iPhone 13 : des caractéristiques novatrices confirmées ?
Ça se précise, à un jour de la conférence.
Publié le
Par
Pierre Otin
Mark Gurman, analyste et
journaliste chez Bloomberg, publie chaque semaine une newsletter à
propos d’Apple. Dans celle-ci et sa dernière édition sortie hier,
plusieurs caractéristiques concernant l’iPhone 13 ont été appuyées. Au
passage, Ming-Chi Kuo, autre grand spécialiste de la firme
californienne, a hier également livré des informations sur ce qu’il
prévoit pour l’iPhone 13, notamment au niveau des capacités de stockage.
Ainsi, en assemblant le tout, voici les nouveautés notables de la
nouvelle gamme iPhone 13 qui devrait être présentée demain soir 19h,
lors d’un nouveau keynote d’Apple à suivre à nos côtés :
Design :
pas de changement de design majeur, mis à part l’encoche du Face ID qui
devrait, pour la première fois sur iPhone, être redimensionnée et
prendre moins de place à l’écran
Taille d’écran et de boitier :
mêmes formats que pour la gamme de l’an dernier, à savoir un iPhone à
5,4 pouces de diagonale d’écran, deux iPhone à 6,1 pouces et un iPhone à
6,7 pouces.
Vidéo : apparition de l’équivalent,
pour la vidéo, du mode Portrait pour la photo (avec fond flouté
lorsqu’un visage est ciblé par l’objectif), appelé mode Cinematic Video.
Également de la partie, une nouvelle résolution d’enregistrement haute
qualité en format ProRes, réservée aux modèles iPhone 13 Pro et 13 Pro
Max
Photo : nouvelle technologie intelligente appliquant automatiquement des filtres sur les photos
Puissance : nouvelle puce A15, au même nombre de coeurs que la A14 des iPhone 12, mais avec une cadence légèrement accélérée
Écran : arrivée de la technologie LTPO sous-tendant notamment un rafraichissement à 120 Hz
Capacités de stockage :
Apple double les capacités cette année et ne proposerait plus de 64 Go.
En outre, le 1 To serait au programme pour les modèles Pro. Il faut
donc tabler sur 128, 256 et 512 Go pour iPhone 13 et 13 mini, et 128,
256, 512 et 1024 Go pour iPhone 13 Pro et 13 Pro Max
Si à
ce stade, il ne s’agit que de confirmation de caractéristiques déjà
entendues dans de précédentes rumeurs, il faut toutefois noter que Mark
Gurman insiste également sur l’apparition d’une compatibilité, sur les
iPhone 13, avec les réseaux satellites LEO. L’analyste précise cependant
qu’il est possible qu’Apple déploie la technologie sur la génération
iPhone 13, sans activer celle-ci au niveau logiciel avant 2022.
Il
ajoute enfin qu’il ne sera pas question de remplacer les réseaux
traditionnels, mais uniquement de pouvoir envoyer des signaux dans des
situations d’urgence.
Télésat
redéfinit la connectivité à large bande à l’échelle mondiale avec
Télésat Lightspeed, le réseau de satellites en orbite terrestre basse
(LEO) le plus avancé au monde
| Source:
Telesat Canada
...
Thales Alenia Space a été sélectionné comme
fabricant principal du premier réseau dynamique à large bande en orbite
terrestre basse dont la mise en service est prévue dès 2023
OTTAWA, 09 févr. 2021 (GLOBE NEWSWIRE) -- Télésat,
un des plus importants exploitants de satellites au monde, a annoncé
aujourd’hui qu’elle a conclu une entente avec Thales Alenia Space pour
qu’elle devienne le manufacturier principal de la constellation de
satellites LEO mondiale de Télésat, Lightspeed. Cette constellation sera
composée d’une flotte de 298 satellites de nouvelle génération intégrés
à un réseau terrestre de pointe. Lightspeed est le réseau de satellites
à large bande le plus novateur et le plus avancé jamais conçu.
L’entente inclut un engagement de capacité de la part de Thales Alenia
Space et sa société affiliée Telespazio pour l’utilisation des services
de Lightspeed.
