Powered By Blogger

Rechercher sur ce blogue

mardi 28 août 2018

Samsung : le Galaxy Note 9 arrive, quelles nouveautés ?



Samsung : le Galaxy Note 9 arrive, quelles nouveautés ?

Libellés
samsung, Galaxy Note 9
Samsung : le Galaxy Note 9 arrive, quelles nouveautés ? SAMSUNG - Présenté à New York ce jeudi, le Samsung Galaxy Note 9 sera bientôt disponible à la vente en France. Ce nouveau smartphone reprend de nombreux éléments de son prédécesseur. Mais est-il plus performant que le Note 8 ? Linternaute.com fait le point.
[Mis à jour le 10 août 2018 à 17h10] Samsung a dévoilé,  au cours d'une conférence à New York ce jeudi 8 août, son nouveau mobile, le Galaxy Note 9, au design similaire à celui de son prédécesseur le Galaxy Note 8. Mais le nouvel arrivant de la famille Samsung contient une "série d'améliorations et de nouveautés" selon RTL, dont voici les principales. Tout d'abord, avec son nouveau stylet, Samsung propose une véritable innovation. Un bouton "télécommande" permet en outre de "déclencher la prise de photo à distance", explique le site Capital. Le stylet "S Pen" permet également de contrôler un diaporama en déplaçant les diapositives, le tout en appuyant sur un bouton. Le stylet pouvant être utilisé jusqu'à 10 mètres de distance. Enfin, il est possible de prendre des notes sans déverrouiller le téléphone.
Pour cette nouvelle version du Galaxy Note, Samsung a décidé de résoudre deux problèmes soulignés par les utilisateurs du modèle antérieur. La première préoccupation concerne la batterie. Ainsi, pour le Note 9, le groupe coréen a décidé d'offrir une capacité d'utilisation de "21 % supérieure à celle du Note 8", rapporte Le Figaro. Pour ce qui est de la seconde préoccupation, celle du risque de surchauffe, le fabricant Samsung a "augmenté de 2 millimètres l'épaisseur de son terminal et porté des améliorations au système de refroidissement de l'appareil".
RTL indique également qu'il s'agit de la batterie "la plus grande jamais portée" par un smartphone Samsung. Par ailleurs, le géant coréen promet une capacité de batterie d'une "journée entière". Côté mémoire, ce téléphone sera proposé avec un espace de stockage de 128 Go ou 512 Go. De plus, des cartes mémoires pourront être ajoutées afin d'augmenter la capacité de stockage du téléphone. L'écran du Note 9 (6,4 pouces) est en revanche plus grand que le Note 8 (6,3 pouces), et concernant le capteur d'empreinte, celui-ci est situé sous les capteurs photos au dos du smartphone.
Caractéristique du Samsung Galaxy Note 9 © Samsung
L'autre grande innovation du Galaxy Note 9, c'est l'alignement de deux capteurs photos situés au dos du téléphone. L'un d'eux sert à prendre des plans larges, l'autre est spécialement conçu pour les portraits. Ce nouveau smartphone serait doté d'une "intelligence artificielle" qui "analyse" la scène que l'utilisateur souhaite photographier et applique ensuite "les réglages les plus pertinents en fonction du sujet : nourriture, coucher de soleil...", explique Samsung. Le téléphone signale par ailleurs si la photo prise "est floue, à contre-jour" ou encore "si l'objectif est sale".
Samsung Galaxy Note 9 ©Samsung.com9
Le Samsung Galaxy Note 9 permet de regrouper une ligne personnelle et une ligne professionnelle, car il est doté de deux ports SIM. Une des deux cartes SIM peut d'ailleurs être remplacée par une carte mémoire. Autre nouveauté, le Galaxy Note 9 est résistant à l'eau et à la poussière. En effet, Samsung indique dans sa présentation de l'appareil que ce nouveau smartphone et son stylet "peuvent être immergés jusqu'à 1,5 mètres sans conséquence néfaste".

