Ultra
compacts, les nouveaux SSD M.2 bénéficient de l’interface NVMe pour
passer la barrière des 600 Mo/s. Nous avons testé pour vous cinq modèles
populaires.
Les SSD 2,5 pouces sont presque morts ! Place aux modèles M.2
et plus particulièrement à ceux dotés d’une interface NVMe
(Non-Volatile Memory Express). Cette dernière permet de s’affranchir de
la limite des 600 Mo/s de l’interface SATA (Serial ATA) utilisée
actuellement pour les disques durs intégrés aux ordinateurs grand
public. Ainsi, les SSD M.2 NVMe sont capables d’offrir des débits
supérieurs à 3000 Mo/s !
Des SSD prêts à l'emploi
Leur installation est très simple, car ils se présentent sous la
forme d’une petite carte (22 x 80 mm en général) à insérer dans un
connecteur spécifique de la carte mère. Une vis assure en général la
fixation du SSD et il faut juste veiller à ce que le Bios de la carte
mère soit compatible, ce qui est en général le cas sur les machines
récentes telles que les ordinateurs portables ou les mini PC. En outre,
Windows 10 est doté des pilotes nécessaires pour assurer le
fonctionnement des SSD M.2 NVMe, même s’ils ne sont pas forcément
optimisés.
Des écarts importants dans les débits
Nous avons testé cinq modèles M.2 NVMe et constaté de nombreux écarts
de performances. Ces différences apparaissent tout d’abord dans les
débits et dépendent de la capacité (plus elle est grande, plus le SSD
est rapide), du type de mémoire flash (la mémoire TLC est moins chère à
produire et moins véloce que la mémoire MLC), mais aussi de la taille
des fichiers. Ainsi, les meilleurs débits sont obtenus (voir ci-dessous)
avec les tests de lecture et d’écriture séquentielles, ce qui
correspond au transfert de fichiers de grande taille, par exemple
de vidéos. Dans ce domaine, le Black NVMe SSD de WD fait des étincelles,
suivi par le 960 Pro de Samsung.
Débit en Mo/s de chaque SSD testé, en fonction du type d'utilisation
A l’inverse, les SSD montrent leurs
faiblesses avec des petits fichiers de 4 Ko, sauf s’ils reçoivent de
nombreuses demandes de la part des applications. Ils stockent alors ces
demandes dans une file d’attente pour les organiser de façon optimale.
Ainsi, le test 4K Q32 du programme CrystalDiskMark met en œuvre une file
d’attente de 32 demandes (Queue en anglais). Les SSD NVMe sont
également très bien conçus pour un environnement multitâche comme le
montre le test 4K multithread (Q8T8) avec une file d’attente de 8
demandes et 8 tâches exécutées en parallèle.
Nous avons également utilisé le test AS SSD pour mettre en avant la
capacité des SSD à gérer un grand nombre d’opérations d’entrées/sorties,
un critère important pour une utilisation dans un environnement
multitâche (voir tableau ci-dessous). Les mesures en lecture avec une
seule tâche, puis avec 64 tâches (64 Thrd) mettent en avant la
technologie Optane que Intel utilise dans son 800P. On note également le
bon score du 960 Pro de Samsung dans cette épreuve.
Ci-dessus, nombre d’opérations d’entrées/sorties par seconde pour chaque SSD
Il faut télécharger les logiciels
Les constructeurs ne livrent en général aucun logiciel avec leurs SSD
mais une recherche sur leurs sites Web révèle qu’ils proposent en
téléchargement un programme de maintenance, parfois appelé boîte à
outils. Très pratique, ce programme permet de connaître l’état du SSD,
d’effectuer un effacement sécurisé et surtout de mettre à jour son
firmware (microcode). Cette mise à jour est importante car elle corrige
des bugs du SSD et peut parfois améliorer ses performances.
01net
- Logiciel de gestion d'Intel.
Certains constructeurs proposent également des
logiciels de migration de données (clonage) pour transférer facilement
l’intégralité du disque dur (OS, applications, données) sur le SSD.
01net
- Logiciel de migration de Samsung.
