes. Bien que ces méthodes avec perte soient parfois appelées compression irréversible, le JPEG a la possibilité de décompresser les images en effectuant les étapes dans le sens inverse. Le récent format WebP fait aussi partie de ces formats de compression avec perte.

WebP le format d'image de Google

Image utilisateur

Précédé par le codec pour la compression vidéo WebM, le format de compression d'images libre, WebP a vu le jour il y a quelque temps déjà grâce aux ingénieurs de Moutain View. Ce format permettrait de transporter des images plus légères d'environ 39 % par rapport aux formats déjà disponibles (principalement le JPEG, mais aussi le JPEG 2000).

La firme justifie la création de son nouveau format de compression d'images en évoquant le fait de vouloir réduire la quantité de données qui circule sur la toile. Selon les développeurs de Google, réduire la taille des images, c'est réduire le temps de chargement des pages Web et améliorer la fluidité de la navigation. En effet, les images et les photos représenteraient environ 65 % des données reçues lors de la consultation de différentes pages Web.

Comment ça marche ?


Image utilisateur
Une image
au format WebP
C'est donc avec cette perspective là que les développeurs de Google ont élaboré WebP. Pour créer leur algorithme, ils se sont servi de la même technologie employée par le codec VP8, un format de compression vidéo (déjà à l'origine du format vidéo WebM). RIFF leur a aussi été relativement utile. C'est un ensemble de spécifications pour les fichiers multimédias (par exemple, les formats WAV, AVI et PAL sont tous conformes aux spécifications RIFF). L'idée, lors de la conception de cet algorithme, était alors d'utiliser une compression de type prédictif.

WebP utilise donc un codage prédictif qui se sert des valeurs des blocs de pixels voisins pour prédire les valeurs d'un bloc. Il encode ensuite la différence entre la valeur réelle et la prédiction. Il y a souvent des valeurs nulles (prédiction correcte), c'est notamment dans ce cas que la compression est efficace.

Des modifications récentes


Actuellement, le format d'image du géant est pris en charge par les navigateurs Chrome 9 et supérieur. Google a récemment mis à jour les outils de conversion pour les sytèmes d'exploitation Linux, OS X, et Windows 32 bits et 64 bits. Vous pouvez d'ailleurs retrouver le codec WebP pour Windows sur la page du projet.

WebP, le format web de demain ?


Pour le moment, WebP ne peut encore pas prétendre prendre la place du très célèbre JPEG. Les développeurs doivent encore implémenter un canal alpha. C'est en quelque sorte une couche supplémentaire (celles de base étant les couches bleue, rouge et verte) qui permettra au format de gérer la transparence des images. Néanmoins, la capacité de WebP de réduire de manière significative la taille des images sur le disque dur ou sur Internet représente un certain intérêt pour les éditeurs.

Malgré la critique que WebP a fait naître, Google est bien déterminé à percer avec son format. Même si les employés de la firme admettent que c'est un défi sérieux, et surtout difficile.

REF.:

jeudi 10 mars 2011

Version beta Gears of War 3 débute en avril

Version beta - Gears of War 3 débute en avril
Image de Gears of War 3 (Xbox 360)
©Microsoft Game Studios / Epic Games

Les joueurs les plus impatients pourront tester Gears of War 3 en ligne à partir du 18 avril, s'ils sont déjà en possession de l'Epic Edition de Bulletstorm sur Xbox 360. Ceux qui ont commandé le jeu à l'avance pourront également participer à la deuxième phase de test beta, à partir du 25 avril.

La version beta multi-joueurs du jeu finira le 15 mai, et Epic Games agite quelques carottes pour que les joueurs restent motivés.

Le personnage Thrashball Cole est débloquable après 50 matchs pendant la phase beta, et avec 10 matchs supplémentaires, les joueurs pourront en profiter dans la version finale du jeu.

De la même façon, l'arme «Gold-Plated Retro Lancer» se débloque après 90 matchs, et au bout de 100 ennemis abattus, elle devient accessible dans la version finale du jeu.

Il existe également des armes enflammées, faciles à débloquer: par exemple, les joueurs qui jouent un match avant le dimanche 24 avril (en obtenant un accès en avant première par le biais de l'Epic Edition de Bulletstorm) obtiennent un «Flaming Hammerburst».

En faisant la même chose pendant la semaine du 25 avril, pour les joueurs qui ont obtenu un accès au beta grâce à des précommandes, le «Flaming Lancer» se débloque.

Jusqu'à il n'y a pas si longtemps, la plupart des observateurs pensaient que la seule façon d'accéder au beta passait par l'achat de l'Epic Edition de Bulletstorm. Il pourrait bien y avoir d'autres chemins pour y accéder, au vu des items proposés par l'éditeur au mois de mai.

En finissant un match pendant la semaine du 2 mai, les joueurs obtiennent un «Flaming Sawed-Off Shotgun», et en faisant la même chose pendant la semaine du 9 mai, ils peuvent obtenir un «Flaming Gnasher Shotgun».

Parmi les enseignes qui proposent des contenus bonus aux clients qui commandent le jeu à l'avance, il y a Gamestop en Amérique du Nord; GAME et Gamestation au Royaume-Uni; EB Games en Australie et Nouvelle-Zélande; la Fnac, GAME et Micromania en France; et Gamestop en Italie.

Le jeu exclusif à la Xbox 360 Gears of War 3 doit sortir le 20 septembre, juste après les sorties de Resistance 3 sur Playstation et de RAGE (multi-plateformes).


REF.:

Pénurie de pétrole, vous dites?

Les Canadiens et les Québécois sont colonisés. Aucun pays occidental n’a si peu de contrôle sur ses ressources naturelles, que vos politiciens asservis ont bradées à des étrangers pour une poignée de petit change.

Prenons l’envolée (oui, oui, une autre) du prix de l’essence, justifiée par des motifs fumeux comme d’habitude. Invasion de l’Irak, problèmes au Nigeria, menaces américaines sur l’Iran et enlèvement d’Hugo Chavez, etc. Toutes les raisons venant des pétrolières et des spéculateurs sont bonnes pour vous extorquer, et vous avalez ça.

Les titres ahurissants de ces articles m’ont fait bondir : «Le Québec n’a pas à craindre de pénurie» (La Presse, 23 février 2011) et «Les craintes d’une pénurie s’apaisent» (Le Devoir, 26 février 2011). Faut arrêter d’agir en innocents. Puis-je vous rappeler que le Canada est le septième producteur de pétrole (troisième de gaz naturel) au monde, le principal exportateur de pétrole aux États-Unis et est assis sur la deuxième réserve prouvée de pétrole de la planète. Il y a beaucoup de pétrole en Alberta, à Terre-Neuve et bientôt au Québec, lequel aurait pu satisfaire les besoins de la province au prix que nous aurions nous-mêmes décidé si vos élus n’avaient pas cédé cette ressource naturelle à des connaissances, qui l’ont vite refilée à des étrangers, devenant ainsi millionnaires sans effort, sans investissement et sans risque.

C’est quoi alors, la «joke» de la crainte d’une pénurie de pétrole au Québec, alors que l’on fait partie d’un pays gros producteur de pétrole et de gaz naturel. On exporte notre pétrole et notre gaz naturel aux States pendant qu’on en importe pour le Québec et l’Ontario. Peu importe ce qui arrive dans le monde (toujours des prétextes pour vous arnaquer), on est un pays auto-suffisant, et même exportateur. Notre pétrole et notre gaz naturel ne nous appartiennent plus collectivement, étant détenus par des étrangers, surtout américains, ce qui, jumelé au traité de libre-échange (Canada - États-Unis) fait que l’on a plus aucune emprise sur nos ressources. Où sont ceux qui se font les champions défenseurs de la liberté? Liberté pour qui? Elle est où votre merveilleuse démocratie quand des étrangers viennent ici exploiter vos ressources naturelles, vous les vendent à gros prix et partent avec le butin?

Il y a environ 10 ans, à la suite de la privatisation de l’électricité aux States, il y a eu des pannes gigantes­ques en Californie qui ont fait exploser les tarifs. Le Québec a été à l’abri parce que nous contrôlons collectivement notre énergie électrique. Peu importe ce qui se produit ailleurs, ça ne nous affecte pas, car nous sommes propriétaires de notre électricité.

– Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas nécessairement celles de Métro.

Jeux: Bande annonce, «Le Seigneur des Anneaux: la Guerre du Nord» enfin en ligne

Bande-annonce - «Le Seigneur des Anneaux: la Guerre du Nord» enfin en ligne
«Le Seigneur des Anneaux: la Guerre du Nord»
©All rights reserved - Warner Bros. / Snowblind Studios

«La Guerre du Nord» montre que la série des jeux Seigneur des anneaux a adopté une nouvelle approche, pour devenir aussi gore que les scènes d'actions de la trilogie au cinéma.

Les joueurs peuvent choisir leur personnage parmi un humain, un nain ou un elfe, avant de constituer une équipe de trois, ou Fellowship, avec des amis, ou en laissant l'intelligence artificielle de la console (Xbox 360 ou PS3) ou du PC prendre en main le reste de l'équipe.

Le trio endosse la quête des «héros du Nord» qui doivent vaincre les forces de Sauron.

Pour Snowblind Studios, qui fait maintenant partie de Warner Bros., il s'agira du premier jeu complet en cinq ans, même si le studio a de l'expérience en matière de jeux d'aventure.

Snowblind s'est bâti une solide réputation avec Baldur's Gate: Dark Alliance sur la PlayStation 2 et la Xbox, ainsi qu'avec le jeu PS2 Champions of Norrath et Justice League Heroes sur PS2, Xbox, DS et PSP.

En mettant l'emphase sur la barbarie des combats, La Guerre du Nord s'affiche comme un concurrent de Dark Souls.

Les deux jeux rivaux doivent sortir vers la fin 2011, mais ils auront aussi à affronter des blockbusters vidéoludiques comme Final Fantasy X-III et The Elder Scrolls V: Skyrim, une tâche qui n'est pas si aisée, 10 ans après la sortie du premier film de la trilogie du Seigneur des anneaux.

Trailer «Le Seigneur des Anneaux: la Guerre du Nord - Brutal Combat»: http://www.youtube.com. Site officiel du jeu: http://www.warinthenorth.com

http://www.laguerredunord.fr/index.php/news





Après Wikileaks, il y a FrenchLeaks

Site Web - Après Wikileaks, il y a FrenchLeaks


PARIS - Le site français d'informations Mediapart a lancé jeudi FrenchLeaks (www.frenchleaks.fr), un site inspiré de WikiLeaks invitant les citoyens à transmettre des documents qui, après enquête et validation par ses journalistes, seraient mis à la disposition du public.

«FrenchLeaks met à disposition du public les documents ayant servi aux enquêtes de Mediapart sur, par exemple, l'affaire Bettencourt ou l'affaire Karachi (deux dossiers sensibles pour le gouvernement français et le président Nicolas Sarkozy, NDLR) et invite aussi les citoyens à transmettre des informations», a expliqué Edwy Plenel, le directeur de la publication, lors d'une conférence de presse organisée dans les locaux de la rédaction à Paris.

Le site d'investigation a été en pointe dans la publication d'articles sur l'affaire Bettencourt, un conflit familial devenu une affaire politico-fiscale, et celle de Karachi, un dossier mêlant soupçons de corruption et un attentat au Pakistan en 2002.

«Notre site protège l'anonymat et la sécurité des sources et permet ainsi de poster des documents qui seront ensuite avisés par la rédaction et publiés s'ils sont pertinents», a poursuivi M. Plenel.

Pour l'ancien patron de la rédaction du Monde, FrenchLeaks «concrétise une alliance entre les journalistes et les lanceurs d'alertes citoyens».

«Ce que nous trouvons, nous le rendons au public», a-t-il ajouté, précisant que tous les documents seraient téléchargeables et reproductibles.

«Un travail journalistique sera effectué avant la mise en ligne. On a une responsabilité éditoriale», a-t-il insisté.

Si les documents seront librement accessibles, les enquêtes journalistiques qui y sont associées seront en revanche postées sur le site Mediapart qui, lui, demeure payant.

Mediapart, lancé il y a trois ans, revendique aujourd'hui 48 000 abonnés payants.


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