Powered By Blogger

Rechercher sur ce blogue

dimanche 23 juin 2019

Les 10 cybercriminels les plus recherchés par le FBI


Les 10 cybercriminels les plus recherchés par le FBI


Hackers
 
 
Sécurité : Depuis quelques années, le FBI conserve une liste spécifique des cybercriminels les plus recherchés aux États-Unis. De nombreuses arrestations ont eu lieu, mais certains courent toujours. Il est temps de regarder qui est encore dessus - sans hiérarchie particulière.

Le FBI conserve une liste spécifique des cybercriminels les plus recherchés aux États-Unis. De nombreuses arrestations ont eu lieu, mais certains courent toujours. Il est temps de regarder qui est encore dessus, et les raisons pour lesquelles ils sont activement recherchés.

Le cerveau du botnet GameOver Zeus

 
Evgeniy Mikhaylovich Bogachev, dit "Slavik", est un auteur de malware qui a créé et exploité le cheval de Troie bancaire GameOver Zeus et le botnet du même nom.
Après avoir été inculpé en 2014 pour le vol de plus de 100 millions de dollars des victimes de GameOver Zeus, Bogachev serait devenu un proche collaborateur des services de renseignement russes. Il est le cybercriminel le plus recherché du FBI, les autorités américaines étant disposées à payer jusqu'à 3 millions de dollars pour toute information pouvant conduire à son arrestation.

Les hackers du comité national démocrate

 
Le 13 juillet 2018, les autorités américaines ont inculpé un groupe de pirates russes pour les tristement célèbres piratages du comité national démocrate (DNC) de 2015 et 2016, un incident au cours duquel deux unités de cyberespionnage russe ont volé des données sur les serveurs du DNC. Cette information a ensuite été publiée en ligne dans le cadre d'une campagne d'influence politique visant à soutenir la candidature de Donald Trump à la présidence américaine.
Douze officiers de l'armée russe ont été identifiés. On pense qu'ils font partie des groupes de cyber-espionnage APT28 (Fancy Bear) ou APT29 (Cosy Bear).

Les hackers de Yahoo

 
En mars 2017, le ministère de la Justice des États-Unis a accusé quatre pirates informatiques d'avoir piraté Yahoo en 2014 et d'avoir volé des données sur 500 millions d'utilisateurs.
L'un d'entre eux, Karim Baratov, a été arrêté au Canada et extradé aux États-Unis, où il a finalement été condamné à cinq ans de prison. Les trois autres, dont deux officiers du renseignement du FSB, sont toujours en fuite et résideraient en Russie. Ils s'appellent Alexsey Belan, Dmitriy Aleksandrovich Dokuchayev et Igor Suchin.

Les pirates de l'IRGC

 
En février 2019, les États-Unis ont inculpé quatre ressortissants iraniens pour conspiration avec un ancien agent de renseignements de l'armée de l'air américain qui s'était rendu en Iran en 2013. Le groupe a utilisé les renseignements fournis par l'agent de l'US Air Force pour lancer des attaques de phishing par courrier électronique et par les médias sociaux.
Behzad Mesri, l'un des quatre pirates informatiques, avait déjà été accusé en novembre 2017 d'avoir piraté la chaîne HBO et d'avoir diffusé des épisodes et des scripts inédits de plusieurs séries télévisées, notamment de la série Game of Thrones diffusée sur HBO.

Les hackers d’Anthem

 
Fujie Wang est un autre pirate informatique très recherché, le seul membre identifié d'un groupe plus important de pirates informatiques ayant participé au piratage Anthem de 2014. Considéré comme membre d'une unité chinoise de cyberespionnage, Wang est toujours en fuite en Chine. Il a été officiellement inculpé plus tôt ce mois-ci.

Les pirates de l'armée électronique syrienne

 
En mars 2016, les États-Unis ont inculpé trois membres du groupe de pirates informatiques de l'armée syrienne électronique. L'un d'entre eux a été arrêté et extradé aux États-Unis, mais deux autres sont toujours en fuite, à savoir Ahmad Al Agha et Firas Dardar.

