Le disque vinyle a connu une véritable renaissance ces dernières années. Certains ont même relancé des usines pour produire ces disques à sillon, des décennies après leur arrêt. Et l'année prochaine, des disques vinyle haute définition pourraient bien être commercialisés.
Pourtant, c’est bien la nature basse définition qui plait tant
aux amateurs du format, affirmant y trouver là un grain, une chaleur
propre à ce support. Des caractéristiques perdues avec la musique
numérique. Il pourrait cela dit y avoir la place pour une version
améliorée, c’est en tout cas ce que pense une startup autrichienne.
Un brevet déposé il y a quelques années en Europe décrivait justement
un tel support. Aujourd’hui, Rebeat Innovation vient de lever pas moins
de 3,89 millions d’euros pour concrétiser le projet. Grâce à lui, une
meilleure fidélité de son, un volume plus élevé et des capacités plus
élevées que ce qui est proposé par le vinyle traditionnel. La production
de cette nouvelle galette serait aussi bien plus respectueuse de
l’environnement.
Si tout se passe selon les prévisions, les premiers vinyles HD pourraient se retrouver dans nos rayons d’ici l’Été 2019.
Les Québécois pourront accéder à leur dossier de santé en
ligne dès mardi, a annoncé vendredi le ministre de la Santé, Gaétan
Barrette.
Le Carnet santé permettra de consulter, par exemple, la liste des
médicaments reçus en pharmacie, les résultats d’un prélèvement ou des
rapports d’imagerie médicale. Le dossier virtuel permettra aussi de
s’inscrire au guichet d’accès à un médecin de famille et de prendre un
rendez-vous en ligne.
D’autres renseignements viendront se greffer au Carnet à partir de
septembre prochain, notamment le montant payé à un médecin lorsqu’il
est rémunéré à l’acte.
L’inscription sera possible au carnetsante.gouv.qc.ca. L'on pourra accéder à la plateforme par navigateur web. Le ministère ne semble pas avoir prévu d’accès par application mobile.
«Le déploiement du Carnet santé Québec est un pas majeur dans la
modernisation de notre réseau de la santé», s’est réjoui le ministre
Barrette.
«La période de rodage des derniers mois s'est déroulée avec succès
et je suis fier que la population de toutes les régions puisse
maintenant avoir accès à cet outil facile d'utilisation et surtout sécuritaire», a-t-il ajouté.
Certains fabricants de smartphones Android n'hésitent pas à mentir sur leurs mises à jour de l'OS.
(CCM) — Certaines marques prétendent avoir procédé aux mises à jour de sécurité recommandées par Android.
Sans l'avoir vraiment fait... Résultat, leurs utilisateurs se
retrouvent en risque. C'est le constat réalisé par les experts allemands
de Security Research Labs.
Leur rapport baptisé « Patch Gap » (lien en anglais) est accablant, y compris pour certaines des marques les plus réputées
de l'écosystème Android. Concrètement, certaines mises à jours de
sécurité se sont pas déployées sur les smartphones, ou mal déployées.
C'est pourtant par ce biais que les failles de sécurité découvertes sur
Android sont colmatées... Parmi les grands noms pris la main dans le
sac, on retrouve TCL, ZTE, HTC, Motorola et même Samsung pour certains modèles. Exemple : le Galaxy J3 de 2016 sur lequel les chercheurs en sécurité mobile ont relevé un « gap » de 12 correctifs manquants, alors que la marque annonce être à jour des patches Android.
Parmi les marques les plus honnêtes, l'enquête de Security Research Labs met en avant Sony, Nokia, LG mais aussi Huawei et Wiko.
Comme quoi, ce n'est pas forcément une question de marque premium ou
low-cost... Ces fabricants jouent la carte de la transparence, en
annonçant clairement les correctifs installés et ceux qui ne le
sont pas. Au-delà de l'image de marque, c'est la sécurité des
utilisateurs qui est en jeu. Il n'y a rien de pire que de croire que son
smartphone est à jour des correctifs Android alors qu'en réalité, des malwares peuvent exploiter des failles restées ouvertes.
