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dimanche 27 mai 2018

[Test] PureVPN, le service VPN mondial



Il existe une multitude de VPN sur le marché. L’un des plus populaire est peut-être PureVPN, qui nous a contactés afin que nous fassions un essai et, bien sûr, livrions nos avis sur le service proposé. Si vous êtes arrivés sur cet article, vous devez sûrement savoir à quoi sert un VPN et de quoi il en retourne. Le téléchargement, le streaming, le Bittorrent sont sûrement des expressions que vous connaissez ou utilisez fréquemment et si tel est le cas, alors un VPN doit forcément vous intéresser. Mais que vaut PureVPN et à qui s’adresse-t-il ?

I – Présentation de PureVPN


PureVPN se présente comme un VPN mondial et qui dispose de nombreux serveurs. En page d’accueil, l’accent est mis sur la liberté et la vitesse. C’est ce que nous cherchons à vérifier par le biais de ce test.
Avant tout vous devez savoir que nous avons eu écho de ce service après avoir été contacté par PureVPN. De même, l’avis que nous donnons ici reflète ce que nous pensons du service et bien sûr l’expérience qui vous est offerte peut être différente.

II- Récapitulatif des options offertes par PureVPN

1.Une sécurité élevée

PureVPN assure que les données qui transitent via leur infrastructure soit complètement chiffrées. Ce qui assure un anonymat et une sécurité de vos données assez absolu. En effet PureVPN utilise un chiffrement de vos données AES 256 bits, l’un des chiffrement des plus élevé et pour le moment n’a pas encore été cassé. Pour vous donner une idée, il faudrait environ 10 ans à votre machine pour « craquer » la clé de chiffrement utilisée.

2.Des serveurs optimisés

PureVPN se veut différent des autres. Pourquoi ? Il assure avoir des serveurs optimisés pour toutes les utilisations qu’on peut avoir aujourd’hui. Parmi ces utilisations il y a notamment le streaming. c’est un défaut que possède pas mal de ses concurrents. Certains VPN n’ont pas la bande passante adéquate pour supporter le visionnage de vidéo. D’autres sont même censurés par des services comme Netflix.

3. Une adresse IP dédiée en option

Il y aussi la possibilité d’obtenir une adresse IP fixe dédiée, avec un coût supplémentaire. Cela est compréhensible. Mais cette option est plutôt destinée aux entreprises.

III – Mon Test de Pure VPN

J’ai pu tester ce VPN sur mon ordinateur personnel. Pour ce qui est de l’installation, c’est un simple installeur à télécharger sur le site officiel. Aucun paramètre compliqué à régler ou choisir.

1. Lancement de l’application




La première page est l’interface de login simple et épurée. Si vous n’avez pas de compte, il faut le créer sur le site officiel de PureVPN et souscrire un abonnement. Il est possible de tester gratuitement le service durant 7 jours afin de vous en faire une idée. N’hésitez donc pas à essayer avant d’acheter.

2. Choix du mode


Une fois connecté à votre compte, un premier choix du mode de fonctionnement de votre VPN est demandé. Parmi ces choix se trouve la plupart des utilisations différentes d’une connexion internet. Il est à noté qu’on peut toujours changer le mode ultérieurement via les paramètres.

Cependant il faut remarquer que le mode avec IP dédié est payant via un achat In-App.
Ces différent modes ont chacun leur contexte d’utilisation :
  • Stream :  Ce mode est à utiliser lors de vos sessions de streaming sur Twitch par exemple, vous garantissant un flux important en débit montant et une mémoire tampon suffisant pour vous assurer une stabilité de vos diffusion.
  • Internet Freedom : Ce mode vous permet d’aller sur des sites ou services potentiellement censurés dans certains pays. Une petite alternative au client TOR du Darknet que nous avons pu présenter par le passé.
  • Security Privacy : Ne soyez plus la cible des pubs personnalisées, et garantissez l’intégrité et la sécurité des votre traffic sur internet.
  • File Sharing : Ici PureVPN a optimisé la gestion du nombre de connexion lors du partage de fichiers (comme par exemple le protocole de torrent).
  • Dedicated IP : une option payante vous garantissant une adresse IP Fixe, ce qui est destiné à une utilisation d’entreprise. Remarque : l’anonymat est moins garanti avec une IP fixe.