Quelles différences entre le Galaxy Note 8 et le Galaxy Note 9 ? 

Si en apparence (de l'extérieur), le Galaxy Note 9 est identique à son prédécesseur le Galaxy Note 8, celui-ci présente quand même quelques différences. Dans un premier temps, la taille de l'écran diffère entre les deux modèles. En effet, le Note 9 est "légèrement" plus grand que le Note 8. Dans un second temps, contrairement au modèle antérieur, le nouveau petit de la famille Samsung possède deux hauts-parleurs, apportant ainsi un son stéréo comme son concurrent le Galaxy S9. Par ailleurs, le capteur d'empruntes a été relocalisé sur le dos du portable. Au sujet de  la capacité d'utilisation, le Galaxy Note 9 possède une batterie plus puissante de 4 000 mAh contre 3 300 mAh sur le Note 8. Enfin, la principale différence concerne le stylet. Le Galaxy Note 9 possède un stylet particulièrement innovant qui permet de contrôler le smartphone à distance.

Le Galaxy Note 9 de Samsung disponible à la vente fin août

Le Samsung Galaxy Note 9 sera disponible à la vente à partir du 24 août, et ce en 4 couleurs : bleu océan, brique métallisé, lavande et noir. Pour le prix, Samsung annonce que le 128 Go sera vendu à 1 009 euros et que le 512 Go sera vendu à 1 259 euros. Le prix est donc similaire au Note 8 pour l'espace de stockage de 128 Go.
Rappelons que la gamme Note correspond à une série "haut de gamme" de la marque, et qui est souvent destinée aux professionnels et aux "consommateurs qui apprécient l'usage de son stylet intégré". En effet, la puissance et la rapidité du processus font de ce mobile un appareil très convoité par les professionnels.

REF.:

Orchid, la future alternative à Tor propulsée par la blockchain



Orchid, la future alternative à Tor propulsée par la blockchain


Pour lutter contre l'espionnage économique et la censure sur internet, la start-up compte créer une architecture réseau décentralisée et cryptée reposant sur Ethereum.
Sur la page d'accueil de son site, Orchid Labs donne le ton. La start-up basée à San Francisco se veut le parangon de la liberté d'expression sur le net. Pour elle, la vision initiale de sir Tim Berners-Lee, le père du web, n'a pas tenu. "Internet était à l'origine une plateforme ouverte où les gens pouvaient librement apprendre et communiquer. Malheureusement, à mesure que le réseau a grandi, il est devenu un endroit où les gens sont surveillés, contrôlés et censurés", martèle Orchid Labs.
Selon Freedom House, près des deux tiers des internautes sont en partie ou totalement privés de liberté sur internet. L'ONG pointe notamment du doigt la Chine, la Russie, l'Egypte ou la Turquie. Dans certains pays, la publication d'un billet, un commentaire ou un simple clic peut conduire en prison. Les fournisseurs d'accès à internet sont tenus de livrer des informations confidentielles et privées sur leurs utilisateurs aux gouvernements en place. Quant au recours à un réseau privé virtuel (ou VPN pour Virtual Private Network), il est encadré, comme c'est le cas en Chine.
Face à ce constat, Orchid Labs travaille depuis début 2017 à mettre en place l'Orchid Protocol : un réseau open source en peer-to-peer basé sur les technologies de blockchain. Se posant en alternative à Tor et aux VPN, il achemine le trafic de façon aléatoire via un ensemble de nœuds et de passerelles réseau, ses utilisateurs partageant leur bande passante excédentaire. Via cette architecture décentralisée et cryptée, Orchid se targue de proposer un environnement à l'abri de la surveillance, de l'espionnage industriel et de la censure.

