Apple attaque le créateur de Pegasus et sonne l’alerte
La justice peut-elle vraiment agir contre des hackers supportés par un puissant gouvernement du Moyen-Orient ?
Publié le
Par
iPhon.fr
Via un communiqué de presse partagé ce mardi, Apple a annoncé poursuivre le NSO Group en justice dans l’objectif de “freiner” les logiciels espions soutenus par certains états. Cette entreprise est à l’origine du très controversé logiciel Pegasus,
qui permet de pirater n’importe quel mobile iOS ou Android en
exploitant des failles de sécurité que les fabricants n’ont pas encore
eu le temps de corriger.
L’action lancée par Cupertino a aussi pour ambition d’interdire
purement et simplement à l’accusée israélienne de faire usage de
produits ou de services Apple, ce qui semble difficilement applicable
même si le juge est de cet avis. Rappelons en effet que les mobiles de
la firme californienne sont en vente libre et qu’il suffit d’un simple
montage fiscal pour outrepasser une telle injonction via des filiales.
Un investissement majeur en soutien
Pour
épauler sa stratégie de lutte contre les hackers, Apple a également
précisé miser dix millions de dollars* sur différentes organisations de
cybersécurité. Citizen Lab et Amnesty Tech sont notamment recommandées
par l’éditeur, qui assure qui plus est que tous les éventuels dommages
et intérêts récoltés à l’issue du procès viendront s’ajouter à cette
participation.
Au-delà de ce montant financier, les équipes de
Tim Cook fourniront aussi de l’aide matérielle et technique ainsi que
des ingénieurs pour accompagner des analyses poussées visant à mieux
sécuriser nos mobiles. Des initiatives qui ne sont bien sûr pas sans
rappeler celles des bug bountys,
sortes de compétitions dont l’objectif est de rémunérer les
développeurs identifiant des brèches dans les systèmes d’exploitation
afin les combler pour mieux les protéger.
Alertes en Asie
Confirmant une fois de plus les inquiétudes
des médias à ce propos, six activistes et chercheurs thaïlandais ont
par ailleurs été avertis par Apple que leur iPhone a été compromis par
des programmes institutionnels de surveillance. L’agence Reutersrapporte
en effet que plusieurs victimes ont reçu des e-mails de signalement
concernant notamment leur compte iCloud et leur portable, dont un
opposant politique et un chanteur.
Voici un outil de scraping absolument bluffant qui se concentre sur l’extraction de données en provenance de Google Maps.
Imaginez que vous ayez un annuaire web à remplir ou un listing à consister à partir des données publiques de Google Maps.
Comment faire ? Tout recopier à la main ?
Bien sûr que non ! Grâce à l’extension G Map Extractor sous Chrome,
vous pourrez à partir d’une simple requête, vous consister un fichier
CSV contenant le nom, l’adresse, le code postal, le numéro de téléphone,
le site web et les coordonnées géodésiques des lieux.
Par exemple, je suis ici sur la carte des Kebabs de Clermont-Ferrand… Je lance alors l’extension, j’entre ma requête…
« Kebab Clermont-Ferrand » … Et hop, les données vont commencer
à être collectées automatiquement. On est bien dans un cas de scraping
pur et dur. Pas sûr que ce soit approuvé par Google, mais vu qu’ils ont
autorisé cette extension sur leur Chrome Store, j’imagine qu’ils s’en fichent.
Une fois les données extraites, y’a plus qu’à télécharger le CSV et
voilà ! Vous aurez un beau fichier tout beau avec toutes les coordonnées
de ce que vous avez recherché.
Les mammifères peuvent utiliser leurs intestins pour respirer
Par
admin2020
Les modèles précliniques de mammifères, y compris les porcs et les
souris, sont capables de respirer par l’intestin, ce qui peut offrir une
voie supplémentaire d’administration d’oxygène aux patients qui ont
besoin d’une assistance respiratoire.
Asuka Kodaka, YCU
Vles ventilateurs, des machines qui
forcent l’air dans les poumons, peuvent sauver la vie des patients qui
ne peuvent pas respirer par eux-mêmes en raison d’une blessure ou d’une
maladie. Mais ils peuvent aussi provoquer des lésions pulmonaires en
raison de la forte pression qu’ils exercent. De plus, le nombre de
ventilateurs est limité, ce qui a notoirement créé des pénuries
critiques pendant la pandémie de COVID-19.
Dans une étude publiée aujourd’hui (14 mai) dans Avec, les
chercheurs présentent une voie d’oxygénation alternative : par l’anus.
Ils ont introduit de l’oxygène sous forme gazeuse ou liquide dans les
intestins de souris et de porcs ayant subi une asphyxie ou des
conditions de faible teneur en oxygène et ont montré que les animaux
survivaient beaucoup plus longtemps que ceux sans traitement.
«Je n’ai jamais lu ou pensé à la ventilation utilisant le système
entéral», explique Divya Patel, médecin pulmonaire et de soins intensifs
au Collège de médecine de l’Université de Floride qui n’a pas participé
au travail. « Les ventilateurs mécaniques sont un pont. Ils nous font
gagner du temps pour que le corps guérisse, [but] le problème avec eux,
c’est qu’ils causent également des lésions aux poumons eux-mêmes »,
explique-t-elle. Ces auteurs sont « vraiment ouverts d’esprit et
sortent des sentiers battus ».