3. Fonctionnement


Une fois le mode choisi vous avez le choix entre une liste de serveur, à vous de choisir celui qui vous convient, mais vous pouvez vous baser sur son emplacement, et le ping correspondant.  Vous pourrez toujours changer plus tard.

Après connexion au serveur vous avez votre IP réelle, qui est masquée. L’indication de votre « nouvelle » IP apparait alors en bas de l’écran du logiciel.

Le menu des paramètres est sobre mais efficace et possède toutes les fonctions utiles pour le paramétrage d’un VPN sans pourtant les rendre nécessaires. Ainsi un novice en la matière peut ne rien toucher et tout se passera bien.
La fonction VPN Hotspot est assez sympa car elle permet de transformer votre ordinateur en un point d’accès sécurisé raccordé au VPN. Pour cela il faut disposer d’une connexion filaire et d’une interface WiFi.

4 – Tests de débit

J’ai réalisé différents tests de débit avec ma connexion. Je ne mets ici qu’un test de débit car mes résultats ont été sensiblement les même pour chaque mode, ayant une connexion « fibre » à terminaison coaxiale de SFR. En effet je possède un débit descendant de 100 Mbps et un débit montant de 5 Mbps.
Cci le test réalisé sans VPN
On a réalisé le même test sur le même serveur avec VPN actif cette fois-ci
On notera le débit limité de 40 Mbps en descendant, ce qui reste suffisant pour la plupart des utilisations d’internet, un ping un poil plus élevé mais tout de même acceptable. Comme toujours, lorsqu’il s’agit de jouer, une connexion directe fera amplement l’affaire. Ne vous embêtez pas à utiliser un VPN pour cela.

IV – Conclusion

Pour moi PureVPN est un VPN sobre mais efficace, jamais protéger sa connexion n’a été aussi simple. Et pourtant PureVPN fournit beaucoup de fonctionnalités intéressantes. Si un défaut est à relever c’est qu’il n’est pas utilisable pour certains services, qui repèrent l’utilisation du VPN comme Netflix, mais PureVPN a pensé à tout avec une option supplémentaire.
Visiter le site de PureVPN.fr

REF.:

TOP 5 des cartes graphiques du moment



Lorsqu’on monte un PC, il y a bien un composant qu’il ne faut pas négliger lorsqu’on est un Gamer : la carte graphique. Voici notre petit classement des cartes graphiques du moment.

Les 5 cartes graphiques du moment

Je ne vais pas refaire le monde, il existe deux grands fournisseurs de GPU : AMD et NVIDIA. Ce sont des concurrents de toujours et ils alimentent aussi bien les Gamers que les professionnels en cartes graphiques. Comme souvent lorsque nous faisons un TOP, il est à noter qu’il n’existe pas de carte graphique parfaite – même GTX TITAN a des défauts. Il n’existe que des cartes graphiques, qui peuvent répondre à des besoins spécifiques. Si vous souhaitez faire de la VR il faudra donc y mettre le prix, comme pour s’offrir une GTX1080 par exemple. En revanche, si vous souhaitez simplement profiter de vos jeux vidéo dans des conditions acceptables une petite carte graphique de chez AMD fera l’affaire.

La liste des cartes graphiques du moment

Pour des raisons évidentes de coût j’ai préféré retirer la plus chère des cartes graphiques du moment de la liste. En effet la GTX TITAN X ne fait pas partie du TOP 5, car elle a un prix exorbitant pouvant en rebuter plus d’un. Malgré tout, si vous en avez les moyens ou si vous souhaitez réellement monter une configuration élitiste, sélectionnez celle-ci. Petite remarque, les entreprises n’ont pas le droit de vous la vendre seule, pour l’avoir il faut obligatoirement l’acheter avec une configuration PC.