Voici les cinq SSD M.2 NVMe que nous avons testés.
Samsung 960 Pro : notre coup de coeur
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Sur le papier, le 960 Pro est le SSD le plus puissant
de la sélection grâce à l’utilisation de mémoire flash MLC (Multi Level
Cell) qui stocke deux bits de données par cellule. Ainsi, ce modèle
monte à 3446 Mo/s en lecture et 2124 Mo/s en écriture pour le test
séquentiel de CrystalDiskMark. Il se révèle également véloce pour le
transfert de fichiers de 4 Ko. L’utilisation de mémoire MLC permet
d’offrir une endurance élevée (800 To écrits au minimum pendant la vie
du SSD). Samsung soigne l’offre logicielle en proposant de télécharger
un programme de gestion du SSD, des pilotes optimisés et même un outil
de clonage très facile d’emploi pour transférer Windows 10, les applis
et les données. Capacité testée : 1 To Autres capacités disponibles : 512 Go, 2 To Type de mémoire flash : V-NAND MLC Mémoire cache : 1 Go DDR3 Vitesse annoncée : jusqu’à 3500 Mo/s en lecture et 2100 Mo/s en écriture Endurance annoncée : 800 TBW (To écrits) Garantie : 5 ans Logiciels à télécharger : Samsung Magician, pilotes NVMe Samsung, Data Migration Tool Prix :environ 550 euros
Samsung 960 EVO : le meilleur rapport qualité-prix
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Le 960 EVO est une bonne affaire car il offre des
débits élevés pour les fichiers de grande taille (3422 Mo/s en lecture
et 1751 Mo/s en écriture sous CrystalDiskMark), pour un prix très
raisonnable (190 euros pour 500 Go). Pour arriver à ces résultats,
Samsung met en œuvre un système de cache très performant. En revanche,
l’utilisation de mémoire TLC (Triple Level Cell), qui stocke trois bits
de données par cellule, engendre une endurance réduite (seulement 200 To
écrits pour la version 500 Go). Comme le 960 Pro, le 960 EVO bénéficie
d’une offre logicielle complète à télécharger sur le site de Samsung,
avec le programme de gestion Samsung Magician, des pilotes NVMe
optimisés, et un outil de clonage des données. Capacité testée : 500 Go Autres capacités disponibles : 250 Go, 1 To Type de mémoire flash : V-NAND TLC Mémoire cache : 512 Mo DDR3 Vitesse annoncée : jusqu’à 3200 Mo/s en lecture et 1800 Mo/s en écriture Endurance annoncée : 200 TBW (To écrits) pour 500 Go et 400 TBW pour 1 To Garantie : 3 ans Logiciels à télécharger : Samsung Magician, pilotes NVMe Samsung, Data Migration Tool Prix :environ 190 euros
Intel Optane SSD 800P
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Le SSD 800P est un modèle à part car il utilise la technologie Optane d’Intel, ainsi que la mémoire flash 3D XPoint
développée avec Micron. Hélas cette technologie se révèle coûteuse et
Intel ne propose que deux capacités pour son SSD M.2, 58 Go et 118 Go,
vendues au prix fort. C’est dommage car le 800P offre de bonnes
performances si on le compare à des SSD de capacité équivalente. Il se
révèle en particulier très à l’aise avec les petits fichiers de 4 Ko.