Plus de 40 millions de dollars déjà levés

La start-up s'est lancée dans une vaste collecte de fonds. Selon un document enregistré fin mars par le gendarme des marchés financiers américain (la SEC), elle espère lever près de 125,6 millions de dollars cette année. La jeune pousse a déjà atteint plus d'un quart de cet objectif, et engrangé 36,1 millions de dollars. Dans le cadre d'une levée de fonds d'amorçage (de 4,7 millions de dollars), elle est parvenue à convaincre des investisseurs prestigieux comme Sequoia Capital, Andreessen Horowitz, DFJ, PolyChain Capital, Metastable ou Blockchain Capital.
Le CV des fondateurs crédibilise le projet. L'équipe réunit des expertises dans la sécurité, la blockchain et les logiciels libres. Le PDG, Steven Waterhouse, est un serial-entrepreneur qui a cofondé RPX (un spécialiste de la gestion de risques liés à la propriété intellectuelle) et dirigé des projets de cryptomonnaie chez Fortress et Pantera Capital. Caution open source de l'équipe, Brian Fox a été le premier salarié de la Free Software Foundation. Il est connu pour ses contributions au projet open source GNU. Quant à Stephen Bell, il connaît bien la Chine pour avoir notamment créé dans ce pays le fonds d'investissement Trilogy Ventures LLC. Les deux autres fondateurs sont des développeurs chevronnés. Jay Freeman a conçu l'application Cydia conçue pour débrider les terminaux iOS, et Gustav Simonsson a contribué au lancement d'Ethereum.
Palier aux défauts du grand frère Tor
Si la start-up a pris du retard sur son projet (une version bêta publique de son protocole devait être publiée début 2018), la publication d'un livre blanc plusieurs fois réactualisées permet d'en savoir plus sur ses contours. Pour Orchid Labs, les services d'anonymisation existants, tels qu'I2P et Tor, pêchent par un manque d'adoption. "Seuls quelques milliers de volontaires non rémunérés hébergent des relais et des nœuds de sortie sur ces réseaux. Ce qui influe non seulement sur leur débit mais les rend vulnérables aux attaques", argue-t-on chez Orchid Labs.
Pour faire venir à elle des contributeurs, la start-up mise sur un dispositif d'incitation. Pour pousser ses membres à partager leur bande passante, elle compte les rémunérer par le biais d'une cryptomonnaie. Baptisée Orchid Token (OCT), cette dernière s'adossera au standard ERC20 du réseau Ethereum. Une place de marché, l'Orchid Market, régulera l'offre et la demande, en tenant compte des performances et des niveaux de bande passante proposés. Cofondateur du protocole de blockchain BTU, le Français Vidal Chriqui estime dans une tribune que l'avenir des réseaux en peer-to-peer passe par cette tokenisation. "C'est cet aspect économique qui a manqué aux premiers réseaux en pair à pair comme Napster ou Tor, qui restent basés sur le volontariat et la passion des participants", estime-t-il.
A l'inverse de la technologie promue par Orchid Labs, l'architecture de Tor ne faciliterait pas la mise en place de moyens de paiement anonyme permettant un tel système d'incitation financière. Autre grief souvent retenu contre Tor : son image sulfureuse. "Il est souvent perçu comme un outil conçu principalement pour les technophiles pour accéder à des sites illicites ou au dark web", insiste Orchid. Ce dernier, au contraire, n'entend pas donner accès "à des services cachés", et promet de se concentrer uniquement sur "des offres ouvertes, sécurisées et anonymes".