1. NVIDIA GTX 1080 Ti


Le premier produit du classement est forcément la célèbre NVIDIA GTX 1080 Ti.  Idéal pour jouer en 1440p et même en 4K, cette carte graphique saura vous satisfaire entièrement. Bien sûr prévoyez une alimentation adaptée et suffisamment de place dans votre boitier.
Pour ce prix-là, vous êtes sûr de monter un PC Gaming. Pour moins d’extravagance, préférez une carte graphique légèrement moins chère et qui je pense saura tout aussi bien vous satisfaire. Si le prix vous rebute, vous pouvez toujours vous tourner vers la première déclinaison de la carte la GTX 1080 – tout simplement. Acheter la GTX 1080 Ti sur Amazon Acheter la GTX 1080 Ti sur Materiel.net

2. NVIDIA GTX 1070 Ti


Bien moins onéreuse que la GTX1080, mais tout aussi puissante. La GTX 1070 Ti est parfaite pour celui qui cherche un bon rapport qualité/prix. Si vous jouez en 1440p vous pourrez profiter pleinement de cette CG haut-de-gamme. Lorsqu’il s’agit de minage d’Ethereum, cette carte graphique fait des merveilles. Quant à la GTX1070 elle fonctionne tout aussi bien dans les jeux vidéo.
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3. AMD RX 580


Parce qu’il n’y a pas que NVIDIA sur le marché, il fallait bien que ce classement comporte aussi quelques cartes de la concurrence. L’avantage d’AMD se trouve au niveau du prix. AMD sait faire des cartes graphiques peu chères. Même si la RX 580 n’est pas toute récente elle est correcte lorsqu’il s’agit de jouer.
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4. NVIDIA GTX 1050 Ti


Ici on découvre les cartes moyennes deg amme. La 1050 Ti permet de profiter de quelques jeux, dans des conditions minimums sans sacrifier son porte-monnaie.
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5. AMD RX 560


Ici nous sommes dans l’entrée de gamme des cartes graphiques. Si vous jouez aux Sims ou à d’anciens jeux, cette carte graphique devrait vous suffire. Par contre s’il s’agit de réaliser des rendus 3D ou plus complexe, passez votre chemin. Elle arrive cependant à faire tourner quelques jeux en Full HD sans trop de soucis.
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REF.:

Elementary OS : remplacer Windows et MacOS



Depuis quelques mois déjà, je rêve d’acheter un Mac. Ne me demandez pas ce qui m’attire, je ne saurai vous le dire. Peut-être le système d’exploitation MacOS ? Ou les logiciels qui ne sont disponible sur cette plateforme comme Final Cut Pro ou encore Logic Pro X ? Quoi qu’il en soit mon PC portable HP est passé par la case refonte. Et j’ai fait le choix d’installer Elementary OS, une distribution Linux dont l’objectif est la simplicité.

Elementary OS, une distribution Linux simpliste

Par le passé j’ai pu expérimenter plusieurs distributions Linux comme Ubuntu, Debian, Fedora ou encore Gentoo – cette dernière étant vraiment élitiste. Alors que mon petit PC n’est pas du tout taillé pour le Gaming, le montage vidéo ou encore les retouches photos, il me suffit amplement pour la rédaction d’articles. J’ai donc fait le choix d’installer Elementary OS sur mon PC portable afin de continuer à rédiger pleinement sur mon PC bien trop vétuste pour quoi que se soit d’autre. Pour le coup, heureusement que mon Shadow est là pour que je puisse effectuer toutes ces tâches.

Se lancer avec Elementary OS

Il est toujours difficile de passer le pas et de se lancer sur un système alternatif à Windows. La première fois est toujours un peu difficile, car on pense qu’il faut pour cela se mettre à apprendre à programmer, etc. Or selon les distributions, on peut très bien se débrouiller sans même à avoir ouvrir le terminal une fois dans sa vie. La preuve avec Elementary OS, qui offre selon moi une transition simple à MacOS et à Windows.

Installation d’Elementary OS

Tout d’abord il faut récupérer une image ISO du système d’exploitation, pour cela je me rend sur le site officiel. Au bout de quelques minutes je me retrouve avec une image écrite sur l’une de mes clés USB et prête à être installée.
On boot sur la clé et une fois démarré, on a le choix d’essayer le système ou de l’installer directement. J’ai fait le choix de l’installer et d’essayer après. Au bout d’une trentaine de minutes, j’avais à ma disposition un PC GNU/Linux complet et prêt à fonctionner. Passons donc à la découverte de ce nouveau système d’exploitation.

Découverte d’Elementary OS


Au premier lancement, on se retrouve sur sa session (selon qu’on ait configuré l’ouverture automatique ou non) et on peut directement commencer à travailler. Pas de logiciel en particulier à désinstaller, rien à modifier.

