Flightgear – Le flight simulator libre pour les nerds qui veulent vraiment apprendre à piloter
@Korben
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Si vous faites partie des 3 ou 4 personnes en France à respecter le
confinement, bonne nouvelle, voici de quoi vous occuper en attendant de
pouvoir à nouveau partir en vacances.
Il s’agit d’un simulateur de vol baptisé FlightGear qui est sous
licence libre et qui fonctionne sous Mac, Linux ou Windows. Développé
par des bénévoles, Flightgear propose un environnement qui vous
permettra au choix d’apprendre réellement le pilotage, mais également de
passer des moments de plaisir en parcourant le monde.
Oui car c’est un vrai simulateur donc c’est hyper complexe à prendre
en main et franchement, je n’y comprends rien, mais si vous aimez vous
prendre la tête sur un manuel de pilotage, vous serez aux anges.
La communauté derrière FlightGear est hyper nerd sur le sujet des
simulateurs de vols et trouve que les simulateurs commerciaux pour PC
sont clairement chers ou mal fichus. C’est pourquoi cet outil réalisé
par des passionnés est un outil chacun peut contribuer avec ses idées et
ses améliorations et offrir tout cela gracieusement à la communauté.
Cette simulation rassemble plus de 20 000 aéroports, des conditions
de lumière et de météos réalistes, un relief du terrain basé sur de
vrais relevés satellites, sans oublier les modèles d’avions déjà
présents (un Wright Flyer de 1903, Boeing 747, un Airbus A320, quelques
avions militaires et des avions de tourisme. Évidemment, vous pouvez
créer / importe votre propre avion si vous le souhaitez.
Niveau qualité des graphismes, on est loin de la dernière version de
Flight Simulator, mais la bonne nouvelle c’est que ça peut fonctionner
sur une machine normale, sans avoir à investir dans une bête de course.
Évidemment, tout est paramétrable et je vous invite à regarder cette vidéo pour enrichir ou alléger les graphismes et profiter du jeu au mieux.
Si vous avez un SSD, vous savez sûrement qu’il ne faut pas faire
n’importe quoi avec car cela ne se comporte pas exactement comme un
disque dur classique. On peut en effet réduire drastiquement la durée
d’un SSD si on fait trop de jeux d’écriture dessus. En mode super abusé
évidemment car les SSD récents ont quand même une durée de vie super
longue aujourd’hui, et cela dépend du type de SSD que vous avez.
Si vous avez un SLC (Single Level Cell), longue durée de vie pas de souci avec les lectures / écriture, vous pouvez bourriner.
Si vous avez un MLC (Multi Level Cell), c’est moins
durable que le SLC mais c’est quand même très bien et chaque cellule
possède en moyenne 10 000 cycles de durée de vie.
Si vous avez un TLC (Triple Level Cell), ça commence
à se gâter beaucoup. Ils ont en général un gros espace de stockage mais
une durée de vie par cellule de 500 à 1000 cycles. C’est ce que j’ai,
snif…
Enfin, si vous avez un QLC (Quad Level Cell), cool
c’est pas cher, y’a une grosse capacité de stockage mais comme c’est une
variante du TLC, et bien même chanson : durée de vie merdique avec 1
000 cycles environ. Ce genre de SSD est a privilégier pour du stockage
sans beaucoup de lectures / écritures. Les joueurs de Fortnite qui
enchaînent les grosses mises à jour apprécieront 🙂
La meilleure chose à faire avec un SSD si vous voulez sécuriser
l’information qui s’y trouve, c’est de l’utiliser de manière chiffrée
avec Bitlocker (Windows),
Filevault (macOS) ou encore LUKS (Linux). Cela permet d’éviter d’agir
après coup en lançant des effacements sécurisés qui vont augmenter le
nombre d’écritures sur le SSD et donc l’user prématurément.
Pourtant, il faut parfois formater son SSD de manière sécurisée ou en
tout cas, correctement pour éviter que quelqu’un ne récupère ce que
vous avez mis dessus. Ou tout simplement parce que vous constatez des
problèmes avec votre OS, des erreurs, des lenteurs, ou des problèmes
d’intégrité.
Alors comment faire ?