Le groupe Lazarus

 
En septembre 2018, les autorités américaines ont inculpé Park Jin Hyok, un Nord-Coréen âgé de 34 ans, d'une multitude d'accusations en raison de son appartenance au Lazarus Group. Cette unité de piratage informatique serait soutenue par le gouvernement nord-coréen.
Il est accusé d'avoir participé à l'épidémie de rançongiciel WannaCry, au piratage de la Banque centrale du Bangladesh en 2016, à des tentatives de piratage de la société américaine de défense Lockheed Martin en 2016, au piratage de Sony Pictures en 2014, à des attaques sur les chaînes de cinéma américaines AMC Theaters et Mammoth Screen en 2014, et une longue série d’attaques et de piratages réussis contre des bourses d’échange de cryptomonnaie

Zeus gang

 
Accusés en 2014, ce groupe de pirates informatiques exploitait le cheval de Troie bancaire Zeus. Les autorités américaines ont inculpé neuf pirates informatiques, dont trois sont toujours en fuite.
Depuis leur inculpation, le code source du cheval de Troie Zeus a été divulgué en ligne et est devenu l’inspiration et la base de code de dizaines d’autres souches de chevaux de Troie bancaires.

Groupe Mabna

 
Identifié en mars 2018, ce groupe de pirates informatiques parrainé par l'État iranien a été accusé du piratage des réseaux de 320 universités à travers le monde. Le groupe était également connu sous le nom de Cobalt Dickens ou Silent Librarian dans les rapports de diverses entreprises de cybersécurité, et a poursuivi ses activités de piratage informatique malgré les accusations américaines.

Gang de Goznym

 
Après des années de travail, les autorités américaines et européennes ont annoncé des accusations contre sept pirates informatiques qui avaient travaillé à la distribution du cheval de Troie bancaire Goznym. Deux ont été arrêtés, tandis que cinq autres sont toujours en fuite, probablement en Russie.
Source : The FBI's most wanted cybercriminals

REF.:

iOS 13 : les nouveautés à la loupe





iOS 13
 
 
Lors de la WWDC, son événement à destination des développeurs, Apple a levé le voile sur les nouveautés d'iOS 13. Le point sur les principales d'entre elles.
Après iOS 12 lancé en septembre dernier, Apple oriente désormais sa R&D sur la version suivante de son système d'exploitation mobile, iOS 13, dont la sortie devrait intervenir en automne 2019.  A l'occasion de la WWDC, son événement à destination des développeurs, qui se tient du 3 au 7 juin à San Jose en Californie, le groupe de Cupertino a présenté officiellement les évolutions d'iOS 13.

iOS 13 : les nouveautés

  • Un mode sombre optimisé pour l'affichage de nuit, et permettant en parallèle des économies d'énergie, fait son apparition. Il est activable depuis le panneau de configuration. 
  • Le téléchargement d'app optimisé. Jusqu'ici Apple interdisait de télécharger une application supérieure à 150 Mo en mode cellulaire, et demandait dans ce cas de passer par une connexion wifi. Cette limite passe à 200 Mo avec iOS 13. 
  • L'application iMessage embarque un nouveau système de profil sur le modèle de celui de WhatsApp, permettant d'ajouter un nom, une photo, et de choisir les personnes pouvant y accéder.  
  • Un dispositif de saisie de type swipe-to-type, sur le modèle de SwiftKey, est intégré pour l'occasion. 
  • La gestion du partage de contenu voit son interface graphique évoluer pour faciliter le partage de photos et de liens HTML. Des suggestions de partage sont en outre proposées en fonction du profil des interlocuteurs et de la fréquence des échanges avec eux. 
  • L'application Rappel est équipée de sections sur l'écran d'accueil, répertoriant respectivement "Toutes les tâches", "Les tâches à effectuer aujourd'hui", "Les tâches planifiées", et "Les tâches clôturées". 
  • L'outil d'édition revu. iOS 13 permet de basculer une vidéo en mode paysage même si celle-ci a été prise en mode portrait. L'outil d'édition intègre de nombreuses autres petites améliorations. 
  • L'application Fichiers est désormais compatible avec les disques durs externes.