On retrouve en bas le dock contenant les applications qu’il nous faut et rien de plus. Un navigateur, une messagerie, de quoi prendre des notes et « Files« , l’équivalent du Finder de MacOS ou de l’Explorer de Windows.

Les applis par défaut

De base différentes applications sont installées pour, de base être productif. On retrouve un navigateur nommé Epiphany, qui est un navigateur développé par les créateurs de GNOME. À coté il y a un client mail, que j’ai préféré remplacer par le célèbre Thunderbird.
Sur Linux pas besoin d’aller chercher sur internet pour se procurer des applications. Un petit tour dans le Centre d’Applications d’Elementary OS suffit. Globalement toutes les applications du système y sont présentes, mais il arrive quelques fois (comme pour Discord) de devoir se rendre sur le site de l’éditeur. Petit plus de la distribution, celle-ci installe automatiquement les mises à jour hardware comme les pilotes NVIDIA ou Intel dans mon cas. Bonne nouvelle, pour moi le support du multi-écran est natif. J’ai simplement à brancher mon câble HDMI pour que le bureau s’étende donc.

Conclusion

Ma transition vers Linux s’est passée sans peine pour moi. Malgré un dépaysement certains, je n’ai rien à redire de ce système d’exploitation. Si vous aussi, vous possedez un PC que vous n’utilisez plus parcequ’il est trop lent, je vous invite à essayer Elementary OS. J’estime qu’il est parfait pour débuter, d’autant plus qu’il est basé sur Debian.

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Blackpills: Le nouveau Netflix ?



Lancé en 2016, Blackpills est la nouvelle plateforme de vidéo à la demande créé par Daniel Marhely (co-fondateur de Deezer) et Patrick Holzman (co-fondateur de Allociné). Elle est destinée aux utilisateurs mobiles et a pour particularité de proposer des séries de courtes durées. J’ai pu tester l’application et vais vous donner mon avis sur celle-ci.

Blackpills peut-il remplacer Netflix ?


Qui pourrait rivaliser avec le géant de la VOD ? Et bien nous avons là un concurrent bien sérieux avec Amazon Prime Videos. Il est clair que compter Xavier Niel (PDG de Free) parmi ses actionnaires peut présenter un gros atout commercial. Connu pour ses prix défiant toute concurrence, Free a inspiré Blackpills. L’application est donc gratuite et propose au minimum une dizaine de séries en tous genres.

Le format

Les séries se décomposent en 10 épisodes au maximum et elles se renouvellent toutes les semaines. Mais pas d’inquiétudes ! Dans la théorie, seuls les saisons que vous avez regardées en entier se font remplacer par les nouvelles. Pour la plupart, elles sont réalisés par la plateforme. Mais celle-ci comporte aussi des séries qui ont été refusées par d’autres services de Streaming. On peut donc y retrouver des visages familiers comme celui de Kev Adams dans la série complètement décalée SuperHigh.

L’application

Concernant l’application, elle est téléchargeable depuis l’App Store d’Apple et le Play Store de Google. Les séries apparaissent sur l’écran et si vous arrivez en bas, plus de séries vous seront proposées.
Plus de séries Blackpills
Oui, les développeurs de Blackpills ont ajouté de l’humour à leur application.
Si vous cliquez sur « J’en veux plus ! », un large choix de séries vous seront proposées. Elles sont triées par genres, donc aucun moyen de ne pas aimer une série en particulier.

Si vous balayez sur la gauche – contrairement à ce qui est indiqué avec humour -, vous accéderez aux paramètres de l’application.

Ici, il est possible de changer la qualité de la vidéo, cela impactera votre consommation DATA sur votre forfait. Il est donc possible de baisser la qualité de la vidéo si vous avez un petit forfait. Il est également possible d’être notifié lorsqu’une nouvelle série ou un nouvel épisode fait sa sortie sur Blacpills.

Le public visé

Vu le format des épisodes, Blackpills vise essentiellement les utilisateurs mobiles. Idéal pour ne pas s’ennuyer dans les transports ou si vous avez 5 minutes à perdre dans une salle d’attente. Contrairement à ce que l’on peut penser, l’histoire dans les épisodes sont  bien répartis, on pourrait penser qu’en 5 à 8 minutes il ne peut rien se passer. Et dans un un si court laps de temps, il n’y aura aucune action ou avancée dans l’histoire et bien détrompez vous. Si vous ne me croyez pas, essayez par vous-même !