Capacité testée : 118 Go Autre capacité disponibles : 58 Go Type de mémoire flash : 3D XPoint Mémoire cache : nc Vitesse annoncée : jusqu’à 1450 Mo/s en lecture et 640 Mo/s en écriture Endurance annoncée : 365 TBW (To écrits) Garantie : 5 ans Logiciels à télécharger : Boîte à outils Intel SSD Prix :environ 250 euros
Kingston A1000
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Un SSD M.2 NVMe d’entrée de gamme ? C’est ce que
propose Kingston avec son A1000 dont le tarif est très attractif. Ainsi,
le modèle 480 Go ne coûte que 160 euros, ce qui est plutôt une bonne
affaire. Certes, les performances ne sont pas exceptionnelles pour du
NVMe (1608 Mo/s en lecture et 1037 Mo/s en écriture mesurés avec
CrystalDiskMark), mais elles sont tout de même nettement supérieures à
celles d’un SSD SATA. Le SSD A1000 est livré sans logiciel, mais
Kingston propose un coupon d’activation et un lien de téléchargement
pour utiliser le logiciel de clonage Acronis True Image HD. Capacité testée : 480 Go Autres capacités disponibles : 240 Go, 960 Go Type de mémoire flash : 3D TLC Mémoire cache : nc Vitesse annoncée : jusqu’à 1500 Mo/s en lecture et 900 Mo/s en écriture Endurance annoncée : 300 TBW (To écrits) pour 480 Go et 600 TBW pour 960 Go Garantie : 5 ans Logiciels à télécharger : Kingston SSD Manager, Acronis True Image HD Prix :environ 160 euros (300 euros pour 960 Go)
WD Black NVMe SSD
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Avec l’achat de SanDisk, Western Digital dispose
désormais d’une expertise dans les systèmes de stockage à base de
mémoire flash. Il propose sous sa marque WD un SSD très puissant,
capable de rivaliser avec les modèles de Samsung. Doté de mémoire flash
TLC, le Black NVMe SSD fait des étincelles dans sa version 1 To et
atteint des débits de 3442 Mo/s en lecture séquentielle et surtout 2855
Mo/s en écriture séquentielle sous CrystalDiskMark. Il obtient également
de bons résultats pour les petits fichiers. Vous pouvez télécharger sur
le site du constructeur le programme de gestion SSD Dashboard, ainsi
que le célèbre True Image d’Acronis pour transférer le contenu de votre
ancien disque dur. Capacité testée : 1 To Autres capacités disponibles : 250 Go, 500 Go Type de mémoire flash : 3D TLC Mémoire cache : 1 Go DDR3 Vitesse annoncée : jusqu’à 3400 Mo/s en lecture et 2800 Mo/s en écriture Endurance annoncée : 600 TBW (To écrits) Garantie : 5 ans Logiciels à télécharger : Western Digital SSD Dashboard, Acronis True Image WD Edition Prix :environ 459 euros
Tout ce dont vous avez besoin est un utilisateur qui ne vérifie pas les noms de domaine avant de cliquer.Les mots de passe restent toujours une fonctionnalité de sécurité que nous devons tous gérer. Les gérer est devenu plus facile grâce à l'introduction de gestionnaires de mots de passe, mais ils ne sont pas parfaits. L'authentification à deux facteurs (2FA) est considérée comme un moyen
d'améliorer considérablement la sécurité, mais il s'avère que la
contournement est assez simple.Comme
le rapporte TechCrunch, Kevin Mitnick est Chief Hacking Officer à la
société KnowBe4 de formation à la sensibilisation à la sécurité. Dans
la vidéo , il montre à quel point il est facile de saisir les
détails d'un utilisateur LinkedIn simplement en les redirigeant vers un
site Web ressemblant à LinkedIn et en utilisant 2FA pour lui voler ses
identifiants de connexion et son accès au site. L'outil Evilginx que Kevin a utilisé pour l'aider à le faire a été
créé par le chercheur en sécurité Kuba Gretzky, qui a expliqué comment
le bypass fonctionne dans un article sur breakdev.org.L'attaque est simple. Il
nécessite un e-mail qui semble "correct" pour le site Web ciblé afin
que le destinataire ne prenne pas le temps de vérifier le domaine à
partir duquel il a été envoyé. Dans l'exemple ci-dessus, l'email provient en fait de llnked.com plutôt que LinkedIn.com.Si
vous cliquez sur le bouton "Intéressé" dans l'e-mail, l'internaute
accède à un site Web qui ressemble à la page de connexion Linkedin, mais
qui se trouve sur le domaine llnked.com.C'est
un autre point auquel un utilisateur suspect va s'arrêter, mais la
plupart sont juste impatients de se rendre sur le site. Donc, ils remplissent les détails et cliquez sur Connexion. Cela
déclenche la vérification 2FA, qui, lorsque le bon code est entré, crée
un cookie de session permettant un accès sécurisé au site.en relation
Authentification à deux facteurs: qui l'a et comment l'organiser;Pendant
ce processus, il est possible de voler le nom d'utilisateur, le mot de
passe et le cookie de session pour le compte LinkedIn. À ce stade, le nom d'utilisateur et le mot de passe ne sont même pas nécessaires. Mitnick
charge simplement le navigateur Chrome, visite LinkedIn, ouvre les
outils de développement du navigateur, colle le cookie de session dans
la console, puis rafraîchit sur LinkedIn. L'accès est alors accordé.Ce que Mitnick essaie de montrer ici est, même avec 2FA, l'utilisateur est le maillon faible.S'ils
ne prennent pas le temps de vérifier où ils entrent leurs informations
sécurisées, aucune sécurité dépendant de l'utilisateur, aussi forte
soit-elle, ne fonctionnera.