Ce rapport aura au moins le mérite de lever le voile sur certaines
pratiques douteuses des marques, et de les inciter à être plus
rigoureuses à l'avenir.
Google est très friand pour connaître votre votre géolocalisation, cela permet notamment de proposer des publicités ciblées. Google peut aussi vous solliciter pour noter par exemple un restaurant dans lequel vous avez mangé. Cela lui permet d’alimenter gratuite sa base de données.
Cet article vous donne les grandes lignes pour protéger votre vie privée et éviter d’être suivi par Google. Voici comment ne pas être localisé par Google sur internet.
Comment ne pas être localisé par Google sur internet
Votre adresse IP
Votre adresse IP permet de vous géolocaliser de manière assez grossière, au niveau de la région. Ces aspects sont expliquées sur la page : Adresse IP et confidentialité Si
cela vous dérange, la seule manière de vous en protéger et d’utiliser
des intermédiaires pour que les seveurs contactés ne puissent voir votre
adresse IP réelle. Pour cela :
Vous pouvez utiliser un
VPN, il en existe des gratuits. Pensez toute fois que vous passez par un
intermédiaire, cela peut jouer sur la sécurité et confidentialité. Plus
d’informations sur les VPN : Qu’est-ce-qu’un VPN
Il existe ensuite des systèmes de localisation géographiques plus précis. En général, pour les utiliser, le service vous demande l’accès, c’est le cas sur votre navigateur internet ou votre smartphone.
Sur un ordinateur de bureau
Les sites internet peuvent vous demander une géolocalisation précise sur votre navigateur internet.
Cette information étant sensible, normalement, par défaut, le
navigateur internet est configuré pour vous demander votre autorisation.
Par exemple, lors d’une recherche de Google, ce dernier vous positionne par rapport à votre adresse IP. Le bouton position exacte permet à Google de vous localiser plus précisément.
Le navigateur internet vous demande alors l’autorisation, que vous pouvez accepter ou non.
Chaque site internet possède un profil d’accès de contenu sur votre navigateur. Sur Google Chrome, vous pouvez régler ces accès en cliquant sur l’icône avant l’adresse du site puis Paramètres du site. Par exemple, dans la capture ci-dessous, on règle les accès de contenu pour google.fr
Par exemple, on peut bloquer la position (par défaut, c’est sur demander).
En re-cliquant, on voit bien que le positionnement est bloqué.
Plus d’informations sur le blocage de contenu, sur notre article : Blocage de contenu sur Google Chrome
On retrouve le même type de fonctionnement sur Mozilla Firefox :
Smartphone
Les Smartphone possèdent trois modes de géolocalisation qui est plus ou moins bonnes mais aussi plus gourmands en batterie.
La géolocalisation par GSM qui
détermine une localisation géographique en se basant sur les antennes
GSM, c’est-à-dire les antennes relais qui servent habituellement à
transférer les données aux téléphones mobiles. Elle est plus ou moins
précise selon la couverture de 200m à plusieurs kilomètres.
La géolocalisation par GPS (satellite) La précision de cette technique est estimée de 15 à 100 mètres pour le réseau GPS. C’est la localisation la plus précise.
Géolocalisation par Wifi
se base sur les réseaux Wifi autour du téléphone. Elle est donc très
mauvaise en zone rurale au aucun ou peu de réseaux Wifi sont présents.
Selon les fonctions du téléphone activée, on peut donc vous localiser précisément.
Sur
un Smartphone Android, les applications peuvent utiliser le système de
géolocalisation de l’appareil et stocker vos positions. Chez Google,
c’est notamment le cas de l’application Google Maps qui va associés vos
trajets, positions sur votre compte Google. Ces informations sont stockées dans l’historiquement de position.
Sachez aussi que Google Maps enregistrent vos recherches. Les recherches effectuées sont stockées dans Paramètres > Historiques Maps.
