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mercredi 30 décembre 2020

Signal : Cellebrite prétend avoir cassé le chiffrement de l’app de conversation:

 

Signal : Cellebrite prétend avoir cassé le chiffrement de l’app de conversation:

 

Signal enrage : non, son chiffrement ne peut pas être hacké par le « médiocre » Cellebrite

 

La couverture médiatique d'un billet de blog rédigé par Cellebrite a fait sortir Signal de ses gonds. Non l'entreprise israélienne n'a pas cassé son chiffrement. En réalité, elle est seulement parvenue à collecter les données de l'application lorsque le smartphone est déverrouillé.

Tout part d’un article du très sérieux journal israélien Haaretz, publié le 14 décembre « Une entreprise israélienne de piratage de téléphone prétend qu’elle peut maintenant pénétrer sur l’app chiffrée Signal ». Le journal reprend certains termes d’un communiqué de l’entreprise Cellebrite, qui a ensuite été étrangement supprimé avant d’être remis en ligne avec moins de détail.

Cellebrite a construit sa réputation sur différents coups d’éclat, notamment dans le piratage des iPhone. Son avancée, présentée comme telle, paraissait à la fois révolutionnaire dans la lutte contre les criminels qu’inquiétante pour son usage répressif potentiel. L’information a donc fait le tour des journaux dans le monde, jusqu’à ce que la BBC publie un article le 23 décembre, intitulé « Signal : Cellebrite prétend avoir cassé le chiffrement de l’app de conversation ». À la manière d’un bouche-à-oreille qui aurait déformé le propos initial : « pénétrer sur l’app » est devenu « casser le chiffrement ». Deux manipulations techniques bien différentes, sur lesquelles nous reviendrons.


L’article de la radio britannique a été la goutte de trop pour la fondation Signal, qui s’est fendue d’un billet de blog acerbe, intitulé « Non, Cellebrite ne peut ‘pas casser le chiffrement de Signal‘ ». En France, le site 01Net avait déjà fait ce travail de fact-checking avec un titre similaire.

En furie, Signal écrit : «  Hier, la BBC a publié un article avec [un] titre factuellement faux. Non seulement Cellebrite n’a pas cassé le chiffrement de Signal, mais Cellebrite n’a même pas prétendu l’avoir fait. » Il en profite pour qualifier l’entreprise Cellebrite de «  médiocre » et d’«  amateur ».

Cellebrite et Signal, ennemis naturels

Pour comprendre cette joute de communication, il faut connaître les deux camps. Cellebrite, d’abord, fournit des outils aux forces de l’ordre de pas moins de 154 pays, dont son appareil phare, le Ufed, 

pour « Universal Forensic Extraction Device ». Concrètement, cet outil embarque toutes sortes de programmes pour disséquer les protections de nombreux smartphones et applications, dans le but d’accéder à des informations confidentielles. Cellebrite est devenu célèbre en 2016 en permettant au FBI de déverrouiller l’iPhone 5C d’un des terroristes de la fusillade de San Bernardino. Depuis, elle s’illustre régulièrement par la publication de nouveaux outils contre les appareils d’Apple, ce qui complique d’autant plus la situation judiciaire tendue entre les deux entreprises.

Bien sûr, l’entreprise israélienne affirme que sa technologie ne sert qu’à arrêter terroristes et autres dangereux délinquants, des principes inscrits dans ses conditions générales d’utilisation. Mais ces promesses ne seraient vérifiées que dans un monde où ses différents clients respecteraient un usage strict de la technologie, et où Cellebrite le contrôlerait. Problème : ce monde n’existe pas. Cellebrite 

 se fait donc régulièrement épingler par des ONG et des journaux pour l’utilisation de ses outils à des fins de répression dans des pays comme le Venezuela, l’Arabie Saoudite, l’Indonésie, ou plus récemment en Chine.

