SAMSUNG - Présenté à New York ce jeudi, le Samsung
Galaxy Note 9 sera bientôt disponible à la vente en France. Ce nouveau
smartphone reprend de nombreux éléments de son prédécesseur. Mais est-il
plus performant que le Note 8 ? Linternaute.com fait le point.
[Mis à jour le 10 août 2018 à 17h10] Samsung
a dévoilé, au cours d'une conférence à New York ce jeudi 8 août, son
nouveau mobile, le Galaxy Note 9, au design similaire à celui de son
prédécesseur le Galaxy Note 8. Mais le nouvel arrivant de la famille
Samsung contient une "série d'améliorations et de nouveautés" selon RTL, dont voici les principales. Tout d'abord, avec son nouveau stylet, Samsung propose une véritable innovation. Un bouton "télécommande" permet en outre de "déclencher la prise de photo à distance", explique le site Capital.
Le stylet "S Pen" permet également de contrôler un diaporama en
déplaçant les diapositives, le tout en appuyant sur un bouton. Le stylet
pouvant être utilisé jusqu'à 10 mètres de distance. Enfin, il est possible de prendre des notes sans déverrouiller le téléphone.
Pour cette nouvelle version du Galaxy Note, Samsung a décidé de
résoudre deux problèmes soulignés par les utilisateurs du modèle
antérieur. La première préoccupation concerne la batterie. Ainsi, pour
le Note 9, le groupe coréen a décidé d'offrir une capacité d'utilisation
de "21 % supérieure à celle du Note 8", rapporte Le Figaro. Pour ce qui
est de la seconde préoccupation, celle du risque de surchauffe, le
fabricant Samsung a "augmenté de 2 millimètres l'épaisseur de son
terminal et porté des améliorations au système de refroidissement de
l'appareil".
RTL indique également qu'il s'agit de la batterie "la plus grande
jamais portée" par un smartphone Samsung. Par ailleurs, le géant coréen
promet une capacité de batterie d'une "journée entière". Côté mémoire,
ce téléphone sera proposé avec un espace de stockage de 128 Go ou
512 Go. De plus, des cartes mémoires pourront être ajoutées afin
d'augmenter la capacité de stockage du téléphone. L'écran du Note
9 (6,4 pouces) est en revanche plus grand que le Note 8 (6,3 pouces), et
concernant le capteur d'empreinte, celui-ci est situé sous les capteurs
photos au dos du smartphone.
L'autre
grande innovation du Galaxy Note 9, c'est l'alignement de deux capteurs
photos situés au dos du téléphone. L'un d'eux sert à prendre des plans
larges, l'autre est spécialement conçu pour les portraits. Ce nouveau
smartphone serait doté d'une "intelligence artificielle" qui "analyse"
la scène que l'utilisateur souhaite photographier et applique ensuite
"les réglages les plus pertinents en fonction du sujet : nourriture,
coucher de soleil...", explique Samsung. Le téléphone signale par
ailleurs si la photo prise "est floue, à contre-jour" ou encore "si
l'objectif est sale".
Le Samsung Galaxy Note 9 permet de regrouper une ligne personnelle et
une ligne professionnelle, car il est doté de deux ports SIM. Une des
deux cartes SIM peut d'ailleurs être remplacée par une carte mémoire.
Autre nouveauté, le Galaxy Note 9 est résistant à l'eau et à la
poussière. En effet, Samsung indique dans sa présentation de l'appareil
que ce nouveau smartphone et son stylet "peuvent être immergés jusqu'à
1,5 mètres sans conséquence néfaste".
Quelles différences entre le Galaxy Note 8 et le Galaxy Note 9 ?
Si en apparence (de l'extérieur), le Galaxy Note 9 est identique à
son prédécesseur le Galaxy Note 8, celui-ci présente quand même quelques
différences. Dans un premier temps, la taille de l'écran diffère entre
les deux modèles. En effet, le Note 9 est "légèrement" plus grand que le
Note 8. Dans un second temps, contrairement au modèle antérieur, le
nouveau petit de la famille Samsung possède deux hauts-parleurs,
apportant ainsi un son stéréo comme son concurrent le Galaxy S9. Par
ailleurs, le capteur d'empruntes a été relocalisé sur le dos du
portable. Au sujet de la capacité d'utilisation, le Galaxy Note 9
possède une batterie plus puissante de 4 000 mAh contre 3 300 mAh sur
le Note 8. Enfin, la principale différence concerne le stylet. Le Galaxy
Note 9 possède un stylet particulièrement innovant qui permet de
contrôler le smartphone à distance.
Le Galaxy Note 9 de Samsung disponible à la vente fin août
Le Samsung Galaxy Note 9 sera disponible à la vente à partir du 24 août,
et ce en 4 couleurs : bleu océan, brique métallisé, lavande et noir.
Pour le prix, Samsung annonce que le 128 Go sera vendu à 1 009 euros et
que le 512 Go sera vendu à 1 259 euros. Le prix est donc similaire au
Note 8 pour l'espace de stockage de 128 Go.
Rappelons que la gamme Note correspond à une série "haut de gamme" de
la marque, et qui est souvent destinée aux professionnels et aux
"consommateurs qui apprécient l'usage de son stylet intégré". En effet,
la puissance et la rapidité du processus font de ce mobile un appareil
très convoité par les professionnels.
Orchid, la future alternative à Tor propulsée par la blockchain
Pour lutter contre l'espionnage économique et la censure
sur internet, la start-up compte créer une architecture réseau
décentralisée et cryptée reposant sur Ethereum.
Sur la page d'accueil de son site,
Orchid Labs donne le ton. La start-up basée à San Francisco se veut le
parangon de la liberté d'expression sur le net. Pour elle, la vision
initiale de sir Tim Berners-Lee, le père du web, n'a pas tenu. "Internet
était à l'origine une plateforme ouverte où les gens pouvaient
librement apprendre et communiquer. Malheureusement, à mesure que le
réseau a grandi, il est devenu un endroit où les gens sont surveillés,
contrôlés et censurés", martèle Orchid Labs.
Selon Freedom House,
près des deux tiers des internautes sont en partie ou totalement privés
de liberté sur internet. L'ONG pointe notamment du doigt la Chine, la
Russie, l'Egypte ou la Turquie. Dans certains pays, la publication d'un
billet, un commentaire ou un simple clic peut conduire en prison. Les
fournisseurs d'accès à internet sont tenus de livrer des informations
confidentielles et privées sur leurs utilisateurs aux gouvernements en
place. Quant au recours à un réseau privé virtuel (ou VPN pour Virtual Private Network), il est encadré, comme c'est le cas en Chine.
Face à ce constat, Orchid Labs travaille depuis début 2017 à mettre
en place l'Orchid Protocol : un réseau open source en peer-to-peer basé
sur les technologies de blockchain. Se posant en alternative à Tor et
aux VPN, il achemine le trafic de façon aléatoire via un ensemble de
nœuds et de passerelles réseau, ses utilisateurs partageant leur bande passante
excédentaire. Via cette architecture décentralisée et cryptée, Orchid
se targue de proposer un environnement à l'abri de la surveillance, de
l'espionnage industriel et de la censure.
Plus de 40 millions de dollars déjà levés
La start-up s'est lancée dans une vaste collecte de fonds. Selon un document
enregistré fin mars par le gendarme des marchés financiers américain
(la SEC), elle espère lever près de 125,6 millions de dollars cette
année. La jeune pousse a déjà atteint plus d'un quart de cet objectif,
et engrangé 36,1 millions de dollars. Dans le cadre d'une levée de fonds
d'amorçage (de 4,7 millions de dollars), elle est parvenue à convaincre
des investisseurs prestigieux comme Sequoia Capital, Andreessen
Horowitz, DFJ, PolyChain Capital, Metastable ou Blockchain Capital.
Le CV des fondateurs crédibilise le projet. L'équipe réunit des
expertises dans la sécurité, la blockchain et les logiciels libres. Le
PDG, Steven Waterhouse, est un serial-entrepreneur qui a cofondé RPX (un
spécialiste de la gestion de risques liés à la propriété
intellectuelle) et dirigé des projets de cryptomonnaie chez Fortress et Pantera Capital. Caution open source de l'équipe, Brian Fox a été le premier salarié de la Free Software Foundation. Il est connu pour ses contributions au projet open source GNU.
Quant à Stephen Bell, il connaît bien la Chine pour avoir notamment
créé dans ce pays le fonds d'investissement Trilogy Ventures LLC. Les
deux autres fondateurs sont des développeurs chevronnés. Jay Freeman a
conçu l'application Cydia conçue pour débrider les terminaux iOS, et
Gustav Simonsson a contribué au lancement d'Ethereum.
