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dimanche 15 mars 2020

Une faille de sécurité critique a touché des centaines de millions d’iPhone



Une faille de sécurité critique a touché des centaines de millions d’iPhone

Le problème a depuis été corrigé par les développeurs, et aurait également fait des victimes chez Amazon, Google et Samsung.




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L’un des arguments de vente majeurs d’Apple est le respect de votre confidentialité : la firme aime le rappeler dans ses campagnes marketing, et de nombreux utilisateurs lui font confiance en faveur de ce positionnement. Bien que discuté par l’Europe et les États-Unis, ce point positif est en effet crucial à l’heure où la vie privée est de plus en plus bafouée par les GAFAM.
Malgré tout, les risques existent toujours, et même Cupertino se retrouve parfois face à des menaces sérieuses qui pourraient être à l’origine de fuites de données sensibles chez certains consommateurs. En témoignent notamment les brèches qui ont touché Safari et Mail il y a quelques semaines.

Quels appareils sont concernés ?

C’est lors d’une conférence RSA que la nouvelle a été annoncée. Pendant l’événement qui se tenait ce mercredi, des chercheurs en cybersécurité ont ainsi précisé que des puces Wi-Fi venant de chez Broadcom et Cypress Semiconductor ont été mises en cause dans un incident, qui lui date de l’an dernier. Il a depuis été résolu, lors des mises à jour 13.2 d’iOS et 10.15.1 de macOS, toutes les deux sorties en octobre. Parmi les produits Apple qui étaient alors vulnérables, car faisant appel à ces sous-traitants, on compte :
  • les iPhone 6, 6s, 8 et XR
  • l’iPad mini 2
  • le MacBook Air de 2018
Ces composants ont de toute manière été abandonnés depuis par le fabricant. On suppose par ailleurs que l’iPhone 12, prévu pour le troisième trimestre à en croire les rumeurs les plus persistantes, ait adopté un autre modem issu des usines de Qualcomm, un des fondeurs les plus prolifiques de la génération smartphone.

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Pourquoi le passage des futurs Mac sur ARM pourrait changer la donne



Pourquoi le passage des futurs Mac sur ARM pourrait changer la donne

Technologie : Certaines rumeurs indiquent qu'Apple pourrait bientôt commercialiser un Mac basé sur un chipset ARM. Voilà pourquoi cela pourrait intéresser les aficionados de la marque à la pomme.

Un faisceau de rumeurs diffusées par la presse fait actuellement état d'un projet d'Apple qui pourrait commencer à utiliser des processeurs ARM dans ses Mac à partir du premier semestre 2021. La transition des processeurs n'est pas nouvelle pour Apple. En 1994, le géant américain a fait passer le Mac de sa plateforme originale Motorola série 68000 à des puces PowerPC de l'alliance AIM (Apple-IBM-Motorola). Puis, en 2006, le Mac a de nouveau changé de plateforme, passant de PowerPC à Intel, une situation qui prévaut encore aujourd'hui.
Des rumeurs font état depuis un certain temps d'une adoption des chipsets ARM par les futurs Mac d'Apple. Celles-ci ont encore pris davantage de corps avec l'embauche l'an dernier du concepteur de puces de pointe de ARM, Mike Filippo, qui a également travaillé pour Intel et AMD.
Apple conçoit et fabrique actuellement (via TSMC) ses propres puces basées sur l'ARM pour les iPhone et les iPad, les dernières étant le A13 Bionic 7 nm (iPhone 11, 11 Pro, 11 Pro Max) et le A12X Bionic (iPad Pro 11 pouces, iPad Pro 12,9 pouces de troisième génération). La prochaine génération de puces 5 nm de TSMC devrait être produite en série en 2020. Les puces Apple T-series à base d'ARM sont déjà utilisées dans les Mac.

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Un ensemble applicatif plus large

Du côté des logiciels, Apple s'efforce de faciliter le portage des applications iPad sur MacOS grâce à son projet Catalyst, annoncé l'année dernière lors du WWDC. Actuellement, ce projet propose un nouveau SDK Xcode qui permet de sélectionner une case à cocher "Mac" pour convertir une application iPad existante en une application MacOS native avec des fonctions de bureau et de fenêtrage et des commandes tactiles adaptées à la saisie au clavier et à la souris.
L'objectif final est de prendre en charge les transitions de MacOS à iOS également, en créant des applications "universelles" qui peuvent fonctionner sur les deux systèmes d'exploitation avec un minimum de tracas pour les développeurs et les utilisateurs.
Des fuites font aujourd'hui état d'un « nouvel iPhone 2H20 5G, un nouvel iPad 2H20 équipé de mini LED, et un nouveau Mac 1H21 équipé du processeur de conception propre ». Ce nouveau Mac basé sur la technologie ARM sera probablement un appareil relativement bas de gamme – peut-être un MacBook Air mis à jour – tandis que les Mac haut de gamme de niveau professionnel resteront basés sur Intel pendant un certain temps. Personne ne s'attend à ce qu'un processeur Arm conçu par Apple puisse offrir des performances équivalentes à celles du Xeon W à 28 cœurs du nouveau Mac Pro.
Microsoft, bien sûr, a déjà fait le choix du x86 d'ARM – d'abord avec Windows RT, et maintenant avec Windows 10 ARM. Windows RT a échoué parce qu'il ne pouvait exécuter qu'une sélection limitée d'applications Windows Store natives – ce que Windows 10 basé sur ARM a partiellement corrigé en prenant également en charge les applications de bureau x86 32 bits (mais pas 64 bits) sous émulation.

Source : ZDNet.com

Une violation de données au ministère de la Défense américain




Une violation de données au ministère de la Défense américain

Sécurité : La DISA a révélé que les informations personnelles de ces employés ont été exposés pendant plusieurs mois l'an dernier, sans donner plus de détails.

La DISA (Agence de défense des systèmes d'information), une agence du ministère de la Défense chargée de fournir des télécommunications sécurisées et un soutien informatique à la Maison Blanche, aux diplomates américains et aux troupes militaires, a révélé une violation de données.
Les employés de la DISA ont reçu la semaine dernière des lettres les notifiant de cet incident de sécurité, révélant qu'il a eu lieu entre mai et juillet 2019, à cause d'un système de la DISA qui « a pu être compromis ». La DISA affirme que les informations personnelles des employés, y compris les numéros de sécurité sociale, ont été exposées pendant cette période, mais n'a pas précisé combien d'entre eux ont été touchés.
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L'agence n'a pas fourni d'autres détails sur cet incident, mais elle avait déjà prévenu avant même l'envoi de la lettre qu'aucune preuve ne suggérait que les données personnelles des employés avaient été utilisées de manière abusive.
D'après Reuters, qui a eu vent de cette lettre ce jeudi, la DISA emploie environ 8 000 employés, militaires et civils. La DISA offre désormais une surveillance gratuite à tous ceux qui ont été touchés, conformément à la législation américaine.
C'est la deuxième violation de données révélée par le ministère de la Défense américain ces deux dernières années. En octobre 2018, plus de 30 000 membres du personnel militaire et civil du ministère avaient vu leurs données personnelles et financières exposées, à cause d'une faille de sécurité chez un prestataire externe.

Source : ZDNet.com

Cloudflare accepte d'arrêter la mise en cache du contenu pirate au Japon



Cloudflare accepte d'arrêter la mise en cache du contenu pirate au Japon, si le tribunal déclare des sites illégaux.




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En 2018, quatre des plus grands éditeurs de mangas du Japon ont déposé une requête auprès d'un tribunal de Tokyo exigeant que Cloudflare cesse de fournir des services à plusieurs sites `` pirates '', y compris Hoshinoromi, le remplaçant de Mangamura. Les sociétés révèlent désormais qu'un accord a été conclu avec Cloudflare pour "arrêter la réplication" des sites sur ses serveurs basés au Japon, si un tribunal les déclare illégaux.

En tant que plus grand service d'atténuation CDN et DDoS de la planète, Cloudflare fournit des services à des millions de sites Web.

Une infime proportion de ces sites se trouvent dans les radars des sociétés de divertissement et d'édition, car ils proposent directement des liens vers des copies non autorisées d'œuvres protégées par le droit d'auteur ou y sont liées. En conséquence, Cloudflare subit une pression presque continue de cesser de faire affaire avec ces entités.

Comme indiqué pour la première fois ici sur TF en septembre 2019, les éditeurs japonais Shueisha, Kadowaka, Kodansha et Shogakukan ont poursuivi le site `` pirate '' Hoshinoromi devant un tribunal fédéral de New York. La plate-forme, qui s'est positionnée en remplacement du site pirate auto-fermé Mangamura, a été accusée de "violation délibérée et massive" des droits d'auteur des éditeurs.

Cette affaire est toujours en cours et selon un dossier déposé la semaine dernière (pdf), les éditeurs ont beaucoup de mal à identifier et à servir les accusés, ont donc besoin d'une prolongation. Cloudflare a également été mentionné dans cette action en justice et il s'avère maintenant que les mêmes éditeurs avaient précédemment ciblé la société CDN devant un tribunal japonais en 2018.

Comme pour d'autres poursuites au Japon, les détails sont flous. Cependant, selon une déclaration conjointe publiée à la fin de la semaine dernière, Shueisha, Kadowaka, Kodansha et Shogakukan ont déposé une requête auprès du tribunal de district de Tokyo en août 2018, exigeant que Cloudflare cesse de fournir des services à plusieurs plates-formes `` pirates '', Hoshinoromi inclus. En raison de la mise en cache, cela équivalait à Cloudflare fournissant au public du contenu contrefait, ont-ils soutenu.

Pour des raisons qui semblent liées au cas en cours aux États-Unis, ils ont attendu jusqu'à présent pour révéler une sorte de règlement avec Cloudflare. Il aurait été atteint en juin 2019 et semble dépendre de la question de savoir si un tribunal détermine que les sites «pirates» en question portent atteinte au droit d'auteur et sont donc illégaux.

La déclaration des éditeurs indique que lorsque les sites "pirates" utilisant Cloudflare sont consultés par des utilisateurs au Japon, la plupart de ces utilisateurs y accèdent via les serveurs situés au Japon sur Cloudflare. Donc, si le tribunal de district de Tokyo décide que les sites sont illégaux, Cloudflare aurait accepté d’arrêter la réplication des sites sur les serveurs de Cloudflare au Japon.

Au moins en partie, l'annonce est conçue pour être un avertissement aux autres sites "pirates" qui pourraient envisager d'utiliser les services de Cloudflare pour améliorer la disponibilité et l'accessibilité générale. Reste à savoir si cela fera une grande différence sur le terrain.

Alors que cette question particulière semble être réglée, Cloudflare a été poursuivi en décembre dernier par Takeshobo, un autre éditeur majeur basé au Japon qui distribue des dizaines de publications de mangas, dont beaucoup sous le label Bamboo Comics.

L'éditeur a déclaré qu'il avait été contraint de poursuivre Cloudflare parce que les avis de retrait envoyés à la société CDN concernant un site "pirate" sans nom avaient été ignorés, permettant au matériel contrefait de rester en ligne via les services de Cloudflare. Les progrès dans ce cas particulier sont inconnus, mais le règlement avec Shueisha, Kadowaka, Kodansha et Shogakukan pourrait fournir une solution possible pour Takeshobo.

Cloudflare est évidemment extrêmement prudent face à des poursuites similaires, insistant toujours sur le fait qu'en tant que fournisseur de services, il n'est pas responsable des activités de ses utilisateurs. La semaine dernière, cependant, les effets d'une décision rendue en décembre par un tribunal allemand ont vu Cloudflare déconnecter la plate-forme musicale pirate DDL-Music sous la menace de lourdes amendes.


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Une nouvelle faille de sécurité découverte dans les réseaux 4G





Une nouvelle faille de sécurité découverte dans les réseaux 4G

 



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Technologie : Une récente étude met en lumière une nouvelle faille de sécurité sur les réseaux 4G. Celle-ci faciliterait l'usurpation d'identité des possesseurs de smartphones ou d'objets


Nouveau signal d'alarme pour les réseaux 4G/LTE. Selon une nouvelle étude publiée récemment par l'université allemande de Bochum, une faille de sécurité sur ces réseaux pourrait être exploitée pour souscrire des abonnements ou des services de site web payants aux frais de quelqu'un d'autre.
Cette faille permettrait de fait l'usurpation d'identité des utilisateurs de smartphone, en donnant aux attaquants le pouvoir de « démarrer un abonnement aux frais d'autrui ou de publier des documents secrets de l'entreprise sous l'identité de quelqu'un d'autre ».
Cette attaque, baptisée IMP4GT, toucherait « tous les appareils qui communiquent avec le LTE », ce qui inclut « pratiquement tous » les smartphones, les tablettes et certains appareils connectés. Les systèmes radio reposant sur une architecture logicielle sont un élément déterminant de cette attaque. Celle-ci serait ainsi capable de lire les canaux de communication entre un appareil mobile et une station de base et donc de tromper un smartphone en lui faisant considérer que la radio est la station de base pour mieux duper le réseau en traitant la radio comme le téléphone mobile.

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La voie ouverte à l'usurpation d'identité

Une fois que ce canal de communication est compromis, il est temps de commencer à manipuler les paquets de données envoyés entre un appareil 4G et une station de base. « Le problème est le manque de protection de l'intégrité : les paquets de données sont transmis chiffrés entre le téléphone mobile et la station de base, ce qui protège les données contre les écoutes », expliquent les chercheurs à l'origine de cette étude.
Pour eux, « il est possible de modifier les paquets de données échangés. Nous ne savons pas ce qui se trouve où dans le paquet de données, mais nous pouvons déclencher des erreurs en changeant les bits de 0 à 1 ou de 1 à 0 ». Autant d'erreurs qui peuvent alors forcer un téléphone mobile et une station de base à décrypter ou chiffrer les messages, en convertissant les informations en texte clair ou en créant une situation dans laquelle un attaquant est capable d'envoyer des commandes sans autorisation. Seul bémol : les attaquants doivent se trouver à proximité de leur victime pour être capable d'utiliser cette technique.
Reste que le jeu en vaut la chandelle : la faille permettrait en effet à ceux qui l'exploitent d'acheter des abonnements ou de réserver des services en adressant simplement la facture à leur victime. Elle pourrait même avoir des conséquences beaucoup plus dommageables pour les forces de l'ordre en ouvrant la porte à des faits d'usurpation d'identité. « Par exemple, un attaquant pourrait télécharger des documents classés d'une entreprise en faisant reposer la faute de cette intrusion sur la victime, qui serait auteure de l'infraction aux yeux de son opérateur comme des autorités », précisent les auteurs de cette étude.

Des réseaux 4G faillibles

Seule défense connue à ce jour : changer purement et simplement d'équipement radio, ce qui devrait se révéler compliqué alors que les opérateurs commencent tout juste à déployer leurs réseaux, dont une grande part repose encore sur les réseaux 4G existants.
« Les opérateurs de réseaux mobiles devraient accepter des coûts plus élevés, car la protection supplémentaire génère plus de données pendant la transmission », explique l'un des auteurs de l'étude, qui sera présentée lors du Network Distributed System Security Symposium qui se tiendra ce mardi à San Diego. De la même façon, « ;tous les téléphones mobiles devraient être remplacés et la station de base élargie », notent les auteurs de cette étude, qui doutent fortement de la probabilité d'une telle débauche de moyens dans le contexte actuel.
Rappelons que d'autres failles ont été découvertes ces dernières années sur les réseaux 4G. Il y a quelques années, une étude menée par la même université allemande avait ainsi mis en évidence les faiblesses de la sécurité de la 4G, en démontrant que celle-ci pourrait être utilisée de manière abusive pour suivre les visites de sites web et pour réaliser des attaques de type "Man-in-The-Middle" (MiTM) afin de rediriger les victimes vers des domaines malveillants. Autant de failles causées par l'incapacité de la 4G à vérifier les charges utiles chiffrées transmises par les flux de données, relevaient déjà les auteurs de l'étude.