Le chiffrement de bout en bout, force de Signal

Signal, de son côté, s’est imposé comme un des principaux outils de conversation sécurisée grand public. À l’instar de WhatsApp ou iMessages, il propose un chiffrement de bout en bout, qui rend inefficace l’interception des conversations par les forces de l’ordre ou les cybercriminels. Et contrairement à l’app de Facebook, Signal publie tout son code en open source. Autrement dit, des personnes compétentes peuvent vérifier que l’app ne présente ni de faille ni de mécanisme de surveillance dissimulés.

Ces garanties de transparence ont fait de Signal un choix privilégié par de nombreux journalistes, activistes, et autres défenseurs des droits de l’Homme. Les manifestants de Hong Kong l’ont adoptée

 en masse au début de l’année 2020, au point que Signal a déployé une nouvelle fonctionnalité de floutage des visages pour soutenir le mouvement. Même le Parlement européen en a fait son standard de communication.

Vous l’aurez compris, Signal et Cellebrite sont des ennemis naturels. Le premier veut protéger les informations, le second veut casser ses protections.

Cellebrite peut lire les messages de Signal… si l’app est ouverte

Vient l’annonce de Cellebrite. Lorsque l’on s’y penche de près, il ne s’agit en réalité que d’une avancée mineure. L’entreprise israélienne a mis à jour son « Physical Analyzer » pour inclure la collecte automatique des messages de Signal, qu’elle ne permettait pas auparavant. Détails très importants : le Physical Analyzer ne fonctionne que sur un smartphone déverrouillé, et n’a pour mission que de collecter et organiser les données. Il n’intervient donc qu’après que l’Ufed a terminé son travail de pince à couper numérique. Autrement dit, au moment où le Physical Analyzer est lancé, ses utilisateurs pourraient déjà regarder à la main le détail des messages, sans faire appel à l’outil, qui ne fait qu’automatiser la tâche. Ils pourraient aussi utiliser un programme pour faire des captures d’écran de l’app.

L’entreprise israélienne présentait dans sa publication l’ajout de fonctionnalité comme le résultat d’une « recherche intensive » et insistait sur les «  obstacles » qu’elle avait surmontés pour parvenir au résultat. «  Cellebrite a dû réaliser que leur publication les faisait passer pour des amateurs, et l’a rapidement supprimé. Ils ont ensuite sûrement réalisé qu’une erreur 404 ne donnait pas meilleure impression, et ils l’ont donc encore remplacé avec un résumé vague », assène Signal, avant de porter 

le coup final : « Ce n’est pas de la magie, c’est juste un logiciel d’entreprise médiocre ».

À aucun moment Cellebrite n’a donc créé un outil capable de pénétrer Signal, et elle n’a certainement pas cassé le chiffrement de l’app, qui fait figure de référence mondiale. Signal conclut son billet de

 blog en rappelant qu’il propose des fonctionnalités de conversation éphémère pour contourner le scénario où Cellebrite aurait accès au smartphone déverrouillé.

Pour réellement contourner les protections offertes par Signal, il faudra donc passer par un autre chemin. C’est pourquoi les élus européens proposent à intervalle régulier l’écriture de loi pour insérer une porte dérobée (backdoor) dans le chiffrement, à destination des forces de l’ordre…

 

REF.:

vendredi 25 décembre 2020

Covid-19 : comment fonctionnent les futurs vaccins

 

 

Covid-19 : comment fonctionnent les futurs vaccins

Par

 

Décryptages 

On compte aujourd’hui 237 projets de vaccins contre le coronavirus dans le monde, développés selon des techniques très différentes. Voici comment ils agissent.

Au bout de dix mois de développement accéléré, la compétition entre laboratoires pour la vaccination contre le nouveau coronavirus a pris un tournant très médiatique ces dernières semaines avec la multiplication des annonces de résultats. Pfizer-BioNTech, Moderna, AstraZeneca ou l’institut russe Gamaleïa ont été parmi les premières équipes à dévoiler les résultats de leurs recherches.