En résumé

Pour conclure, j’ai trouvé que Blackpills peut correspondre à un public nomade qui n’a pas envie de dépenser ses sous dans une entreprise qui sur-dimensionne ses épisodes. Et qui n’a pas forcément le temps de se taper une saison entière d’épisodes d’une heure en moyenne. Personnellement, j’ai essayé et adopté !

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Quand Google met la pression sur les petits éditeurs de contenu



Je viens de tomber sur un article très intéressant où un journaliste se plaint de Google et plus particulièrement d’Adsense. Son problème est le suivant… En tant que journaliste, il se doit d’informer les gens et il expose pour cela des faits (écrits et photos) qui effectivement peuvent parfois être un peu « graphiques ». C’est à dire des images un peu violentes qui sont pourtant nécessaires à l’Histoire et à l’information. Je pense par exemple à cette photo du petit garçon syrien mort sur une plage, aux crimes qui ont lieu partout dans le monde et qu’il faut dénoncer, et dans le cas de ce journaliste, à ces photos des tortures infligées par les militaires américains dans la prison d’Abu Graib (dans une vidéo YouTube qu’il monétise).
abu-ghraib-torture-04
Ce journaliste informe sur son média et vit de son travail grâce à la publicité et donc grâce à Adsense. Seulement, voilà… La censure Google est à l’œuvre en permanence, y compris sur ce genre de contenus et un beau jour, il reçoit un email qui lui dit en substance qu’il doit conformer son site et ses vidéos au règlement d’Adsense sous peine de voir son compte supprimé (et donc ses revenus s’envoler).
J’ai déjà reçu ce genre d’alertes (et je vais vous en parler après), mais en gros, ça met à chaque fois un bon coup de stress, car on a 48h ou 72h pour rentrer dans les clous, et que l’exemple donné dans l’avertissement de Google (le lien incriminé) est juste un exemple et qu’il faut faire le ménage sur TOUT le site, mais Google ne vous dit pas où exactement. Gros bordel donc pour retrouver les contenus en question, qui si on se place dans la tête de Google, pourraient « violer » leurs « policies ».
Alors évidemment, on a le choix sur la méthode :
  • Soit on retire la pub de tous ces articles qui ne rentrent pas dans les clous.
  • Soit on s’autocensure pour être sûr de ne rien oublier qui pourrait conduire à une catastrophe économique.
Sur un site proposant de l’information, s’autocensurer est hors de propos (en tout cas, je l’espère), surtout si comme ce journaliste, on parle en permanence de guerre et de violences. Mais retirer Adsense d’une partie du site, va entrainer une sacrée perte de monétisation.
En ce qui me concerne, j’ai eu une expérience similaire avec Google Adsense… La première fois, j’ai eu une alerte pour pédophilie sur le site… Oui pédophilie…
En effet, j’avais publié un article sur le fail de la Redoute où dans le catalogue, on voyait un mec à poil, au loin dans la mer… derrière des gosses pris en photo. J’avais mis la photo en question, plus une image de Pedobear et des mentions du mot « Pedobear ». J’étais en vacances, et j’ai vu le message assez tard, et il me restait moins de 24h pour agir. J’ai donc décidé de m’autocensurer en enlevant la photo des gosses et en retirant les mots « pedobear » et l’image de l’ours pédophile.
Et c’est passé.
La seconde fois, c’était pour pornographie. Sur le forum, certains d’entre vous jouaient à « Devine quel est ce film » en publiant des captures-écrans de classiques du cinéma. Et effectivement, dans ce topic, il y avait une photo de l’actrice Miou Miou, seins nus. On voyait que son buste et ce n’était clairement pas porno. Qui en France n’a jamais vu les nichons de Miou Miou… ? Mais bon, pour Google c’est du porno et ça mérite censure. J’ai donc viré la photo et j’ai aussi viré la publicité Adsense sur le forum pour être peinard.
Croyez-moi, l’autocensure n’est pas dans mes habitudes, mais là, ça ne portait pas à conséquence et je devais réagir vite. Avec le recul, je le regrette…