iPadOS : un OS dédié à l'iPad 

Le système d'exploitation dédié à l'iPad est désormais décorrélé d'iOS, et fait l'objet d'un OS à part, baptisé iPadOS. Pour l'occasion, Apple introduit plusieurs nouveautés saillante :
  • L'écran d'accueil de l'iPad se rapproche de celui de macOS. Au programme :  intégration de widgets, d'onglets dans les applications et de fenêtres flottantes, sans oublier la possibilité d'ouvrir en mode multitâches une même application à deux reprises. 
  •  Une nouvelle fonction type Duet Display ou Luna Display permet désormais aux utilisateurs d'utiliser leur iPad comme second écran depuis leur Mac, en conservant ses possibilités tactiles, avec notamment le support de l'Apple Pencil.
  • Un gestionnaire de téléchargement vient enrichir le navigateur Safari. Objectif : donner accès à l'ensemble des téléchargements réalisés depuis une page unique, comme c'est le cas dans la plupart des navigateurs web. 

iOS 13 : date de sortie

Apple a l'habitude de livrer une nouvelle version majeure d'iOS chaque année. iOS 13 devrait par conséquent être lancé en 2019. Comme chaque année, la nouvelle version a été présentée lors de sa conférence annuelle à destination des développeurs (WWDC) organisée du 3 au 7 juin à San Jose en Californie. Dans la foulée de l'événement, des versions bêta d'iOS 13 devaient être proposées. Quant à la version finale du nouvel opus, sa sortie devrait avoir lieu, à la fin de l'été 2019, en septembre.

iOS 13 : téléchargement

Les premières versions bêta d'iOS 13 devraient être téléchargeables à partir de juillet sur le site d'Apple pour les développeurs.

iOS 13 : iPhone et iPad compatibles

iOS 13 est pris en charge par les iPhone 6S et les modèles suivants, les iPad Air 2 et suivants, tous iPad Pro, les iPad de 5e et 6e génération, ainsi que les iPad Mini 4 et les modèles suivants.
Liste des iPhone, iPad, et iPod compatibles avec iOS 13
iPhone
 
iPhone SE, iPhone 6s/6s, Plus iPhone 7/7 Plus, iPhone 8/8 Plus, iPhone X/XS/XS, Max/XR
 iPad  iPad mini 4, iPad mini 5e génération, iPad Air 2, l'iPad Air 3e génération, l'iPad 5e et 6e génération, et tous les iPad Pro.
iPod  iPod touch 7e génération                          REF.:

mercredi 19 juin 2019

Google offre (sans le vouloir) un accès gratuit à plusieurs films



Google offre (sans le vouloir) un accès gratuit à plusieurs films

Google, p2p
 
 
 

Une simple requête dans Google permet d'accéder gratuitement à de nombreux films et de les télécharger illégalement.

jeudi 13 juin 2019

Mac Pro: l’ordinateur surpuissant d’Apple pourrait dépasser les 50.000 euros


Mac Pro: l’ordinateur surpuissant d’Apple pourrait dépasser les 50.000 euros




La machine de l'entreprise californienne sera commercialisée à partir de 5.999 dollars. Mais le prix de sa version la plus robuste pourrait atteindre de nouveaux sommets.

Ce qu’il faut retenir d'iOS 13, iPadOS 13, macOS Catalina, et du nouveau Mac Pro



WWDC 2019 : ce qu’il faut retenir d'iOS 13, iPadOS 13, macOS Catalina, et du nouveau Mac Pro

Libellés

iOS 13, iPadOS, Mac Pro

Marzipan pour Mac, thème sombre pour iPhone, nouveau gestionnaire des « fenêtres » sur iPad, plus grande indépendance de l’Apple Watch, et pourquoi pas un aperçu du futur Mac Pro… Le moulin à rumeurs a tourné tôt et fort cette année. Autant dire que les attentes pour ce keynote d’ouverture de la WWDC étaient immenses. Et force est de constater que Tim Cook et ses lieutenants n’ont pas déçu, avec une présentation longue et dense. Retour sur une soirée d’annonces.