Lire aussi Comparez l’avancée des différents vaccins contre le Covid-19

Les espoirs d’obtenir un vaccin efficace et sûr reposent en partie sur la grande variété des techniques utilisées dans les multiples projets lancés. A la fin de novembre, on comptait 237 projets de vaccins contre le Covid-19 partout dans le monde, selon le recensement du Milken Institute, un groupe de réflexion américain.


Le principe du vaccin :

Les méthodes diffèrent, mais tous les vaccins ont le même but : apprendre au système immunitaire de l’organisme à reconnaître et à fabriquer ses défenses – les anticorps – spécifiquement contre le Sars-CoV-2. Ces défenses pourront ainsi neutraliser rapidement le virus lorsqu’elles le croiseront. Les explications ci-dessous se concentrent sur ce mécanisme, même s’il existe, en parallèle des anticorps, un autre type de défense immunitaire porté par certaines cellules spécialisées, les lymphocytes T.

Le bénéfice d’un vaccin repose sur le fait que l’on immunise la personne sans l’infecter avec la maladie ciblée, qui peut être dangereuse. Il faut faire croire à l’organisme qu’il est agressé par le coronavirus alors qu’il ne l’est pas vraiment pour obtenir une réponse immunitaire contre le contenu du vaccin.

Pour le tromper, l’astuce consiste à présenter la « carte d’identité » du virus, soit la partie du virus que les défenses de l’organisme reconnaîtront comme la signature d’un intrus : son antigène. Cet antigène, chez le Sars-CoV-2, est la molécule qui tapisse sa surface et lui donne sa forme de couronne, autrement appelée sa protéine de spicule (ou Spike protein en anglais).

Il existe plusieurs méthodes pour présenter cette protéine-carte d’identité à l’organisme. Certaines sont anciennes et bien connues, d’autres sont plus novatrices. Toutes possèdent des inconvénients et des avantages en matière de coût, de sécurité ou de difficulté de mise en œuvre.


 
Les vaccins à virus
 
Les vaccins contenant les virus responsables de la maladie ciblée sont le type de vaccin le plus ancien. Ils peuvent contenir un virus vivant ou un virus tué.
Les vaccins à virus atténué
Technique employée par 4 vaccins en développement contre le Covid-19

Il s’agit ici d’injecter à la personne une version affaiblie du virus qui provoque la maladie. Ce virus atténué est bien « vivant », mais n’a plus de pouvoir pathogène. La plupart du temps, le virus peut continuer à se répliquer, mais pas suffisamment pour être une menace et rendre malade l’organisme.

Un virus vivant atténué possède l’avantage de provoquer une réponse immunitaire complète et robuste ainsi qu’une immunité durable, sans besoin d’adjuvants (des produits stimulant les défenses de l’organisme). C’est aussi une méthode peu coûteuse. Cependant, elle peut présenter des risques pour les personnes dont le système immunitaire est fragile et moins apte à lutter contre un virus, même affaibli : elle n’est donc pas recommandée pour des publics à risque. Ce type de vaccin présente également le risque d’aggraver l’infection au Sars-CoV-2 au lieu d’aider l’organisme à la combattre. Ce phénomène, connu sous le nom d’Antibody-dependant enhancement (ADE) a été à l’origine du fiasco du vaccin contre la dengue conçu par Sanofi-Pasteur, lequel avait causé la mort de plusieurs enfants entre 2016 et 2017 aux Philippines. Les vaccins à virus atténué demandent en outre à être réfrigérés et protégés de la lumière, ce qui peut compliquer leur transport et leur conservation.

Exemples : les vaccins ROR (rougeole-oreillons-rubéole) et ceux contre la varicelle
Les vaccins à virus inactivé
Technique employée par 18 vaccins en développement contre le Covid-19

Le virus injecté a été tué (par chaleur, radiations ou exposition à des agents chimiques) et a perdu sa capacité à se répliquer dans l’organisme. Mais il a gardé suffisamment de son intégrité physique pour être reconnu par le système immunitaire.