Télésat et Thales Alenia Space ont conclu un
accord de développement pour la conception des technologies innovantes
de Lightspeed. Plus précisément, Lightspeed a été optimisé pour répondre
aux besoins croissants de connectivité à large bande des opérateurs de
réseaux fixes et mobiles dans le monde, des utilisateurs des secteurs
aéronautique et maritime, ainsi que des secteurs commerciaux et
gouvernementaux. Le lancement des premiers satellites Lightspeed,
exploités en vertu des droits mondiaux prioritaires selon la licence
d’exploitation de spectre de Télésat dans la bande Ka, est prévu dans
environ deux ans. Télésat procèdera à des essais bêta pour les clients
et poursuivra avec les services commerciaux dans la deuxième moitié de
2023.
« Nous sommes ravis de notre entente avec Thales
Alenia Space pour réaliser le projet Lightspeed, le réseau LEO le plus
avancé et le plus performant au monde », déclare Dan Goldberg, président
et chef de la direction de Télésat. « En tant que chef de file mondial
dans la fabrication et la mise en œuvre de constellations de satellites
de pointe, Thales Alenia Space est le partenaire industriel idéal pour
développer Lightspeed, un réseau de communication entièrement intégré
qui révolutionnera la large bande par satellite et conférera à Télésat
et à ses clients un avantage concurrentiel décisif dans ce marché en
forte croissance ».
M. Goldberg ajoute : « Le nom Lightspeed
incarne les avantages essentiels en matière de vitesse inhérents à
l’architecture du système LEO de Télésat. Lightspeed est le réseau de
communication par satellite le plus performant de l’histoire et exploite
les dernières avancées en matière de traitement embarqué des données,
de communications par laser, de technologies des antennes actives et de
l’apprentissage automatique ».
Lightspeed offrira une
connectivité comparable à la fibre optique, à travers le monde, à des
prix qui permettront aux exploitants de réseaux de télécommunications
d’améliorer la couverture, le rendement et la rentabilité de leurs
réseaux. De par sa conception répondant aux besoins des applications à
haut débit et de la connectivité de réseaux en nuage, Lightspeed
éliminera les difficultés d’intégration des services satellitaires
d’aujourd’hui aux réseaux des fournisseurs de services de
télécommunications.
Opérant à environ 1 000 kilomètres
d’altitude au-dessus de la terre en orbite basse, Lightspeed ne sera pas
assujetti aux longs délais de transmission de signaux et des
limitations de débit qui sont inhérents aux satellites en orbite
géostationnaire et en orbite moyenne. En outre, les satellites
Lightspeed intègrent des technologies et des caractéristiques de pointe,
notamment:
des antennes actives
sophistiquées sur chaque satellite, combinées à une technologie avancée
de saut de faisceau pour créer approximativement 135 000 faisceaux qui
peuvent concentrer dynamiquement une capacité de plusieurs Gbps, soit un
ordre de grandeur plus élevé que tout autre système satellitaire, pour
servir les zones de demande concentrée de débit comme les communautés
isolées, les grands aéroports ou les installations portuaires
importantes;
près de 1 200 liaisons optiques
à haute capacité, soit quatre sur chaque satellite, qui forment le tout
premier réseau IP satellitaire hautement résistant, flexible et
sécurisé, faisant circuler les données à travers le réseau et dans le
monde entier à la vitesse de la lumière;
le traitement embarqué des données, y compris la modulation et la démodulation entièrement numérique à bord du satellite, combiné à un système d’exploitation révolutionnaire
du réseau de bout en bout améliorent les performances des liaisons. Ces
technologies offrent aux clients une souplesse sans précédent pour
l’acheminement du trafic à travers le monde, en éliminant les
passerelles pour la transmission des données la plus rapide et la plus
sûre qui soit; et
une architecture
en instance de brevet pour la constellation de satellites, qui comprend
des satellites fonctionnant à la fois dans des plans orbitaux polaires et inclinés.
Il en résulte une véritable couverture mondiale de pôle à pôle avec une
concentration de capacité dans les zones où la demande est plus élevée,
procurant ainsi une efficacité et une rentabilité supérieure du réseau.