Palier aux défauts du grand frère Tor
Si la start-up a pris du retard sur son projet (une version bêta
publique de son protocole devait être publiée début 2018), la
publication d'un livre blanc
plusieurs fois réactualisées permet d'en savoir plus sur ses contours.
Pour Orchid Labs, les services d'anonymisation existants, tels qu'I2P et
Tor, pêchent par un manque d'adoption. "Seuls quelques milliers de
volontaires non rémunérés hébergent des relais et des nœuds de sortie
sur ces réseaux. Ce qui influe non seulement sur leur débit mais les
rend vulnérables aux attaques", argue-t-on chez Orchid Labs.
Pour faire venir à elle des contributeurs, la start-up mise sur un
dispositif d'incitation. Pour pousser ses membres à partager leur bande
passante, elle compte les rémunérer par le biais d'une cryptomonnaie.
Baptisée Orchid Token (OCT), cette dernière s'adossera au standard
ERC20 du réseau Ethereum. Une place de marché, l'Orchid Market, régulera
l'offre et la demande, en tenant compte des performances et des niveaux
de bande passante proposés. Cofondateur du protocole de blockchain BTU,
le Français Vidal Chriqui estime dans une tribune
que l'avenir des réseaux en peer-to-peer passe par cette tokenisation.
"C'est cet aspect économique qui a manqué aux premiers réseaux en pair à
pair comme Napster ou Tor, qui restent basés sur le volontariat et la
passion des participants", estime-t-il.
A l'inverse de la technologie promue par Orchid Labs, l'architecture
de Tor ne faciliterait pas la mise en place de moyens de paiement
anonyme permettant un tel système d'incitation financière. Autre grief
souvent retenu contre Tor : son image sulfureuse. "Il est souvent perçu
comme un outil conçu principalement pour les technophiles pour accéder à
des sites illicites ou au dark web", insiste Orchid. Ce dernier, au
contraire, n'entend pas donner accès "à des services cachés", et promet
de se concentrer uniquement sur "des offres ouvertes, sécurisées et
anonymes".
Ethereum et WebRTC sous le capot
Comme pour Tor, il en irait de même pour les VPN. "Certains
fournisseurs de réseaux privés virtuels suivent l'activité de leurs
clients, puis revendent sans leur approbation les logs qui en sont issus
à des entités commerciales […]", poursuit-on chez Orchid. Par ailleurs,
"les adresses IP des VPN et leurs nœuds sont potentiellement
identifiables. Ce qui peut permettre à une autorité tierce, publique ou
privée, de bloquer le trafic vers ou depuis les serveurs d'un
fournisseur de VPN."
Pour proposer une alternative crédible à Tor et aux VPN, Orchid Labs
mise d'abord sur Ethereum pour gérer les échanges entre ses membres que
ce soit pour les micro-paiements ou la contractualisation (via les smart
contracts de la chaine de blocs). La preuve de travail qui joue le rôle
de garantie au sein des blockchains publiques a été préférée aux
alternatives que sont la preuve d'enjeux,
la preuve du temps de latence ou la preuve d'espace. Orchid se réserve
la possibilité d'expérimenter néanmoins cette dernière dans une future
version. Enfin, la start-up a retenu le protocole WebRTC, conçu pour
faciliter la communication en temps réel entre les navigateurs web,
comme protocole réseau, ainsi que la librairie de cryptographie open
source NaCL.
Dans cet article, nous allons énumérer les solutions qui existent pour convertir un disque MBR vers GPT lorsque Windows est installé. Vous possédez un ordinateur compatible UEFI et pour X raisons; Windows a été installé sur un disque MBR en mode BIOS hérité. Vous souhaitez convertir un disque MBR où Windows est installé vers un disque GPT sans perte de données et réinstallation de Windows. Cela est impossible avec des solutions payantes ou gratuites.
Voici les solutions qui existent avec les avantages et inconvénients.