Les banques informent mal leurs clients à propos des forfaits:(pour faire de l'argent avec les cons,les BS,les personnes en perte d'autonomie progressive,ceux qui ne connaise pas leurs droits,etc)
Pourquoi ça coûte cher ? (c'est surement,pour couvrir les frais de Cyberfraude(déja 51% des transactions se font en ligne en 2016) ,recouvrement de carte crédit et faillite en grosse parti,(déja 170 banques Canadienne fermées en 2017),car la masse salariale des employés (sauf les haut cadres)vont de plus en plus être remplacés par des machines,comme avec lesassistants virtuels....Facebook,Twitter,Messenger,Alexa,...)
Selon une enquête d'Option consommateurs.
Une enquête réalisée par le groupe Option consommateurs indique que
"la plupart" des institutions financières au pays n'informent pas
correctement leurs clients au sujet des forfaits bancaires.
L'organisme de défense des droits des consommateurs a révélé les
résultats de son enquête, mercredi, au cours d'une conférence de presse à
Montréal.
Entre autres résultats, environ 70 pour cent des personnes
interviewées se sont dites peu ou très peu informées à propos des
forfaits bancaires.
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Les frais bancaires sont aussi souvent sous-estimés par les clients,
de l'ordre de 48 pour cent. Ainsi, les gens en moyenne estimaient leurs
frais bancaires à 12,38 $, alors qu'ils étaient de 18,29 $.(La moyenne serait environ 21$/mois en frais total divers,c'est 252$/année pour un compte avec transactions illimités)
Ce manque d'information apparaît d'autant plus étonnant, selon Option
consommateurs, que les institutions financières s'étaient engagées
auprès du gouvernement à offrir des comptes à frais modiques et à bien
divulguer l'information à ce sujet. Or, l'information fait souvent
défaut, malgré cette entente avec le gouvernement fédéral, argue le
groupe de défense des consommateurs.
"(Ça) permet de dire qu'elle (l'entente) aide les institutions
financières à communiquer aux consommateurs, de façon générale. Il y a
un effet positif mais, malgré tout, on ne peut pas dire que les
institutions financières respectent leur engagement. Soixante-huit pour
cent des éléments d'information nécessaires à la prise de décision ont
été observés, ce qui, selon nous, est tout à fait inadéquat", a conclu
Olivier Bourgeois, coordonnateur en énergie et responsabilité sociétale
chez Option consommateurs.
De même, 63 pour cent des représentants des institutions financières
n'ont pas référé les enquêteurs d'Option consommateurs au site web de
leur institution. Et 48 pour cent n'ont pas remis de dépliant.
De plus, il existe un outil de comparaison des comptes bancaires sur
le site web de l'Agence de la consommation en matière financière du
Canada. Mais aucun représentant des institutions financières ne l'a
mentionné aux enquêteurs incognito d'Option consommateurs. Recommandations
Entre autres recommandations, Option consommateurs conseille aux
institutions financières de mieux former les employés du service à la
clientèle.
Elle recommande aussi à l'Agence de la consommation en matière
financière du Canada de prendre les moyens qu'il faut pour s'assurer du
respect de l'entente avec le gouvernement fédéral.