Je n’ai jamais lu ou pensé à la ventilation à l’aide du système entéral.
—Divya Patel, Faculté de médecine de l’Université de Floride
Takanori Takebe, qui est affilié à l’hôpital pour enfants de
Cincinnati, à l’université médicale et dentaire de Tokyo et à
l’université de la ville de Yokohama, se concentre généralement sur la
manipulation de cellules souches pour faire croître des organes humains
fonctionnels dans une boîte de Pétri. Mais il y a trois ans, son père,
qui souffre d’une maladie pulmonaire chronique, a développé un syndrome
de détresse respiratoire aiguë (SDRA) – une complication pulmonaire qui
peut être mortelle et est courante chez les patients atteints de
COVID-19 sévère – et devait être ventilé. Son père a survécu, mais
l’expérience a impressionné Takebe à quel point les traitements de
l’insuffisance respiratoire sont limités.
« La norme de soins est vraiment préjudiciable à la fonction
pulmonaire native », dit-il. Son père a maintenant une fonction
pulmonaire compromise, ce qui n’est pas rare chez les patients qui ont
été ventilés, en particulier pendant une période prolongée. « J’ai
réalisé que nous avions besoin de différentes manières de soutenir la
respiration sans engager le poumon natif », ajoute-t-il.
Takebe et son équipe ont fait quelques lectures et ont appris que de
nombreux organismes, y compris les poissons comme les loches et les
arthropodes, utilisent des organes comme la peau et les intestins pour
acquérir de l’oxygène. Pour déterminer si les mammifères ont de telles
capacités, ils ont commencé avec des souris. Les souris ayant reçu de
l’air hypoxique par la trachée ont survécu en moyenne 18 minutes lorsque
les chercheurs ont introduit de l’oxygène gazeux dans leurs intestins
via leur anus, mais seulement environ 11 minutes sans. Lorsque les
chercheurs ont abrasé la muqueuse intestinale avec une brosse, puis
introduit de l’oxygène gazeux, la plupart des animaux ont survécu
pendant au moins 50 minutes.
“Lorsque vous appliquez des conditions hypoxiques létales à la souris
et que vous fournissez de l’oxygène par voie entérale, la survie a
doublé en termes de temps”, explique-t-il. “Cela nous donnera beaucoup
plus de temps pour gérer la maladie et faire le pont jusqu’à ce que le
traitement soit disponible.”
Ensuite, les chercheurs ont essayé une méthode plus réalisable que
d’abraser la muqueuse de l’intestin et de pomper du gaz : introduire un
liquide oxygéné connu sous le nom de perfluorocarbure par l’anus. Dans
des études cliniques précédentes, des perfluorocarbures transportant de
l’oxygène dissous ont été administrés directement dans les yeux et les
vaisseaux sanguins humains, ainsi que dans les voies respiratoires des
nourrissons prématurés pour aider à réduire les lésions pulmonaires.
Les chercheurs ont infusé du perfluorocarbure chargé en oxygène ou une
solution saline à travers le rectum de souris dans une chambre à faible
teneur en oxygène. Les animaux qui ont reçu le liquide oxygéné ont
montré des améliorations de la pression d’oxygène dans leur sang et
étaient plus actifs après leur perfusion de perfluorocarbone que les
souris qui ont reçu une solution saline.
Ensuite, l’équipe a testé la stratégie du liquide oxygéné chez des
porcs anesthésiés, qui partagent plus de physiologie avec les humains
que les souris. Ils n’ont utilisé un ventilateur que cinq ou six fois
par minute pour induire une insuffisance respiratoire non létale, puis
ont sauvé les porcs de l’hypoxie avec une administration semblable à un
lavement de perfluorocarbone chargé d’oxygène et n’ont observé aucun
effet secondaire évident. Pour tester davantage la sécurité, ils ont
fait des infusions de perfluorocarbure dans les intestins de rats. Les
rats n’étaient pas déshydratés, n’avaient pas de diarrhée et les niveaux
de marqueurs de toxicité organique étaient identiques ou inférieurs à
ceux observés chez le témoin salin.
Le réseau vasculaire est marqué en violet dans cette image d’un
intestin de souris disséqué. Takebe et ses collègues émettent
l’hypothèse que l’intestin des mammifères donne accès à ce réseau de
vaisseaux sanguins pour les échanges gazeux potentiels.
Yosuke Yoneyama et Akiko Kinebuchi, TMDU
Ces découvertes sont “un exemple d’évolution bricolant avec un
système qui a probablement évolué dans un autre but – c’est-à-dire
digérer les aliments et déplacer les nutriments dans le corps – puis
coopter ce système pour faire quelque chose d’autre qui est vraiment
utile pour le organisme », explique Art Woods, biologiste à l’Université
du Montana. Il n’était pas impliqué dans la nouvelle étude, mais dans
un article de 2017 qui l’a inspirée, il a montré avec des collègues que
les araignées de mer utilisent leurs entrailles pour transporter
l’oxygène. “C’est assez intelligent de faire cela d’une manière
interventionnelle, en tant que technique médicale”, ajoute-t-il.