tvOS 13 : l’Apple TV devient une console

Être « plus divertissant et plus personnel », voici la mission de la nouvelle version de tvOS. La grille d’icônes prend désormais place au-dessus d’un fond vidéo, qui permet de découvrir les séries et les films les plus populaires du moment. Pas convaincu ? Continuons : un Centre de contrôle prend désormais place sur le côté droit de l’écran d’accueil. Vous y trouverez l’heure, les réglages de sortie sonore, mais aussi… un gestionnaire de profils.


Chaque membre de la famille peut posséder son propre profil, avec ses propres recommandations dans l’application TV et l’application Music, désormais capable d’afficher les paroles. Alors qu’Apple Arcade se profile, tvOS 13 prend en charge les manettes des Xbox One S et PlayStation 4. Enfin et peut-être surtout, Apple a commissionné de nouveaux économiseurs d’écran en 4K HDR, cette fois sous l’eau.
Pour aller plus loin :

watchOS 6 : l’Apple Watch prend son indépendance

Puisque l’Apple Watch est une montre, watchOS 6 intègre de nouveaux cadrans, dont certains mêlent représentations analogiques et données numériques. À défaut d’ouvrir complètement le cadran, Apple lui apporte une plus grande variété, et de plus grandes possibilités de personnalisation. Nostalgique de la petite Casio de votre adolescence ? Avec Taptic Chime, votre Apple Watch ponctuera les heures avec le pépiement d’un oiseau, ou simplement une vibration discrète.


WatchOS 6 marque surtout une nouvelle étape vers l’indépendance complète de l’Apple Watch. La montre possède désormais son propre App Store, dont les applications ne sont plus seulement des extensions aux applications iPhone. Les développeurs pourront concevoir des applications plus perfectionnées, qui pourront relever les données des capteurs pendant des heures, ou lire en streaming par le biais de la puce Wi-Fi ou du modem cellulaire de la montre.
Apple parsème cette nouvelle version de nouvelles applications : Livres pour écouter des livres audio, Dictaphone pour dicter ses mémoires, Calculatrice pour partager rapidement une addition, ou encore une application qui vous enverra une notification si le niveau sonore environnant est trop élevé. Apple prend (enfin !) en charge le suivi des règles, sur l’Apple Watch, mais aussi dans l’application Santé. Enfin, elle présente une nouvelle collection de bracelets.
Pour aller plus loin :

iOS 13 : l’iPhone passe du côté obscur

Sans surprise, iOS 13 inaugure un « mode sombre », très sombre. C’est l’arbre qui cache la forêt, celle d’une myriade de petites retouches cosmétiques, qui finissent de faire oublier l’esthétique austère d’iOS 7. Les boutons sont plus arrondis, les filets de séparation disparaissent, certains textes autrefois centrés sont maintenant ferrés à gauche, des panneaux flottent au-dessus des contenus en plein écran.

«Se connecter avec Apple»
À cette époque où la confidentialité est un enjeu majeur, «Sign in with Apple» est l'un des ajouts qui a reçu une réaction marquée pendant la conférence.
Un peu agacé de devoir vous connecter à différentes applications comme Facebook et Google, qui utilisent ensuite vos données pour leur propre bénéfice?
La solution semble être celle d'Apple, si l'on se fie aux informations divulguées en Californie.
Avec votre identifiant, vous serez en mesure de lier votre compte à ces apps de façon privée, puisqu'Apple génèrera un numéro unique qu'il leur enverra ensuite. 
Encore plus, si vous ne voulez pas transmettre votre nom ou votre adresse courriel lorsque demandé, vous avez le choix d'utiliser une autre adresse, générée aléatoirement. Elle redirige ensuite les données vers votre compte principal, sans divulguer celui-ci aux entreprises. 
Tel que précisé dans un communiqué de presse, Apple n'utilise pas ces informations pour monter un dossier sur vous ou tracer vos habitudes

Les ingénieurs d’Apple ont retroussé leurs manches pour réduire la taille des applications, améliorer les performances du système, et ajouter de nombreuses nouveautés aux applications intégrées. Safari gagne de nouvelles options de présentation, Mail gagne des options de formatage RTF, Notes gagne une vue galerie et la possibilité de partager des dossiers, Rappels a été entièrement revu…
Nous pourrions continuer cette litanie, mais arrêtons-nous sur Messages. Vous pouvez désormais proposer une fiche de contact, contenant toutes vos informations et votre memoji, que vous pourrez encore fignoler avec iOS 13. Changez d’adresse ou de memoji, et votre fiche sera automatiquement changée chez tous vos correspondants — et inversement. Vous pourrez taper des messages avec le nouveau clavier à balayage façon Swype, ou partager plus facilement avec le nouveau menu de partage.
Parlons aussi de l’appareil photo, qui intègre un nouveau mode d’éclairage de portrait, et la possibilité de modifier l’intensité de l’éclairage après coup. Photos est peut-être l’application qui montre le mieux les nouveaux éléments d’interface d’iOS 13 : la barre de titre disparait, les photos s’arrangent sous la forme d’une mosaïque qui s’anime au défilement, les nouvelles options de navigation apparaissent dans une barre flottante, et de nouveaux outils permettent d’éditer non seulement les photos, mais aussi les vidéos.


Plans : de nouvelles cartes et un Street View

Plans mérite sa propre section : après avoir fait rouler ses voitures et voler ses avions pendant des années, Apple va enfin déployer des cartes plus détaillées et plus précises, aux États-Unis dans un premier temps. Surtout, elle possède désormais suffisamment de données visuelles pour être en mesure de proposer son propre « Street View », une vue au niveau de la rue qu’elle appelle Look Around.


Vous pourrez désormais organiser vos favoris sous la forme de collections, des listes de lieux que vous pouvez partager avec vos amis et vos proches. Apple a revu la gestion de la localisation dans les applications : vous pouvez désormais partager votre localisation une seule fois, et si vous la partagez en continu, une notification vous informera ponctuellement de la manière dont l’application a exploité vos données. Pour ne rien gâcher, Apple a fermé la porte qui permettait à certaines applications d’exploiter le Wi-Fi ou le Bluetooth pour déterminer votre position sans votre accord.

Siri : une voix plus synthétique, mais plus naturelle

Des AirPods à l’Apple Watch en passant par l’iPhone, Siri est présent sur tous les appareils frappés d’une pomme. Alors que chaque appareil possédait sa propre « expression » de Siri, Apple travaille à l’unification progressive de ces multiples assistants, pour former une sorte de « SiriOS » qui serait un assistant dans le nuage. Cela commence par une nouvelle voix, entièrement générée par ordinateur, mais plus fluide et plus naturelle.
Sur les AirPods, Siri peut désormais lire les messages dès qu’ils arrivent, et vous permet d’y répondre immédiatement. Le HomePod peut reconnaitre différentes voix, et répondre en conséquence. Approchez votre iPhone de votre HomePod, et grâce à Handoff, la musique ou le podcast que vous écoutez sur votre iPhone passera sur votre HomePod. Enfin, plus de 100 000 stations de radio sont désormais disponibles à travers Siri.

iPadOS : l’iPad n’est plus seulement un gros iPhone


La rumeur nous avait préparés à d’importants changements pour l’iPad. Elle ne nous avait pas préparés à une mise à jour si conséquente qu’elle mériterait un nouveau nom. Ne dites plus « iOS pour iPad », dites « iPadOS ». Cet iPadOS, donc, intègre les widgets aux côtés des icônes des applications sur l’écran d’accueil. Vous pourrez désormais lancer plusieurs instances d’une même application avec Split View, et utiliser App Exposé pour retrouver les différentes « fenêtres » d’une application.