Alors vous savez peut-être pourquoi Google casse les couilles là dessus ? Et bien parce qu’officiellement, les annonceurs ne souhaitent pas que leur image (leur pub) soit associée à des contenus pornos ou violents. Je peux comprendre ça même si dans le cas du journaliste cité plus haut, c’est problématique, car qu’est-ce qui, au final, différencie une photo un peu violente qui est là pour informer, d’une photo trash / gore ?
En forçant les webmasters à faire le ménage de cette manière, Google n’est-il pas en train de lisser l’information, de lisser l’Histoire ?
Puis ensuite, j’ai reçu ça :
google
Comme vous pouvez le lire, cette fois Google ne souhaite plus protéger ses annonceurs… Non Google se protège lui-même et me suspend mon compte sans préavis, car j’ai expliqué sur cet article comment télécharger une vidéo YouTube. Et là, je n’ai pas eu 72h pour me retourner. Mon compte a été suspendu. Et pas question ici de retirer la publicité des articles incriminés. Non, non, ça ne servirait à rien.
Google veut tout simplement que je supprime TOUS mes articles où j’explique comment jouer un peu avec leurs différents services, SINON Google me dit « Tu dégages ! ».
Vous me connaissez, aborder ce genre de sujets qui déplaisent au géant américain, c’est un truc que je fais régulièrement et c’est surtout quelque chose dont j’aime bien parler. Supprimer tout ce contenu (qui doit se compter en plusieurs dizaines d’articles) m’aurait été insupportable, et ça aurait impliqué qu’ensuite, je m’autocensure en permanence pour éviter de déplaire à nouveau à Google. Imaginez l’enfer ! J’ai donc pris la lourde décision à l’époque, de supprimer de moi-même mon compte Adsense et de dire à Google d’aller se faire mettre bien profond.
Ce ne fut pas simple, car Adsense m’apportait une grosse partie de mes revenus. J’avais plein de projets en cours, des développements, je m’apprêtais à payer quelques mecs pour faire des petits trucs de-ci de-là sur le site… Et paf, en 1h, tout ça c’était terminé. J’ai même du baisser ma rémunération de 30% pour ne pas planter ma boite.
J’avais quand même bon espoir de redresser rapidement la barre en remplaçant Adsense par des petites régies alternatives, malheureusement, je n’ai jamais retrouvé, même de loin, le revenu que m’apportait Adsense.
Mais vous savez quoi ? Ce n’est pas grave… Car maintenant, je n’ai plus aucun stress… Je peux partir en vacance peinard sans risquer de recevoir un de ces mails qui me dit : « T’AS 72H SINON… » ce qui avait le don de me gâcher ma journée et j’ai supprimé le placard de pub qui se trouvait à l’intérieur des articles. Sachez aussi que si vous voyez des publicités en provenance de Google dans mes pages, celles-ci ne proviennent pas de mon compte Adsense personnel (que j’ai fermé) mais de ma régie, qui fait sa tambouille. Et eux, bizarrement, ils n’ont jamais eu d’emmerdes à cause de moi, probablement parce qu’ils sont à un niveau supérieur dans les petits papiers de Google…
Si je n’en ai pas parlé à l’époque, mis à part rapidement dans un édito, c’est par manque de temps et d’envie. Mais cet article sur lequel je suis tombé tout à l’heure a ravivé ces quelques souvenirs et je me suis dit que ce serait cool de partager ça avec vous.
  • Donc à la question, Google est-il un putain de mormon coincé du cul, la réponse est OUI.
  • À la question, Google fait-il pression (financièrement) sur les petits éditeurs pour censurer du contenu qui ne lui plait pas, la réponse est OUI.
  • À la question, jusqu’où s’arrêtera Google dans sa censure, la réponse est « J’en sais rien« , mais il est tout à fait plausible qu’un jour ils étendent cette censure à leur moteur de recherche. Si vous parlez d’un downloader YouTube sur votre site, paf, vous n’apparaitrez plus dans les résultats de recherche et vous pourrez dire bye bye à votre référencement naturel.
  • À la question, les webmasters qui ont encore de l’Adsense sur leur site s’autocensurent-ils, la réponse est probablement oui, sauf s’ils traitent uniquement de sujets un peu plats.
Voilà donc pour mon expérience d’Adsense. Je n’ai eu aucun souci avec eux durant des années et c’est depuis 2013 qu’ils ont commencé à se prendre au sérieux et à mettre la pression sur moi (et j’imagine sur d’autres).
À bon entendeur, salut !

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