Télésat
développe actuellement des terminaux d’utilisateurs abordables, avec
une gamme d’antennes et de modems optimisés pour chacun des marchés que
Lightspeed desservira. De plus, Lightspeed s’appuie sur des normes
standards d’interface réseau permettant une intégration simple et fluide
avec les réseaux terrestres des clients sans qu’il soit nécessaire
d’intégrer des plateformes matérielles ou des solutions logicielles
exclusives.
Selon les termes de l’entente, les parties ont
prévu de procéder au développement du programme en parallèle de la
clôture du processus de financement. Le début des activités de
construction complètes et le calendrier final de déploiement de la
constellation sont sujets au progrès du processus de financement du
programme et conditionnés à celle-ci.
En tant que
propriétaire et exploitant responsable de biens spatiaux depuis près de
50 ans, Télésat a conçu et exploitera les satellites Lightspeed de
manière à ce que les orbites LEO demeurent disponibles en toute sécurité
à d’autres utilisateurs et que le ciel nocturne soit protégé pour
l’observation astronomique.
Pour de plus amples renseignements au sujet de Lightspeed, veuillez consulter le site https://www.telesat.com/lightspeed.
À propos de Télésat
Fort
de son héritage d’excellence en ingénierie, de fiabilité et de service à
la clientèle de premier plan, Télésat s’est imposé comme l’un des
exploitants de satellites les plus grands et les plus prospères au
monde. Télésat collabore avec ses clients pour fournir des solutions de
connectivité essentielles qui répondent aux défis de communications les
plus complexes au monde. Les solutions de Télésat offrent des avantages
décisifs qui contribuent à l’amélioration des activités de ses clients
et qui favorisent leur croissance. Exploité dans le cadre de ses droits
mondiaux prioritaires de licence de spectre dans la bande Ka,
Lightspeed, le réseau de Télésat en orbite terrestre basse, redéfinira
la connectivité mondiale par satellite grâce à des liaisons à large
bande omniprésentes, abordables et à des vitesses semblables à celles de
la fibre optique.
Télésat est une entreprise privée dont le
siège social est situé à Ottawa, au Canada, et qui possède des bureaux
et des installations dans le monde entier. Ses principaux actionnaires
sont l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public
du Canada (Investissements PSP) et Loral Space & Communications
Inc. (NASDAQ : LORL). Pour de plus amples renseignements, veuillez
consulter le site www.telesat.com.
Relations avec les médias :
KWT Global pour Télésat telesat@kwtglobal.com
Règle refuge liée aux énoncés de nature prospective
Le
présent communiqué de presse contient des énoncés qui ne sont pas
fondés sur des données historiques et constituent des « énoncés
prospectifs » au sens de la loi américaine Private Securities Litigation
Reform Act de 1995. Lorsqu’ils sont utilisés dans le présent communiqué
de presse, les mots « seront », « peuvent », « devrait/devraient », ou
d’autres variantes de ces mots ou d’autres expressions similaires visent
à identifier les énoncés et renseignements prospectifs. Les résultats
réels peuvent différer sensiblement des attentes exprimées ou
sous-entendues dans les énoncés prospectifs en raison de risques et
d’incertitudes connus et inconnus. Des renseignements détaillés sur
certains des risques et incertitudes connus sont inclus dans les
sections « Facteurs de risque » du rapport annuel de Télésat Canada sur
le formulaire 20-F pour l’exercice financier terminé le 31 décembre 2019
et dans le rapport trimestriel de Télésat Canada sur le formulaire 6-K
pour les trimestres se terminant le 31 mars 2020, le 30 juin 2020 et le
30 septembre 2020, qui peuvent tous être obtenus sur le site Web de la
SEC.
Les risques et les incertitudes connus
comprennent, sans toutefois s’y limiter : les risques associés à
l’exploitation des satellites et à la prestation de services par
satellite, y compris les retards dans la construction ou le lancement de
satellites, les échecs de lancement, les défaillances en orbite ou les
performances réduites des satellites, l’incidence de la COVID-19 sur les
activités de Télésat et l’environnement économique, la capacité à
déployer avec succès une constellation de satellites LEO mondiale de
pointe, la disponibilité du financement gouvernemental ou autre pour la
constellation de satellites LEO, la réception des produits liés à la
réattribution du spectre de bande C, la volatilité des taux de change,
la capacité à accroître l’utilisation actuelle de nos satellites et les
risques associés à la réglementation gouvernementale nationale et
étrangère. La liste des facteurs importants ci-dessus n’est pas
exhaustive. Les renseignements contenus dans le présent communiqué de
presse reflètent les croyances, les hypothèses, les intentions, les
plans et les attentes de Télésat à la date du présent communiqué de
presse. Sauf dans les cas prévus par la loi, Télésat décline toute
obligation et tout engagement de mise à jour ou de révision des
renseignements contenus dans le présent communiqué.
NOTA:Déja en 2013,la relation avec les fournisseurs de services
locaux fait, d’un système à l’autre, l’objet de choix très contrastés
qui ont une dimension politique aussi bien qu’économique. C’est ainsi
que Globalstar (48 satellites à 1414 km d’altitude, financement initial
de 2 B $) prévoit de s’appuyer sur un ensemble de 150 à 200 stations
d’accès à 3,5 M $ l’unité qui seraient financées par les fournisseurs de
services locaux. En revanche Iridium ( 66 satellites à 733 km
d’altitude, 3,5 B $ de financement initial) peut contourner entièrement
les opérateurs locaux en s’appuyant sur des liaisons intersatellites et
sur un réseau de 10 à 15 stations terriennes ; aussi promet-il, pour
désarmer les oppositions, d’interdire l’accès à partir des pays qui
n’autoriseraient pas l’usage de son service. A horizon plus lointain, le
projet Télédesic proposé par Bill Gates - 840 satellites aujourd’hui
ramenés, semble-t-il, à 230 - est conçu pour fournir un service mondial
diversifié de façon entièrement autonome, et cessa en Octobre 2002 ses activitées.
11 Il
semble certain que le développement des systèmes LEO sera contrôlé, au
moins dans sa phase initiale par sa relation avec le marché des
téléphones portables ; il est non moins certain que la généralisation de
ces systèmes posera en des termes nouveaux le problème du contrôle par
les États des communications transfrontières et de leur utilisations à
des fins illégitimes voire criminelles ou jugées telles. Il est encore
trop tôt pour discerner si l’utilisation des orbites basses pourra se
diversifier à partir de son point d’ancrage initial dans le marché et
comment s’organisera son interface avec le système GEO et avec les
systèmes terriens ; mais il est d’ores et déjà clair que l’émergence de
ces nouveaux systèmes marquera une nouvelle étape dans le déclin du
contrôle de la puissance publique et des pouvoirs politiques locaux sur
le système mondial de télécommunications.
Qu’est-ce qu’un écran LTPO et est-il meilleur que l’OLED ?
Par;Tremplin NumériquePublié le
Ne serait-ce pas formidable si nous pouvions rendre les smartphones
plus économes en énergie et en tirer davantage parti avec une seule
charge ? C’est exactement l’idée derrière la technologie d’affichage
LTPO utilisée par Apple et Samsung. Voici à quoi s’attendre des écrans
tactiles de demain.
Sommaire
Qu’est-ce qu’un écran LTPO ?
LTPO signifie oxyde polycristallin à basse température et fait
référence à un type particulier de technologie de fond de panier visible
dans les écrans OLED. OLED signifie diode électroluminescente
organique, un type unique d’écran auto-émissif que l’on trouve dans
tout, des montres intelligentes aux smartphones et aux écrans grand
public plus grands.
Les écrans OLED utilisent généralement du silicium polycristallin à
basse température (LTPS) pour les transistors à couches minces (TFT) qui
composent le fond de panier de l’écran. En exploitant à la fois le LTPS
et l’oxyde de zinc et d’indium et de gallium (IGZO), Apple peut
utiliser une combinaison de technologies LTPS et LTPO pour offrir de
nouveaux avantages tout en maintenant la production viable.
Tout cela dans le but de produire des écrans capables de faire varier
leur taux de rafraîchissement. Apple a techniquement utilisé cette
technologie d’affichage dans l’Apple Watch Series 4, mais les véritables
avantages n’ont pas été observés avant le lancement de l’Apple Watch
Series 5 avec son écran toujours allumé.
LTPO est une percée car il ne nécessite pas de composants
supplémentaires entre le contrôleur d’affichage et l’unité de traitement
graphique (GPU) pour permettre un taux de rafraîchissement dynamique.
Bien que LTPO soit une technologie développée par Apple (pour
laquelle il détient les brevets), Samsung a également travaillé sur une
technologie d’affichage similaire qui ne l’obligera pas à payer des
redevances à l’un de ses principaux rivaux. La version de Samsung est
connue sous le nom d’oxyde hybride et de silicium polycristallin (HOP.)
Quels sont les avantages du LTPO ?
L’écran de votre smartphone consomme plus d’énergie que tout autre
composant. Bien que les écrans OLED soient plus efficaces que leurs
homologues LCD, ils consomment toujours une grande partie de la durée de
vie de la batterie par rapport à d’autres composants tels que le
système sur puce ou les technologies sans fil comme le Wi-Fi et le
Bluetooth.
Le principal avantage de LTPO est de réduire cette consommation
d’énergie en faisant varier le taux de rafraîchissement. C’est
précisément ainsi qu’Apple a pu créer l’Apple Watch Series 5 (et son
successeur). Les derniers appareils portables d’Apple arborent des
écrans toujours allumés tout en conservant une durée de vie de la
batterie toute la journée.
Le terme «taux de rafraîchissement» fait référence au nombre de mises
à jour d’un affichage en une seconde, mesuré par la fréquence en hertz
(Hz). La plupart des smartphones utilisent des écrans à 60 Hz, bien
qu’il existe des modèles à 120 Hz (et Apple lui-même produit un iPad
«ProMotion» qui utilise le taux de rafraîchissement le plus élevé).
Un taux de rafraîchissement plus élevé permet une expérience
utilisateur plus réactive et plus fluide au détriment de l’efficacité
énergétique. En faisant varier le taux de rafraîchissement jusqu’à 1 Hz
(essentiellement une image par seconde) selon les derniers appareils
portables d’Apple, l’énergie peut être préservée car l’écran fait moins
de demandes et modifie ce qui est à l’écran.
Par exemple, lorsque votre téléphone reçoit une notification, il
s’allume pour vous en informer. Pendant cette période, il est peu
probable qu’il y ait des objets en mouvement sur l’écran. En abaissant
le taux de rafraîchissement, l’expérience utilisateur n’est en aucun cas
compromise. Lorsque vous décrochez votre téléphone pour vérifier la
notification, le taux de rafraîchissement peut être rétabli à une
fréquence mieux adaptée à une utilisation générale.
Cette technologie pourrait être utilisée de manière dynamique dans
tout le système d’exploitation. Par exemple, si votre appareil affiche
l’écran «Lecture en cours» pour un podcast ou de la musique, le taux de
rafraîchissement de l’affichage peut être considérablement réduit.
Théoriquement, les jeux qui profitent de fréquences d’images élevées
pourraient «demander» l’utilisation du 120 Hz complet si Apple en
fournissait les moyens.
Étant donné qu’Apple gère un navire serré en termes d’expérience
utilisateur organisée, la société pourrait «appliquer» des taux de
rafraîchissement plus efficaces dans certaines circonstances, comme lors
de la visualisation de l’écran de verrouillage ou lors d’un appel
vidéo. Les caméras FaceID d’Apple peuvent déjà dire quand vous regardez
l’écran, il peut donc même être possible de réduire les taux de
rafraîchissement lorsque le système d’exploitation voit que personne ne
regarde.
Quels appareils utilisent les écrans LTPO ?
Le premier appareil à vraiment tirer parti des avantages de LTPO a
été l’Apple Watch Series 5. La smartwatch a fait des vagues lorsque la
société a annoncé la technologie d’affichage «toujours allumée», avec un
taux de rafraîchissement pouvant aller jusqu’à 1 Hz.
Apple n’a pas encore fusionné sa technologie portable LTPO avec le
type d’affichage à taux de rafraîchissement élevé de l’iPad Pro, mais, à
partir de mars 2021, des fuites de premier plan suggèrent que la
société envisage d’ajouter cette technologie à un iPhone dans un proche
avenir.
Pendant ce temps, les écrans LTPO qui utilisent la technologie HOP de
Samsung sont déjà à l’état sauvage. Ces écrans ont été limités aux
appareils phares tels que le Samsung Galaxy Note 20 Ultra et le Galaxy
S21 Ultra. L’analyse d’Anandtech de l’affichage utilisé dans le S21
Ultra a noté «d’énormes améliorations d’efficacité» en termes de
consommation d’énergie.
Un autre pas en avant
La technologie LTPO représente un autre pas en avant pour les
appareils portables tels que les smartphones et les appareils portables.
Ces améliorations ne sont pas immédiatement perceptibles en termes de
qualité d’affichage visiblement améliorée, mais offrent plutôt des gains
d’efficacité qui devraient contribuer à améliorer la durée de vie de la
batterie.
Il reste à voir dans quelle mesure les écrans LTPO deviendront
répandus. À l’heure actuelle, ils sont destinés aux appareils haut de
gamme qui utilisent des taux de rafraîchissement plus élevés, alors ne
soyez pas surpris de les voir apparaître d’ici peu dans les iPhones et
les appareils portables phares.
Vous voulez une meilleure autonomie de la batterie de votre iPhone
sans mise à niveau? Lisez notre guide pour améliorer la durée de vie de
la batterie de votre iPhone.
Comment fonctionne Pegasus et comment le détecter ?
L’affaire se précise.
Publié le
Par Pierre Otin
Le projet Pegasus fait la une de l’actualité tech en ce moment. Et pour cause, il s’agit de l’affaire de surveillance et de cyberattaque la plus importante depuis les révélations d’Edward Snowden sur les agissements de la NSA en 2013.
Quelques jours après les premiers éléments d’informations diffusés par Forbidden Stories,
on en sait un peu plus sur le mode opératoire de Pegasus, le logiciel
utilisé pour pirater des dizaines de milliers de terminaux mobiles de
hauts placés politiques, avocats et journalistes à travers le monde ces
derniers mois. Il faut d’ailleurs savoir que, si Pegasus pénètre de
manière totalement silencieuse et invisible sur un iPhone ou un
smartphone Android, il y a désormais un moyen de savoir si vous avez été
victime du logiciel à la licorne ailée, comme décrit plus bas dans
l’article.
Quel mode de fonctionnement pour le logiciel espion Pegasus ?
Jusque
là, les spécialistes s’accordent à dire que le seul moyen pour Pegasus
de pénétrer une machine est via un message texte ou un appel
téléphonique. Ensuite, le logiciel profite d’un fonctionnement dit
“zero-click”. Cela signifie qu’il devient effectif sur la machine cible
sans que l’utilisateur n’ait à effectuer aucune action. À savoir que
Pegasus peut également infecter un iPhone de manière classique, après
que l’utilisateur ait ouvert un lien spécifique.
Sur iOS, la faille utilisée par le logiciel espion serait inhérente à iMessage et encore présente sous iOS 14.6.
(1) @AmnestyTech saw an iOS 14.6 device hacked with a zero-click iMessage exploit to install Pegasus. We at @citizenlab
also saw 14.6 device hacked with a zero-click iMessage exploit to
install Pegasus. All this indicates that NSO Group can break into the
latest iPhones.
Une
fois que Pegasus est déployé sur le smartphone désiré, il offre un
accès total au client, passant même outre les solutions de chiffrement
des logiciels Signal WhatsApp ou bien encore Telegram. En fait, toute l’activité du téléphone peut être surveillée.
Cela va des contenus photo et vidéo, aux mots de passe, en passant par
les messages, les mails, la navigation internet, la position GPS, etc.
C’est comme si un tiers regardait votre téléphone par-dessus votre
épaule, sans que vous vous en aperceviez.
À ce jour, Apple ne
semble pas avoir envoyé de mise à jour rendant Pegasus ineffectif. Ni
dans iOS 14.7, ni même dans iOS 15. Mais les ingénieurs en sécurité du
Californien doivent actuellement être sur le pied de guerre pour tenter
de colmater la brèche et proposer un update correctif aussi vite que
possible. Il en va de la réputation d’Apple en matière de sécurité pour
ses iPhone, quoi que la firme en dise sur le caractère non critique de la faille.
Comment savoir si mon iPhone a été visé par Pegasus ?
Il
existe une méthode un peu technique, à l’heure de la publication de cet
article, permettant de dire si oui ou non, votre iPhone a hébergé le
logiciel espion Pegasus. Il faut utiliser le Mobile Verification Toolkit (ou MVT), disponible ici sur GitHub,
qui peut notamment être installé sur macOS via le terminal. Et c’est
par lignes de commande que cet outil va alors être en mesure de vérifier
une sauvegarde tout entière de l’iPhone, faite sur le Mac via liaison
câblée. Une fois le backup analysé, le MVT peut affirmer si l’iPhone a été infecté par Pegasus ou non. L’outil d’analyse fonctionne également pour un smartphone Android.
Vous retrouverez plus d’informations à propos de la manipulation de vérification via MVT sur le site de TechCrunch. Elle n’est pas bien complexe, mais demande une basique maitrise du terminal de commandes et une compréhension de l’anglais.
C’est à ce jour la seule manipulation possible permettant de prouver que son appareil a bien été ciblé par Pegasus.
Déjà détenteur du précédent
record avec un transfert de données à la vitesse de 178 térabits par
seconde (tb/s), le National Institute of Information and Communication
Technology (NIICT) a désormais doublé son score, atteignant un
impressionnant 319 tb/s.
Une vitesse atteinte à travers une fibre optique de diamètre standard !
L’annonce a été faite par le NIICT à
l’occasion d’une conférence internationale sur les communications par
fibres optiques. La prouesse a consisté à envoyer des données à travers 3
000 m de fibre optique d’un diamètre standard, mais à un débit de
plusieurs magnitudes au-dessus de ce qui est accessible au grand public
aujourd’hui.
Pour cela, les chercheurs japonais
ont misé sur deux innovations principales. La première consiste à
intégrer, dans un diamètre standard, quatre « cœurs » de fibres
optiques. Cette évolution hardware de la classique fibre optique permet à
cette dernière de supporter la nouvelle technique de transmission
développée par l’équipe de chercheurs, le Wavelength-Division
Multiplexing, ou WDM.
Combinées, ces deux innovations
permettent de faire transiter un signal laser réparti simultanément sur
différentes bandes et différentes longueurs d’ondes. Les quatre cœurs de
la fibre optique permettent d’éviter les interférences qui se
produisent habituellement au sein d’une fibre unique. D’une certaine
manière, cela revient à passer d’une simple route à une voie rapide à
plusieurs voies, chaque voie permettant de faire transiter son propre
flux de données, avec sa propre longueur d’onde, sans embouteillage
possible.
Bien entendu, l’expérience a
nécessité un équipement spécifique, afin notamment d’exploiter une
nouvelle bande de fréquences pour les émetteurs lasers (la bande S).
Néanmoins, les chercheurs japonais assurent qu’au moins une partie de
leurs avancées pourrait être appliquée au réseau internet existant. Une
démarche qui s'inscrit dans la lignée des recherches menées lors de leur
précédent record, l'année dernière.
La génération du signal reste
particulièrement novatrice, mais le fait de pouvoir exploiter une
largeur de câble standard pourrait permettre d’améliorer la vitesse du
réseau terrestre sans modifier toute l’infrastructure actuelle. Reste
encore à s’assurer qu’une telle technologie puisse être exploitée à
grande échelle pour un prix abordable, évidemment. Dans un premier
temps, cela pourrait permettre d'améliorer le débit entre serveurs et
hubs lors de l'instauration des prochaines générations d'Internet. Il
reste dès lors peu probable de voir un tel débit atteindre le cœur de
nos foyers, même si cela pourra contribuer à améliorer la vitesse
globale de connexion.