 

 

Les applications peuvent désormais utiliser une nouvelle vue en colonnes, notamment utilisée dans Fichiers, qui n’a jamais autant ressemblé au Finder, maintenant qu’il a récupéré les actions rapides et les métadonnées présentées avec macOS Mojave. Mieux : il permet enfin — enfin ! — de partager des dossiers dans iCloud, d’accéder aux disques externes et clés USB, d’importer des photos depuis une clé USB sans passer par l’application Photos, ou encore de (dé)compresser les archives ZIP.
Apple a considérablement simplifié la manipulation du texte : on peut déplacer le curseur dès que l’on a posé le doigt sur l’écran, sélectionner en laissant le doigt appuyé, et copier/couper/coller avec des gestes à trois doigts. On peut attraper l’ascenseur au vol pour défiler plus rapidement, et détacher le clavier virtuel pour le positionner n’importe où sur l’écran. Les utilisateurs de l’Apple Pencil, quant à eux, seront heureux d’apprendre que la latence a été divisée par deux.
Outre les nouveautés apportées à iOS, iPad OS gagne une toute nouvelle version de Safari beaucoup plus proche de la version macOS, qui possède notamment un gestionnaire de téléchargements. Enfin, Apple répond aux demandes des utilisateurs d’applications créatives, et intègrera les catalogues de polices de nombreuses fonderies, dont Adobe et Monotype, dans l’App Store.

Mac Pro : le Mac le plus puissant jamais créé

Apple ne pouvait pas laisser passer cette WWDC sans présenter le Mac Pro tant attendu. Son objectif ? Fournir « une architecture sans limites », « entièrement modulaire », « conçue pour les usages divers des professionnels ». Le résultat ? Une machine à l’apparence utilitaire, presque brutaliste, construite autour d’un simple cadre en acier. Ce cadre possède des pieds et des poignées, mais forme surtout le support sur lequel des modules viennent se greffer.


Un énorme radiateur chapeaute de nouveaux processeurs Intel Xeon, entourés de douze emplacements pour des barrettes de mémoire ECC à 2 933 MHz. Le Mac Pro peut ainsi embarquer jusqu’à 28 cœurs et 1,5 To de RAM. Avec ses huit emplacements PCIe, il peut accueillir jusqu’à 4 cartes double wide et 3 cartes single wide, un emplacement étant occupée par une carte d’entrées/sorties comportant notamment deux ports Thunderbolt 3. Le châssis intègre deux ports Thunderbolt 3 supplémentaires, ainsi que deux ports Ethernet 10 GBe.
La carte graphique utilise un connecteur PCIe 16x standard, mais aussi un connecteur propriétaire construit autour du Thunderbolt, qui combine un canal DisplayPort et une alimentation jusqu’à 500 W. L’ensemble forme un « module MXP », qui peut se passer de ventilateur grâce à un énorme radiateur, qu’il embarque une petite carte AMD Radeon Pro 580X ou une grosse carte AMD Radeon Pro Vega II. Il peut même intégrer deux cartes Pro Vega II, reliées avec Infinity Fabric Link. Et comme le Mac Pro peut intégrer deux modules MXP, il peut posséder jusqu’à quatre cartes graphiques.
Les vidéastes pourront aussi ajouter une nouvelle carte accélératrice intégrant un FGPA entièrement dédié au processing des fichiers vidéo. Baptisée AfterBurner, cette carte permet de travailler directement sur les sources ProRes et ProRes RAW, et d’afficher jusqu’à trois flux 8K ou douze flux 4K en temps réel. Une alimentation 1 400 W fournit le courant nécessaire à tous ces composants, refroidis par trois ventilateurs en façade. Une coque en aluminium, percée de multiples trous à la forme travaillée, recouvre le tout.