Pour les fins de l'enquête, deux représentants se sont rendus dans 27
succursales bancaires à Montréal et Toronto pour poser des questions
sur les forfaits. De plus, 100 Canadiens à faible revenu ont été
interviewés sur les forfaits et ils ont donné accès à leurs relevés
bancaires à Option consommateurs.
Option consommateurs a également consulté les sites web des
institutions financières et les dépliants de 18 institutions
financières.
Des fraudeurs pourraient avoir eu accès aux renseignements personnels et financiers d'un certain nombre de clients.
Deux des plus grandes banques canadiennes préviennent que des
"fraudeurs" pourraient avoir eu accès aux informations personnelles et
financières de jusqu'à 90 000 clients.
La Banque de Montréal a indiqué lundi que
des fraudeurs avaient communiqué avec l'institution dimanche en
prétendant détenir les renseignements personnels de moins de 50 000
clients, sans préciser de genre de données il s'agissait. La banque
croit que la cyberattaque a été commise à l'extérieur du Canada.
"Nous menons une enquête approfondie", a affirmé le porte-parole Paul Gammal dans une déclaration transmise lundi par courriel.
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"Nous avons pris connaissance d'affirmations non vérifiées selon
lesquelles les données personnelles et financières de clients auraient
pu être consultées par un fraudeur et une menace a été formulée pour le
rendre public", a-t-il expliqué. La banque n'a pas précisé si
l'agresseur avait demandé de l'argent.
Plus tôt lundi, Simplii Financial, les services bancaires directs de la Banque CIBC, a prévenu que des "fraudeurs" pouvaient avoir eu accès électroniquement à certains renseignements personnels et de comptes d'environ 40 000 clients de la banque virtuelle.
Simplii Financial a pris connaissance du problème potentiel dimanche
et a mis en place des mesures de sécurité supplémentaires, telles que le
contrôle renforcé des fraudes en ligne, a-t-elle indiqué lundi, en
précisant qu'elle travaillait avec les autorités compétentes.
Nous prenons cette
allégation au sérieux et nous avons pris des mesures afin d'améliorer
nos processus de surveillance et de sécurité.Michael Martin, premier vice-président Simplii Financial
M. Gammal a précisé que les deux incidents semblaient être reliés. La
Banque Royale, la Banque Scotia et la Banque TD ont déclaré que rien ne
leur laissait croire qu'elles avaient été touchées par le problème.
La Banque de Montréal et la CIBC ont toutes deux déclaré qu'elles
communiqueraient avec les clients et ont recommandé à ceux-ci de
surveiller leurs comptes et de contacter leur institution financière
pour toute activité suspecte.
"Nous enquêtons pour déterminer la validité des revendications et le
type de renseignements auxquels (les fraudeurs) auraient pu avoir
accès", a déclaré le porte-parole de la CIBC, Tom Wallis, dans une
déclaration transmise par courriel.
Le ministre des Finances, Bill Morneau, s'est entretenu avec les
dirigeants des institutions concernées, selon la porte-parole du
ministère, Jocelyn Sweet.
"Nous surveillons de près la situation avec le Bureau du surintendant
des institutions financières", a-t-elle déclaré dans un communiqué
envoyé par courriel. "La situation est étudiée par les institutions, en
collaboration avec les forces de l'ordre."
Le Commissariat à la protection de la vie privée avisé
Le Commissariat à la protection de la vie privée a indiqué lundi que les deux banques l'avaient avisé du dossier.
"Nous travaillons avec les organisations pour mieux comprendre ce qui
s'est passé et ce qu'elles font pour atténuer la situation", a déclaré
la porte-parole Valerie Lawton dans un courriel.
"À ce stade, nous sommes en contact avec les entreprises, mais nous n'avons pas ouvert d'enquête formelle."
Simplii a indiqué que les clients victimes de fraude en raison du
problème recevraient 100 pour cent de l'argent perdu du compte bancaire
affecté. La banque virtuelle a ajouté qu'"actuellement, rien n'indique
que les clients utilisant les services bancaires de CIBC auraient été
touchés".