Sur la base de l’approbation préalable des perfluorocarbures par la
Food and Drug Administration des États-Unis pour d’autres indications,
« nous sommes très optimistes quant à la sécurité [and] tolérabilité
dans les applications humaines », explique Takebe. Lui et ses collègues
forment une start-up pour mener d’autres analyses de sécurité
précliniques et également évaluer davantage de modèles de maladies
animales. Il dit qu’ils espèrent commencer les essais cliniques l’année
prochaine, mais prévient qu’il n’est pas encore clair si l’amélioration
de l’oxygénation via cette méthode serait utile chez les patients
atteints de coronavirus. “COVID-19 ne concerne pas seulement le SDRA ou
un problème d’oxygénation pulmonaire, mais il existe un certain nombre
de pathologies différentes impliquées”, explique-t-il.
« Comprendre le mécanisme aiderait à encourager les gens à l’adopter
et à faire des recherches plus approfondies à ce sujet », explique
Patel. Les autres prochaines étapes consistent à étudier l’efficacité
de la stratégie dans un modèle de type SDRA ou pneumonie, ainsi qu’à
examiner davantage la sécurité de cette application de perfluorocarbures
chez l’homme, ajoute-t-elle. Si la technique s’avère efficace et sûre,
cela « pourrait potentiellement être un moyen d’éviter le ventilateur
mécanique ou de pouvoir le régler à des réglages très bas, afin que vous
ne causiez pas cette lésion pulmonaire induite par le ventilateur ».
Une pilule contre le cancer en essai clinique au printemps
Ce médicament permet de cibler et d’éradiquer les cellules nocives, tout en préservant les cellules saines.
Hélène LequitteInitiative de Journalisme Local
Un
nouveau médicament susceptible de révolutionner la vie des patients
atteints d’un cancer sera testé en mai sur une soixantaine de patients à
travers le pays.
Le PCLX-001. Ainsi se nomme ce nouveau médicament sous forme de gélule qui a été développé par le Dr Luc Berthiaume, chercheur au Département de biologie cellulaire à l’Université en Alberta.
« Comme
le cancer est une maladie qui correspond à la dérégulation de la
signalisation cellulaire, soit la communication entre les cellules, cela
amène à la formation de cancers ou de tumeurs locales, via la formation
de métastases [la croissance de cellules qui croissent alors qu’elles
ne devraient pas] », résume le professeur originaire de Montréal.
Selon les statistiques de la Société canadienne du cancer, 228 Canadiens meurent tous les jours de ce fléau.
Des
tests cliniques devraient débuter en mai à Edmonton, à Vancouver et à
Toronto sur une soixantaine de patients rendus à un stade avancé de
cancer, afin de tester l’efficacité de ce médicament.
« En
plus d’avoir un effet contre la croissance des cellules du cancer du
sein, des poumons et du colon, nous avons observé des effets
spectaculaires contre la croissance des cellules du cancer du sang, y
compris les leucémies et les lymphomes », expose Dr Berthiaume. Le spécialiste travaille depuis 25 ans dans le domaine, mais l’idée a commencé à germer voilà bientôt huit ans.
Ce
médicament permet pour la première fois de cibler et d’éradiquer les
cellules nocives, tout en préservant les cellules saines. Un procédé
très agressif, mais qui est surtout aussi très ciblé. « C’est une
médecine de précision qui cible préférentiellement les cellules
cancérigènes et épargne les cellules normales. On mord juste à la bonne
place, on ne mord pas partout », raconte le spécialiste.
Pour
mieux évaluer l’ampleur de la découverte, « nous avons trouvé un
composé qui cible les enzymes dont dépendent certains cancers »,
explique-t-il.
Pour
le moment, si ce type de traitement marche mieux sur les cancers du
sang que du sein et poumon, les résultats n’en sont pas moins bluffants.
« Les
tests sur les souris ont démontré qu’en leur transmettant des tumeurs
humaines, la prise du médicament PCLX-001 permet d’éliminer quatre
sortes de cancer, ainsi que toutes les tumeurs dans tous les animaux, et
ce, dans le cas des leucémies en moins de cinq jours », décrit-il.
L’avantage
de cette thérapie, contrairement à la chimiothérapie, c’est qu’elle
vient en forme de pilule et se fait sur une durée de 28 jours. Les
patients ne sont pas obligés d’aller à l’hôpital pour subir leur
chimiothérapie comme c’est le cas jusqu’à présent.
Cependant,
certains effets secondaires s’accompagnent avec la prise de ce
médicament, comme des problèmes de diarrhée et de déshydratation,
traitables avec des médicaments classiques comme le Pepto Bismol. Si les
souris ne perdent pas leur poil, il est encore trop tôt pour dire si la
prise du médicament fera perdre les cheveux des patients comme avec la
chimiothérapie.
