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dimanche 6 janvier 2013

Smartphone: Tizen le OS "Open Source" conçu par Samsung et Intel en Janv 2013 ?


Système d'exploitation - Avec Tizen, Intel et Samsung préparent-ils la fin d'Android?
 
Photo Tizen

Système d'exploitation

Avec Tizen, Intel et Samsung préparent-ils la fin d'Android?


Tizen, un nouveau système d’exploitation (SE) de source libre conçu par Samsung et Intel, destiné aux téléphones d’entrée de gamme, sera lancé en janvier.
Android de Google peut déjà trembler, car il devra subir sa concurrence de plein fouet.
Ce nouveau joueur est le fruit de la collaboration entre Samsung, la Fondation Linux et Intel. Il équipera plusieurs téléphones intelligents d’entrée de gamme et remplacera Bada, le SE maison de Samsung.
Ce dernier a déjà annoncé vouloir se concentrer sur Tizen en 2013 et les rumeurs parlent déjà de téléphones hauts de gamme sous Tizen. Ce n'est pas tout: Tizen équipera également les téléviseurs intelligents et tous vos électroménagers intelligents fonctionnant avec une puce ARM, la même qui équipe les téléphones et tablettes.
Mais pourquoi Samsung voudrait-il le privilégier à Android, qui a largement contribué à son succès dans la téléphonie, et qui est censé être gratuit?
Lorsque Google est arrivé avec Android, cette proposition d’un système d’exploitation libre a tout de suite plu aux constructeurs comme Samsung, LG, HTC ou Motorola. Ils possédaient la technologie pour construire un téléphone intelligent, mais pas de système d’exploitation aussi avancé qu’iOS d’Apple. Google s’est donc taillé une place de choix sans difficulté.
Tout allait pour le mieux, jusqu’à ce que Microsoft brandisse six brevets violés par Android et réclame compensations. Résultat: lorsque vous achetez un téléphone Android,  au moins 5$ reviennent à Microsoft. Ce dernier pourrait bien exiger plus à l’avenir, étranglant du coup Android au profit de son Windows Phone 8.
Malgré ses nombreuses qualités, Android n’offre donc plus l’attrait financier du coût de revient minimum. Un nouveau système d’exploitation pourrait donc sortir les fabricants de cette situation.

Samsung n’en est pas à son coup d’essai

Outre Android, largement représenté dans sa gamme, Samsung propose dans d’autres pays comme la France, des téléphones dotés de son système d’exploitation maison Bada. Or, cet OS ne perce pas le marché et reste exclusif aux téléphones d’entrée de gamme de Samsung.
Pour Tizen, Samsung s’est donc entouré de nombreux partenaires des télécoms comme NTT Docomo, Vodaphone, Orange, et de grandes compagnies comme Nec ou Panasonic. Des constructeurs comme HTC ont également fait part de leur intérêt pour Tizen en 2012. Dans un premier temps, Tizen va d’abord remplacer Bada, mais Samsung a déjà annoncé vouloir se concentrer à la popularisation de son SE en 2013.
Toutefois, Tizen est lancé à un moment où d’autres systèmes d’exploitation vont également venir tenter leur chance comme Ubuntu ou Firefox OS. Proposer Tizen sur des modèles entrée de gamme va être chose facile pour le plus gros vendeur de téléphones au monde.
Or, l’imposer sur ses téléphones phares, avec une clientèle attachée à Android sur les Galaxy S et Galaxy Note va être autrement plus difficile. Le SE de Google a une autre carte dans sa manche: il peut aussi compter sur son ergonomie aboutie et un Play Store particulièrement riche en applications.



REF.:

L'introduction de connexions Wi-Fi ultra rapides en 2015 ?

Apple - Du Wi-Fi ultra rapide sur les prochains iMac et MacBook
 
Photo iMac d'Apple

Du Wi-Fi ultra rapide sur les prochains iMac et MacBook


L'année dernière, a commencé à livrer des chipsets Broadcom 802.11ac , qui pourraient atteindre des vitesses 1.3Gbps. Routeurs d'expédition et de systèmes qui pourraient soutenir 802.11ac, cependant, est resté rare. En 2013, ce sera tout changer. Le jour du Gigabit Wi-Fi est ici.
Un site spécialisé américain laisse entendre que la prochaine gamme d'ordinateurs portables et de bureau signée Apple disposera d'une connexion Wi-Fi ultra rapide.

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Selon The Next Web, Apple a fait appel à l'entreprise Broadcom pour créer un microprocesseur appelé 802.11ac pour sa gamme d'ordinateurs à venir en 2013.
Même si ce nouveau système de connexion uniquement sans fil est encore officiellement en phase de développement, le microprocesseur 802.11ac pourra permettre d'atteindre un débit allant jusqu'à un gigabit par seconde, ce qui équivaut voire dépasse les connexions Ethernet classiques actuelles.
Certains spécialistes s'attendent même à ce que cette nouvelle technologie devienne le protocole Wi-Fi standard d'ici 2015.
Même si ce protocole est déjà actuellement testé sur des téléphones intelligents, tablettes et certains routeurs internet, Apple deviendrait (avec le fabricant de PC Asus) un des premiers à le proposer sur les notebooks et les ordinateurs de bureau.
Dans un monde de plus en plus connecté, où les services en ligne s'imposent (sauvegardes sans fil, cloud, applications en ligne) l'introduction de connexions Wi-Fi ultra rapides sur les ordinateurs semble aller de soi.
 

Wi-Gig avait travaillé sur 802.11ad, au-delà de la génération 802.11ac. Il apportera finalement des vitesses allant jusqu'à 7Gbps à votre réseau Wi-Fi. Cette consolation devrait aplanir le chemin de réseaux 802.11n 300 Mbps aujourd'hui gigabit et 802.11ac s'annonce et va en accélèrant.

REF.:

jeudi 3 janvier 2013

Ubuntu Phone Des téléphones intelligents sous Linux en 2014

Ubuntu Phone - Des téléphones intelligents sous Linux en 2014
Les premières images du projet Ubuntu OS pour téléphones intelligents. 
Photo Ubuntu OS


Canonical a dévoilé mercredi 2 janvier son projet de système d'exploitation libre et mobile dérivé d'Ubuntu, la célèbre distribution de Linux.

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Il s'agit maintenant pour l'éditeur de trouver des partenaires constructeurs afin de distribuer à grande échelle son nouvel OS dès 2014.
Ubuntu Phone comprend par défaut un gestionnaire de SMS et de courriel.
Il permet en outre le contrôle d'un appareil photo et des galeries associées.
Il dispose enfin d'un lecteur musical et d'un service de cartographie.
Système d'exploitation libre, son code va très vite être partagé avec les développeurs afin que ceux-ci puissent y développer leurs propres applications.
L'OS serait compatible avec l'ensemble des terminaux sous Android, ce qui permettra par exemple de synchroniser les données en cas de migration.
En février 2012, Canonical avait présenté une version d'Ubuntu pour Android, un premier jet de ce qui est aujourd'hui un système d'exploitation indépendant à part entière.

Des premiers terminaux équipés en 2014

L'éditeur va maintenant devoir négocier avec les constructeurs et trouver des partenaires afin de distribuer son nouvel OS.
Canonical promet les premiers téléphones intelligents équipés pour le début 2014 et fera une démonstration de son nouvel OS au CES de Las Vegas, dès le 8 janvier prochain.
 



REF.:

Des astronomes assistent à la naissance d'une planète


Percée scientifique - Des astronomes assistent à la naissance d'une planète
Radiotéléscopes d'ALMA, dans le désert chilien d'Atacama. 
Photo Martin Bernetti / AFP


PARIS - Des astronomes ont pour la première fois assisté au repas d'une planète en train de naître à quelque 450 années-lumière de la Terre, une jeune géante dont le biberon stellaire est alimenté par d'énormes écoulements de gaz.

C'est grâce aux radiotéléscopes d'ALMA, le plus vaste projet astronomique terrestre, situé dans le désert chilien d'Atacama, que les chercheurs ont pu observer ce moment-clé, une première scientifique qui confirme la théorie sur la naissance des géantes gazeuses.

Les astronomes de l'Observatoire européen austral (ESO) étudiaient une jeune étoile, baptisée «HD 142527», qui est entourée d'un gigantesque disque de gaz et de poussière cosmique, les restes du nuage dont elle est issue.

Ce disque est en réalité divisé en deux parties distinctes, séparées par un immense espace vide.
Le disque interne part de l'étoile et s'étend jusqu'à une distance équivalente à l'orbite de Saturne autour de notre Soleil, alors que le disque externe débute environ 14 fois plus loin.

Selon les théoriciens, les planètes géantes grossissent en absorbant le gaz du disque externe par des écoulements qui forment des ponts traversant l'espace vide du disque.

«Les astronomes avaient prédit l'existence de ces écoulements, mais c'est la première fois que nous avons pu les observer» directement, explique dans un communiqué de l'ESO Simon Casassus (Université du Chili), le responsable de cette étude.

En utilisant le réseau d'antennes submillimétriques d'ALMA, qui opère dans des longueurs d'ondes insensibles à la lumière éblouissante de «HD 142527», Simon Casassus et son équipe ont pu analyser de près le gaz et la poussière cosmique situés autour de l'étoile.

Ils y ont découvert deux écoulements de gaz denses se déversant du disque externe vers le disque interne.

«Nous pensons qu'il y a une planète géante cachée là et qu'elle est la cause de ces deux écoulements. Les planètes grossissent en absorbant le gaz du disque externe, mais elles mangent vraiment comme des sagouins: le reste du gaz déborde et alimente le disque interne autour de l'étoile», souligne Sebastian Pérez, qui a collaboré à l'étude publiée mercredi dans la revue britannique Nature.

Impossible toutefois d'observer directement les planètes en formation, qui sont vraisemblablement toujours profondément enfouies dans ces écoulements de gaz presque totalement opaques.



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mercredi 2 janvier 2013

Installer Linux sur un PC Windows 8 ? Toujours la galère...



Open Source : Depuis quelques semaines, une fonctionnalité intégrée aux nouvelles générations de BIOS fait râler : le "secure boot" permet certes de sécuriser le démarrage... Mais aussi d'empêcher l'installation d'OS alternatif.

On a beau changer d'année, certaines choses semblent immuables : les efforts faits par Microsoft pour compliquer l'installation d'une distribution GNU / Linux sur un ordinateur livré avec Windows 8, par exemple, ont le don d'agacer le blogueur de ZDNet.com Steven J. Vaughan-Nichols.
Pour lui, c'est un calvaire : comme il le raconte sur son blog "Linux and Open Source", c'est "au nom de la sécurité" que l'éditeur de Redmond met des bâtons dans les roues des utilisateurs qui souhaiteraient installer un autre système d'exploitation.
Le coupable : "Secure Boot" 
Ces restrictions couvrent évidemment les distributions GNU / Linux, mais aussi les versions plus anciennes de Windows. Sans compter la quasi-impossibilité d'installer quoi que ce soit d'autre sur les appareils tournant sur Windows RT.
Le coupable : un BIOS de nouvelle génération, UEFI (Unified Extensible Firmware Interface), qui intègre la fonctionnalité "secure boot". Censée lutter contre les malwares capables de se lancer avant le système d'exploitation (rootkits), il est plutôt utile pour éviter le détournement de l'ordinateur par des programmes malicieux.
Même la Free Software Foundation (FSF), qui ne porte pas Microsoft dans son coeur, en a admis l'utilité, explique Steven J. Vaughan-Nichols. Dans l'explication fournie par la FSF, il est pourtant bien noté que dans les faits, cette fonctionnalité de démarrage sécurisé permet aussi de bloquer tout système qui ne serait pas autorisé.
Pas de souci a priori, tant que l'utilisateur a la possibilité d'autoriser les systèmes auxquels il accorde sa confiance. Y compris ceux qui ont été modifiés par lui ou des gens de confiance, et recompilés ensuite. Mais comme l'explique la FSF, Microsoft et ses partenaires ne voient pas les choses comme ça...
Impossible de démarrer autre chose que Windows 8 dans les implémentations faites par l'éditeur et les fabricants. De quoi appeler la technologie "restricted boot" (démarrage restrictif) plutôt que "secure boot (démarrage sécurisé), estime la fondation de promotion du logiciel libre. "Une restriction désastreuse pour l'utilisateur et pas du tout une fonctionnalité de sécurité."
La FSF demande donc aux fabricants implémentant "secure boot" sur l'UEFI de le faire "d'une façon que les systèmes libres puissent être installés. Pour respecter la liberté de l'utilisateur et vraiment protéger sa sécurité, les fabricants doivent soit permettre au propriétaire de l'appareil de désactiver la restriction au démarrage, soit une façon sure d'installer le système de son choix."
Vérifications empiriques 
En se basant sur ces craintes de la FSF, Steven J. Vaughan-Nichols a tenté de s'attaquer au problème de façon empirique. Comment installer Linux ? Le plus simple, pour lui : désactiver le "secure boot".
Problème n°1 : vous voilà exposé à d'éventuels rootkits, "qui sont une menace réelle," estime le blogueur. Problème n°2 : la plupart des fabricants n'ont pas prévu de procédure simple de désactivation de la fonctionnalité.
Aucune procédure universelle, et il faudra la plupart du temps passer par les paramètres du l'UEFI pour tenter de s'y retrouver. A l'utilisateur de chercher dans un menu qui pourrait s'appeler "Secure Boot Parameters" ou "Boot Mode" une option pour désactiver la fonctionnalité de démarrage sécurisé.
Et si vous souhaitez le mode secure boot actif et une distribution GNU / Linux, il vous faudra de la patience conclut notre blogueur... Canonical, Red Hat et la Fondation Linux y travaillent. Mais comme le rappelle l'expert Linux Matthew Garrett, c'est loin d'être gagné.
La Fondation Linux n'a pas encore obtenu de copie de son bootloader signée par Microsoft, Debian ne prend pas encore la fonctionnalité en charge, Ubuntu et Suse peuvent utiliser des contournements, mais le flou règne encore, pour elles comme pour les autres distributions.
Tablettes... Oubliez Linux 
Et pour les appareils fonctionnant sur puce ARM... "Vous devriez cracker Secure Boot vous-mêmes," explique Steve J. Vaughan-Nichols au sujet des appareils sous Windows RT. Les tablettes "Surface sont un système verrouillé, et devraient le rester."
Quant aux tablettes Surface sous Windows 8 Pro, attendues pour janvier sur une architecture Intel, elles devraient se rapprocher des PC quant aux problématiques de Secure Boot. Même si rien n'indique que Microsoft ne cherchera pas à restreindre encore plus la fonctionnalité, prévient le blogueur.
"Abandonnez l'idée de faire tourner Linux sur une tablette Surface," du moins pour l'instant, donc. Quelqu'un finira par réussir à contourner la protection, mais Microsoft patchera probablement ses tablettes à mesure que des failles sont exploitées.
Quant aux PC, il faudra soit désactiver l'option - et se passer de sa protection - soit acheter un PC directement sous Linux, ou au moins sans Windows 8. Ce qui là aussi n'est pas aisé.