Ethereum et WebRTC sous le capot

Comme pour Tor, il en irait de même pour les VPN. "Certains fournisseurs de réseaux privés virtuels suivent l'activité de leurs clients, puis revendent sans leur approbation les logs qui en sont issus à des entités commerciales […]", poursuit-on chez Orchid. Par ailleurs, "les adresses IP des VPN et leurs nœuds sont potentiellement identifiables. Ce qui peut permettre à une autorité tierce, publique ou privée, de bloquer le trafic vers ou depuis les serveurs d'un fournisseur de VPN."
Pour proposer une alternative crédible à Tor et aux VPN, Orchid Labs mise d'abord sur Ethereum pour gérer les échanges entre ses membres que ce soit pour les micro-paiements ou la contractualisation (via les smart contracts de la chaine de blocs). La preuve de travail qui joue le rôle de garantie au sein des blockchains publiques a été préférée aux alternatives que sont la preuve d'enjeux, la preuve du temps de latence ou la preuve d'espace. Orchid se réserve la possibilité d'expérimenter néanmoins cette dernière dans une future version. Enfin, la start-up a retenu le protocole WebRTC, conçu pour faciliter la communication en temps réel entre les navigateurs web, comme protocole réseau, ainsi que la librairie de cryptographie open source NaCL.

A lire aussi 

samedi 25 août 2018

Conversion disque Windows de MBR vers GPT sans réinstallation


Conversion disque Windows de MBR vers GPT sans réinstallation



hdd, SSD, MBR, MBR2GPT, GPT
 
Dans cet article, nous allons énumérer les solutions qui existent pour convertir un disque MBR vers GPT lorsque Windows est installé.
Vous possédez un ordinateur compatible UEFI et pour X raisons; Windows a été installé sur un disque MBR en mode BIOS hérité.
Vous souhaitez convertir un disque MBR où Windows est installé vers un disque GPT sans perte de données et réinstallation de Windows.
Cela est impossible avec des solutions payantes ou gratuites.
Voici les solutions qui existent avec les avantages et inconvénients.

Introduction

Dans un premier temps, si vous n’avez aucune idée de ce que sont les type de disque MBR et GPT, vous pouvez lire l’article : Différences MBR et GPT
Pour rappel, l’utilitaire diskpart permet de convertir un disque GPT en MBR et inversement.
Cette conversion nécessite de supprimer l’intégralité des données sur le disque afin de changer le type.
La page suivante explique comment opérer cette conversion de type de disque avec diskpart : Convertir un disque GPT en MBR et inversement avec diskpart
Dans cette page, nous allons voir comment convertir un disque MBR en GPT sans perte de données, ni réinstallation de Windows.
La procédure de conversion de disque consiste à :
  1. Effectuer la conversion de disque MBR vers GPT
  2. Arrêter l’ordinateur puis se rendre sur dans le BIOS pour activer le mode UEFI
    1. il faut accéder au BIOS, pour cela suivre, la page : comment accéder au BIOS de Windows
    2. Réglez ce dernier en UEFI. En général, cela se fait dans le menu Security Boot. Se reporter aussi à la page :Activer ou Désactiver l’option CSM dans le BIOS
    3. Quitter et enregistrer les modifications du BIOS.
  3. Redémarrez l’ordinateur puis Windows doit démarrer comme habituellement.
Cette opération est plutôt donc à destination d’utilisateurs avancés et confirmés.
Cette conversion n’est pas sans risque comme d’ailleurs toutes opérations qui visent à modifier les partitions de disque.
La première chose à faire est donc d’effectuer des sauvegardes surtout si des documents importants se trouvent sur votre ordinateur.
Dans le cas où votre ordinateur sert pour travailler, faites l’opération un jour où vous avez du temps dans le cas où cela se passe mal.
Encore une fois faites des sauvegardes avant de vous lancer.

Conversion disque Windows de MBR vers GPT

A noter que dans ces démonstrations, nous avons une installation de Windows des plus simple avec un disque et une seule partition de disque principale.
Cela doit réduire les chances de problèmes de conversion.

mbr2GPT

mbr2GPT est une solution incluse dans Windows 10 qui permet de convertir un disque MBR en GPT.
Cet outil de Windows est gratuit puisqu’il est inclut dans Windows.
Le désavantage et qu’il s’utilise en invite de commandes et donc cela peut paraître compliqué.
La page suivante explique le fonctionnement et syntaxe de MBR2GPT : MBR2GPT : conversion disque GPT sans perte de données
Voici une vidéo illustrative d’une conversion de disque MBR vers GPT avec mbr2GPT.
La commande utilisée est la suivante qui demande à convertir le disque 0 :
mbr2gpt /convert /disk:0 /allowfullos
Une fois la conversion de disque effectuée, on change dans le BIOS le type MBR (BIOS hérité) vers UEFI.