La CIBC a lancé Simplii en novembre, en absorbant les comptes de
quelque deux millions de titulaires de comptes financiers "Le Choix du
Président" (PC Financial). La CIBC fournissait déjà les services
bancaires de base à PC Financial depuis près de 20 ans, mais elle a
conclu en août un accord avec la société mère de PC, Loblaw, pour se
séparer.
Les vols de données potentiels signalés lundi par Simplii et la
Banque de Montréal sont les plus récents incidents de cybersécurité
impliquant des Canadiens.
L'automne dernier, le service de surveillance de crédit Equifax a
informé le public que des pirates avaient eu accès aux données
personnelles de 145,5 millions de clients américains et de 19 000
Canadiens. En janvier, Bell Canada a averti certains de ses clients que
leurs renseignements personnels, tels que leur nom et leurs adresses de
courriel, avaient été consultés illégalement lors d'une violation de
données.
En novembre, la société de covoiturage Uber a déclaré que les pirates
avaient volé des noms, des adresses électroniques et des numéros de
téléphone mobile à des millions d'utilisateurs. Uber a précisé en
décembre que 815 000 Canadiens avaient peut-être été touchés dans le
cadre de la violation de données à l'échelle mondiale.
Les nouvelles règles fédérales en matière de violation de données,
qui exigeraient notamment la déclaration obligatoire des incidents,
doivent entrer en vigueur le 1er novembre.
Les règlements exigent que les organisations déterminent si une
violation de données présente un risque pour toute personne dont
l'information est en cause, puis qu'elles avisent le commissaire fédéral
à la vie privée et les personnes touchées "aussi tôt que possible".
Précédemment, les entreprises qui étaient piratées pouvaient alerter le
public au moment qu'elles jugeaient opportun.
Il existe une multitude de VPN sur le marché. L’un des plus populaire
est peut-être PureVPN, qui nous a contactés afin que nous fassions un
essai et, bien sûr, livrions nos avis sur le service proposé. Si vous
êtes arrivés sur cet article, vous devez sûrement savoir à quoi sert un
VPN et de quoi il en retourne. Le téléchargement, le streaming, le Bittorrent
sont sûrement des expressions que vous connaissez ou utilisez
fréquemment et si tel est le cas, alors un VPN doit forcément vous
intéresser. Mais que vaut PureVPN et à qui s’adresse-t-il ?
I – Présentation de PureVPN
PureVPN se présente comme un VPN mondial
et qui dispose de nombreux serveurs. En page d’accueil, l’accent est
mis sur la liberté et la vitesse. C’est ce que nous cherchons à vérifier
par le biais de ce test.
Avant tout vous devez savoir que nous avons eu écho de ce service
après avoir été contacté par PureVPN. De même, l’avis que nous donnons
ici reflète ce que nous pensons du service et bien sûr l’expérience qui
vous est offerte peut être différente.
II- Récapitulatif des options offertes par PureVPN
1.Une sécurité élevée
PureVPN assure que les données qui transitent via leur infrastructure
soit complètement chiffrées. Ce qui assure un anonymat et une sécurité
de vos données assez absolu. En effet PureVPN utilise un chiffrement de
vos données AES 256 bits, l’un des chiffrement des plus
élevé et pour le moment n’a pas encore été cassé. Pour vous donner une
idée, il faudrait environ 10 ans à votre machine pour « craquer » la clé de chiffrement utilisée.
2.Des serveurs optimisés
PureVPN se veut différent des autres. Pourquoi ? Il
assure avoir des serveurs optimisés pour toutes les utilisations qu’on
peut avoir aujourd’hui. Parmi ces utilisations il y a notamment le
streaming. c’est un défaut que possède pas mal de ses concurrents.
Certains VPN n’ont pas la bande passante adéquate pour supporter le
visionnage de vidéo. D’autres sont même censurés par des services comme Netflix.
3. Une adresse IP dédiée en option
Il y aussi la possibilité d’obtenir une adresse IP fixe dédiée, avec
un coût supplémentaire. Cela est compréhensible. Mais cette option est
plutôt destinée aux entreprises.