Et bien Intel qui vend aussi des SSD a mis en ligne quelques
recommandation au sujet du formatage bas niveau / effacement sécurisé
des SSD. Vous l’aurez compris, après un tel formatage ou effacement, vos
données seront perdues à tout jamais dans la matrice, donc pensez bien à
faire plusieurs sauvegardes avant de vous lancer.
Les outils que vous pouvez utiliser en toute sécurité afin d’effectuer une opération de ce genre sur un SSD sont :
Acronis TrueImage
qui contient une fonctionnalité « DriveCleanser » que vous pouvez
utiliser directement ou avec laquelle vous pouvez faire une clé
bootable. Cet outil est parfois livré avec votre SSD.
Mais Intel recommande également des outils tiers qui sont tout aussi efficaces que ceux que je vous ai cité ci-dessus :
Mis à part Intel, chaque constructeur propose également ses propres outils : Samsung propose un outil de ce genre qui s’appelle Samsung Magician Software qui est gratuit. Chez Kingston c’est SSD Manager ici. Et pour Crucial, il y a Storage Executive que vous pouvez trouver ici.
Enfin, si vous êtes un(e) barbu(e) déter, HPARM le fait également très bien puisqu’il utilise la fonctionnalité ATA Secure Erase des SSD.
Non,
ce n’est pas une arnaque. Microsoft a bel et bien un demi-milliard à
remettre aux consommateurs canadiens dans le cadre du règlement d’une
gigantesque action collective.
Par:
Stéphanie Grammond La Presse
Si
vous voulez recevoir votre part du gâteau, c’est le temps d’agir. Il y a
de l’argent qui vous pend au bout du nez. Ne vous en privez pas. Les
démarches se font en ligne et ne prennent que quelques minutes. Même pas
besoin de preuves d’achat pour les réclamations de moins de 250 $.
Mais
certains consommateurs sont sur leurs gardes, et ça se comprend. Avec
toutes les attrapes qui empoisonnent le web et nos boîtes de courriels,
on n’est jamais trop prudent.
Ces
derniers jours, plusieurs clients dont Microsoft avait toujours les
coordonnées dans ses bases de données ont reçu un courriel les
encourageant à faire une réclamation. D’autres consommateurs ont
remarqué la campagne de sensibilisation « Mon argent tout de suite » à
la radio et à la télévision.
Qu’en est-il au juste ? En fait, l’histoire remonte à 2005.
Trois
actions collectives ont été entamées, d’abord en Colombie-Britannique,
puis en Ontario et au Québec. Les consommateurs y alléguaient que
Microsoft avait comploté pour mettre en place un monopole illégal afin
d’éliminer la concurrence et de gonfler artificiellement le prix de ses
systèmes d’exploitation et de ses logiciels.
Le
dossier de la Colombie-Britannique a ouvert le chemin pour les autres.
Juste pour passer le stade de l’autorisation, l’affaire s’est rendue
jusqu’à la Cour suprême du Canada. Le procès fort complexe a finalement
débuté en juillet 2018. Mais peu après, les parties ont finalement
réussi à s’entendre à l’amiable.
Mon Dieu, ça n’aurait pas pu s’arranger plus vite ? On aurait économisé des années et des millions.
Enfin,
l’entente pancanadienne vise les citoyens de l’ensemble des provinces.
Sans reconnaître aucune faute, Microsoft s’est engagée à verser jusqu’à
517 millions de dollars pour enterrer la hache de guerre.
Pour
les consommateurs, il s’agit du plus important règlement de l’histoire
du pays dans le cadre d’une action collective. À titre comparatif,
Volkswagen a accepté de verser 290 millions dans le cadre du scandale du
diesel. Les fabricants de mémoire vive dynamique (D-RAM) avaient
allongé 80 millions. Et les fabricants de tubes cathodiques qui auraient
comploté pour fixer les prix ont remis 50 millions aux consommateurs
canadiens.
Dans
le cas de Microsoft, les consommateurs toucheront entre 205 et
410 millions de dollars, car il faut soustraire les faramineux
honoraires des avocats qui s’élèvent à 107 millions de dollars (dont
environ 830 000 $ pour le cabinet québécois Bouchard Pagé Tremblay).
Alors, comment faire pour réclamer votre dû ? Ce n’est pas compliqué.