AOMEI Partition Assistant

AOMEI Partition Assistant est un outil qui permet de créer, supprimer, agrandir, réduire, fusionner les partitions de Windows.
Une fonction de conversion de disque MBR en GPT est disponible dans l’édition payante.
Celle-ci fonctionne sans problème comme le montre la vidéo suivante :
  • On convertit le disque MBR en GPT
  • On change le réglage dans le BIOS de BIOS hérité vers UEFI.
  • Enfin, au redémarrage de l’ordinateur, Windows se lance sans problème.
Lecteur vidéo
00:00
02:49

Minitool Partition Wizard

Minitool Partition Wizard est un autre utilitaire de gestion des disques pour Windows.
Ce dernier possède dans sa version payante une fonction pour convertir un disque MBR en GPT.
Le principe est le même, on sélectionne le disque puis on utilise la fonction Convert MBR to GPT Disk
Conversion disque Windows de MBR vers GPT sans réinstallation
puis on applique la modification de disque.
Conversion disque Windows de MBR vers GPT sans réinstallation
Comme la fonction n’est disponible que sur la version payante, je n’ai pas pu tester celle-ci entièrement.

Liens autour de GPT et UEFI

Les liens du site autour des disques MBR et GPT.
REF.:

Comment le GPS peut vous pister, même lorsque vous l'éteignez


Comment le GPS peut vous pister, même lorsque vous l'éteignez

Technologie : Des chercheurs ont effectué un suivi des conducteurs en utilisant des capteurs situés dans les smartphones. L'accéléromètre, le magnétomètre et le gyroscope permettent de suivre les utilisateurs de smartphone.
Quelqu'un pourrait-il vous suivre lorsque vous circulez dans votre ville ? Vous pensez peut-être que la désactivation de la fonctionnalité GPS de votre smartphone empêchera cela. Mais des chercheurs de la Northeastern University de Boston ont constaté que ce n'est pas toujours le cas. "Peu de gens sont conscients de ce problème. Principalement parce que quand nous pensons à l'emplacement, nous l'associons au GPS sur le téléphone" explique Sashank Narain, chercheur à Northeastern.

Un smartphone dans une cage de Faraday portable. Le meilleur moyen de se protéger des piratages ?
Lors d'un test, Sashank Narain et son équipe ont pu suivre les personnes qui conduisaient dans des villes telles que Boston, Waltham et Londres. Les localisateurs traditionnels, comme le GPS, ont été désactivés. Les chercheurs ont donc utilisé d'autres capteurs. "L'objectif de notre projet est de faire prendre conscience aux gens que de telles vulnérabilités existent et qu'elles devraient être prises en compte" mentionne Sashank Narain.
Guevara Noubir, professeur à la Northeastern University qui a participé aux travaux, explique à CNBC : "Il y a tout un secteur qui peut avoir un impact sur la sécurité, et en particulier la vie privée. Un domaine nommé "side channel attacks", pour attaques de canal latéral.