Du
côté des paramètres du compte Google, vous pouvez gérer les données de
localisation utilisée depuis les paramètres > Google >
Localisation. Vous pouvez gérer le type de positionnement utilisé et
les applications qui ont demandé une localisation récente et enfin les
services de localisation.
Lorsque vous cliquez sur une application, vous pouvez régler les autorisations de position.
Depuis
l’historique des positions Google, vous pouvez désactiver l’historique
des positions afin que Google n’enregistre pas vos positions.
Gérer les données de localisation de Google
Les données recueillies par Google peuvent être gérées et notamment les données de positionnement. Pour cela, rendez-vous sur la page: https://www.google.com/maps/timeline?hl=fr
Se trouve alors les données de position qui peuvent être affichées sur la carte avec la date. Vous pouvez gérer le service d’historique des positions de Google (à désactiver si vous le souhaitez).
mais surtout à partir de l’icône poubelle tout en bas à droite, vous pouvez vider l’historique des positions.
A partir de là vos données de position ne s’affichent plus.
Bien entendu, vous n’êtes pas certains à 100% que Google a supprimé
entièrement ces données, il peut les avoir simplement désactiver de
l’affichage.
Vous pouvez surveiller les données recueillies par Google à partir d’un site dédié par Google, cela se passe sur ce tutoriel : Surveiller les données collectées par Google
Liens autour de la vie privée sur internet
Les liens du site autour de la vie privée sur internet et comment la protéger :
Face à la chaîne de blocs, des technologies
alternatives tentent d'émerger. Parmi les plus crédibles, Hashgraph
offre des gages en termes de sécurité, d'équité et de performance.
La technologie Hashgraph a été dessinée pour proposer une alternative crédible à la blockchain.
Portée par la société texane Swirlds, elle tente de répondre à ses
principaux points faibles. Pour bien comprendre l'apport de Hashgraph,
petit retour sur les faiblesses de la chaîne de blocs.
Certes, un registre distribué et infalsifiable permettant de
transmettre des informations sans passer par un tiers de confiance
montre sa pertinence pour un grand nombre de cas d'usage. Reste que la
technologie de chaîne de blocs telle qu'elle a été conçue présente un
certain nombre de défaillances. C'est avant tout l'algorithme
de consensus de la blockchain qui est pointé du doigt. Les membres
d'une communauté n'étant pas, par essence, tous dignes de confiance, il
introduit le mécanisme de preuve de travail (proof of work). Pour
valider une transaction, un "mineur" doit résoudre un problème
mathématique complexe.
Or ce
travail de minage étant rémunéré (en cryptomonnaies), il est devenu un
business en soi. Dans cette optique, des acteurs se sont fédérés autour
de plateformes de serveurs pour mutualiser leur puissance de calcul.
Cette débauche d'énergie pose des problèmes écologiques, le minage étant
particulièrement énergivore. La concentration du pouvoir entre quelques
mains soulève, elle, des risques en matière de sécurité et d'équité.
Selon une étude de l'université de Cambridge, 58% des mineurs se
trouvent en Chine. "C'est le premier mineur qui résout le problème
mathématique qui gagne le lead pour valider la transaction, sachant
qu'un seul peut gagner", rappelle Guillermo Blanco, fondateur de
Ledgerfrance.com, un cabinet de conseil en DLT (pour Distributed Ledger Technologies).
Non seulement ce système gaspille des ressources, plusieurs mineurs
concourant pour la même transaction, mais il crée potentiellement un
risque de conflit d'intérêt. Les mineurs peuvent, en effet, influencer
l'ordre de passage et privilégier telle transaction plutôt que telle
autre. La blockchain ne peut donc garantir le principe du "premier
arrivé premier servi", l'ordonnancement des transactions dépendant du
travail de minage.
De par sa conception, la blockchain présente, par ailleurs, un
problème de performance. Le bitcoin est limité à 7 transactions par
seconde. "Un volume d'échanges très faible par rapport à ce que peuvent
proposer les technologies centralisées", note Guillermo Blanco. "Par
comparaison, Visa gère 11 000 transactions par seconde." Enfin, la
sécurité de la blockchain est mise en cause puisqu'elle augmente
proportionnellement avec le nombre de nœuds du réseau. Les "cybercasses"
contre les plateformes de crypto-devises Mt.Gox en 2014, et Youbit en
décembre dernier, ont également laissé des traces.