Pour
être admissible à l’action collective, vous deviez être résident du
Canada à partir du 25 mai 2016 et avoir acheté une licence pour un
produit de Microsoft entre le 23 décembre 1998 et le 11 mars 2010.
Les
consommateurs qui ont acheté un des produits visés peuvent réclamer un
paiement en argent. Selon le type de produit, le montant varie entre
6,50 $ (ex. : application de traitement de texte Word) et 13 $ (ex. :
MS-DOS ou système d’exploitation Windows).
Pour
les réclamations de moins de 250 $, pas besoin de fournir de reçu ni de
preuve, ce qui aurait été une mission impossible pour des achats qui
datent de plus de 20 ans, dans certains cas. Personne ne conserve la
facture d’un logiciel si longtemps.
Le
formulaire de réclamation en ligne vous demandera de préciser le type
de produit, la version exacte, l’année d’achat et le commerçant qui vous
l’a vendu. Mais vous pouvez répondre « au meilleur de votre
connaissance ». Alors pas de souci si votre mémoire défaille.
Ensuite,
vous devrez déclarer que les renseignements contenus dans votre
réclamation sont véridiques. Et hop ! Le tour est joué.
Vous
avez jusqu’au 23 septembre 2021 pour faire une réclamation. Mais
pourquoi attendre ? Vous risquez d’oublier. Réclamez immédiatement et ce
sera réglé.
Allez-y :
réclamez ! Trop souvent, les actions collectives finissent en queue de
poisson, car peu de consommateurs font les démarches, surtout quand il
s’agit d’un petit montant.
D’ailleurs,
pour éviter que les actions collectives aient la triste réputation de
n’enrichir que les avocats, on devrait leur verser une partie de leurs
honoraires sous forme de « bonus » qui serait lié au taux de
réclamation. Un juge a déjà adopté cette solution en Ontario.
Une
fois votre réclamation terminée, armez-vous de patience. Le processus
de réclamation ne sera pas terminé avant le début de 2022. Ce n’est donc
que dans un an et demi environ que vous recevrez votre chèque par la
poste.
Si
jamais il reste de l’argent à l’issue du processus de réclamation,
certaines écoles primaires, secondaires et postsecondaires pourraient
recevoir des bons d’achat.
Tueur du zodiaque : un message décrypté 51 ans après les faits:
Une équipe de passionnés a cassé le code du cryptogramme Z340, sur lequel se penchent tous les experts depuis des décennies.
C'est un petit
évènement aux États-Unis. Un message du tueur en série du Zodiaque, qui a
tué au moins cinq femmes entre 1968 et 1969 et revendiqué 37 meurtres au total dans la baie de San Francisco,
en Californie, sans jamais être identifié, vient d'être décrypté par
une équipe de chercheurs bénévoles : David Oranchak, un web designer
américain de 46 ans, Sam Blake un mathématicien australien et Jarl Van
Eykcke, un logisticien belge.
Il s'agit d'un message codé avec le cryptogramme Z340 (pour 340 caractères) et reçu le 8 novembre 1969 au quotidien local le San Francisco Chroniclequi vient de publier l'information.
Si les dernières phrases sont énigmatiques, le message du tueur du Zodiaque dit ceci : "J'espère que vous vous amusez bien à essayer de m'attraper.
Ce n'était pas moi dans l'émission télévisée [...] Je n'ai pas peur de
la chambre à gaz, parce que cela m'emmènera au paradis d'autant plus
tôt. Parce que j'ai désormais assez d'esclaves pouvant travailler pour
moi, alors que n'importe qui d'autre n'a rien en atteignant le paradis.
Donc ils ont peur de la mort. Je n'ai pas peur car je sais que ma
nouvelle vie sera facile au paradis de la mort. La vie c'est la mort".
En revanche, le message ne comporte aucun élément permettant d'identifier le tueur : "On a été déçus mais on ne s'attendait pas à ce qu'il en parle", explique David Oranchak dans la vidéo.
Contacté par l'équipe de chercheurs, le FBI a confirmé la traduction du message
: "Le FBI est conscient qu'un cryptogramme attribué au tueur du
Zodiaque a été récemment résolu par des particuliers. L'enquête reste en
cours pour la division du FBI de San Francisco et nos divisions
locales", a déclaré l'institution au journal de San Francisco.
Un cryptogramme très complexe
David
Oranchak et ses camarades ont utilisé un logiciel de déchiffrage nommé
"Easy decrypt" pour déchiffrer le cryptogramme. Les trois passionnés
sont tombés début décembre sur une traduction du texte mentionnant "chambre à gaz", alors que tous les autres résultats n'étaient jusqu'à présent que du charabia.
Une autre phrase a mis les enquêteurs amateurs sur la piste de la vérité : "Ce n'était pas moi dans l'émission télévisée".
En 1969, deux semaines avant que le quotidien de San Francisco reçoive
le message, un anonyme avait appelé dans l'émission télévisée AM San Francisco pour
se présenter comme le tueur du Zodiaque. Il avait notamment déclaré au
téléphone : "Je ne vais pas finir dans la chambre à gaz".
Le cryptogramme 340 est considéré comme le cryptogramme le plus complexe de l'histoire, selon les experts en cryptologie. Il a même défié des logiciels d'intelligence artificielle sophistiqués comme CARMEL.
Si un premier cryptogramme Z408 a déjà été déchiffré en 1969 par les
Américains Donald Harden et Bettye Harden, les trois symboles dont le
Z340, Z13 et Z32 n'ont jamais été élucidés jusqu'à présent.
Résultats sondage Apple M1 : la révolution est en marche
L’unanimité pour Apple Silicon.
Par
Pierre Otin
Le monde de l’ordinateur
personnel a été chamboulé récemment avec la sortie des nouveaux Mac M1.
Ceux-ci intègrent en effet une nouvelle puce conçue par Apple, dans le
cadre du projet Apple Silicon. Ce dernier veut à long terme voir tous
les Mac tourner sous architecture Apple, et non plus sous architecture
Intel.
Cette transition annoncée lors du WWDC de juin 2020 était très
attendue, car sur mobile, Apple propose déjà certains des meilleurs
processeurs du marché. La question était de savoir si la firme
californienne est capable de faire aussi bien sur ordinateur. Et selon
les premiers tests, il semblerait bien que ce soit le cas. La puce M1
procure des performances impressionnantes, d’autant qu’elle sous-tend
également une meilleure autonomie sur Mac portables. En revanche, tout
n’est pas rose et quelques inconvénients viennent ternir le tableau,
dont une compatibilité des applications qui n’est pas encore totale.
Quoi qu’il en soit, le passage aux puces Mx sur Mac est un tournant,
au moins chez Apple, si ce n’est plus largement. À ce sujet, nous vous
demandions justement votre avis il y a plusieurs jours, afin d’avoir un
aperçu de la manière avec laquelle le grand public perçoit cette
nouveauté.
Les résultats
L’intitulé du sondage était le suivant : “La nouvelle puce M1 d’Apple, pour vous, c’est”. Il y avait 4 réponses possibles :
Prometteur, j’attends la suite
Une révolution, j’achète dès maintenant
Inquiétant, trop de désavantages
Catastrophique, Apple va droit dans le mur
Vous avez été un peu moins de 500 participants. Voici sans plus attendre la répartition des votes :
Pour une large majorité d’entre vous, soit 97 %, la nouvelle puce M1 est prometteuse.
Parmi ces conquis, 6 lecteurs sur 10 préfèrent quand même attendre la
suite à ce stade, quand 4 lecteurs sur 10 se disent prêts à acheter un
Mac M1 dès maintenant, considérant la transition Apple Silicon comme une
vraie révolution.
Moins de 4 % des votants ont jugé la puce M1 de manière négative. Pour eux, le projet Silicon est une mauvaise idée d’Apple.
L’année 2021, la confirmation attendue
En commentaires, vous êtes aussi nombreux à considérer la puce M1
comme une réelle révolution, sans forcément tout de même vouloir acheter
l’une des nouvelles machines intégrant le processeur Apple de suite. Et
je crois que c’est ce que beaucoup de ceux qui suivent l’affaire de
près vont faire : passer la main pour cette première génération de
produits Apple Silicon et attendre de voir ce que la firme californienne
proposera en 2021.