Fausse application mobile

En utilisant des smartphones sous Android, les chercheurs ont effectué un suivi des utilisateurs en utilisant des capteurs situés dans les smartphones. Des capteurs qui ne sont pas conçus pour suivre leur emplacement. L'accéléromètre par exemple, qui mesure la vitesse de déplacement d'un téléphone. Le magnétomètre ensuite, qui fonctionne comme une boussole numérique. Et un gyroscope enfin, qui suit la rotation de l'appareil.
Ces capteurs permettent par exemple le changement de l'orientation de l'écran de l'horizontale à la verticale lorsque le téléphone est déplacé. "Les gens ne réalisent pas vraiment que leur téléphone portable, avec un accès à tous ces capteurs, est, en un sens, potentiellement le meilleur dispositif d'espionnage que vous pouvez imaginer" explique Guevara Noubir.
Afin de suivre les sujets de test, les chercheurs leur ont fait télécharger ce qui semblait être une application mobile d'éclairage - qui en réalité recueillait des données de capteurs. "Vous devez avoir une application installée sur le téléphone, mais une fois cela fait, tous les autres processus sont automatiques" mentionne Guevara Noubir.

90 % de précision

À l'heure actuelle, les techniques utilisées par les chercheurs fonctionnent mieux dans certaines villes. "Dans un endroit comme Boston, qui a beaucoup de virages spécifiques et de routes très sinueuses, vous pouvez obtenir une précision allant jusqu'à 50 % de l'emplacement de l'utilisateur dans les cinq premiers résultats de recherche. Dans le cas d'un endroit comme Manhattan, qui ressemble plus à une grille, c'est beaucoup plus difficile" détaille Sashank Narain.
"Si vous devez parcourir le même chemin tous les jours, nous avons une très forte probabilité de deviner où vous vivez, où vous travaillez et quelles sont vos parcours" dit-il, précisant que sur les parcours répétés tous les jours la précision est de 90 %.
Les chercheurs ont été surpris par les résultats et s'attendent à plus de précision au fil du temps. A cause de la précision grandissante des capteurs. "Nous ne nous attendions pas honnêtement à une telle précision" explique t-il. "Au fur et à mesure que la sophistication de ces capteurs sur les smartphones s'améliore, ils deviennent de plus en plus utiles pour accéder à la vie privée des utilisateurs."

Les iPhones concernés aussi

Bien que les chercheurs utilisent des téléphones Android, Sashank Narain a déclaré que le piratage peut s'appliquer "également aux iPhones, car ils ont un système de gestion des droits identique pour les capteurs."
Un porte-parole de Google a déclaré que Android P, son dernier système d'exploitation, "restreint l'accès à des capteurs tels que les accéléromètres et les gyroscopes. Les capteurs de smartphones ne fournissent pas directement les données de localisation des utilisateurs, et cette recherche souligne à quel point il serait difficile d'utiliser ces capteurs pour le suivi de localisation." Apple n'a pas réagit.
Pour vous protéger, les utilisateurs ne doivent télécharger que des applications de Google et des boutiques officielles d'Apple. Assurez-vous également que votre système d'exploitation est à jour. Pour se protéger encore un peu plus, les utilisateurs ne devraient télécharger des applications que dans des app store Google et Apple. Et s'assurer que leur OS est bien mis à jour.

REF.:

Galileo : la constellation de satellites bientôt complète

Galileo : la constellation de satellites bientôt complète

Technologie : Ariane doit mettre sur orbite ce mercredi quatre nouveaux satellites permettant à Galileo, le GPS européen, d'être quasiment opérationnel à 100%.




Galileo, GPS, apple, Google, Alphabet

Après plus de 17 ans, le grand projet Galileo est en passe de devenir une réalité. Ce mercredi, une fusée Ariane 5 doit mettre sur orbite les quatre nouveaux satellites (soit 26/30) positionnés à 23 000 kilomètres d'altitude permettant à Galileo, le GPS européen, d'être quasiment pleinement opérationnel à 100%. Rappelons que le service a été ouvert il y a un an et demi, le lancement des derniers satellite doit permettre d'améliorer encore la précision du système.