III – Mon Test de Pure VPN
J’ai pu tester ce VPN sur mon ordinateur personnel. Pour ce qui est
de l’installation, c’est un simple installeur à télécharger sur le site
officiel. Aucun paramètre compliqué à régler ou choisir.
1. Lancement de l’application
La première page est l’interface de login simple et épurée. Si vous
n’avez pas de compte, il faut le créer sur le site officiel de PureVPN
et souscrire un abonnement. Il est possible de tester gratuitement le
service durant 7 jours afin de vous en faire une idée. N’hésitez donc
pas à essayer avant d’acheter.
2. Choix du mode
Une fois connecté à votre compte, un premier choix du mode de
fonctionnement de votre VPN est demandé. Parmi ces choix se trouve la
plupart des utilisations différentes d’une connexion internet. Il est à
noté qu’on peut toujours changer le mode ultérieurement via les
paramètres.
Cependant il faut remarquer que le mode avec IP dédié est payant via un achat In-App.
Ces différent modes ont chacun leur contexte d’utilisation :
Stream : Ce mode est à utiliser lors de vos
sessions de streaming sur Twitch par exemple, vous garantissant un flux
important en débit montant et une mémoire tampon suffisant pour vous
assurer une stabilité de vos diffusion.
Internet Freedom : Ce mode vous permet d’aller sur des sites ou services potentiellement censurés dans certains pays. Une petite alternative au client TOR du Darknet que nous avons pu présenter par le passé.
Security Privacy : Ne soyez plus la cible des pubs personnalisées, et garantissez l’intégrité et la sécurité des votre traffic sur internet.
File Sharing : Ici PureVPN a optimisé la gestion du nombre de connexion lors du partage de fichiers (comme par exemple le protocole de torrent).
Dedicated IP : une option payante vous garantissant
une adresse IP Fixe, ce qui est destiné à une utilisation d’entreprise.
Remarque : l’anonymat est moins garanti avec une IP fixe.
3. Fonctionnement
Une fois le mode choisi vous avez le choix entre une liste de
serveur, à vous de choisir celui qui vous convient, mais vous pouvez
vous baser sur son emplacement, et le ping correspondant. Vous pourrez
toujours changer plus tard.
Après connexion au serveur vous avez votre IP réelle, qui est
masquée. L’indication de votre « nouvelle » IP apparait alors en bas de
l’écran du logiciel.
Le menu des paramètres est sobre mais efficace et possède toutes les
fonctions utiles pour le paramétrage d’un VPN sans pourtant les rendre
nécessaires. Ainsi un novice en la matière peut ne rien toucher et tout
se passera bien.
La fonction VPN Hotspot est assez sympa car elle permet de
transformer votre ordinateur en un point d’accès sécurisé raccordé au
VPN. Pour cela il faut disposer d’une connexion filaire et d’une
interface WiFi.
4 – Tests de débit
J’ai réalisé différents tests de débit avec ma connexion. Je ne mets
ici qu’un test de débit car mes résultats ont été sensiblement les même
pour chaque mode, ayant une connexion « fibre » à terminaison coaxiale de SFR. En effet je possède un débit descendant de 100 Mbps et un débit montant de 5 Mbps. Cci le test réalisé sans VPNOn a réalisé le même test sur le même serveur avec VPN actif cette fois-ci
On notera le débit limité de 40 Mbps en descendant, ce qui reste
suffisant pour la plupart des utilisations d’internet, un ping un poil
plus élevé mais tout de même acceptable. Comme toujours, lorsqu’il
s’agit de jouer, une connexion directe fera amplement l’affaire. Ne vous
embêtez pas à utiliser un VPN pour cela.
IV – Conclusion
Pour moi PureVPN est un VPN sobre mais efficace, jamais protéger sa
connexion n’a été aussi simple. Et pourtant PureVPN fournit beaucoup de
fonctionnalités intéressantes. Si un défaut est à relever c’est qu’il
n’est pas utilisable pour certains services, qui repèrent l’utilisation
du VPN comme Netflix, mais PureVPN a pensé à tout avec une option supplémentaire. Visiter le site de PureVPN.fr