Si cette méthode est plus sûre que celle des virus atténués – surtout pour des publics fragiles – la protection immunitaire qu’elle confère est moins durable et moins complète, car le traitement physique des virus peut endommager une ou plusieurs de ses protéines antigènes. Il faut donc à la fois des adjuvants ainsi que plusieurs doses pour créer une protection efficace.

Exemples : les vaccins contre la grippe, la poliomyélite et contre l’hépatite A
Qu’est-ce qu’un adjuvant ?
Un adjuvant est, dans le cadre d’un vaccin, un produit utilisé pour son pouvoir immunogène, c’est-à-dire sa capacité à provoquer la réaction du système immunitaire inné de l’organisme. Une fois repéré, le produit adjuvant est reconnu comme un intrus. Il va alors attirer l’attention des défenses immunitaires et amplifier leur action, permettant au vaccin de conférer une meilleure protection. Les sels d’aluminium sont le produit le plus utilisé, mais il en existe d’autres, organiques ou synthétiques.
Les vaccins à vecteur viral
Ce type de vaccin contient aussi des virus, mais pas ceux qui provoquent la maladie contre laquelle l’on souhaite être immunisé. Ils utilisent d’autres virus, inoffensifs pour l’homme, et les emploient pour « livrer » la carte d’identité du coronavirus. Cette méthode, désormais bien maîtrisée, a l’avantage d’offrir un large choix de virus « véhicules ».
Les vaccins à vecteur viral répliquant
Technique employée par 20 vaccins en développement contre le Covid-19

Ils utilisent des virus capables de se répliquer dans le corps humain, mais que l’on a affaiblis pour leur ôter tout pouvoir pathogène, ou choisis parce qu’ils n’en ont pas ou peu.

Ces virus sont porteurs d’un code génétique modifié pour fabriquer les antigènes du coronavirus. Ainsi, une fois que le virus « véhicule » pénètre dans une cellule humaine, son matériel génétique (modifié pour coder la protéine de spicule) y est libéré puis « lu », afin de produire à la fois la protéine de spicule du coronavirus et des copies de lui-même qui iront infecter de nouvelles cellules.

Cette technique permet d’obtenir une forte réaction immunitaire (ce qui est positif), ainsi qu’une protection durable. Mais elle est coûteuse et complexe, et son efficacité peut être compromise si la personne a déjà été en contact avec le virus choisi pour livrer l’antigène. Ce dernier ne doit pas déclencher la réaction des anticorps contre sa version « originale », au risque de se faire éliminer avant d’avoir réussi à provoquer une réaction immunitaire contre l’antigène dont il est porteur.

Exemples : le vaccin développé contre Ebola (2016)
Les vaccins à vecteur viral non répliquant
Technique employée par 28 vaccins en développement contre le Covid-19

Le fonctionnement de ces vaccins est similaire à ceux qui utilisent des vecteurs viraux répliquants, à la différence que, une fois entré dans la cellule, le virus ne fabriquera que l’antigène choisi et non des copies de lui-même.

Cette technique, utilisée en thérapie génique depuis longtemps, est considérée comme très sûre, mais longue à développer. Contre le Covid-19, les adénovirus sont particulièrement utilisés par les chercheurs. Cette famille de virus, connue pour provoquer surtout des infections respiratoires banales, offre une bonne stabilité, une grande sûreté et une simplicité de manipulation avantageuse.

Aucun vaccin utilisant cette technique n’a jamais été commercialisé
Les vaccins à protéines
Ce type de vaccin est une technologie plus récente. Il consiste à injecter des protéines du coronavirus, lesquelles seront reconnues par l’organisme.
Les vaccins à sous-unité protéique
Technique employée par 77 vaccins en développement contre le Covid-19

Derrière ce nom un poil technique, ces vaccins sont souvent assez simples. Ils ne contiennent que des protéines du coronavirus, lesquelles seront directement injectées dans l’organisme et reconnues comme des antigènes.