Le tir de mercredi "marquera la fin d'un cycle démarré en 2011", déclare à l'AFP Stéphane Israël, président d'Arianespace, société de services de lancement. A cette date, "nous aurons lancé les 26 premiers satellites avec une régularité de métronome". Il restera encore 4 satellites à déployer jusqu'en 2021 mais les 6 derniers ont vocation à remplacer la première génération de satellites.
"Galileo est en train de devenir un grand succès car sa précision est bien supérieure" à celle du GPS (américain) et il offre en plus la datation du signal, souligne Jean-Yves Le Gall, président de l'agence spatiale française CNES
Le patron du CNES note une "accélération formidable du nombre d'utilisateurs" de Galileo dans le monde depuis le lancement des premiers services. Galileo est désormais accessible sur les derniers modèles de smartphones, notamment ceux d'Apple et de Samsung.
En février, le nombre d'utilisateurs était estimé à près de 100 millions. En juin, Jean-Yves Le Gall évoquait "200 millions d'utilisateurs" et il "pense" qu'on est désormais proche "des 300 millions".
L'horizon s'éclaircit donc pour le GPS européen qui a connu de nombreuses difficultés depuis ses débuts en 1999 avec l'objectif de mise en service en 2008....
En fait, aucune entreprise privée ne voulait financer le projet à 100% et il a fallu attendre 2007 pour que le plan de financement industriel soit enfin bouclé. Lassée d’attendre le bon vouloir des industriels impliqués, l’Union européenne s’engage à financer sur fonds publics l’infrastructure. Les Vingt-Sept de l'époque décident donc que l’argent public financerait l’infrastructure satellitaire pour un coût de 3,4 milliards d’euros, soit 2,4 milliards supplémentaires par rapport au milliard d’euros déjà injecté, sur un coût total, exploitation comprise, de 10 milliards d’euros.
En 2007, un seul satellite a été lancé et l'année d'ouverture du service est repoussée à 2012. En 2014, les satellites Doresa et Milena ne rejoignent pas l’orbite prévue. La consternation est telle qu'une commission d’enquête est ouverte en collaboration avec la commission européenne et l’agence spatiale Européenne (ESA). Fin 2014, seuls 4 satellites sont concrètement en orbite. A cette date, 4 milliards d'euros ont déjà été dépensés.
En 2015, les choses s'accélèrent enfin. Soyouz met sur orbite, avec cette succès cette fois, deux nouveaux satellites de la constellation, portant donc le total à 6.
Le programme atteint alors son rythme de croisière avec la mise en orbite de deux satellites tous les trois mois. "Nous avons démontré aujourd'hui encore que l'Europe dispose d'un savoir-faire et d'une technologie de pointe et d'une vision et d'une détermination à accomplir de grandes choses", commente alors la commissaire européenne au Marché intérieur et à l'Industrie, Elzbieta Bienkowska. "Détermination" est bien le mot qui caractérise le mieux les acteurs de ce projet...
Fin 2016,  il est enfin possible d'utiliser les données européennes même si le dispositif est encore incomplet. En 2017, un ultime incident fait craindre le pire : on apprenait en effet que plusieurs horloges atomiques de certains satellites du projet étaient « en panne ».
Le système de navigation ne serait cependant directement touché par ces défaillances car les ingénieurs avaient prévu un système de redondance au cas où la situation se présenterait. Chaque satellite est ainsi doté de quatre horloges. L'ESA indiquait que la situation est sous-contrôle même si était est encore incapable d'expliquer les causes de cette épidémie.
Tous les satellites dont les horloges sont touchées par cette épidémie, sont fonctionnels, avait ainsi assuré l'agence.
Aujourd'hui, Galileo est plus stratégique que jamais à l'heure ou la géolocalisation s'infiltre dans de nombreux domaines, transformation numérique oblige. « Quelque 10 % du PIB européen dépendent aujourd’hui des systèmes de positionnement par satellites, et d’ici à 2030, ce pourcentage pourrait grimper à environ 30 % », justifie le Cnes, l’agence spatiale française.


 REF.: