Qui ne connait pas encore Zoom ? L’outil préféré des adeptes de la visioconférence
est rentré dans les habitudes de tous, à tel point qu’on se dit
maintenant : « Je te zoom »… Un peu comme on se dit « Je te skype ».
Sauf que voilà, pour utiliser Zoom sur PC ou Mac, il faut installer
ce qui s’appelle un client. C’est un petit bout de logiciel silencieux
qui s’installe sur l’ordinateur et qui vous permet ensuite d’utiliser ce
service. Et malheureusement, cela peut poser plusieurs problèmes. Tout
en d’abord en termes de sécurité, il suffit qu’un jour une vulnérabilité
soit détectée dans cet agent, et paf, votre ordinateur peut-être
potentiellement à risque ou votre caméra activée à distance. Ce genre d’incident a d’ailleurs déjà eu lieu en 2019 avec une faille permettant d’activer les webcams. Ou plus récemment en mars dernier avec du partage d’écran non sollicité.
Mais au-delà de ça, Zoom collecte également pas mal de données
personnelles que la société partage ensuite avec d’autres sociétés
tierces. Et cela même si vous utilisez Zoom sans vous créer de compte.
Zoom va enregistrer votre IP, le type d’appareil utilisé et même le
compte Facebook que vous utilisez si vous êtes connecté en même temps
sur le réseau social.
Vous l’aurez compris, c’est de la saloperie. Après, on est souvent
forcé d’utiliser Zoom parce que notre employeur l’exige ou parce que nos
amis sont trop noobs pour savoir utiliser autre chose. Dans ce cas, je
vous recommande de passer exclusivement par l’application mobile. Ça
vous évite au moins d’installer le client sur votre PC ou votre Mac.
Après si c’est trop tard, et bien pas de stress. Car il existe un outil open source qui s’appelle Zoom Deleter et qui s’installe sur macOS ou Windows, et qui une fois lancé, possède 2 fonctions :
Désinstaller le client Zoom
Empêcher une installation future de ce client Zoom
Ainsi, vous retrouverez un OS vierge de tout agent infiltré Zoom et
surtout vous serez protégé d’une éventuelle réinstallation à l’insu de
votre plein gré. On ne sait jamais…
Êtes vous déjà fichés par Google avec FLoC et comment l’empêcher ?
@Korben
—
Vous le savez, les cookies n’ont pas le vent en poupe. Ils sont
bloquables avec certains plugins de navigateur, voire carrément par le
navigateur lui-même sans oublier le RGPD qui force les sites à proposer
un bouton « Refuser les cookies ». Pour rappel, un cookie, c’est quoi ?
C’est un petit fichier texte qu’une société ou un site dépose sur votre
ordinateur, ce qui lui permet de vous reconnaître lors d’une connexion
ultérieure ou de vous suivre de sites en sites.
Autant dire que les cookies sont très malmenés en ce moment, ce qui
pose un gros problème aux vendeurs de publicité en ligne qui les
utilisent pour vous profiler et vous proposer de la publicité ciblée. Et
quel est selon vous le plus gros acteur de la pub en ligne ? Et bien
c’est Google !
Mais vous connaissez Google, ils ont noyauté l’ensemble d’Internet
avec leur moteur de recherche, leur navigateur Chrome, leur Adsense,
leurs players Youtube, leurs Analytics, Android, leur Google Sign-in,
Gmail, Maps et même leurs DNS 8.8.8.8… Impossible de leur échapper, même
si on est dégoogeulisé.
C’est donc mal les connaître que de croire qu’ils vont se laisser
perturber par le blocage des cookies. Car oui, il existe d’autres façons
de déterminer votre profil en ligne et de vous traquer, sans
« vraiment » vous traquer. Cette façon, je l’ai déjà expliqué dans cet article au sujet du panopticlick.
Avec votre historique, les plugins installés, la config matérielle et une blinde d’autres paramètres, il est possible de générer une empreinte
plus ou moins unique de votre ordinateur. Et Google va encore plus loin
puisqu’il ne vous individualise plus, mais vous range dans des groupes
d’intérêt en fonction de votre historique du mois en cours. Si vous êtes
un geek en surpoids localisé en France qui vote à gauche et aime les
chatons mignons ainsi que la cuisine asiatique, vous serez dans le même
groupe que tous vos frères d’armes. Et Google sera alors capable de vous
proposer de la publicité ciblée pour la catégorie à laquelle vous
appartenez. Il n’y a donc plus de suivi individuel, mais plutôt un
profilage réalisé en fonction de votre historique.
Cette techno mise au point par Google s’appelle la Federated Learning
of Cohorts a.k.a. FLoC. Chaque groupe est désigné par son FLoC ID et
caractérisé par ses habitudes et centres d’intérêt. Cela permet donc de
se passer d’un tracker comme le cookie. Il n’y a plus de fichier stocké
sur votre ordinateur ou blocable par un plugin.
À titre perso, et je ne dois pas être le seul, je m’intéresse à
tellement de sujets différents à la fois qu’il est FORT PROBABLE que
Google me range dans un groupe de 1 où je serai seul. Et il y a fort à
parier qu’on sera nombreux dans des groupes de 1 personne avec le temps
et l’affinage des critères, ce qui va permettre à Google d’ultra-cibler
la publicité. Après c’est vrai que les humains sont facilement
classables dans des groupes et suivent pour la plupart les mêmes schémas
de pensée. Un peu comme des clichés qu’on retrouve partout et on en a
tous fait l’expérience. Il y a certaines personnes qui se ressemblent
aussi bien dans leurs centres d’intérêt que dans leurs habitudes.
Mais une chose est sûre, c’est que ça va marcher. Et là pour bloquer ça ensuite, bonjour !
Google a d’ailleurs commencé à déployer FLoC chez certains
utilisateurs de Chrome 89 ou supérieure dans divers pays (pas encore la
France, mais en Australie, Brésil, Canada, Inde, Indonésie, Japon,
Mexique, Nouvelle-Zélande, Philippines et aux États-Unis bien sûr !).
Un suivi mis en place chez des millions d’utilisateurs pour être
précis et à leur insu. Bon le savez, Chrome est une saloperie. Si c’est
pas encore fait, désinstallez cette merde. Mais avant, je vous invite à
faire le test pour savoir si Google vous a déjà classé dans un de ces
groupes. Pour cela, l’EFF a mis en ligne un site baptisé AmIFLoced.org qui vous indiquera si votre navigateur fait partie du bêta test de FLoC.
Si un FLoC ID vous a été attribué, cela veut que votre navigateur a
utilisé votre historique internet sur les 7 derniers jours pour calculer
un « simhash »
qui vous permettra de rejoindre un ou plusieurs des actuels 33 000
groupes comportementaux mis en place par Google dans le cadre de ses
tests et contenant chacun quelques centaines de personnes. Tout ceci est
encore expérimental donc vous pouvez facilement imaginer que ces
chiffres vont rapidement gonfler au fur et à mesure des semaines.
Si c’est le cas, pas de panique. Vous pouvez en sortir, mais à
condition de désactiver les cookies tiers dans les paramètres de Chrome
(oui, je sais, c’est pas forcement logique). Maintenant en tant que
webmaster, votre site est déjà intégré comme facteur dans les algos FLoC
de Google. Si vous avez un site sur le jardinage, vos visiteurs (via
leur historique) seront alors flaggés comme fan de jardinage. Si vous ne
voulez pas participer à cette mascarade, vous pouvez sortir votre site
de l’algo en balançant ce header dans les réponses HTTP :
Permissions-Policy: interest-cohort=()
Si vous utilisez un AUTRE navigateur que Chrome >= 89, vous ne
serez pas concerné par ce tracking pour le moment. À voir maintenant ce
que va faire Google. Comment est-ce qu’ils vont imposer ça dans Chromium
ou d’autres navigateurs utilisant le moteur de Chrome… Firefox
sera-t-il de la partie. J’en doute, mais on verra bien…
On se croit en sécurité derrière son navigateur mais des chercheurs
en sécurité sont en train de travailler sur une technique pour dé-anonymiser les internautes.
Il partent du principe que chaque personne possède un navigateur
différent, des plugins différents, avec des versions différentes, des
polices différentes, un fuseau horaire différent…etc. Et toutes ces
petites différences, misent bout à bout, permettent au final de créer
une empreinte unique du navigateur (donc de la machine utilisée pour
aller sur le net). Ça, c’est ce que l’EFF a appelé Panopticlick et que vous pouvez tester en allant ici.
Mais une nouvelle technique exploite les réseaux sociaux. En effet,
en exploitant l’historique de votre navigateur, un attaquant (ou un
espion ou une société privée) peut savoir sur quels sites vous avez été.
A partir de là, en connaissant vos préférences de navigation, les
groupes auxquels vous appartenez sur Facebook ou autre et en utilisant
la technique de la EFF sur l’empreinte unique du navigateur, il devient
possible de clairement vous identifier en tant que personne lors de votre surf quotidien et ce même si vous passez par un VPN…
Effrayant non ?
Toutes les explications sont disponibles dans ce document PDF et vous pouvez tester la technique si vous faites parti du réseau social Xing en cliquant ici.
Liste de ressources pour afficher des photos satellites en temps réel
@Korben
—
En France, on a mieux que des satellites géostationnaires. On a
Thomas Pesquet avec son Reflex ! La classe non ? Bon, ce cher Tom Astro
repart bientôt dans l’ISS en tant que Commandeur Suprême de la Force
Terrienne Intergalactique et en attendant de vous gaver sur son compte
Instagram, je vous invite à tester ces différents sites et outils pour
récupérer des photos satellites fraîches et les utiliser par exemple
comme wallpaper.
Conçu pour Mac et Windows, SpaceEye se loge dans la barre de notifs
et vous permet de profiter d’une photo satellite en fond d’écran qui est
mise à jour en temps réel. Pour les Linux, il est également possible de
le compiler sur votre OS, mais ce sera plus barbu.
Issue des satellites météorologiques Meteosat, NOAA et d’autres, auxquels vous pouvez même avoir accès en direct avec une simple clé SDR, ces photos haute résolution seront du plus bel effet sur votre ordinateur.
Dispo sur le store de Microsoft,
cette application vous affichage également des photos de la Terre en
temps réel soit en fon d’écran, soit sur votre écran de login
Sentinel Hub
L’application en ligne Sentinel Hub
vous permet d’avoir accès aux dernières photos satellites. Vous pouvez
changer de satellite, de coloration (normal, infrarouge…etc.), trouver
des photos récentes avec plus ou moins de nuages et si vous cliquez sur
le bouton GENERATE, vous obtiendrez une jolie image JPG à mettre en fond
d’écran.
Maintenant si rien ne vous plait et que vous voulez développer votre propre script de récupération de photos satellites, il y a Google Earth Engine
qui propose l’accès via des API à des jeux de données de photos
satellites. Il faudra bien sûr s’inscrire chez Google et faire un peu de
code, mais après vous pourrez récupérer des tas de photos pour la
plupart techniques (c’est principalement utilisé pour faire de la
science), mais également jolies et de bonne qualité.
Nul besoin de manipulations complexes pour
copier un fichier entre deux PC sous Windows 10 : avec la fonction de
Partage de proximité, quelques clics suffisent pour effectuer un
transfert via les connexions Wi-Fi et Bluetooth.
Vous souhaitez copier rapidement un fichier d'un PC à un autre ?
Transmettre une photo, une vidéo ou un formulaire ? Inutile de vous
lancer dans des réglages réseau complexes, de farfouiller dans vos
tiroirs à la recherche d'une clé USB d'une capacité suffisante ou encore
de passer par un service de stockage
en ligne (cloud). Si vos deux ordinateurs fonctionnent avec Windows
10 (à partir de la version 1803), ils disposent tous deux de la fonction
Partage de proximité intégrée au système. Utilisant à la fois des
connexions sans fil en Wi-Fi
et en Bluetooth, elle permet d'échanger entre les deux
machines n'importe quel fichier très rapidement sans qu'il ne soit
nécessaire de passer par un réseau quelconque. La connexion s'établit
directement entre les PC. Partage de proximité est, en quelques sortes,
la version Windows
de la fonction AirDrop que l'on retrouve sur macOS et qui permet
d'échanger entre les Mac mais aussi entre les appareils sous iOS, des
fichiers de tout type.
La
mise en œuvre de la fonction Partage de proximité est très simple : il
faut juste que le Wi-Fi et le Bluetooth soient activés sur les deux
ordinateurs et que les deux ordinateurs soient compatibles avec
le Bluetooth en version 4 au minimum.
Comment configurer le Partage de proximité ?
Avant de pouvoir transférer des fichiers entre deux PC, il faut
auparavant activer la fonction et définir les autorisations nécessaires
sur chaque ordinateur.
Vérifiez tout d'abord que le module
Bluetooth de vos PC n'est pas trop ancien. En effet, pour fonctionner,
le Partage de proximité nécessite le protocole Bluetooth 4 ou ultérieur.
Sur chaque PC, accédez aux paramètres de Windows en pressant le
raccourci clavier Win + I. Dans la fenêtre qui s'affiche, cliquez sur Périphériques.
Activez Appareils Bluetooth et autres dans le volet gauche. Faites défiler le contenu de la fenêtre vers le bas, puis cliquez sur le lien Paramètres Bluetooth avancés.
Dans la nouvelle fenêtre qui s'affiche, cliquez sur l'onglet Matériel. Sélectionnez le nom du module Bluetooth de votre PC, puis cliquez sur Propriétés.
Dans la nouvelle fenêtre, activez l'onglet Avancé. Observez la dernière ligne : Version du microprogramme.
L'option LMP doit être 6.x ou ultérieur. Si ce n'est pas le cas, vous
ne pourrez pas échanger de fichier grâce au Partage de proximité.
Refermez toutes les fenêtres à l'exception de celle des Paramètres de Windows. Revenez à l'accueil et cliquez sur Système.
Cliquez ensuite sur Expériences partagées dans le volet gauche. Basculez l'interrupteur Partage de proximité en position active.
Dans le menu Je peux partager ou recevoir du contenu depuis, choisissez Tout le monde à proximité si l'ordinateur avec lequel vous souhaitez échanger ne vous appartient pas.
Vous pouvez à présent refermer la fenêtre des Paramètres.
Assurez-vous que les connexions Wi-Fi et Bluetooth sont bien activées
sur les deux ordinateurs en vérifiant les icônes dans la Barre des
tâches et dans le tiroir de la Barre des tâches.
Vérifiez enfin que la fonction Partage de proximité est
activée sur les deux PC. Cliquez pour cela sur le volet de
notifications de Windows : la tuile Partage de proximité doit être
activée.
Comment transférer des fichiers d'un PC à l'autre ?
Le Partage de proximité étant maintenant activé sur chaque PC, il ne reste plus qu'à envoyer des fichiers de l'un vers l'autre.
Choisissez le ou les fichiers que vous
souhaitez envoyer sur l'autre PC. Vous pouvez en effet en expédier
plusieurs d'un coup. Sélectionnez-les en maintenant la touche Ctrl du clavier enfoncée et en cliquant sur chacun d'eux. Effectuez ensuite un clic à l'aide du bouton droit de la souris sur la sélection. Dans le menu contextuel qui s'affiche, choisissez Partager.
Windows recherche alors les PC
alentour ayant activés le Partage de proximité. Quand votre second
ordinateur apparaît avec son nom au milieu de la fenêtre, cliquez sur son icône.
Sur le PC qui doit recevoir le fichier, il ne reste plus qu'à accepter la requête. Le fichier est aussitôt transféré.