Dans un premier temps, si vous n’avez aucune idée de ce que sont les type de disque MBR et GPT, vous pouvez lire l’article : Différences MBR et GPT
Pour rappel, l’utilitaire diskpart permet de convertir un disque GPT en MBR et inversement. Cette conversion nécessite de supprimer l’intégralité des données sur le disque afin de changer le type. La page suivante explique comment opérer cette conversion de type de disque avec diskpart : Convertir un disque GPT en MBR et inversement avec diskpart
Dans cette page, nous allons voir comment convertir un disque MBR en GPT sans perte de données, ni réinstallation de Windows. La procédure de conversion de disque consiste à :
Effectuer la conversion de disque MBR vers GPT
Arrêter l’ordinateur puis se rendre sur dans le BIOS pour activer le mode UEFI
Redémarrez l’ordinateur puis Windows doit démarrer comme habituellement.
Cette opération est plutôt donc à destination d’utilisateurs avancés et confirmés.
Cette conversion n’est pas sans risque comme d’ailleurs toutes opérations qui visent à modifier les partitions de disque.
La première chose à faire est donc d’effectuer des sauvegardes surtout
si des documents importants se trouvent sur votre ordinateur. Dans
le cas où votre ordinateur sert pour travailler, faites l’opération un
jour où vous avez du temps dans le cas où cela se passe mal.
Encore une fois faites des sauvegardes avant de vous lancer.
Conversion disque Windows de MBR vers GPT
A noter que dans ces démonstrations, nous avons une installation de Windows des plus simple avec un disque et une seule partition de disque principale. Cela doit réduire les chances de problèmes de conversion.
mbr2GPT
mbr2GPT est une solution incluse dans Windows 10 qui permet de convertir un disque MBR en GPT. Cet outil de Windows est gratuit puisqu’il est inclut dans Windows. Le désavantage et qu’il s’utilise en invite de commandes et donc cela peut paraître compliqué.
La page suivante explique le fonctionnement et syntaxe de MBR2GPT : MBR2GPT : conversion disque GPT sans perte de données
Voici une vidéo illustrative d’une conversion de disque MBR vers GPT avec mbr2GPT. La commande utilisée est la suivante qui demande à convertir le disque 0 :
mbr2gpt /convert /disk:0 /allowfullos
Une fois la conversion de disque effectuée, on change dans le BIOS le type MBR (BIOS hérité) vers UEFI.
AOMEI Partition Assistant
AOMEI Partition Assistant est un outil qui permet de créer, supprimer, agrandir, réduire, fusionner les partitions de Windows. Une fonction de conversion de disque MBR en GPT est disponible dans l’édition payante. Celle-ci fonctionne sans problème comme le montre la vidéo suivante :
On convertit le disque MBR en GPT
On change le réglage dans le BIOS de BIOS hérité vers UEFI.
Enfin, au redémarrage de l’ordinateur, Windows se lance sans problème.
Lecteur vidéo
00:00
02:49
Minitool Partition Wizard
Minitool Partition Wizard est un autre utilitaire de gestion des disques pour Windows. Ce dernier possède dans sa version payante une fonction pour convertir un disque MBR en GPT.
Le principe est le même, on sélectionne le disque puis on utilise la fonction Convert MBR to GPT Disk
puis on applique la modification de disque.
Comme la fonction n’est disponible que sur la version payante, je n’ai pas pu tester celle-ci entièrement.
Comment le GPS peut vous pister, même lorsque vous l'éteignez
Technologie : Des chercheurs
ont effectué un suivi des conducteurs en utilisant des capteurs situés
dans les smartphones. L'accéléromètre, le magnétomètre et le gyroscope
permettent de suivre les utilisateurs de smartphone.
Quelqu'un pourrait-il vous suivre lorsque vous circulez dans votre
ville ? Vous pensez peut-être que la désactivation de la fonctionnalité
GPS de votre smartphone empêchera cela. Mais des chercheurs de la
Northeastern University de Boston ont constaté que ce n'est pas toujours
le cas. "Peu de gens sont conscients de ce problème. Principalement
parce que quand nous pensons à l'emplacement, nous l'associons au GPS
sur le téléphone" explique Sashank Narain, chercheur à Northeastern.
Un smartphone dans une cage de Faraday portable. Le meilleur moyen de se protéger des piratages ?
Lors d'un test, Sashank Narain et son équipe ont pu suivre les
personnes qui conduisaient dans des villes telles que Boston, Waltham et
Londres. Les localisateurs traditionnels, comme le GPS, ont été
désactivés. Les chercheurs ont donc utilisé d'autres capteurs.
"L'objectif de notre projet est de faire prendre conscience aux gens que
de telles vulnérabilités existent et qu'elles devraient être prises en
compte" mentionne Sashank Narain.
Guevara Noubir, professeur à la Northeastern University qui a participé aux travaux, explique à CNBC
: "Il y a tout un secteur qui peut avoir un impact sur la sécurité, et
en particulier la vie privée. Un domaine nommé "side channel attacks",
pour attaques de canal latéral.
Fausse application mobile
En
utilisant des smartphones sous Android, les chercheurs ont effectué un
suivi des utilisateurs en utilisant des capteurs situés dans les
smartphones. Des capteurs qui ne sont pas conçus pour suivre leur
emplacement. L'accéléromètre par exemple, qui mesure la vitesse de
déplacement d'un téléphone. Le magnétomètre ensuite, qui fonctionne
comme une boussole numérique. Et un gyroscope enfin, qui suit la
rotation de l'appareil.
Ces capteurs permettent par exemple le changement de l'orientation de
l'écran de l'horizontale à la verticale lorsque le téléphone est
déplacé. "Les gens ne réalisent pas vraiment que leur téléphone
portable, avec un accès à tous ces capteurs, est, en un sens,
potentiellement le meilleur dispositif d'espionnage que vous pouvez
imaginer" explique Guevara Noubir.
Afin de suivre les sujets de test, les chercheurs leur ont fait
télécharger ce qui semblait être une application mobile d'éclairage -
qui en réalité recueillait des données de capteurs. "Vous devez avoir
une application installée sur le téléphone, mais une fois cela fait,
tous les autres processus sont automatiques" mentionne Guevara Noubir.
90 % de précision
À l'heure actuelle, les techniques utilisées par les chercheurs
fonctionnent mieux dans certaines villes. "Dans un endroit comme Boston,
qui a beaucoup de virages spécifiques et de routes très sinueuses, vous
pouvez obtenir une précision allant jusqu'à 50 % de l'emplacement de
l'utilisateur dans les cinq premiers résultats de recherche. Dans le cas
d'un endroit comme Manhattan, qui ressemble plus à une grille, c'est
beaucoup plus difficile" détaille Sashank Narain.
"Si vous devez parcourir le même chemin tous les jours, nous avons
une très forte probabilité de deviner où vous vivez, où vous travaillez
et quelles sont vos parcours" dit-il, précisant que sur les parcours
répétés tous les jours la précision est de 90 %.
Les chercheurs ont été surpris par les résultats et s'attendent à
plus de précision au fil du temps. A cause de la précision grandissante
des capteurs. "Nous ne nous attendions pas honnêtement à une telle
précision" explique t-il. "Au fur et à mesure que la sophistication de
ces capteurs sur les smartphones s'améliore, ils deviennent de plus en
plus utiles pour accéder à la vie privée des utilisateurs."
Les iPhones concernés aussi
Bien que les chercheurs utilisent des téléphones Android, Sashank
Narain a déclaré que le piratage peut s'appliquer "également aux
iPhones, car ils ont un système de gestion des droits identique pour les
capteurs."
Un porte-parole de Google a déclaré que Android P, son dernier
système d'exploitation, "restreint l'accès à des capteurs tels que les
accéléromètres et les gyroscopes. Les capteurs de smartphones ne
fournissent pas directement les données de localisation des
utilisateurs, et cette recherche souligne à quel point il serait
difficile d'utiliser ces capteurs pour le suivi de localisation." Apple
n'a pas réagit.
Pour vous protéger, les utilisateurs ne doivent télécharger que des
applications de Google et des boutiques officielles d'Apple.
Assurez-vous également que votre système d'exploitation est à jour. Pour
se protéger encore un peu plus, les utilisateurs ne devraient
télécharger des applications que dans des app store Google et Apple. Et
s'assurer que leur OS est bien mis à jour.
Galileo : la constellation de satellites bientôt complète
Technologie : Ariane doit
mettre sur orbite ce mercredi quatre nouveaux satellites permettant à
Galileo, le GPS européen, d'être quasiment opérationnel à 100%.
Après plus de 17 ans, le grand projet Galileo est en passe de devenir
une réalité. Ce mercredi, une fusée Ariane 5 doit mettre sur orbite les
quatre nouveaux satellites (soit 26/30) positionnés à 23 000 kilomètres
d'altitude permettant à Galileo, le GPS européen, d'être quasiment
pleinement opérationnel à 100%. Rappelons que le service a été ouvert il
y a un an et demi, le lancement des derniers satellite doit permettre
d'améliorer encore la précision du système.