Après
avoir fini les tests de biosécurité sur les animaux, il ne manque plus
que le feu vert de Santé Canada pour amorcer les tests sur les humains à
partir de mai. John Mackey, professeur au Département d’oncologie de
l’Université d’Alberta est le directeur de l’unité d’essais cliniques,
sera chargé de gérer les tests sur les personnes.
Pas
moins de 26 brevets ont déjà été approuvés dans 26 pays différents. Si
les tests sur les patients s’avèrent concluants, après avoir testé leur
efficacité et leur seuil de tolérance, des études cliniques
indépendantes pourront aussi être faites, afin de voir si cela peut
s’appliquer à d’autres types de cancer.
La
Fondation du cancer de l’Alberta et la Fondation pour la cure du cancer
ont permis de lever 8 millions de dollars dans le courant des huit
dernières années. « Il nous faudrait 10 millions supplémentaires pour
finir les études cliniques », conclut le Dr Berthiaume.
URL : principe, astuces, tout savoir sur les adresses Web
Une URL, c'est tout simplement
l'adresse d'un site, d'une page ou d'un contenu sur le Web. Mais cette
chaîne de caractères n'est pas construite au hasard : elle obéit à des
règles strictes. Voici ce qu'il faut savoir pour décrypter et utiliser
des URL.
Sans le savoir, vous utilisez des URL à chaque fois que vous naviguez
sur Internet ou que vous téléchargez un fichier. Une URL, c'est tout
simplement l'adresse d'une page Web. Ou, plus exactement, l'adresse
d'une "ressource" disponible via Internet (contenu, service en ligne,
etc.). En clair, c'est ce qui permet de trouver quelque chose sur le
réseau planétaire. Pour être conforme et utilisable, une URL doit obéir à
des règles précises. Elle est notamment composée d'une chaîne de
caractères et de symboles agencés d'une certaine façon, pour indiquer
un "chemin" dans une arborescence. Par exemple, https://www.commentcamarche.net est l'URL de Comment Ça Marche. Plus précisément, de la page d'accueil de CCM. Et https://www.commentcamarche.net/informatique/, l'URL de notre section Informatique.
Toutes les pages que vous affichez dans votre navigateur Web ont
ainsi une URL unique, définie par le créateur ou les gestionnaire du
site. Mais il existe aussi des URL pour les profils de réseaux sociaux,
pour les vidéo des plateformes de streaming, etc. Dans la vie courante,
on parle également d'adresse Web ou d'adresse Internet, mais aussi
souvent de lien ou lien hypertexte. En revanche, il est incorrect de
parler "d'adresse URL".
En pratique, l'URL d'une page Web s'affiche en clair, dans le champ
d'adresse située en haut de la fenêtre du navigateur, sous forme
complète ou tronquée, quand on consulte ladite page. Mais on trouve
aussi des URL "cachées", sous forme de liens, notamment dans des textes,
des boutons ou des images.
Et quand une URL comporte une erreur – parce qu'il en manque une
partie, parce qu'elle utilise des caractères non autorisés, ou parce que
la ressource correspondante est indisponible, par exemple –, un message
d'erreur s'affiche dans le navigateur pour indiquer qu'il y a un
problème (voir notre fiche pratique pour connaître les erreurs les plus fréquentes).
Que signifie le sigle URL ? De quoi est composée une URL ? Comment
décrypter une URL ? Y a-t-il dans ces adresses des caractères
interdits ? Des astuces à connaître pour se faciliter la vie ? Par
exemple pour mémoriser des URL afin de les retrouver facilement ? Ou
pour partager une URL avec des amis ? La diffuser par e-mail, sur les
réseaux sociaux, dans un document Word ou un PDF ? Et peut-on la
raccourcir encore plus pour éviter les fautes de frappe ? Cette fiche
pratique répond à toutes ces questions.
C'est quoi une URL ?
URL est l'acronyme de l'anglais Uniform Resource Locator, que l'on traduit en français par localisateur universel de ressource.
À l'instar d'une adresse postale, une URL correspond à l'emplacement
d'une "ressource" (page Web, fichier, contenu, service en ligne…) sur
Internet. Voilà pourquoi on parle souvent d'adresse Web ou d'adresse
Internet. Et comme une adresse postale normalisée, une URL doit
respecter une structure très stricte pour que votre application – le
plus souvent un navigateur Web – puisse vous conduire à la ressource du
Web associée.
Ainsi, une URL est composée de caractères "imprimables", qui
combinent des lettres, des chiffres et des symboles (comme le . le / ou
le ?). Mais cette chaîne de caractères n'est pas formée au hasard : elle
obéit à des règles bien précises. Voici la structure générique d'une
URL :
Protocole
https:// ou http:// par exemple
Utilisateur et mot de passe (facultatif)
user:password@
Nom de domaine du serveur
www.nomdusiteweb.com
Port (facultatif si 80)
:80
Chemin et nom de la ressource
/chemin/exemple.php
Protocole : il s'agit le plus souvent du protocole pour l'affichage de pages Web https:// (Hypertext Transfer Protocol, le s signifiant que la communication est sécurisée entre votre navigateur et le site Web) ou http:// (communication non sécurisée, ce qui devient très rare). On trouve aussi :
- le protocole ftp: (File Transfert Protocol) pour le transfert de fichiers sur un site FTP,
- le protocole mailto: pour envoyer un mail à l'adresse qui suit ; par exemple mailto:JeanDupond@entreprise.fr (quand vous cliquez sur ce lien, votre logiciel de messagerie s'ouvre et inscrit l'adresse mail de Jean Dupond dans le champ Adresser à),
- le protocole news: pour l'URL d'un forum de discussion de Usenet,
- le protocole file:/// pour un fichier stocké sur
votre ordinateur. Par exemple si vous glissez le fichier toto.pdf dans
votre navigateur Internet, la barre d'adresse indiquera quelque chose
comme file:///C:/Users/Moi/Desktop/ toto.pdf - le protocole gopher: concurrent du World Wide Web et qui n'est plus pratiqué que par des passionnés.
Utilisateur:mot de passe@ :JeanDupond:Sesame@ Le signe @
termine les données d'identification. Ce type d'identification n'est
plus que rarement utilisé, le mot de passe étant transmis dans l'URL.
Les sites Internet préfèrent vous demander votre identifiant dans une
page Web dédiée.
Nom de domaine : par exemple www.commentcamarche.net
Le nom de domaine se décompose en :
- un sous-domaine : très souvent www, mais ce préfixe n'a rien d'obligatoire. Le sous-domaine peut tout aussi bien être mail.nomdusite.fr ou docs.nomdusite.fr ou tout autre préfixe choisi par le site Web.
- un nom de domaine de deuxième niveau : commentcamarche dans l'exemple ci-dessus.
- un nom de domaine de premier niveau : par exemple .com ou .fr ou .net
À la place du nom de domaine, on peut parfois indiquer une adresse IP.
Port : le numéro de port est facultatif s'il
s'agit de numéros standards tels que 80 pour le protocole http, 21 pour
le protocole FTP, etc.
Chemin complet et nom de la ressource : par exemple /chemin1/chemin2/exemple.php
Le nom de la page Web est optionnel, ici exemple.php
D'autres informations optionnelles peuvent figurer dans l'URL, par exemple le caractère ? suivi de données complémentaires comme dans q=requete ou # suivi d'un signet placé sur la page, pour accéder directement à une section précise dans la page.
Par ailleurs, si une URL est fondamentalement une chaîne de
caractères correspondant à une adresse, elle peut être simple, comme du
texte standard, ou cliquable, sous forme de lien hypertexte.
Voici une URL non cliquable : https://www.commentcamarche.net/mobile/operateurs-forfaits/
Il s'agit de la même suite de caractères, mais lorsque cet élément
est cliquable (hypertexte), généralement indiqué par un soulignement,
cliquer dessus ouvre directement la page Web dans votre navigateur
(Chrome, Safari, Firefox, Edge, Opera…) ou dans une autre application.
Et c'est évidemment plus sympa ! En fournissant à vos correspondants une
URL sous forme de lien cliquable, vous leur éviterez d'avoir à retaper
l'URL, avec les risques de fautes que cela comporte, ou même d'avoir à
copier-coller l'URL dans la barre d'adresse de leur navigateur.
Comment écrire une URL dans la barre d'adresse d'un navigateur ?
Voici quelques astuces à connaître quand vous tapez une URL dans la
barre d'adresse de votre navigateur Internet pour Windows ou macOS,
qu'il s'agisse de Chrome, Safari, Edge, Firefox, Opera ou autre.
Vous pouvez écrire le nom de domaine en majuscules ou en minuscules. Par exemple CommentCaMarche.NeT vous conduira à notre page d'accueil aussi bien que commentcamarche.net. En revanche, juste après le .com ou .fr ou .net (etc.) et le signe /, dans le reste de l'URL, respectez les majuscules et minuscules car certains sites font la distinction.
À l'oral et même souvent à l'écrit, on omet généralement le protocole https:// ainsi que les trois lettres w et le point www. quand
on indique une URL à quelqu'un. Dans la barre d'adresse du navigateur,
vous pouvez d'ailleurs directement taper l'URL sans mentionner : https://www. car les navigateurs testeront l'existence d'une page Web avec ce préfixe.
Certains sites Web choisissent de ne pas inclure dans leur URL le préfixe www. qui, rappelons-le, n'a rien d'obligatoire. Si on vous indique une URL du type https://nomdedomaine.fr, n'ajoutez pas www. devant car dans certains cas, la page Web ne sera pas trouvée.
Quand vous tapez l'URL de la page d'accueil d'un site Web, si elle se termine par .com, vous n'avez pas besoin de taper ce suffixe. Tapez par exemple fnac dans la barre d'adresse et pressez Ctrl+Entrée, le navigateur rajoute .com à la fin et ouvre directement le site Web fnac.com.
Vous n'avez pas besoin non plus de taper le signe / qui termine parfois une URL, comme dans https://www.commentcamarche.net/ qui peut être tapé commentcamarche.net
Certains caractères sont interdits dans les URL. Notamment les
espaces, les voyelles accentuées et différents signes de ponctuation.
Ces caractères doivent être remplacés par un code, mais en tant
qu'utilisateur, vous n'avez pas à vous en préoccuper. Pour info, voici
une liste des principaux caractères nécessitant un codage particulier :
Caractère
Codage URL
Tabulation
%09
Espace
%20
!
%21
"
%22
#
%23
%
%25
&
%26
(
%28
)
%29
*
%2A
+
%2B
,
%2C
.
%2E
/
%2F
:
%3A
;
%3B
<
%3C
=
%3D
>
%3E
?
%3F
@
%40
[
%5B
%5C
]
%5D
^
%5E
'
%60
{
%7B
|
%7C
}
%7D
~
%7E
Dans leur barre d'adresse, les navigateurs Web font ressortir le
nom de domaine (en noir, en gras, en blanc…) par rapport au reste de
l'URL (en gris, en caractères maigres, etc.). Ci-dessous, Chrome affiche
le nom de domaine bnpparis en blanc pour le
faire ressortir. Sur des sites sensibles comme celui de votre banque,
cela vous permet de vérifier d'un coup d'œil que vous n'avez pas atterri
sur un site frauduleux. Le petit cadenas dessiné juste à gauche de l'URL vous indique, tout comme la mention https, que la connexion à ce site est sécurisée.
Votre navigateur interprète parfois les URL avant de les afficher
dans sa barre d'adresse. Ci-dessous, dans Chrome, on consulte la
définition du mot éléphant sur le site larousse.fr. L'URL de la page semble être : https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/éléphant/28378
Mais, nous l'avons dit, les lettres accentuées sont interdites. Les voyelles accentuées é du mot éléphant sont remplacées par le code %c3%a9. Si
vous copiez cette adresse puis que vous la collez dans le Bloc-notes de
Windows, par exemple, vous constaterez que la véritable URL est : https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/%c3%a9l%c3%a9phant/28378
Comment ajouter l'URL d'un site ou d'une page Web à ses favoris ?
Quel que soit votre navigateur pour Windows ou macOS (Chrome, Edge,
Firefox, Safari…), il existe une fonction pour ajouter rapidement l'URL
d'une page Web à la liste de vos pages favorites.
Une fois la page Web affichée dans votre navigateur pour Windows, cliquez sur l'étoile (navigateurs Chrome, Edge, Firefox,) ou sur le cœur (navigateur Opera) à droite de la barre d'adresse. Vous pouvez aussi presser la combinaison de touches Ctrl+D. Si le navigateur affiche un mini menu, choisissez Ajouter aux favoris ou Ajouter un signet ou Ajouter un marque-page ou une option équivalente.
Le navigateur vous présente une fenêtre pour éventuellement
indiquer un libellé plus concis et choisir l'endroit où mémoriser cette
page Web (ou retirer de vos favoris une page Web déjà ajoutée). Si vous
ajoutez la page à votre Barre des favoris, qui s'affiche
généralement sous la barre d'adresse, vous avez intérêt à inscrire un
nom très court pour pouvoir afficher beaucoup de favoris dans la barre.
Si vous avez choisi d'ajouter la page à la Barre de favoris, elle vient s'y intégrer. Un clic du bouton droit de la souris sur un favori permet de le supprimer.
Sur Mac, dans Safari, cliquez sur l'icône Partager puis sur Ajouter un signet...
... pour mémoriser cette page Web dans vos favoris.
Comment récupérer l'URL d'une page Web dans un navigateur ?
Voici la méthode générique pour récupérer l'URL d'une page Web, pour
l'indiquer par exemple dans un e-mail, dans un texte à imprimer ou à
convertir en PDF, etc. Nous allons voir aussi comment récupérer l'URL
d'un fichier à télécharger sur une page Web, par exemple un PDF ou une
même une image, plutôt que l'URL de la page Web entière. Si votre
objectif est de diffuser l'URL de la page sur un réseau social comme
Facebook, vérifiez si la page propose des boutons de partage sur les
principaux réseaux sociaux, ce sera encore plus rapide (voir les méthodes suivantes).
Dans votre navigateur Internet pour Mac ou PC (Chrome, Edge,
Firefox, Safari, Opera…), affichez la page Web à diffuser à vos
correspondants.
Dans la barre d'adresse du navigateur, sélectionnez toute l'URL de
la page. Le plus souvent, il suffit de cliquer une fois sur l'URL pour
la sélectionner en entier. Sinon, le clic du bouton droit vous donnera
accès à une option de menu Tout sélectionner.
Une fois l'URL complète sélectionnée, avec le bouton droit de la souris, cliquez sur cette sélection et choisissez Copier dans le menu pour mémoriser l'URL dans le presse-papiers de Windows ou de macOS.
Si vous ne souhaitez pas envoyer un lien vers la page Web entière,
mais juste un lien pour télécharger un fichier présent sur la page, par
exemple un fichier PDF, cliquez avec le bouton droit de la souris sur ce
lien et choisissez Copier le lien ou Copier l'adresse du lien (selon votre navigateur).
S'agissant d'une photo ou d'une image, on aura plutôt tendance à Enregistrer l'image sur le disque dur ou éventuellement à la Copier dans le presse-papiers. Mais il est en tout cas possible, via un clic dessus avec le bouton droit de la souris, de Copier le lien de l'image, donc son URL. Notez que certains sites désactivent le clic du bouton droit sur une image pour empêcher qu'on les télécharge.
Retournez dans la fenêtre où vous rédigez votre mail ou une
publication quelconque, cliquez à l'endroit où doit figurer l'URL et
collez (Ctrl+V sur PC, Cmd+V sur Mac) pour insérer un lien vers la page Web ou vers le fichier à télécharger ou consulter.
À savoir : dans la barre d'adresse, certains navigateurs Web – dont
Google Chrome – n'affichent que la partie qu'ils jugent "utile" de
l'URL. Par exemple oui.sncf au lieu de https://www.oui.sncf/
Quel que soit votre navigateur, si vous copiez une URL dans sa
barre d'adresse, c'est cependant bien l'adresse complète qui sera
copiée, ici https://www.oui.sncf/ même s'il n'en montre qu'une partie. Dans Chrome, une option vous permet aussi de Toujours afficher les URL en entier, si vous le souhaitez.
Comment partager l'URL d'une vidéo YouTube ?
Vous aimeriez partager avec vos amis une vidéo sympa que vous
appréciez sur YouTube ? Sur Mac et PC, vous pouvez, bien sûr, diffuser
par mail l'adresse URL de la page Web, comme vu plus haut. Mais avec
certains sites comme YouTube, il y a mieux et plus simple pour partager
rapidement une page Web sur les réseaux sociaux ou par e-mail. Sur
YouTube, si vous le souhaitez, vous préciserez que la lecture de la
vidéo doit démarrer à un passage précis, par exemple à 3 min 05 s.
Dans votre navigateur Internet (Chrome, Safari, etc.), sous la vidéo, cliquez sur Partager.
Pour que les personnes qui cliqueront sur votre lien voient la
vidéo démarrer à un moment précis plutôt qu'au tout début, cochez la
case Démarrer à et indiquez l'instant précis, par exemple 3:05 pour 3 min 05 s (mm:ss).
Un moyen simple pour vous caler au bon endroit ? Avant de cliquer sur Partager, lancez la lecture de la vidéo, interrompez-la au moment qui vous intéresse puis cliquez sur Partager, YouTube vous proposera de Démarrer à
la position actuelle. Sur notre illustration, notez que dans l'URL à
partager, YouTube convertit le temps indiqué (3:05) en un temps en
secondes sous la forme ?t=185
Sélectionnez ensuite un réseau social dans la liste (au besoin, faites-la défiler via le bouton rond >) ou cliquez sur le lien Copier pour mémoriser l'URL dans le presse-papiers de votre ordinateur.
Si vous avez copié l'URL, vous pouvez maintenant la coller dans n'importe quel mail, document, publication, etc.
Comment partager une URL sur les réseaux sociaux ?
Facebook, Twitter, LinkedIn, Instagram ou autres… les sites Internet
et les applications de tous les réseaux sociaux vous permettent de
partager l'URL d'une page Web dans un message que vous postez. Il suffit
de copier-coller l'URL de la page Web comme expliqué plus haut. Il
existe une méthode encore plus rapide : la plupart des sites Web que
vous consultez comportent des boutons pour partager une page Web sur les
principaux réseaux sociaux, au minimum Facebook et Twitter.
Si la page Web affichée dans votre navigateur Internet comporte des
icônes Facebook, Twitter, Pinterest, etc., cliquez sur l'un de ces
boutons pour partager l'information avec les abonnés à votre compte.
Si vous n'êtes pas déjà connecté à votre compte de réseau social
dans le navigateur, une fenêtre vous invite à préciser votre
identifiant.
Ajoutez ensuite un texte ou modifiez celui proposé, précisez les
options de publication propres à ce réseau social et publiez l'info, par
exemple d'un clic sur le bouton Tweeter pour une diffusion sur Twitter.
Comment écrire une URL dans un texte Word ?
Si vous utilisez Word pour créer des documents que vous convertissez ensuite en PDF (onglet Fichier > Exporter ou Fichier > Enregistrer sous) avec des URL cliquables, profitez des options de liens hypertextes prévues par le traitement de texte de Microsoft.
Quand vous tapez une URL commençant par www. dans un document, Word comprend qu'il s'agit d'une adresse…
… et sitôt pressée la touche Espace, il transforme l'URL en lien hypertexte, donc en information cliquable.
Idem si vous copiez-collez un lien dans la barre d'adresse de votre
navigateur pour le coller dans un document Word : le lien devient
cliquable sitôt pressée la touche Espace (ou Entrée ou Tab…).
Si vous voulez tester le lien, pressez la touche Ctrl
et cliquez sur le lien. La page Web devrait s'ouvrir dans votre
navigateur Internet. Si l'URL est erronée ou si le site Web rencontre
des difficultés, Word risque se bloquer une minute, le temps de recevoir
un message d'erreur de l'Internet.
Cliquez sur un lien avec le bouton droit de la souris pour accéder à ses options. Vous pouvez par exemple Supprimer le lien hypertexte, sans pour autant effacer le texte associé visible dans le document Word. Ou Copier le lien hypertexte pour le coller ailleurs dans le document Word, ou dans une autre application. Si vous choisissez Modifier le lien hypertexte…
… une boîte de dialogue vous permet de modifier le Texte à afficher et/ou l'Adresse URL associée à ce texte.
Pour créer un lien hypertexte, vous pouvez aussi sélectionner un ou
plusieurs mots du document Word et cliquer dessus avec le bouton droit
de la souris, choix Lien > Insérer un lien. Comme dans la boîte de dialogue Modifier un lien ci-dessus, vous pourrez inscrire ou copier/coller l'URL d'une page Web dans le champ Adresse.
Autre méthode : si vous avez copié une URL dans le presse-papiers
de Windows ou de macOS (ici nous y avons copié l'URL de la page
d'accueil du site Comment ça marche), dans Word, vous pouvez aussi
sélectionner une partie quelconque de votre texte, puis cliquer dessus
avec le bouton droit de la souris pour afficher le menu contextuel, puis
cliquer sur le signe> à droite de l'item Lien, et enfin sur l'URL située dans le presse-papiers, sous Éléments récents.
Le texte sélectionné se transformera en un lien hypertexte qui renverra vers l'URL qui était dans le presse-papiers.
Comment raccourcir une URL ?
Vous avez trouvé une bonne affaire sur le Web ou un article à lire
absolument ? Si l'adresse de la page Web que vous voulez partager ou
publier est longue, pas très "gracieuse" et peu compréhensible, utilisez
un service en ligne gratuit pour la raccourcir. Cela n'a évidemment
aucune incidence pour le site dont vous raccourcissez l'une des URL !
Mais raccourcir une adresse Web vous permettra de la partager plus
élégamment dans un message, sur les réseaux sociaux, sur un blog ou dans
un forum, ou même dans un courrier imprimé rédigé dans votre traitement
de texte.
Pour fournir à un site spécialisé une longue URL et en obtenir la
version raccourcie, il n'est généralement même pas nécessaire de vous
créer un compte sur le site. Mais si vous vous inscrivez gratuitement,
vous saurez en prime combien de personnes ont cliqué sur le lien que
vous avez envoyé. D'autres options vous sont proposées dans des formules
payantes.
Le plus populaire des sites pour raccourcir une URL est Bitly, mais une recherche sur le Web vous en proposera des dizaines, dont le précurseur TinyURL, toujours actif.
À qui appartient une URL ou un nom de domaine ?
Vous souhaitez savoir à qui appartient un site Web ? Indiquez l'URL
de sa page d'accueil sur un service spécialisé qu'on appelle de manière
générique un whois ("Who is?" en anglais, c'est-à-dire "Qui est-ce ?").
Le service gratuit vous renverra les informations publiques qui ont été
fournies au bureau d'enregistrement (souvent l'hébergeur du site)
chargé de réserver ce nom de domaine auprès des instances de gestion
mondiale de l'Internet : nom de la personne ou de l'entreprise qui a
enregistré le site Web, son adresse postale, son e-mail, son numéro de
téléphone, etc.
Ces informations, extraites de la base de données mondiale des noms
de domaine et des titulaires, ne sont pas toujours très complètes – en
France, les mentions obligatoires
ne sont pas très contraignantes pour les sites non professionnels – ou
pas très fiables, s'il s'agit d'un site frauduleux... Si vous souhaitez
créer votre propre site Web, ces services whois vous permettent
également de savoir si un nom est déjà réservé et avec quelles
alternatives. Et bien sûr à quel prix : à partir de quelques euros pour
la première année.
Dans votre navigateur Internet, rendez-vous par exemple sur le site whois.com.
Tapez l'URL dans le champ situé en haut à droite de la page, où est suggéré Enter Domain or IP. Par exemple commentcamarche.net. Pressez le bouton WHOIS.
Le service vous renvoie les informations conservées pour ce site (pour ce nom de domaine) dans la base de données mondiales.
Si la curiosité vous poussera parfois à vérifier les informations
fournies par le créateur d'un site Web, sauf cas très particulier, il
n'est en revanche pas recommandé d'utiliser ces infos whois pour le
contacter. Un grand site marchand, par exemple, indiquera ici les
coordonnées de son service informatique qui gère la partie technique du
site, lequel n'assure donc pas le SAV ! Pour contacter le service
client, reportez-vous au besoin aux mentions légales du site au bas de sa page d'accueil. Ces mentions sont obligatoires sur un site Internet professionnel, a fortiori s'il exerce une activité commerciale.
L'Afnic, Association française pour le nommage Internet en
coopération, a pour mission de gérer les domaines Internet nationaux de
premier niveau de la France (.fr), La Réunion (.re), Mayotte (.yt),
Wallis-et-Futuna (.wf), des Terres australes et antarctiques françaises
(.tf), de Saint-Pierre-et-Miquelon (.pm) et des sites officiels
dépendants du gouvernement français.
Pour trouver d'autres services whois, tapez whois dans votre moteur de recherche habituel. En voici quelques-uns : nom-domaine.fr, Infomaniak, OVH…
Des problèmes avec les URL ? Venez-en parler dans notre forum.