Puisque aucun composant « vivant » n’est injecté, la méthode est considérée comme particulièrement sûre. Mais, du fait que ces protéines sont injectées seules, elles ne provoquent pas une réaction immunitaire très importante. Elles sont donc souvent accompagnées de produits appelés des adjuvants, lesquels vont stimuler cette réaction immunitaire. Cette méthode peut également avoir des coûts et un temps de développement importants.

Exemples : les vaccins contre l’hépatite B ou contre la coqueluche
Les vaccins à particules pseudovirales
Technique employée par 20 vaccins en développement contre le Covid-19

Ils contiennent des protéines qui s’assemblent entre elles pour former une structure et à la surface de laquelle se trouve l’antigène du coronavirus (sa protéine de spicule). Cette structure, dite « recombinante », n’est pas infectieuse, puisqu’elle est vide, mais elle imite assez bien la forme du virus.

Ce type de vaccin engendre de très bons résultats quant à la réponse immunitaire, mais il est techniquement très difficile à fabriquer et requiert de grands investissements.

Exemples : les vaccins contre le papillomavirus humain
Les vaccins à matériel génétique
C’est la technique la plus novatrice de toutes. Ces vaccins d’un genre nouveau ne contiennent aucun virus « reconnaissable » , seulement son matériel génétique, lequel migre alors dans les cellules humaines afin de leur faire synthétiser la « carte d’identité » du virus.
Les vaccins à ADN
Technique employée par 20 vaccins en développement contre le Covid-19

Comme leur nom l’indique, ces vaccins contiennent de l’ADN. Les brins d’ADN injectés portent les gènes du virus responsable de la synthèse de son antigène (sa protéine de spicule). Des aiguilles plantées dans la peau génèrent un micro-champ électrique, lequel fait migrer les brins dans les cellules humaines avoisinantes et leur permet de pénétrer leur noyau.

Une fois dans le noyau, les gènes sont « lus » par la machinerie cellulaire, qui fabrique la protéine correspondante : la spicule du coronavirus. Les protéines virales ainsi fabriquées (en de nombreux exemplaires au sein des cellules humaines) sont détectées dans le milieu intra-cellulaire, ce qui déclenche la réaction immunitaire.

Bien que nouvelle, cette technologie est considérée comme sûre. En revanche, elle provoque généralement une réaction immunitaire modérée et requiert l’utilisation de produits adjuvants, voire de plusieurs doses administrées à quelques semaines d’intervalle, pour espérer conférer une protection durable.

Aucun vaccin à ADN destiné aux humains n’a été à ce jour commercialisé
Les vaccins à ARN
Technique employée par 29 vaccins en développement contre le Covid-19

Ces vaccins fonctionnent de manière similaire aux vaccins à ADN, mais avec un autre type de matériel génétique : l’ARN messager. L’ARN est une molécule quasi identique à l’ADN. On dit de l’ARN qu’il est « messager » lorsque sa forme est celle d’une copie temporaire d’un fragment d’ADN, destinée à être lue pour fabriquer une protéine dans les « usines de la cellule » (les ribosomes, qui ne savent lire que cet ARN messager).

Une fois injecté, l’ARN messager entre dans les cellules humaines grâce à son enveloppe spéciale (faite de lipides), laquelle fusionne avec la membrane des cellules à son contact. L’ARN messager va alors directement faire synthétiser la protéine virale par les ribosomes sans avoir à passer par le noyau de la cellule, ce qui diminue fortement les risques de génotoxicité (modification de l’ADN de nos cellules).

La suite est la même que pour les vaccins à ADN : les protéines de spicule du coronavirus présentes dans les cellules sont détectées et déclenchent la réaction immunitaire souhaitée.

Les risques et avantages liés à cette technique sont similaires à ceux des vaccins à ADN, à la différence que l’ARNm est moins stable que l’ADN (c’est pourquoi il est encapsulé dans une enveloppe de lipides) et qu’il requiert des conditions de stockage nettement plus froides (il persiste néanmoins quelques incertitudes au sujet de sa conservation). De tels vaccins peuvent être en outre produits avec une rapidité inédite (comme en atteste le fait que les deux premiers vaccins dont les résultats ont été communiqués utilisent tous deux cette technique).

REF.: 

RIFE – Un algo capable de convertir une vidéo 24 FPS en 96 FPS

 

 

RIFE – Un algo capable de convertir une vidéo 24 FPS en 96 FPS

Voici un projet intéressant baptisé RIFE pour « Real-Time Intermediate Flow Estimation » qui est un algorithme d’estimation du flux intermédiaire en temps réel pour l’interpolation de frames vidéos.

En français, hein, ça veut dire que l’algo est capable de récupérer des frames en provenance d’une vidéo à 24 images par seconde et de générer les images intermédiaires entre chaque frame pour produire une vidéo avec un FPS plus élevé.

Ainsi, cela permet de rendre plus « vivant » des vieux films qui du coup, maintenant que nous avons un peu l’œil entraîné, nous paraissent saccadés.

Super intéressant comme projet. RIFE utilise un réseau neuronal appelé IFNet qui fait le job automatiquement et fusionne tout ça ensemble. Vous pouvez d’ailleurs tester vous-même en récupérant le code du Github ou en allant sur Google Collab pour tester vous-même sur vos propres vidéos.

Les films de papi au camping naturiste tournés en 1978 vont enfin avoir une nouvelle vie !

REF.: 

lundi 21 décembre 2020

Baby Yoda en réalité augmentée ? Voici comment le faire apparaître chez vous !

 

 

Baby Yoda en réalité augmentée ? Voici comment le faire apparaître chez vous !

Google a ajouté Grogu (ou Baby Yoda) à ses résultats de recherche en réalité augmentée sur Google Search. Cette fonctionnalité vous permet de faire apparaître facilement le petit enfant devant vous grâce à votre smartphone.

Cette fonctionnalité a été ajoutée quelques jours seulement avant le dernier épisode de la saison 2 de The Mandalorian, qui sera diffusé sur Disney+ ce vendredi.


Baby Yoda est sans aucun doute un des personnages les plus emblématiques de la série de Disney. La deuxième saison a été l’occasion de révéler le véritable nom de Baby Yoda, et c’est une bonne chose selon le réalisateur et scénariste de l’épisode concerné. Baby Yoda est si apprécié des fans qu’il a récemment accompagné les astronautes de SpaceX dans l’espace.

Baby Yoda s’invite dans votre salon en réalité augmentée

Pour faire apparaître le personnage de The Mandalorian chez vous, il suffit d’ouvrir Google sur votre téléphone Android ou iOS, puis de taper au choix « Baby Yoda« , « Grogu » ou « The Child« . Vous devrez ensuite descendre dans la recherche jusqu’à apercevoir un bouton « Voir en 3D« .

Une nouvelle page s’ouvrira, avec la possibilité de voir le personnage en réalité augmentée. Vous pourrez donc, à l’aide des caméras de votre smartphone, faire apparaître Baby Yoda à vos côtés. L’Enfant peut également faire quelques bruits, donc n’hésitez pas à augmenter le volume sonore.

Google permet déjà de faire apparaître en réalité certains animaux, ainsi que certaines recherches relatives à l’anatomie. Il est également possible de faire apparaître des objets tels qu’Apollo 11, ou encore admirer les fresques de la grotte Chauvet.

La qualité de la détection du sol dépendra de votre smartphone. Le résultat peut être plus ou moins réussi suivant si votre téléphone dispose de capteurs qui améliorent la détection de l’environnement, tels que le nouveau capteur LiDAR de l’iPhone 12 Pro d’Apple.

La saison 2 de The Mandalorian est sur le point de se conclure. Disney a déjà révélé la date de sortie de la saison 3, et il faudra malheureusement attendre encore un an pour retrouver Din Djarin et Bébé Yoda.