Le
tir de mercredi "marquera la fin d'un cycle démarré en 2011", déclare à
l'AFP Stéphane Israël, président d'Arianespace, société de services de
lancement. A cette date, "nous aurons lancé les 26 premiers satellites
avec une régularité de métronome". Il restera encore 4 satellites à
déployer jusqu'en 2021 mais les 6 derniers ont vocation à remplacer la
première génération de satellites.
"Galileo est en train de
devenir un grand succès car sa précision est bien supérieure" à celle du
GPS (américain) et il offre en plus la datation du signal, souligne
Jean-Yves Le Gall, président de l'agence spatiale française CNES
Le
patron du CNES note une "accélération formidable du nombre
d'utilisateurs" de Galileo dans le monde depuis le lancement des
premiers services. Galileo est désormais accessible sur les derniers
modèles de smartphones, notamment ceux d'Apple et de Samsung.
En
février, le nombre d'utilisateurs était estimé à près de 100 millions.
En juin, Jean-Yves Le Gall évoquait "200 millions d'utilisateurs" et il
"pense" qu'on est désormais proche "des 300 millions".
L'horizon
s'éclaircit donc pour le GPS européen qui a connu de nombreuses
difficultés depuis ses débuts en 1999 avec l'objectif de mise en service
en 2008....
En fait, aucune entreprise privée ne voulait
financer le projet à 100% et il a fallu attendre 2007 pour que le plan
de financement industriel soit enfin bouclé. Lassée d’attendre le bon
vouloir des industriels impliqués, l’Union européenne s’engage à
financer sur fonds publics l’infrastructure. Les Vingt-Sept de l'époque
décident donc que l’argent public financerait l’infrastructure
satellitaire pour un coût de 3,4 milliards d’euros, soit 2,4 milliards
supplémentaires par rapport au milliard d’euros déjà injecté, sur un
coût total, exploitation comprise, de 10 milliards d’euros.
En
2007, un seul satellite a été lancé et l'année d'ouverture du service
est repoussée à 2012. En 2014, les satellites Doresa et Milena ne
rejoignent pas l’orbite prévue. La consternation est telle qu'une
commission d’enquête est ouverte en collaboration avec la commission
européenne et l’agence spatiale Européenne (ESA). Fin 2014, seuls 4
satellites sont concrètement en orbite. A cette date, 4 milliards
d'euros ont déjà été dépensés.
En 2015, les choses s'accélèrent
enfin. Soyouz met sur orbite, avec cette succès cette fois, deux
nouveaux satellites de la constellation, portant donc le total à 6.
Le
programme atteint alors son rythme de croisière avec la mise en orbite
de deux satellites tous les trois mois. "Nous avons démontré aujourd'hui
encore que l'Europe dispose d'un savoir-faire et d'une technologie de
pointe et d'une vision et d'une détermination à accomplir de grandes
choses", commente alors la commissaire européenne au Marché intérieur et
à l'Industrie, Elzbieta Bienkowska. "Détermination" est bien le mot qui
caractérise le mieux les acteurs de ce projet...
Fin 2016, il
est enfin possible d'utiliser les données européennes même si le
dispositif est encore incomplet. En 2017, un ultime incident fait
craindre le pire : on apprenait en effet que plusieurs horloges
atomiques de certains satellites du projet étaient « en panne ».
Le système de navigation ne serait cependant directement touché par ces
défaillances car les ingénieurs avaient prévu un système de redondance
au cas où la situation se présenterait. Chaque satellite est ainsi doté
de quatre horloges. L'ESA indiquait que la situation est sous-contrôle
même si était est encore incapable d'expliquer les causes de cette
épidémie.
Tous les satellites dont les horloges sont touchées par cette épidémie, sont fonctionnels, avait ainsi assuré l'agence.
Aujourd'hui,
Galileo est plus stratégique que jamais à l'heure ou la géolocalisation
s'infiltre dans de nombreux domaines, transformation numérique oblige. «
Quelque 10 % du PIB européen dépendent aujourd’hui des systèmes de
positionnement par satellites, et d’ici à 2030, ce pourcentage pourrait
grimper à environ 30 % », justifie le Cnes, l’agence spatiale française.