Un écran 32" Retina 6K (6 016 x 3 384 px) accompagne le Mac Pro. HDR, P3, 10 bits, cet écran coche toutes les cases. Avec son système de refroidissement passif dérivé de celui du Mac Pro, il peut délivrer 1 000 nits de luminosité de manière constante, et même jusqu’à 1 600 nits en pointe pour les besoins des contenus HDR. Ajoutez des noirs extrêmement profonds, et vous obtenez un contraste de 1 000 000:1. Apple parle d’Extreme Dynamic Range ou XDR, qui donne son nom à cet écran, baptisé « Pro Display XDR ».
La dalle du Pro Display XDR, donc, possède un revêtement antireflet. Une version mate est dépourvue de tout revêtement : c’est la dalle elle-même qui est gravée à l’échelle microscopique. Son pied rappelle celui de l’iMac G4 : lesté par un contrepoids, il peut être réglé sur trois axes, et permet même de pivoter la dalle en portrait. Démontable, il peut laisser sa place à une monture VESA. Vous pourrez relier deux Pro Display XDR à votre MacBook Pro en Thunderbolt 3, et jusqu’à six écrans à votre futur Mac Pro.
Le Mac Pro est une machine étendard, qui vient rivaliser avec les stations les plus puissantes de Dell et HP, celles que l’on retrouve dans les studios d’Hollywood. C’est une machine qui se vendra à quelques (dizaines de) milliers d’unités, mais qui est importante pour l’image de la marque. Le Mac Pro est annoncé à 5 999 $ avec un processeur octacœur, 32 Go de RAM, une maigre carte AMD Radeon Pro 580X, et 256 Go de stockage.


Dans la foulée de sa commercialisation cet automne, il sera décliné dans une version conçue pour les racks. Le Pro Display XDR est annoncé à 4 999 $, et même 5 999 $ pour la version mate. La monture VESA spécifique sera vendue 199 $, et le pied entièrement réglable sera proposé en option (un souffle a parcouru la salle lorsque cette information a été révélée) pour la bagatelle de 999 $. Étendard, que l’on vous dit.

macOS Catalina : le Mac se rapproche toujours plus de l’iPad

« Catalina », voici le nom de la nouvelle version de macOS, celui d’une ile au large du port de Los Angeles. Ses nouveautés ? À part SideCar, une fonction qui permet d’utiliser l’iPad comme un écran externe, voire comme une tablette graphique avec l’Apple Pencil, elles proviennent toutes de l’iPhone et de l’iPad. À commencer par le projet Catalyst, le nom officiel du projet Marzipan, qui permet de porter les applications iPad vers le Mac. Disponible dès aujourd’hui dans Xcode, il a déjà été éprouvé dans Gameloft et Twitter.

Vous en avez rêvé, Apple l’a fait : iTunes intègre un client mail éclate. Le volet musical intègre l’application Music, les podcasts prennent place dans l’application Podcast, les séries et les films sont exfiltrés vers l’application TV. Vous voulez encore synchroniser votre iPhone manuellement ? Vous le retrouverez désormais dans la barre latérale du Finder. Temps d’écran, la nouvelle interface des applications Photos et Rappels, ou encore la galerie de Notes passent directement d’iOS à macOS.
De la même manière, la nouvelle application « Localiser mon », qui fusionne « Localiser mon iPhone » et « Localiser mes Amis », débarque sur macOS. Une fois iOS 13 et macOS Catalina installés, les appareils émettront ponctuellement une sorte de signal de détresse en Bluetooth, chiffré et anonymisé. Les appareils environnants seront capables de le capter et de le relayer aux serveurs d’Apple : vous pourrez ainsi localiser votre iPhone ou votre Mac même s’il n’est pas connecté au réseau.

Entre autres nouveautés communes, il faudra encore parler du contrôle vocal du système, ou du verrouillage d’activation sur les Mac dotés d’une puce T2. Mais vous pourrez les découvrir dans nos nombreux articles sur la WWDC 2019, ou en installant vous-mêmes les nouveaux systèmes. Les versions bêta de macOS Catalina, iOS 13, iPadOS 13, tvOS 13, et watchOS 6 sont disponibles dès aujourd’hui. Les bêtas publiques seront disponibles dans le courant du mois de juillet. Les versions finales seront publiées, comme toujours, au début de l’automne.
REF.: