Le fabricant LG Electronics présentera la plus grande télévision OLED au salon International Consumer Electronics Show (CES) en janvier.
Les 55 pouces de cette dalle OLED (organic light-emitting diode
ou diode électroluminescente organique) sont enchâssés dans un cadre
minuscule et remarquablement mince (4 mm d'épaisseur). Elle ne pèse que
7,5 kg.
Elle est également équipée des technologies 4-Color Pixels et Color Refiner
de LG, qui offrent des couleurs naturelles et précises en rouge, vert,
bleu et blanc. Selon LG, l'ajout du blanc améliore de façon importante
la qualité chromatique de l'image.
Ce téléviseur géant, qui pourrait sortir avant le quatrième trimestre
2012, sera présenté au CES de concert avec l'imposante télévision LG 3D
«Ultra Definition» (ou «4K»), d'une diagonale de 84 pouces et d'une
définition de 3840 x 2160 pixels, également équipé de la reconnaissance
vocale.
Le concurrent Samsung a quant à lui publié une vidéo qui lève le voile
sur la gamme de téléviseurs qu'il présentera au CES. Elle semble
indiquer que Samsung y présentera des téléviseurs plus grands,
permettant une communication plus fluide avec les téléphones portables
et dotés de la technologie Smart TV. Les détails concernant les prix de
ventes et les dates de commercialisation seront annoncés lors du CES, qui se tiendra du 10 au 13 janvier.
TOKYO - Le Japon a développé un nouveau virus capable de détecter la
source d'une cyberattaque et de neutraliser son programme, a rapporté
samedi le quotidien Yomiuri Shimbun.
Cette nouvelle arme informatique est l'aboutissement de trois années de
recherches, pour un coût de 179 millions de yens (2,3 millions de
dollars), confiées par le gouvernement au fabricant Fujitsu pour mettre
au point ce système et les équipements nécessaires à la détection et
l'analyse des attaques.
Les États-Unis et la Chine ont déjà mis en oeuvre de tels outils, précise le quotidien.
Le Japon devra modifier sa législation pour permettre l'utilisation de
cette nouvelle arme informatique susceptible de violer la loi
actuellement en vigueur dans le pays contre la fabrication de virus
informatiques, selon le journal.
En novembre dernier, un système informatique utilisé par environ 200
collectivités territoriales japonaises avait été attaqué par un virus.
En octobre, le Parlement japonais avait été victime d'une cyberattaque,
apparemment à partir des mêmes adresses internet reliées à un serveur
basé en Chine, déjà à l'origine de plusieurs attaques visant les
ordinateurs de parlementaires.
Les systèmes informatiques de plusieurs ambassades et consulats japonais
dans neuf pays avaient également été pollués par de tels virus.
Le nouveau système est actuellement testé dans un «environnement fermé» afin d'en évaluer les performances.