Un consensus basé sur "l'art du commérage"
Pour toutes ces raisons, des registres distribués de nouvelle génération reposant sur d'autres modèles de consensus
tentent d'émerger. Parmi eux, on peut citer Ouroboros ou Hyperledger
mais c'est avant tout Hashgraph qui sort du lot des propositions
alternatives à la blockchain originelle. "C'est le seul algorithme qui
prouve mathématiquement qu'il est capable d'arriver à un consensus
unique", affirme Guillermo Blanco.
Après sa présentation remarquée à l'occasion de la conférence TechCrunch Disrupt de San Francisco
en septembre dernier, Hashgraph a enflammé les forums de discussions.
Cet algorithme de vote repose sur le principe du "Gossip about gossip",
c'est-à-dire du "commérage". A la base, tous les membres du réseau ont
le même niveau d'information mais, pour passer une transaction, le
système rajoute à chaque maillon une information supplémentaire à ce
qu'a raconté la personne précédente et ainsi de suite. Swirlds a
détaillé ce protocole de consensus dans un livre blanc.
"Une entreprise qui monte un réseau aura un interlocuteur identifié en cas de problème"
Sur le papier, ce système répond bel et bien aux lacunes de la
blockchain précédemment évoqués. Il ne nécessite pas de calcul massif et
assure une efficacité optimale dans la validation des transactions.
Aucun bloc n'est mis de côté comme dans le minage de la blockchain. Le
volume d'échanges est seulement limité par la bande passante. Swirlds
évoque des capacités de plus de 250 000 transactions par seconde. Côté
équité, Hashgraph propose un horodatage consensuel, ce qui élimine le
risque de voir l'ordre des transactions affecté.
Enfin, Hashgraph présente un niveau de sécurité amélioré. Il affiche
une tolérance aux fautes dites byzantines naturelles (problèmes réseaux)
ou volontaires (sabotage, attaque). Aucun membre du réseau ne peut
empêcher la communauté d'atteindre un consensus. Personne ne peut non
plus modifier le consensus une fois qu'il a été atteint.
De la gestion des identités au jeu vidéo
Paré de toutes ces vertus, Hashgraph se propose de couvrir de multiples cas d'usage
dans le trading et les transactions financières, dans le partage de
documents en ligne (en assurant une traçabilité en termes d'auteurs,
d'historique de modifications...). De façon plus anecdotique, il peut
permettre d'éviter la triche dans les jeux vidéo en ligne massivement
multi joueurs.
Dans un autre registre, l'horodatage consensuel pourrait aider une
plateforme d'enchères en ligne comme eBay à garantir que la personne qui
a surenchéri en dernier est bien la bonne. En matière de gestion des
identités, le service d'authentification numérique Ping Identity se sert
d'Hashgraph pour s'assurer qu'une autorisation d'accès à un système
d'information a bien été clôturée suite au départ d'un collaborateur ou
encore en cas de vol d'un terminal.
Au-delà de son déficit de notoriété, Hashgraph a plusieurs défis à
relever pour s'imposer. Pour Guillermo Blanco, "la plateforme devra
prouver qu'elle est capable de gérer un réseau public avec le même
niveau de performance, de sécurité et d'équité qu'elle le fait pour un
réseau privé". Autre grief avancé par ses détracteurs, Hashgraph n'est
pas disponible en open source comme nombre de technologies de registre
distribué, mais fait l'objet d'un brevet. Le téléchargement du kit de développement (SDK) permettant de l'utiliser est soumis à l'approbation préalable d'une licence
utilisateur. Guillermo Blanco y voit plutôt un avantage. "Une
entreprise qui monte un réseau aura un interlocuteur identifié en cas de
problème", indique l'expert. Il rappelle que le Bluetooth est breveté,
ce qui n'a pas empêché sa généralisation.