Source. : 9to5Google

Covid-19 : le mystère des origines du coronavirus s’épaissit avec un plan du marché de Wuhan en fuite

 

 

Covid-19 : le mystère des origines du coronavirus s’épaissit avec un plan du marché de Wuhan en fuite

D’où vient réellement la Covid-19 ? Le marché de Wuhan est-il la source ou la victime du coronavirus ? Tant de questions que les chercheurs continuent de se poser. Une nouvelle fuite du plan du marché de Wuhan en Chine n’aide pas à résoudre le mystère.

L’épicentre de la pandémie de Covid-19 est localisé en Chine, et plus précisément dans le marché de Wuhan de la province du Hubei. Au début, les experts locaux ne s’attendaient pas à ce que le coronavirus puisse être transmis d’homme à homme. Ils pensaient qu’il s’agissait uniquement d’une transmission de l’animal vers l’homme. En l’occurrence, c’est le pangolin qui serait l’hôte intermédiaire de la transmission du coronavirus à l’homme. Il aurait lui-même contracté le virus de la chauve-souris, chez qui le SARS-CoV-2 circule depuis des décennies.


Néanmoins, il est rapidement devenu évident que la transmission s’effectuait d’homme à homme. La pandémie de Covid-19 a alors ravagé le monde, causant plus de 1,6 million de décès au cours des derniers mois. Une nouvelle fuite révélant le plan du marché de Wuhan donne un aperçu de la propagation à l’intérieur du bâtiment. Ce marché joue un rôle d’une grande importance pour retracer les origines de la Covid-19. Seulement voilà, ce n’est toujours pas clair si le marché de Wuhan est la source du coronavirus, ou seulement la victime.

Plusieurs versions de ce plan ont été effectuées par les chercheurs chinois

Le South China Morning Post a reçu et partagé un plan du sol du marché de Wuhan. Il a été créé par les chercheurs du centre chinois de contrôle et de prévention des maladies. Leur objectif était de comprendre la propagation du coronavirus. Comme vous pouvez le voir, un code couleur est utilisé pour illustrer les cas positifs, les cas suspects, les clusters positifs et les stands où l’environnement a été testé positif.

Reproduction du plan du marché de Wuhan
Reproduction du plan du marché de Wuhan – Crédit : South China Morning Post

Un porte-parole de la Commission nationale de la santé (NHC) n’a pas voulu commenter sur ce plan. Cependant, il a précisé que plusieurs versions du plan ont été utilisées en janvier. La NHC a effectivement déclaré que « les experts de la lutte contre la maladie élaborent souvent un plan schématique et continuent de l’ajuster et de le mettre à jour si nécessaire ».

Le coronavirus aurait-il été importé par une cargaison de poissons congelés ?

Comme la précisé le South China Morning Post, « les stands qui contenaient le plus d’échantillons environnementaux positifs étaient concentrés dans deux sections, l’une vendant des animaux sauvages et de la volaille et l’autre vendant des poissons et des fruits de mer ». Cela rend impossible de vérifier la déclaration d’un responsable du CDC chinois selon laquelle les cas étaient concentrés dans la section des poissons. D’ailleurs, il pense que le coronavirus aurait pu être importé dans le marché de Wuhan. Il aurait pu s’agir d’une cargaison contaminée de poissons ou fruits de mer congelés.

Quoi qu’il en soit, ce plan à lui seul ne peut pas résoudre le mystère des origines de la Covid-19. Par contre, il indique un point très important. La Chine a mené une enquête très détaillée sur l’épidémie de Wuhan. Aurait-elle obtenu des réponses supplémentaires qui n’ont pas encore été partagées avec le monde entier ? De telles données seraient cruciales pour éviter que cela se reproduise dans le futur. En attendant, presque tous les vaccins devraient être efficaces et utilisables d’ici février 2021, selon Bill Gates. Ce dernier estime d’ailleurs que les 4 à 6 prochains mois de la pandémie seront les pires que l’on ait connus jusqu’à présent. Enfin, l’OMS a prévu d’enquêter sur le marché de Wuhan, mais nous ne savons pas encore quand cela commencera.

Source. : BGR